Ils
méprisèrent le pays des
délices ; Ils ne crurent
pas
à la parole de l'Éternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes,
Ils
n'obéirent point à sa voix.
Psaume 106: 24-25
Ainsi
ils ne purent y entrer (dans le pays de la
promesse) à cause de leur
incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)
Pour introduire ce nouveau chapitre, j'aimerais
reprendre les dernières lignes du
précédent message :
"À moi de
croire de tout mon coeur que, s'il a pu me rendre
libre, il veillera à ce que je reste
libre... libre de lui faire confiance, libre de
croire jusqu'au bout et malgré tout. "
Suis-je en mesure d'affirmer que Christ m'a
libéré de l'esclavage du
péché ?
Suis-je capable de dire que Christ m'a sauvé
de la condamnation éternelle et qu'il me
prépare une place dans son royaume
(Jean 14: 2) en raison de la foi que j'ai mise en
LUI et dans l'oeuvre qu'il a accomplie en ma
faveur ?
En répondant par l'affirmative, je dois donc
être en mesure de croire que celui qui m'a
libéré de toutes mes chaînes, a
aussi la puissance de
me conduire jusqu'au bon port et qu'il le fera en dépit des
tempêtes, qu'il le fera même si je
n'arrive plus à comprendre les signes qui
jalonnent ma marche ou même si je n'en vois
aucun parce que mon horizon est complètement
bouché.
Si un pilote d'avion peut atterrir sans encombre en
dépit d'un manque de visibilité
total, s'il peut le faire avec assurance parce
qu'il croit à toutes les informations qui
lui sont transmises par radio et qu'il les suit avec
précision,
à combien plus forte raison ne devrais-je
pas avoir une confiance illimitée en CELUI
qui, de sa tour de contrôle céleste,
voit chaque détail de mon
parcours ?
Il ne me demande rien de plus que de lui faire
confiance et de croire de tout mon coeur que rien
n'arrêtera ma marche si je m'appuie à
100% sur ses conseils !
Que je sois qualifié ou non, l'important
c'est que DIEU soit en mesure de m'indiquer ce que
je dois faire pour passer à travers la
tempête et que j'accepte ses
directives.
Cette marche, qui a commencé le jour
où j'ai accepté Christ comme Sauveur
et Seigneur de ma vie, doit pouvoir se poursuivre
sous la conduite du
bon berger, un berger
qui tantôt me fait reposer dans de verts
pâturages, tantôt me dirige vers des
eaux paisibles, tantôt me fait passer par la
vallée de l'ombre de la mort, cette
vallée où la foi est mise à
l'épreuve, cette vallée où je
marche à l'aveugle, confiant que celui qui
me fait passer par là en connaît la
sortie. (Psaume 23)
À chacun de comprendre que la promesse
d'entrer dans son royaume ou dans la Terre promise,
ne peut devenir une réalité
qu'à la condition de se mettre en
marche.
Se mettre en marche et suivre le plan de Dieu en
croyant qu'il nous aidera à vaincre les
difficultés et à passer les
épreuves de la foi.
L'entrée dans la Terre promise ne pouvait
devenir réalité qu'en en franchissant
les frontières ; de même
l'entrée dans le Royaume de Dieu ne peut
devenir réelle qui si nous sommes en mouvement et que
nous allons selon les indications du
Guide, en passant
là où il nous demande de passer.
La marche chrétienne est, comme son nom
l'indique, un déplacement.
Un déplacement
qui peut être contrôlé car il
peut se mesurer par les progrès que nous
faisons dans les domaines de la foi, de la
fidélité au Seigneur et dans le
désir d'avancer dans la
sanctification.
Ai-je progressé dans ma vie
chrétienne ?
Ai-je grandi dans la connaissance de la
Bible ?
Mon goût pour les choses de Dieu s'est-il
développé au fil du temps au point
d'être pressé de participer à
la prochaine réunion de prière ou
d'études bibliques, au point d'avoir de la
peine à retenir ma langue lorsque j'ai
trouvé une perle dans les Saintes
Écritures ?
...
applique-toi à la lecture, à
l'exhortation, à l'enseignement...
... Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier
à elles, afin que tes progrès soient
évidents pour tous. 1 Timothée 4:
13-15
Combien
j'aime ta loi ! Elle est tout le jour l'objet
de ma méditation. Psaume 119: 97
Si Christ m'a
libéré de mon passé, s'il a
fait de moi une nouvelle créature, ma
santé spirituelle se définira en
fonction des réponses que je peux donner aux
quelques questions qui viennent d'être
posées. Des réponses qui, si elles
sont affirmatives, seront d'une grande
utilité pour résister aux vents
d'incrédulité qui viennent parfois
ralentir ma marche en me faisant frissonner comme
une feuille morte prête à se
détacher de la branche.
L'incrédulité n'est-elle
pas un messager de mort ?
Je veux
vous rappeler, à vous qui savez fort bien
toutes ces choses, que le Seigneur, après
avoir
sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays
d'Égypte, fit ensuite périr les
incrédules... Jude 1: 5
Tous les
Hébreux qui ont traversé la mer Rouge
furent sauvés de la main de
pharaon !
Mais tous ces esclaves libérés
n'entrèrent pas dans la Terre promise en
raison de leur comportement. Ils tournèrent
en rond dans un affreux désert durant
près de quarante ans, c'est-à-dire
qu'ils vécurent
plus malheureux qu'autrefois, plus malheureux qu'au temps
où ils soupiraient après la
délivrance !
Parce qu'ils étaient allés trop loin
dans l'endurcissement de leur coeur, ils avaient
condamné eux-mêmes l'entrée
dans le pays où coulent le lait et le miel.
La bénédiction de Dieu qui leur
était réservée n'était
plus disponible. Quand ils voulurent la prendre de
force, contre la volonté du Seigneur, ils
furent battus et humiliés par leurs ennemis.
(Nombres 14: 40-45)
Avoir passé la mer Rouge et périr
malgré tout en étant
écarté du pays promis !
Sanction redoutable qui tomba uniquement sur la
tête des incrédules, eux qui
exaspérèrent Dieu par leurs
incessants murmures, par leur manque de foi et par
le mépris qu'ils avaient de
l'Éternel, de sa Parole et de sa
volonté.
Tous ceux
qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai
faits en Égypte et dans le désert,
qui m'ont tenté déjà dix fois,
et qui n'ont point écouté ma voix,
tous
ceux-là ne verront point le pays que j'ai
juré à leurs pères de leur
donner, tous ceux qui m'ont méprisé
ne le verront point. Nombres 14: 22-23
L'incrédulité est bien
un messager de mort
qui conduit ses "pratiquants" à n'avoir
aucun respect envers Dieu ; elle pousse ses
adeptes à minimiser la portée des
paroles du Seigneur au point de contester tout ce
qu'il dit.
Oh ! ce n'est pas que les Hébreux ne
croyaient pas en Dieu ! Loin de
là ! Ils y croyaient ! Mais ils
remettaient en cause TOUTES ses décisions
car ils avaient des idées personnelles de la
Terre promise.
Sommes-nous des contestataires ? Nous
rebellons-nous lorsque le Seigneur nous invite
à prendre un autre chemin que celui que nous
avons choisi ?
Osons-nous contrecarrer SA volonté en
continuant à vivre comme nous l'entendons et
non selon ses prescriptions, ses
enseignements ?
Avons-nous des idées personnelles que nous
voulons faire passer de force quoique les
Écritures nous montrent qu'elles ne peuvent
être retenues par notre Père
céleste ?
Ceux qui
me disent : Seigneur, Seigneur !
n'entreront pas tous dans le royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les
cieux. Matthieu 7: 21
N'est-ce pas un parallèle avec la vie des
Hébreux qui furent sauvés et...
perdus pour la Terre promise ?
Lire la Bible, prier, dire "Seigneur... Seigneur"
ne sont pas toujours les gages d'une vie
d'obéissance. Pour certains ces pratiques ne
révèlent qu'une vie religieuse dont
la VIE de Christ est absente, une vie
stérile qui, si elle est confessée,
peut être transformée par la puissance
de Dieu et devenir utile pour le corps de
Christ.
SAUVÉS ET
PERDUS ?
Je ne puis que rappeler, une fois de plus, les
paroles du Seigneur Jésus qui s'adressait
à l'une des sept Églises de
l'Apocalypse.
Rappeler qu'il parlait à des croyants, des personnes qui, un jour,
s'étaient engagées dans
l'étroit chemin qui conduit à la vie
éternelle, des
personnes qui avaient été
sauvées, mais
dont le nom risquait d'être effacé du
Livre de Vie en raison de leur refus d'aller
jusqu'au bout. (Apocalypse 3: 5)
Sauvés et
perdus !
Le plus grand drame que l'homme puisse
connaître ! Franchir la mer Rouge,
connaître la puissance de Dieu, son amour,
puis soupirer après le temps où l'on
vivait sans le Sauveur ! Quelle honte !
Quel affront de ne pas croire qu'il a en
réserve le meilleur pour nous !
Si l'incrédulité venait encore
à rôder autour de nous - et elle ne
manquera pas de le faire - sachons saisir les
promesses de Dieu afin que l'ennemi (e) de nos
âmes ne vienne pas ronger notre coeur et
entamer le capital de foi que nous avons acquis
tout au long de notre marche.
Quelle que soit notre situation aujourd'hui, quelle
que soit la détresse dans laquelle nous
pouvons nous trouver, quel que soit le géant
qui nous barre la route, nous devons nous souvenir
que, dans le passé, Dieu a exaucé un nombre
considérable de
prières, qu'il
nous a soutenus
à diverses reprises et qu'à plusieurs occasions,
il nous a
redonné du courage et de la force pour aller
de l'avant.
Pourquoi m'abandonnerait-il maintenant alors que,
tout au long de ces dernières années,
il avait l'oeil sur moi pour me faire du
bien ?
Pourquoi m'abandonnerait-il maintenant alors qu'il
m'a réjoui chaque fois que je me laissais
aller dans sa présence ?
Pourquoi m'abandonnerait-il alors qu'il savait me
mettre en garde lorsque mes pas me conduisaient sur
des chemins parallèles qui n'étaient
plus SON chemin ?
Lui qui m'a aimé lorsqu'autrefois je vivais
dans le péché, qui m'a tant
aimé avant que je n'en sois conscient, qui
m'a tant aimé au point de donner son Fils
pour que je devienne un enfant de Dieu, comment
pourrait-il m'abandonner maintenant que je lui
appartiens ?
Dieu n'a AUCUNE raison
de m'abandonner, de nous abandonner !
Je pourrais
même dire qu'il n'a aucun droit pour le
faire !
Il est lié par
SA parole !
(Hébreux 13: 5 - "Je ne te délaisserai
point...")
Il est lié par
son amour envers moi au travers de Christ qui a
souffert pour que j'aie la vie
sauve !
Si Dieu
m'abandonnait...
Ça ne peut pas
exister !
Si cette pensée a pu effleurer mon esprit
à un moment ou à un autre en raison
de circonstances particulières, si elle
pouvait encore venir hanter mes jours et mes nuits
parce que je suis dans un gouffre...
... Cela signifierait que j'ai prêté
attention à la même voix qu'Eve a
écoutée dans le Jardin d'Eden, une
voix qui a conduit et qui conduit encore ceux qui
sont attentifs à elle, à ne plus
avoir confiance en Dieu.
Si Dieu m'abandonnait
quand même.... et que ce soit vrai...
C'est parce que je
l'aurais abandonné moi-même, parce que
j'aurais épuisé sa patience envers
moi, que je l'aurais tellement
méprisé que j'en serais arrivé
à commettre le péché contre le
Saint-Esprit ! Un péché tel
qu'il conduit son auteur à ne plus pouvoir
se repentir, à ne plus avoir envie de se
repentir.
Mais pour que Dieu abandonne quelqu'un, il faut
vraiment avoir fait tout son possible et encore
plus pour qu'il en arrive à cette
extrémité !
Son amour pour les
hommes étant
inépuisable,
il sera profondément attristé de voir
partir en enfer ceux qui ont méprisé
sa Parole, ceux qui ont laissé
l'incrédulité envahir leur coeur. Ce
ne sera pas de gaîté de coeur qu'il
rejettera ceux qui l'ont rejeté !
N'oublions pas que son
amour ne saurait anéantir sa
justice et que
sa justice a
prouvé son amour. (En donnant son Fils pour qu'il
subisse, à notre place, la sanction que
méritaient nos péchés)
Ainsi ce n'est pas pour rien que l'auteur de
l'épître aux Hébreux nous met
en garde contre une
incrédulité
dangereuse qui serait
révélateur d'un coeur qui pourrait
être qualifié de "mauvais" s'il
persistait dans sa rébellion contre Dieu.
Mauvais, parce que plus ouvert à la voix du
prince des ténèbres qu'à celle
du Seigneur.
Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous
n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de
se
détourner du Dieu vivant. Hébreux 3: 12
Voilà où nous pourrions en arriver si
l'incrédulité prenait son assise dans
notre coeur. Il deviendrait mauvais et se
détournerait du Père céleste
pour s'en retourner à ce qu'il avait
vomi.
Le passé vécu sans Dieu vaut-il mieux
que le présent vécu avec lui dans la
tempête, lui qui a autorité pour dire
à la mer "Silence ! tais-toi !" ? (Marc 4: 39) Lui qui a autorité sur toute
la puissance de l'ennemi et qui l'a
définitivement vaincu à la
Croix ! Lui qui nous a donné toutes les
armes nécessaires pour résister dans
les mauvais jours, pour avancer dans la
tempête !
Je tremble au souvenir qu'un jour j'ai aussi
murmuré contre mon Seigneur, que j'ai pu me
lamenter et osé imaginer un instant qu'il ne
m'aimait plus. Je tremble, mais je me
réjouis de ce que le sang de Jésus me
purifie de tout péché. (1 Jean 1: 7)
Sans doute avons-nous été plusieurs
à avoir ainsi murmuré
(respectueusement) contre lui !
Soyons donc vigilants afin de montrer que notre foi
est de nouveau ancrée en Christ et dans la
Parole de Dieu, qu'elle l'est en dépit de
situations dont il est impossible d'en sortir
humainement.
D'où me viendra
le secours ?
Poser la question..., se poser la question
aujourd'hui alors que l'avenir est assombri par
divers géants, est l'occasion où
jamais pour s'appuyer de toutes ses forces sur les
promesses divines qui nous ont été
données. L'occasion de mettre Dieu à
l'épreuve :
Mettez-moi de la sorte à
l'épreuve, Dit l'Éternel des
armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas
pour vous les écluses des cieux, Si je ne
répands pas sur vous la
bénédiction en abondance.
Malachie 3: 10
Avec une telle promesse nous pouvons...., nous
DEVONS pouvoir vivre en paix, confiant que Dieu
honorera SA parole même si nous sommes sous
le feu rageur d'un adversaire qui a juré de
nous détruire, juré d'éteindre
la lumière de Christ que nous portons.
Ne nous laissons pas harceler par des
pensées charnelles qui ne comprennent pas
les plans divins, mais au contraire, laissons-nous
conduire par la foi dans le pays où tout est
possible à celui qui croit !
D'où me viendra
le secours ?
Une question que ne se sont pas posés les 10
espions qui tremblèrent à
l'idée de combattre les géants au nom
de l'Éternel.
Ils tremblèrent à la simple
pensée qu'ils allaient être
confrontés à des hommes plus
puissants qu'eux, mais ils ne tremblèrent
plus devant le Dieu grand et redoutable qui les
avait pourtant fait frémir lorsqu'il se
manifesta sur le mont Sinaï avant la
réception des dix commandements. Une
manifestation si grandiose que " tout le peuple qui
était dans le camp fut saisi
d'épouvante !
" (Exode 19: 16)
Parce que les yeux de
la foi ont été obstrués par
lincrédulité, les 10 espions ne purent partager
avec leurs frères que ce que leurs yeux de chair avaient
vu; cest ainsi
quils leur communiquèrent la peur
qu'ils avaient laissé entrer dans leur
coeur!
Ces hommes n'étaient pas des menteurs !
La description qu'ils firent de la terre promise et
de ses habitants n'était pas
exagérée. Tout était
vrai :
- À la vérité, c'est un pays
où coulent le lait et le miel, et en voici
les fruits
- Le peuple qui habite ce pays est puissant
- Les villes sont fortifiées, très
grandes (pensons à Jéricho)
(Nombres 13: 27 et
suivants)
Ils n'ont pas péché parce qu'ils ont
fait un rapport précis de la situation, de
même nous ne
péchons pas lorsque nous venons devant Dieu
pour lui exposer nos difficultés, nos
impossibilités.
Leur péché a été de se
laisser gagner par l'incrédulité, une
incrédulité qui les conduisit
à mépriser le Dieu de leurs
pères et qui se communiqua à la
majorité d'un peuple plus enclin à
faire le mal que le bien.
Un bref parcours du Psaume 78
nous donne un aperçu des
caractéristiques de ce peuple aimé de
Dieu, choisi par lui d'entre toutes les
nations !
- Une race indocile et rebelle,
- Une race dont le coeur n'était pas ferme,
Et dont l'esprit n'était pas fidèle
à Dieu.
- Ils ne gardèrent point l'alliance de
Dieu
- Ils refusèrent de marcher selon sa
loi.
- Ils mirent en oubli ses oeuvres
- Ils continuèrent à pécher
contre lui
- Ils tentèrent Dieu
- Ils parlèrent contre Dieu
- Parce qu'ils ne crurent pas en Dieu
- Malgré tout cela, ils continuèrent
à pécher
- Quand il les frappait de mort, ils le
cherchaient, Ils revenaient et se tournaient vers
Dieu. Mais ils le
trompaient de la bouche, ils lui mentaient de la
langue...
- etc...
(Ne leur jetons pas la pierre..., comme eux nous
sommes issus d'Adam et Eve, comme eux le
péché a laissé de nombreuses
marques dans nos vies, des blessures, des
souillures que seul le sang de Christ peut
effacer.)
Pour revenir à nos 10 espions..., faire un
état des lieux n'est pas un
péché en soi !
N'étaient-ils pas partis pour explorer le
pays et pour en faire un rapport
précis ?
Dieu ne nous demande-t-il pas de lui exposer nos
requêtes ?
Pour le faire nous devons examiner la situation et
établir un rapport qui contiendra le
descriptif de ce que nous percevons tout en croyant
que Dieu agira selon sa sagesse et pour notre
bien.
Ne
vous inquiétez de rien ; mais en toute
chose faites connaître vos besoins à
Dieu par des prières et des supplications,
avec des actions de grâces. Philippiens 4: 6
Il n'y a donc pas de honte à être
dépendants de Dieu ! N'est-ce pas lui
qui nous a donné le souffle de vie ?
N'est-ce pas Lui qui nous recueillera dans sa
présence lorsque notre temps terrestre aura
pris fin ?
Qu'on le veuille ou non, nous sommes
dépendants de notre Créateur.
Alors..., puisque nous le sommes, pourquoi ne pas
s'attendre à lui en toutes circonstances au
lieu de douter des effets de sa bonté
à notre égard ?
L'incrédulité ne devrait
(conditionnel) plus avoir droit de cité dans
notre vie lorsqu'on a vu la puissante main de Dieu
entrer en action.
Sincèrement... ! Comment le Père
tout-puissant abandonnerait-il les enfants qu'il a
rachetés ? Veut-il que nous nous
perdions après qu'il nous ait
sauvés de la mort ?
Ceux qui
connaissent ton nom se confient en toi. Car
tu
n'abandonnes pas ceux qui te
cherchent, ô Éternel !
Psaume 9:10 (9:11)
Va-t-il faire comme les parents du petit Poucet et
nous abandonner dans la forêt, dans celle de
nos difficultés, de nos
incapacités ? Va-t-il nous laisser
à la merci de celui qui cherche quelqu'un
à dévorer ? (1 Pierre 5: 8)
Impossible ! Seul l'ennemi de nos âmes
peut insuffler de pareilles idées et mettre
sous nos yeux un décor plus sombre que la
réalité, un décor qui
révélera toute son horreur si nous le
regardons avec les yeux de
l'incrédulité.
Mais que vienne un rayon de foi et le paysage
s'éclairera du sourire de Dieu qui, par son
esprit, nous fortifiera et enverra le secours
nécessaire. Dieu n'abandonne JAMAIS ceux et
celles qui se confient en lui !
En dehors des ennemis de chair et d'os qui se
manifestent par des actes inspirés par le
prince des ténèbres, nous avons
à faire face à cette
incrédulité grandissante qui
s'étend sur le monde et qui contamine ceux
qui regardent en arrière.
Ces derniers rêvent au bon vieux temps, ce
temps passé qui ressemble à une Terre
promise inaccessible, puisque derrière eux,
une Terre promise qu'ils regrettent
amèrement en raison des difficultés
présentes qu'ils ne veulent pas surmonter
par la foi.
Pourtant rien ne peut résister à la
foi de celui qui place sa confiance en Dieu,
excepté... l'incrédulité qui a
le pouvoir de paralyser la puissance du
Seigneur.
Qui pilote ma vie? Foi ou
incrédulité?
© J-M Ravé 11 février 2006
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse