Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Le Pays où tout est possible à celui qui croit

V. Le combat du siècle: Foi contre Incrédulité.

Laquelle pilote ma vie?

Ils méprisèrent le pays des délices ; Ils ne crurent pas à la parole de l'Éternel,
Ils
murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix. Psaume 106: 24-25

Ainsi ils ne purent y entrer (dans le pays de la promesse) à cause de leur incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)

Pour introduire ce nouveau chapitre, j'aimerais reprendre les dernières lignes du précédent message :

"À moi de croire de tout mon coeur que, s'il a pu me rendre libre, il veillera à ce que je reste libre... libre de lui faire confiance, libre de croire jusqu'au bout et malgré tout. "

Suis-je en mesure d'affirmer que Christ m'a libéré de l'esclavage du péché ?
Suis-je capable de dire que Christ m'a sauvé de la condamnation éternelle et qu'il me prépare une place dans son royaume (
Jean 14: 2) en raison de la foi que j'ai mise en LUI et dans l'oeuvre qu'il a accomplie en ma faveur ?

En répondant par l'affirmative, je dois donc être en mesure de croire que celui qui m'a libéré de toutes mes chaînes, a
aussi la puissance de me conduire jusqu'au bon port et qu'il le fera en dépit des tempêtes, qu'il le fera même si je n'arrive plus à comprendre les signes qui jalonnent ma marche ou même si je n'en vois aucun parce que mon horizon est complètement bouché.

Si un pilote d'avion peut atterrir sans encombre en dépit d'un manque de visibilité total, s'il peut le faire avec assurance parce qu'il croit à toutes les informations qui lui sont transmises par radio et
qu'il les suit avec précision, à combien plus forte raison ne devrais-je pas avoir une confiance illimitée en CELUI qui, de sa tour de contrôle céleste, voit chaque détail de mon parcours ?
Il ne me demande rien de plus que de lui faire confiance et de croire de tout mon coeur que rien n'arrêtera ma marche si je m'appuie à 100% sur ses conseils !
Que je sois qualifié ou non, l'important c'est que DIEU soit en mesure de m'indiquer ce que je dois faire pour passer à travers la tempête et que
j'accepte ses directives.

Cette marche, qui a commencé le jour où j'ai accepté Christ comme Sauveur et Seigneur de ma vie, doit pouvoir se poursuivre
sous la conduite du bon berger, un berger qui tantôt me fait reposer dans de verts pâturages, tantôt me dirige vers des eaux paisibles, tantôt me fait passer par la vallée de l'ombre de la mort, cette vallée où la foi est mise à l'épreuve, cette vallée où je marche à l'aveugle, confiant que celui qui me fait passer par là en connaît la sortie. (Psaume 23)

À chacun de comprendre que la promesse d'entrer dans son royaume ou dans la Terre promise, ne peut devenir une réalité qu'à la condition de se mettre en marche.
Se mettre en marche et suivre le plan de Dieu en croyant qu'il nous aidera à vaincre les difficultés et à passer les épreuves de la foi.

L'entrée dans la Terre promise ne pouvait devenir réalité qu'en en franchissant les frontières ; de même l'entrée dans le Royaume de Dieu ne peut devenir réelle qui
si nous sommes en mouvement et que nous allons selon les indications du Guide, en passant là où il nous demande de passer.
La marche chrétienne est, comme son nom l'indique, un déplacement.
Un déplacement qui peut être contrôlé car il peut se mesurer par les progrès que nous faisons dans les domaines de la foi, de la fidélité au Seigneur et dans le désir d'avancer dans la sanctification.

Ai-je progressé dans ma vie chrétienne ?
Ai-je grandi dans la connaissance de la Bible ?
Mon goût pour les choses de Dieu s'est-il développé au fil du temps au point d'être pressé de participer à la prochaine réunion de prière ou d'études bibliques, au point d'avoir de la peine à retenir ma langue lorsque j'ai trouvé une perle dans les Saintes Écritures ?

... applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement...
... Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous.
1 Timothée 4: 13-15

Combien j'aime ta loi ! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation. Psaume 119: 97

Si Christ m'a libéré de mon passé, s'il a fait de moi une nouvelle créature, ma santé spirituelle se définira en fonction des réponses que je peux donner aux quelques questions qui viennent d'être posées. Des réponses qui, si elles sont affirmatives, seront d'une grande utilité pour résister aux vents d'incrédulité qui viennent parfois ralentir ma marche en me faisant frissonner comme une feuille morte prête à se détacher de la branche.

L'incrédulité n'est-elle pas un messager de mort ?

Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules... Jude 1: 5

Tous les Hébreux qui ont traversé la mer Rouge furent sauvés de la main de pharaon !
Mais tous ces esclaves libérés n'entrèrent pas dans la Terre promise en raison de leur comportement. Ils tournèrent en rond dans un affreux désert durant près de quarante ans, c'est-à-dire
qu'ils vécurent plus malheureux qu'autrefois, plus malheureux qu'au temps où ils soupiraient après la délivrance !
Parce qu'ils étaient allés trop loin dans l'endurcissement de leur coeur, ils avaient condamné eux-mêmes l'entrée dans le pays où coulent le lait et le miel. La bénédiction de Dieu qui leur était réservée n'était plus disponible. Quand ils voulurent la prendre de force, contre la volonté du Seigneur, ils furent battus et humiliés par leurs ennemis. (
Nombres 14: 40-45)

Avoir passé la mer Rouge et périr malgré tout en étant écarté du pays promis !
Sanction redoutable qui tomba uniquement sur la tête des incrédules, eux qui exaspérèrent Dieu par leurs incessants murmures, par leur manque de foi et par le mépris qu'ils avaient de l'Éternel, de sa Parole et de sa volonté.

Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j'ai faits en Égypte et dans le désert, qui m'ont tenté déjà dix fois, et qui n'ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j'ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m'ont méprisé ne le verront point. Nombres 14: 22-23

L'incrédulité est bien un messager de mort qui conduit ses "pratiquants" à n'avoir aucun respect envers Dieu ; elle pousse ses adeptes à minimiser la portée des paroles du Seigneur au point de contester tout ce qu'il dit.

Oh ! ce n'est pas que les Hébreux ne croyaient pas en Dieu ! Loin de là ! Ils y croyaient ! Mais ils remettaient en cause TOUTES ses décisions car ils avaient des idées personnelles de la Terre promise.
Sommes-nous des contestataires ? Nous rebellons-nous lorsque le Seigneur nous invite à prendre un autre chemin que celui que nous avons choisi ?
Osons-nous contrecarrer SA volonté en continuant à vivre comme nous l'entendons et non selon ses prescriptions, ses enseignements ?
Avons-nous des idées personnelles que nous voulons faire passer de force quoique les Écritures nous montrent qu'elles ne peuvent être retenues par notre Père céleste ?

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7: 21

N'est-ce pas un parallèle avec la vie des Hébreux qui furent sauvés et... perdus pour la Terre promise ?
Lire la Bible, prier, dire "Seigneur... Seigneur" ne sont pas toujours les gages d'une vie d'obéissance. Pour certains ces pratiques ne révèlent qu'une vie religieuse dont la VIE de Christ est absente, une vie stérile qui, si elle est confessée, peut être transformée par la puissance de Dieu et devenir utile pour le corps de Christ.

SAUVÉS ET PERDUS ?

Je ne puis que rappeler, une fois de plus, les paroles du Seigneur Jésus qui s'adressait à l'une des sept Églises de l'Apocalypse.
Rappeler qu'il parlait à des
croyants, des personnes qui, un jour, s'étaient engagées dans l'étroit chemin qui conduit à la vie éternelle, des personnes qui avaient été sauvées, mais dont le nom risquait d'être effacé du Livre de Vie en raison de leur refus d'aller jusqu'au bout. (Apocalypse 3: 5)

Sauvés et perdus !

Le plus grand drame que l'homme puisse connaître ! Franchir la mer Rouge, connaître la puissance de Dieu, son amour, puis soupirer après le temps où l'on vivait sans le Sauveur ! Quelle honte ! Quel affront de ne pas croire qu'il a en réserve le meilleur pour nous !

Si l'incrédulité venait encore à rôder autour de nous - et elle ne manquera pas de le faire - sachons saisir les promesses de Dieu afin que l'ennemi (e) de nos âmes ne vienne pas ronger notre coeur et entamer le capital de foi que nous avons acquis tout au long de notre marche.
Quelle que soit notre situation aujourd'hui, quelle que soit la détresse dans laquelle nous pouvons nous trouver, quel que soit le géant qui nous barre la route, nous devons nous souvenir que, dans le passé,
Dieu a exaucé un nombre considérable de prières, qu'il nous a soutenus à diverses reprises et qu'à plusieurs occasions, il nous a redonné du courage et de la force pour aller de l'avant.

Pourquoi m'abandonnerait-il maintenant alors que, tout au long de ces dernières années, il avait l'oeil sur moi pour me faire du bien ?
Pourquoi m'abandonnerait-il maintenant alors qu'il m'a réjoui chaque fois que je me laissais aller dans sa présence ?
Pourquoi m'abandonnerait-il alors qu'il savait me mettre en garde lorsque mes pas me conduisaient sur des chemins parallèles qui n'étaient plus SON chemin ?

Lui qui m'a aimé lorsqu'autrefois je vivais dans le péché, qui m'a tant aimé avant que je n'en sois conscient, qui m'a tant aimé au point de donner son Fils pour que je devienne un enfant de Dieu, comment pourrait-il m'abandonner maintenant que je lui appartiens ?

Dieu n'a AUCUNE raison de m'abandonner, de nous abandonner !

Je pourrais même dire qu'il n'a aucun droit pour le faire !
Il est lié par SA parole ! (Hébreux 13: 5 - "Je ne te délaisserai point...")
Il est lié par son amour envers moi au travers de Christ qui a souffert pour que j'aie la vie sauve !

Si Dieu m'abandonnait...
Ça ne peut pas exister !

Si cette pensée a pu effleurer mon esprit à un moment ou à un autre en raison de circonstances particulières, si elle pouvait encore venir hanter mes jours et mes nuits parce que je suis dans un gouffre...
... Cela signifierait que j'ai prêté attention à la même voix qu'Eve a écoutée dans le Jardin d'Eden, une voix qui a conduit et qui conduit encore ceux qui sont attentifs à elle, à ne plus avoir confiance en Dieu.
Si Dieu m'abandonnait quand même.... et que ce soit vrai...
C'est parce que je l'aurais abandonné moi-même, parce que j'aurais épuisé sa patience envers moi, que je l'aurais tellement méprisé que j'en serais arrivé à commettre le péché contre le Saint-Esprit ! Un péché tel qu'il conduit son auteur à ne plus pouvoir se repentir, à ne plus avoir envie de se repentir.
Mais pour que Dieu abandonne quelqu'un, il faut vraiment avoir fait tout son possible et encore plus pour qu'il en arrive à cette extrémité !
Son amour pour les hommes étant inépuisable, il sera profondément attristé de voir partir en enfer ceux qui ont méprisé sa Parole, ceux qui ont laissé l'incrédulité envahir leur coeur. Ce ne sera pas de gaîté de coeur qu'il rejettera ceux qui l'ont rejeté !

N'oublions pas que
son amour ne saurait anéantir sa justice et que sa justice a prouvé son amour. (En donnant son Fils pour qu'il subisse, à notre place, la sanction que méritaient nos péchés)

Ainsi ce n'est pas pour rien que l'auteur de l'épître aux Hébreux nous met en garde contre
une incrédulité dangereuse qui serait révélateur d'un coeur qui pourrait être qualifié de "mauvais" s'il persistait dans sa rébellion contre Dieu. Mauvais, parce que plus ouvert à la voix du prince des ténèbres qu'à celle du Seigneur.

Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur
mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Hébreux 3: 12

Voilà où nous pourrions en arriver si l'incrédulité prenait son assise dans notre coeur. Il deviendrait mauvais et se détournerait du Père céleste pour s'en retourner à ce qu'il avait vomi.
Le passé vécu sans Dieu vaut-il mieux que le présent vécu avec lui dans la tempête, lui qui a autorité pour dire à la mer "
Silence ! tais-toi !" ? (Marc 4: 39) Lui qui a autorité sur toute la puissance de l'ennemi et qui l'a définitivement vaincu à la Croix ! Lui qui nous a donné toutes les armes nécessaires pour résister dans les mauvais jours, pour avancer dans la tempête !

Je tremble au souvenir qu'un jour j'ai aussi murmuré contre mon Seigneur, que j'ai pu me lamenter et osé imaginer un instant qu'il ne m'aimait plus. Je tremble, mais je me réjouis de ce que le sang de Jésus me purifie de tout péché. (
1 Jean 1: 7)
Sans doute avons-nous été plusieurs à avoir ainsi murmuré (respectueusement) contre lui !
Soyons donc vigilants afin de montrer que notre foi est de nouveau ancrée en Christ et dans la Parole de Dieu, qu'elle l'est en dépit de situations dont il est impossible d'en sortir humainement.

D'où me viendra le secours ?
Poser la question..., se poser la question aujourd'hui alors que l'avenir est assombri par divers géants, est l'occasion où jamais pour s'appuyer de toutes ses forces sur les promesses divines qui nous ont été données. L'occasion de mettre Dieu à l'épreuve :

Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, Dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Malachie 3: 10

Avec une telle promesse nous pouvons...., nous DEVONS pouvoir vivre en paix, confiant que Dieu honorera SA parole même si nous sommes sous le feu rageur d'un adversaire qui a juré de nous détruire, juré d'éteindre la lumière de Christ que nous portons.
Ne nous laissons pas harceler par des pensées charnelles qui ne comprennent pas les plans divins, mais au contraire, laissons-nous conduire par la foi dans le pays où tout est possible à celui qui croit !

D'où me viendra le secours ?
Une question que ne se sont pas posés les 10 espions qui tremblèrent à l'idée de combattre les géants au nom de l'Éternel.
Ils tremblèrent à la simple pensée qu'ils allaient être confrontés à des hommes plus puissants qu'eux, mais ils ne tremblèrent plus devant le Dieu grand et redoutable qui les avait pourtant fait frémir lorsqu'il se manifesta sur le mont Sinaï avant la réception des dix commandements. Une manifestation si grandiose que "
tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante ! " (Exode 19: 16)

Parce que les yeux de la foi ont été obstrués par l’incrédulité, les 10 espions ne purent partager avec leurs frères que ce que leurs yeux de chair avaient vu; c’est ainsi qu’ils leur communiquèrent la peur qu'ils avaient laissé entrer dans leur coeur!

Ces hommes n'étaient pas des menteurs ! La description qu'ils firent de la terre promise et de ses habitants n'était pas exagérée. Tout était vrai :

- À la vérité, c'est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits
- Le peuple qui habite ce pays est puissant
- Les villes sont fortifiées, très grandes (pensons à Jéricho) (
Nombres 13: 27 et suivants)

Ils n'ont pas péché parce qu'ils ont fait un rapport précis de la situation, de même
nous ne péchons pas lorsque nous venons devant Dieu pour lui exposer nos difficultés, nos impossibilités.

Leur péché a été de se laisser gagner par l'incrédulité, une incrédulité qui les conduisit à mépriser le Dieu de leurs pères et qui se communiqua à la majorité d'un peuple plus enclin à faire le mal que le bien.
Un bref parcours du
Psaume 78 nous donne un aperçu des caractéristiques de ce peuple aimé de Dieu, choisi par lui d'entre toutes les nations !

- Une race indocile et rebelle,
- Une race dont le coeur n'était pas ferme, Et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu.
- Ils ne gardèrent point l'alliance de Dieu
- Ils refusèrent de marcher selon sa loi.
- Ils mirent en oubli ses oeuvres
- Ils continuèrent à pécher contre lui
- Ils tentèrent Dieu
- Ils parlèrent contre Dieu
- Parce qu'ils ne crurent pas en Dieu
- Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher
- Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, Ils revenaient et se tournaient vers Dieu.
Mais ils le trompaient de la bouche, ils lui mentaient de la langue...
- etc...

(Ne leur jetons pas la pierre..., comme eux nous sommes issus d'Adam et Eve, comme eux le péché a laissé de nombreuses marques dans nos vies, des blessures, des souillures que seul le sang de Christ peut effacer.)

Pour revenir à nos 10 espions..., faire un état des lieux n'est pas un péché en soi ! N'étaient-ils pas partis pour explorer le pays et pour en faire un rapport précis ?

Dieu ne nous demande-t-il pas de lui exposer nos requêtes ?
Pour le faire nous devons examiner la situation et établir un rapport qui contiendra le descriptif de ce que nous percevons tout en croyant que Dieu agira selon sa sagesse et pour notre bien.

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4: 6

Il n'y a donc pas de honte à être dépendants de Dieu ! N'est-ce pas lui qui nous a donné le souffle de vie ? N'est-ce pas Lui qui nous recueillera dans sa présence lorsque notre temps terrestre aura pris fin ?
Qu'on le veuille ou non, nous sommes dépendants de notre Créateur. Alors..., puisque nous le sommes, pourquoi ne pas s'attendre à lui en toutes circonstances au lieu de douter des effets de sa bonté à notre égard ?

L'incrédulité ne devrait (conditionnel) plus avoir droit de cité dans notre vie lorsqu'on a vu la puissante main de Dieu entrer en action.
Sincèrement... ! Comment le Père tout-puissant abandonnerait-il les enfants qu'il a rachetés ? Veut-il que nous nous perdions après qu'il nous ait sauvés de la mort ?

Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! Psaume 9:10 (9:11)

Va-t-il faire comme les parents du petit Poucet et nous abandonner dans la forêt, dans celle de nos difficultés, de nos incapacités ? Va-t-il nous laisser à la merci de celui qui cherche quelqu'un à dévorer ? (
1 Pierre 5: 8)

Impossible ! Seul l'ennemi de nos âmes peut insuffler de pareilles idées et mettre sous nos yeux un décor plus sombre que la réalité, un décor qui révélera toute son horreur si nous le regardons avec les yeux de l'incrédulité.
Mais que vienne un rayon de foi et le paysage s'éclairera du sourire de Dieu qui, par son esprit, nous fortifiera et enverra le secours nécessaire. Dieu n'abandonne JAMAIS ceux et celles qui se confient en lui !

En dehors des ennemis de chair et d'os qui se manifestent par des actes inspirés par le prince des ténèbres, nous avons à faire face à cette incrédulité grandissante qui s'étend sur le monde et qui contamine ceux qui regardent en arrière.

Ces derniers rêvent au bon vieux temps, ce temps passé qui ressemble à une Terre promise inaccessible, puisque derrière eux, une Terre promise qu'ils regrettent amèrement en raison des difficultés présentes qu'ils ne veulent pas surmonter par la foi.

Pourtant rien ne peut résister à la foi de celui qui place sa confiance en Dieu, excepté... l'incrédulité qui a le pouvoir de paralyser la puissance du Seigneur.

Qui pilote ma vie? Foi ou incrédulité?

Par la foi nous marcherons,
Par la foi nous triomphons,
Par la foi mon Rédempteur
Me rendra plus que vainqueur.

Dans les jours d'adversité,
Quand tu sens gronder l'orage,
Regarde en sécurité
À Christ et reprend courage.

Par la foi nous marcherons,
Par la foi...

(Sur les ailes de la foi, No 392)

 

© J-M Ravé 11 février 2006

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