Ils
méprisèrent le pays des
délices ; Ils ne crurent
pas
à la parole de l'Éternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes,
Ils
n'obéirent point à sa voix.
Psaume 106: 24-25
Ainsi
ils ne purent y entrer (dans le pays de la
promesse) à cause de leur
incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)
La sortie triomphante du pays d'Égypte, loin
de donner l'espérance à un peuple qui
venait d'être libéré de 400 ans
d'esclavage (Genèse 15: 13) [430 ans selon Exode 12: 41], fut l'occasion, pour la
majorité des Israélites, de faire
connaître les véritables sentiments de
leur coeur.
Déjà, nous avions un bref
aperçu de la mentalité de ce peuple
lorsque Moïse revint au pays de pharaon pour
préparer la sortie du peuple de Dieu.
À la première
contrariété, au premier prix à
payer,
conséquence de la foi, les anciens commencèrent
à faire des reproches et prirent Dieu
à témoin en démontrant que la
venue de cet homme (Moïse), loin de les aider,
les avait fait plonger dans des difficultés
encore plus grandes qu'auparavant.
Désormais les Hébreux allaient devoir
s'acquitter pleinement de leur tâche comme
auparavant, tout en allant eux-mêmes chercher
la paille nécessaire pour faire leurs
briques. (Exode 5: 1- 21)
Si un pas de foi et d'obéissance venait
d'être accompli par Moïse et son
frère Aaron, ce pas de foi ne fit qu'exciter
le roi d'Égypte. Ce dernier fit remarquer
qu'il ne connaissait pas l'Éternel et que,
pour ce motif, il n'avait aucune raison de se
soumettre à la volonté d'un Dieu
inconnu.
Notre marche dans l'obéissance, notre marche
au Nom de l'Éternel, loin d'être
comprise, sera donc bien souvent une occasion
supplémentaire pour recevoir des coups de la
part des adversaires du Seigneur !
Qui est
l'Éternel, pour que j'obéisse
à sa voix, en laissant aller
Israël ? Je ne connais point
l'Éternel, et je ne laisserai point aller
Israël. Exode 5: 2
Maintenant, allez travailler ;
on ne vous donnera point de paille, et vous
livrerez la même quantité de briques.
Exode 5: 17-18
Nous constatons donc que les pas de foi qui sont accomplis par
les enfants de Dieu ne sont pas toujours des pas
qui sont approuvés par l'ensemble d'une
communauté, pas même celle qui est
pourtant sensée marcher avec ses
frères et soeurs.... dans la
foi !
Combien de chrétiens, se proclamant enfants
de Dieu, n'ont-ils pas dénoncé leurs
frères et soeurs dans la foi, parce que
ceux-ci avaient "trop" placé leur confiance
dans celui qui les avait rachetés ?
(Comme si on pouvait trop faire confiance à
notre Père céleste ?)
Combien n'ont-ils pas murmuré contre eux en
les montrant du doigt et en disant autour d'eux que
ces "fanatiques" allaient trop loin et qu'ils
ne sauraient être question de les suivre ou
de les appuyer dans leur démarche ?
(C'est oublier que la folie de ceux qui s'appuient
sur la Parole de Dieu est bien plus sage que la
sagesse des sages qui s'appuient sur leur propre
raisonnement.)
Combien n'ont-ils pas osé prier pour que le
Seigneur les calme et les éclaire afin que
ces "fanatiques de la foi" comprennent que les
temps ne sont plus les mêmes et qu'avec ce
que nous savons aujourd'hui, Dieu n'a plus besoin
de se manifester comme auparavant ?
( Alors...! Que faut-il faire de cette nuée
de témoins qui, à travers les
âges, nous enseigne encore qu'il faut marcher
par la foi ? Les retirer de la Bible afin de
ne plus les entendre ou suivre leurs traces comme
l'Esprit de Dieu nous le conseille ?
Hébreux chapitre
11
La foi n'étant pas saisissable par la vue,
ceux qui s'en emparent passent très souvent
pour des "illuminés", et cela d'autant plus
que le Seigneur permet qu'ils s'enfoncent davantage
afin d'éprouver leurs sentiments.
Conséquence de
la foi !
Un chrétien qui s'enfonce, qui semble
couler, alors qu'il déclare avoir mis sa
confiance en Dieu et dans sa Parole, n'est-il pas
un chrétien suspect dont la vie pourrait
bien cacher quelque péché non
confessé, ce qui expliquerait qu'il perde
pied (en apparence) !
Néanmoins la foi persistante est la seule qui puisse porter du
fruit, cette foi-là est à même
de prouver que Dieu ne se dérobera pas. Il
tiendra ses engagements, des engagements formels
qu'il nous a confirmés noir sur blanc dans
la Bible.
Dieu tient ses engagements chaque fois que nous
sommes reliés à lui par le cordon
ombilical de la foi
qui nous apporte la Vie d'abondance dont notre
âme a besoin pour se développer.
Sans foi, sans ce cordon ombilical de la foi qui
nous relie au Seigneur, nous
végétons, nous nous
desséchons, malgré une connaissance
intellectuelle que nous pourrions avoir et qui, en
définitive, n'apporterait aucune solution
dans les moments d'épreuves. Sans foi, il
n'y a pas de Vie !
Le juste
vivra par sa foi. Habakuk 2: 4
MON juste vivra par la foi ;
mais,
s'il
se retire, mon âme ne prend pas plaisir en
lui. Hébreux 10: 38
Si aux yeux des
païens ou des douteurs la condition du croyant
semble aller de pire en pire, ce n'est qu'une
illusion d'optique qui met en avant le visible au
lieu de regarder à l'invisible. Un invisible
qui ne manquera pas de se matérialiser en
temps voulu !
Si Moïse a pu s'interroger sur le comportement
négatif de pharaon alors qu'avec Dieu on
devrait être gagnant à tous les coups
sur les puissances des ténèbres, s'il
a pu s'inquiéter des sanctions prises contre
un peuple qu'il était chargé de
libérer de leurs chaînes, il fit la
seule chose sensée que la foi lui
permettait : CONSULTER
L'ÉTERNEL !
Moïse retourna vers
l'Éternel, et dit : Seigneur,
pourquoi as-tu fait du mal à
ce peuple ? Pourquoi m'as-tu
envoyé ? Depuis que je suis allé
vers Pharaon pour parler en ton nom, il fait du mal
à ce peuple, et tu n'as point
délivré ton peuple. Exode 5: 22- 23
Bien lui en fût de s'adresser à celui
qui l'avait chargé de mission plutôt
que de s'en retourner d'où il était
venu en pensant qu'il avait tout raté ou
qu'il s'y était mal pris ! Dieu lui
répondit et lui rappela les promesses qu'il
avait faites à ses pères !
(Exode 6: 1-13)
Nous pouvons nous "inquiéter" auprès
de notre Père céleste, l'interroger
en mettant en avant le fait que nous ne comprenons
pas les circonstances présentes, que nous ne
voyons pas pourquoi la situation a empiré
alors que nous avons placé tout notre
capital de foi sur les promesses divines.
S'interroger ou interroger le Seigneur n'est pas
douter de ses capacités ni le reflet d'une
éventuelle incrédulité
naissante !
À aucun moment Moïse n'a mis en doute
la Parole de Dieu, il a simplement exposé la
situation et a demandé :
"Pourquoi" ?
Que nos "pourquoi" puissent toujours nous conduire
auprès de notre Seigneur et Sauveur afin
qu'il éclaire notre lanterne. Lui seul sera
en mesure de nous rassurer et de nous prouver qu'il
a toujours eu le contrôle des
événements et qu'il l'a toujours, même
lorsque nous perdons pied et que toutes NOS
sécurités sont devenues
vaines.
Pour en revenir à la préparation de
l'exode d'un peuple, nous connaissons la suite des
événements : les dix plaies
d'Égypte qui manifestèrent la
puissance de Dieu et dont une partie prouva qu'il
faisait une différence entre son peuple et
les autres.
Nous voyons aussi la
foi de Moïse s'appuyer sur la Parole de
Dieu et
non sur les
prodiges qui
arrivaient selon les indications qui étaient
transmises à pharaon, prodiges qui ne
changèrent pas la condition d'esclaves des
Hébreux et qui ont peut-être
semé le doute dans certains esprits
impatients.
Il crut
Dieu après la
1re, la 2e, la 3e plaie, il y cru encore après la 9e
quoiqu'il n'y ait eu aucun changement quant au sort
des Hébreux.
Tout cela ne doit-il pas nous inviter à
persévérer dans la foi afin de
franchir l'épreuve qui pourrait se
présenter devant nous ou celle que nous
vivons en ce moment ?
Épreuve au singulier même si elle se
décompose en plusieurs parties !
Il n'est question que de l'épreuve de la
foi..., de la foi en Dieu..., de la foi en sa
Parole, en ses promesses !
Qu'importe (enfin presque) si elle doit nous
être imposée simultanément par
le biais de diverses... "légères
afflictions". (2 Corinthiens 4: 17)
Même si l'adversaire redouble
d'intensité, même si le peuple de Dieu
nous critique, même s'il se méfie de
notre engagement, même si tout se met en
branle autour de nous pour nous
déstabiliser, la foi en Dieu doit
résister car
nous nous appuyons sur quelqu'un
d'inébranlable
et sur une Parole qui
a fait ses preuves
dans le passé, une Parole qui nous dit
encore aujourd'hui que Jésus-Christ est le même,
hier, aujourd'hui et
éternellement ! (Hébreux 13: 8) Puisqu'il en
est ainsi, pourquoi ne pas lui faire
confiance ?
N'est-ce pas ce que nous devrions nous demander
lorsque le doute commence à semer ses
graines d'incrédulité, lorsqu'il
vient attaquer la foi que nous avions mise en Dieu
quand tout allait bien ?
Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher,
où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma
haute retraite ! Psaumes 18: 2 (18:3)
... il
(Jésus) peut sauver
parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui,
étant toujours vivant pour intercéder
en leur faveur. Hébreux 7: 25
Mais la bonté de l'Éternel
dure à jamais pour ceux qui le
craignent, Et sa miséricorde pour les
enfants de leurs enfants... Psaume 103: 17
La mer Rouge fut traversée !
- Dieu avait tenu sa
Parole,
- Moïse avait tenu à son Dieu
- Et le peuple lui..., avait tenu à
son
incrédulité !
Il ne l'avait pas lâché d'un
pouce ! Mettant en doute à chaque
instant la fidélité du Seigneur,
cherchant toujours querelle à celui qui
avait été l'instrument de sa
délivrance, démontrant ouvertement
par son attitude négative qu'il regrettait
son ancienne vie, sa vie d'esclave !
Ne nous arrive-t-il pas parfois de regretter notre
ancienne vie ? Non pas celle que nous avions
avant de nous convertir, avant d'accepter
Jésus comme Sauveur et Seigneur, mais celle
qui a précédé un engagement de
foi, un engagement sur lequel il est impossible de
revenir !
Lorsqu'un homme fera un voeu à
l'Éternel, ou un serment pour se lier par un
engagement, il ne violera point sa parole, il agira
selon tout ce qui est sorti de sa bouche.
Nombres 30:2 (30:3)
Parfois la crainte vient assombrir l'avenir et elle
le fait d'autant plus que Dieu semble tarder
à répondre. L'urgence de la délivrance
n'est une urgence que pour nous qui vivons
l'épreuve de la tempête.
Alors que le bateau
prend l'eau, alors que notre vie encaisse les coups
de l'adversaire qui veut démolir notre
confiance en Dieu afin de nous voir sombrer dans le
désespoir, alors que Jésus dort dans
la barque, confiant
que son Père le garde, les disciples s'affolent parce
qu'ils n'ont pas encore saisi qui est Jésus,
pas encore pleinement réalisés qu'il
est le Fils du Dieu vivant !
Les disciples s'affolent et, avec eux, nous nous
affolons aussi quoique les uns et les autres nous
ayons connu la puissance de Dieu, nous ayons connu
des exaucements de prières.
.... ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous
périssons ? Marc 4: 38
Ne
t'inquiètes-tu pas Seigneur de ce que je
suis dans une situation
désespérée ? Ne vois-tu
pas que sans ton secours je vais couler à la
plus grande joie de TES adversaires ? Ne les
entends-tu pas ricaner dans leur coin et se
réjouir du malheur de ceux qu'ils peuvent
écraser ?
Oh Seigneur ! Si
j'étais seulement dans une
impasse, je pourrais
faire demi-tour et chercher un autre chemin dans le
labyrinthe de ma pauvre existence,
mais je ne suis pas
dans une impasse : Je suis au fond d'un
gouffre !
Quelque soit le
côté où je me tourne..., il y a
un mur ! Un mur infranchissable qui m'oblige
à ne regarder que dans une seule
direction.
Ma seule possibilité est de lever la
tête, de regarder en haut, vers le ciel, le
seul point de lumière qui m'indique la
sortie.
"D'où me viendra le secours" dit TA
Parole ? Et celle-ci de répondre :
"Le secours me vient de l'Éternel qui a fait
les cieux et la Terre" (Psaume 121)
J'attends donc ton secours, oh
Éternel !
Il
est bon d'attendre en silence (sans murmurer, sans râler...
[je parle pour moi]) Le secours de l'Éternel.
Lamentations de Jérémie 3:
26
Savoir que l'on est
au fond du gouffre démontre que la vie
continue, qu'il y a un état de conscience
qui peut être mis à profit
utilement.
Même au fond du gouffre, il y a la
possibilité de crier à Dieu et de
crier d'autant plus fort que le gouffre en
lui-même servira de porte-voix (effet de
résonance) ! Si Jonas a pu être
entendu de l'intérieur d'un poisson comment
le Seigneur ne serait-il pas attentif à la
voix de ses enfants quand elle sort d'un coeur qui
s'attend à lui, qui met TOUTE son
espérance en lui ?
- " Du fond de l'abîme je t'invoque, ô
Éternel ! "(Psaume 130: 1)
- "J'ai invoqué ton nom, ô
Éternel, Du fond de la fosse. "
(Lamentations de Jérémie 3:
55)
Au travers de toutes nos détresses, de nos
épreuves (et de celles à venir), il
est bon de se souvenir que Dieu a donné des limites
à la puissance du malin et que ces limites ne sauraient
être dépassées.
Job en est un exemple frappant, lui qui a
été atteint jusque dans sa
santé, dernière limite
tolérable par Dieu, Satan n'ayant pu toucher
à sa vie comme il osa le faire à
celle de ses enfants.
De même nous avons la garantie que nous
aurons les forces nécessaires pour tenir le
coup et que le Seigneur ne permettra jamais
à l'adversaire et à ses acolytes de
nous toucher au point que nous perdions la
foi ! (1 Corinthiens 10: 13) La délivrance est
incontournable !
Elle est liée à l'épreuve
quand bien même cette délivrance tant
attendue semble marcher un peu trop loin d'une
épreuve difficile à vivre, un peu
trop loin dans le temps (à mon
goût..., à notre
goût !).
Tu as
entendu ma voix : Ne ferme pas l'oreille
à mes soupirs, à mes cris !
Au
jour où je t'ai invoqué, tu t'es
approché, Tu as dit : Ne crains
pas ! Lamentations de Jérémie 3:
56-57
Au plus profond du désespoir, des hommes de
foi, tel Elie, ont demandé à Dieu
qu'il reprenne leur vie, mais jamais ces hommes de
foi n'ont attenté à leurs jours pour
en finir avec l'épreuve. En tout temps ils
ont laissé à Dieu le contrôle
de leur existence.
Il est possible et il est même probable que
plusieurs enfants de Dieu aient soupiré
après le départ pour la cité
céleste et ont prié que Dieu
abrègent leurs jours en raison du poids
insoutenable de l'adversité.
- Prends ma vie
Seigneur !
Et le Seigneur de répondre :
- Oui, je veux bien la
prendre afin de te conduire dans MES sentiers pour
que tu sois et que tu restes un témoin
fidèle jusqu'au jour où je
t'appellerai dans mon royaume. En
attendant :
Va avec cette force que tu as. Juges 6: 14
Cette force de la foi
triomphante fut en bénéfice pour tout
un peuple qui connut miracle sur miracle.
Moïse, par son engagement, offrit à
Dieu la possibilité de manifester sa gloire,
non seulement à son peuple, mais aussi aux
autres nations qui furent les témoins de la
grandeur du Dieu des Hébreux.
Avons-nous aussi un
comportement qui autorise le Seigneur à
montrer qu'il est vivant ou au contraire la
médiocrité de notre foi
l'oblige-t-elle à rester
silencieux ?
Je me souviens d'avoir entendu un jour un serviteur
de Dieu dire une phrase qui me semble bien
appropriée à ce message :
Si nous regardons le peuple
d'Israël au cours des premiers mois (2 ans) de
sa pérégrination dans le
désert, c'est la foi de Moïse qui
permit aux Israélites de subsister en
dépit de tous les accès
d'incrédulité qu'ils
manifestèrent à l'encontre de
l'Éternel et de son serviteur.
(Juste une petite parenthèse pour relever
que le peuple d'Israël resta encore 38 ans
dans le désert après le rapport des
espions envoyés en Canaan (Deutéronome 2: 14), ajouté aux 2 ans qui ont
suivi la sortie d'Égypte, un temps de
préparation, nous avons bien un total de 40
ans de désert selon Deutéronome 8: 2 ; 29: 5 ; Josué 5: 6 ; Hébreux 3: 9 ; etc.)
Dieu entend donc nos prières, nos
lamentations ! Je dois avouer que je fus
souvent un lamentable "lamentateur" (Celui qui exprime des lamentations,
fait profession de se lamenter. Source :
trésor de la langue
française) et
que durant tout ce temps le Seigneur ne pouvait
rien entreprendre pour me sortir de mes
"détresses".
Ce n'est qu'à partir du moment où
j'ai accepté de faire un pas en avant en
m'appuyant sur le chemin invisible de la foi que
des portes s'ouvrirent (en leur temps) pour montrer
que : "rien n'est
impossible à Dieu" !
À moi donc de m'en souvenir lorsque le ciel
s'assombrira de nouveau ; à moi de
regarder, par la foi, à la croix et de
croire que ce simple regard est suffisant pour
changer les circonstances.
Si un simple regard sur un serpent d'airain
placé sur une perche (selon l'ordre de
l'Éternel à Moïse) fut suffisant
pour apporter la guérison à tous ceux
qui avaient été mordus par les
serpents du désert, à plus forte
raison un regard plein de confiance sur Christ
n'apportera-t-il pas les bénédictions
et les délivrances qu'il a promises à
ceux et celles qui se confieraient en
lui !
Moïse fit un serpent d'airain,
et le plaça sur une perche ; et
quiconque avait été mordu par un
serpent, et regardait le serpent d'airain,
conservait la vie. Nombre 21: 9
... courons avec persévérance dans la
carrière qui nous est ouverte,
ayant
les regards sur Jésus... Hébreux 12: 1-2
Comme nous l'avons vu, notre foi peut
bénéficier à tout un
peuple tandis que
notre
incrédulité peut produire des effets
désastreux dans tout notre
environnement.
Si nous anticipons un peu, nous constaterons que
les rares hommes de foi de ce temps-là ont
dû subir l'épreuve du désert
durant 38 ans !
Josué et Caleb ne sont entrés dans la
terre promise qu'au bout de 38 ans de
pérégrination dans le désert,
le temps que toute la génération
incrédule meure ! (Deutéronome 2: 14)
Ainsi les territoires entourant le mont Sinaï,
lieu où l'Éternel s'était
révélé en majesté
devant son peuple, ces
territoires devinrent le cimetière de
l'incrédulité où tombèrent plusieurs
centaines de milliers d'incrédules qui
avaient pourtant vu les oeuvres de Dieu !
Même Moïse et Aaron subirent le
contrecoup de la méchanceté de ce
peuple. À cause d'eux, ils ne purent entrer
dans la terre promise alors qu'ils étaient
les guides spirituels de cette nation !
Peut-être allons-nous penser qu'en cette
époque du temps de la grâce
(époque qui arrive à son terme, ne
l'oublions pas) nos accès
d'incrédulité ne portent pas de
préjudice à notre entourage et que
notre manque de foi ne nuit qu'à
nous-mêmes ?
Erreur ! car si un engagement personnel peut
apporter la bénédiction sur notre
famille... :
... fais
venir Simon, surnommé Pierre, qui te dira
des choses par lesquelles tu seras
sauvé, toi et toute ta
maison. Actes 11: 13-14
... l'incrédulité de plusieurs a eu
des effets dévastateurs ! des effets
tels que de nombreux textes de la Bible ont
été symboliquement rayés au
feutre noir pour en ôter toute
puissance !
Conséquence de cette
incrédulité ?
De nombreux frères et soeurs dans la foi
restent dans
l'état où ils se trouvent sans que
Dieu n'intervienne en leur faveur, étant enseignés que
Dieu n'est plus comme auparavant !
Le grand cimetière de
l'incrédulité s'est trouvé
à être dans l'environnement du mont
Sinaï, là où Dieu s'était
révélé d'une façon
particulière à son peuple. La mort et
la Vie côte à côte !
D'autres cimetières de
l'incrédulité ont été
érigés aux abords des endroits
où Christ s'est révélé
comme Sauveur et Seigneur, je veux dire le coeur
humain.
Et c'est aussi dans l'environnement de ce coeur que
l'on peut découvrir, dans des têtes
encombrées de "si", dans des têtes qui
comptabilisent les malheurs au lieu des bienfaits
de Dieu, c'est
là que se dessinent déjà les
fondations de ces cimetières. La Vie dans le coeur et la mort dans
la tête.
Suis-je un bâtisseur travaillant à
édifier le corps de Christ en l'encourageant
à marcher par la foi ou suis-je un artisan
qui seconde involontairement le plus grand
fossoyeur de tous les temps en doutant de la Parole
de Dieu ?
Ma foi ou mon incrédulité marquera de
son sceau la fin de mon parcours terrestre!
Ils
méprisèrent le pays des
délices ; Ils ne crurent
pas
à la parole de l'Éternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes,
Ils
n'obéirent point à sa voix.
Psaume 106: 24-25
Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos
mains s'affaiblir, car il y aura un salaire pour
vos oeuvres. 2 Chroniques 15:7
© J-M Ravé 28 janvier
2006
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse