Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Le Pays où tout est possible à celui qui croit

III. Le cimetière de l'incrédulité

Ils méprisèrent le pays des délices ; Ils ne crurent pas à la parole de l'Éternel,
Ils
murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix. Psaume 106: 24-25

Ainsi ils ne purent y entrer (dans le pays de la promesse) à cause de leur incrédulité. Hébreux 3: 18-19 (version David Martin)

La sortie triomphante du pays d'Égypte, loin de donner l'espérance à un peuple qui venait d'être libéré de 400 ans d'esclavage (
Genèse 15: 13) [430 ans selon Exode 12: 41], fut l'occasion, pour la majorité des Israélites, de faire connaître les véritables sentiments de leur coeur.

Déjà, nous avions un bref aperçu de la mentalité de ce peuple lorsque Moïse revint au pays de pharaon pour préparer la sortie du peuple de Dieu.
À la première contrariété, au premier prix à payer,
conséquence de la foi, les anciens commencèrent à faire des reproches et prirent Dieu à témoin en démontrant que la venue de cet homme (Moïse), loin de les aider, les avait fait plonger dans des difficultés encore plus grandes qu'auparavant.
Désormais les Hébreux allaient devoir s'acquitter pleinement de leur tâche comme auparavant, tout en allant eux-mêmes chercher la paille nécessaire pour faire leurs briques. (
Exode 5: 1- 21)

Si un pas de foi et d'obéissance venait d'être accompli par Moïse et son frère Aaron, ce pas de foi ne fit qu'exciter le roi d'Égypte. Ce dernier fit remarquer qu'il ne connaissait pas l'Éternel et que, pour ce motif, il n'avait aucune raison de se soumettre à la volonté d'un Dieu inconnu.

Notre marche dans l'obéissance, notre marche au Nom de l'Éternel, loin d'être comprise, sera donc bien souvent une occasion supplémentaire pour recevoir des coups de la part des adversaires du Seigneur !

Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? Je ne connais point l'Éternel, et je ne laisserai point aller Israël. Exode 5: 2

Maintenant, allez travailler ; on ne vous donnera point de paille, et vous livrerez la même quantité de briques. Exode 5: 17-18

Nous constatons donc que
les pas de foi qui sont accomplis par les enfants de Dieu ne sont pas toujours des pas qui sont approuvés par l'ensemble d'une communauté, pas même celle qui est pourtant sensée marcher avec ses frères et soeurs.... dans la foi !

Combien de chrétiens, se proclamant enfants de Dieu, n'ont-ils pas dénoncé leurs frères et soeurs dans la foi, parce que ceux-ci avaient "trop" placé leur confiance dans celui qui les avait rachetés ?
(Comme si on pouvait trop faire confiance à notre Père céleste ?)

Combien n'ont-ils pas murmuré contre eux en les montrant du doigt et en disant autour d'eux que ces "fanatiques" allaient trop loin et qu'ils ne sauraient être question de les suivre ou de les appuyer dans leur démarche ?
(C'est oublier que la folie de ceux qui s'appuient sur la Parole de Dieu est bien plus sage que la sagesse des sages qui s'appuient sur leur propre raisonnement.)

Combien n'ont-ils pas osé prier pour que le Seigneur les calme et les éclaire afin que ces "fanatiques de la foi" comprennent que les temps ne sont plus les mêmes et qu'avec ce que nous savons aujourd'hui, Dieu n'a plus besoin de se manifester comme auparavant ?
( Alors...! Que faut-il faire de cette nuée de témoins qui, à travers les âges, nous enseigne encore qu'il faut marcher par la foi ? Les retirer de la Bible afin de ne plus les entendre ou suivre leurs traces comme l'Esprit de Dieu nous le conseille ?
Hébreux chapitre 11

La foi n'étant pas saisissable par la vue, ceux qui s'en emparent passent très souvent pour des "illuminés", et cela d'autant plus que le Seigneur permet qu'ils s'enfoncent davantage afin d'éprouver leurs sentiments.
Conséquence de la foi !
Un chrétien qui s'enfonce, qui semble couler, alors qu'il déclare avoir mis sa confiance en Dieu et dans sa Parole, n'est-il pas un chrétien suspect dont la vie pourrait bien cacher quelque péché non confessé, ce qui expliquerait qu'il perde pied (en apparence) !
Néanmoins la foi
persistante est la seule qui puisse porter du fruit, cette foi-là est à même de prouver que Dieu ne se dérobera pas. Il tiendra ses engagements, des engagements formels qu'il nous a confirmés noir sur blanc dans la Bible.

Dieu tient ses engagements chaque fois que nous sommes reliés à lui par le cordon ombilical de la foi
qui nous apporte la Vie d'abondance dont notre âme a besoin pour se développer.
Sans foi, sans ce cordon ombilical de la foi qui nous relie au Seigneur, nous végétons, nous nous desséchons, malgré une connaissance intellectuelle que nous pourrions avoir et qui, en définitive, n'apporterait aucune solution dans les moments d'épreuves. Sans foi, il n'y a pas de Vie !

Le juste vivra par sa foi. Habakuk 2: 4

MON juste vivra par la foi ; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Hébreux 10: 38

Si aux yeux des païens ou des douteurs la condition du croyant semble aller de pire en pire, ce n'est qu'une illusion d'optique qui met en avant le visible au lieu de regarder à l'invisible. Un invisible qui ne manquera pas de se matérialiser en temps voulu !

Si Moïse a pu s'interroger sur le comportement négatif de pharaon alors qu'avec Dieu on devrait être gagnant à tous les coups sur les puissances des ténèbres, s'il a pu s'inquiéter des sanctions prises contre un peuple qu'il était chargé de libérer de leurs chaînes, il fit la seule chose sensée que la foi lui permettait : CONSULTER L'ÉTERNEL !

Moïse retourna vers l'Éternel, et dit : Seigneur, pourquoi as-tu fait du mal à ce peuple ? Pourquoi m'as-tu envoyé ? Depuis que je suis allé vers Pharaon pour parler en ton nom, il fait du mal à ce peuple, et tu n'as point délivré ton peuple. Exode 5: 22- 23

Bien lui en fût de s'adresser à celui qui l'avait chargé de mission plutôt que de s'en retourner d'où il était venu en pensant qu'il avait tout raté ou qu'il s'y était mal pris ! Dieu lui répondit et lui rappela les promesses qu'il avait faites à ses pères ! (
Exode 6: 1-13)

Nous pouvons nous "inquiéter" auprès de notre Père céleste, l'interroger en mettant en avant le fait que nous ne comprenons pas les circonstances présentes, que nous ne voyons pas pourquoi la situation a empiré alors que nous avons placé tout notre capital de foi sur les promesses divines.
S'interroger ou interroger le Seigneur n'est pas douter de ses capacités ni le reflet d'une éventuelle incrédulité naissante !
À aucun moment Moïse n'a mis en doute la Parole de Dieu, il a simplement exposé la situation et a demandé : "Pourquoi" ?
Que nos "pourquoi" puissent toujours nous conduire auprès de notre Seigneur et Sauveur afin qu'il éclaire notre lanterne. Lui seul sera en mesure de nous rassurer et de nous prouver qu'il a toujours eu le contrôle des événements
et qu'il l'a toujours, même lorsque nous perdons pied et que toutes NOS sécurités sont devenues vaines.

Pour en revenir à la préparation de l'exode d'un peuple, nous connaissons la suite des événements : les dix plaies d'Égypte qui manifestèrent la puissance de Dieu et dont une partie prouva qu'il faisait une différence entre son peuple et les autres.
Nous voyons aussi
la foi de Moïse s'appuyer sur la Parole de Dieu et non sur les prodiges qui arrivaient selon les indications qui étaient transmises à pharaon, prodiges qui ne changèrent pas la condition d'esclaves des Hébreux et qui ont peut-être semé le doute dans certains esprits impatients.
Il crut Dieu après la 1re, la 2e, la 3e plaie, il y cru encore après la 9e quoiqu'il n'y ait eu aucun changement quant au sort des Hébreux.
Tout cela ne doit-il pas nous inviter à persévérer dans la foi afin de franchir l'épreuve qui pourrait se présenter devant nous ou celle que nous vivons en ce moment ?

Épreuve au
singulier même si elle se décompose en plusieurs parties !
Il n'est question que de l'épreuve de la foi..., de la foi en Dieu..., de la foi en sa Parole, en ses promesses !
Qu'importe (enfin presque) si elle doit nous être imposée simultanément par le biais de diverses... "légères afflictions". (
2 Corinthiens 4: 17)

Même si l'adversaire redouble d'intensité, même si le peuple de Dieu nous critique, même s'il se méfie de notre engagement, même si tout se met en branle autour de nous pour nous déstabiliser,
la foi en Dieu doit résister car nous nous appuyons sur quelqu'un d'inébranlable et sur une Parole qui a fait ses preuves dans le passé, une Parole qui nous dit encore aujourd'hui que Jésus-Christ est le même, hier, aujourd'hui et éternellement ! (Hébreux 13: 8) Puisqu'il en est ainsi, pourquoi ne pas lui faire confiance ?
N'est-ce pas ce que nous devrions nous demander lorsque le doute commence à semer ses graines d'incrédulité, lorsqu'il vient attaquer la foi que nous avions mise en Dieu quand tout allait bien ?

Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! Psaumes 18: 2 (18:3)

... il (Jésus) peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Hébreux 7: 25

Mais
la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants... Psaume 103: 17

La mer Rouge fut traversée !

- Dieu avait tenu
sa Parole,
- Moïse avait tenu à
son Dieu
- Et le peuple lui..., avait tenu à
son incrédulité !

Il ne l'avait pas lâché d'un pouce ! Mettant en doute à chaque instant la fidélité du Seigneur, cherchant toujours querelle à celui qui avait été l'instrument de sa délivrance, démontrant ouvertement par son attitude négative qu'il regrettait son ancienne vie, sa vie d'esclave !
Ne nous arrive-t-il pas parfois de regretter notre ancienne vie ? Non pas celle que nous avions avant de nous convertir, avant d'accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur, mais celle qui a précédé un engagement de foi, un engagement sur lequel il est impossible de revenir !

Lorsqu'un homme fera un voeu à l'Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.
Nombres 30:2 (30:3)

Parfois la crainte vient assombrir l'avenir et elle le fait d'autant plus que Dieu semble tarder à répondre.
L'urgence de la délivrance n'est une urgence que pour nous qui vivons l'épreuve de la tempête.

Alors que le bateau prend l'eau, alors que notre vie encaisse les coups de l'adversaire qui veut démolir notre confiance en Dieu afin de nous voir sombrer dans le désespoir, alors que Jésus dort dans la barque, confiant que son Père le garde, les disciples s'affolent parce qu'ils n'ont pas encore saisi qui est Jésus, pas encore pleinement réalisés qu'il est le Fils du Dieu vivant !

Les disciples s'affolent et, avec eux, nous nous affolons aussi quoique les uns et les autres nous ayons connu la puissance de Dieu, nous ayons connu des exaucements de prières.

.... ne
t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? Marc 4: 38

Ne t'inquiètes-tu pas Seigneur de ce que je suis dans une situation désespérée ? Ne vois-tu pas que sans ton secours je vais couler à la plus grande joie de TES adversaires ? Ne les entends-tu pas ricaner dans leur coin et se réjouir du malheur de ceux qu'ils peuvent écraser ?

Oh Seigneur !
Si j'étais seulement dans une impasse, je pourrais faire demi-tour et chercher un autre chemin dans le labyrinthe de ma pauvre existence, mais je ne suis pas dans une impasse : Je suis au fond d'un gouffre !
Quelque soit le côté où je me tourne..., il y a un mur ! Un mur infranchissable qui m'oblige à ne regarder que dans une seule direction.
Ma seule possibilité est de lever la tête, de regarder en haut, vers le ciel, le seul point de lumière qui m'indique la sortie.
"D'où me viendra le secours" dit TA Parole ? Et celle-ci de répondre : "Le secours me vient de l'Éternel qui a fait les cieux et la Terre" (
Psaume 121)
J'attends donc ton secours, oh Éternel !

Il est bon d'attendre en silence (sans murmurer, sans râler... [je parle pour moi]) Le secours de l'Éternel. Lamentations de Jérémie 3: 26

Savoir que l'on est au fond du gouffre démontre que la vie continue, qu'il y a un état de conscience qui peut être mis à profit utilement.
Même au fond du gouffre, il y a la possibilité de crier à Dieu et de crier d'autant plus fort que le gouffre en lui-même servira de porte-voix (effet de résonance) ! Si Jonas a pu être entendu de l'intérieur d'un poisson comment le Seigneur ne serait-il pas attentif à la voix de ses enfants quand elle sort d'un coeur qui s'attend à lui, qui met TOUTE son espérance en lui ?

- " Du fond de l'abîme je t'invoque, ô Éternel ! "(
Psaume 130: 1)
- "J'ai invoqué ton nom, ô Éternel, Du fond de la fosse. " (
Lamentations de Jérémie 3: 55)

Au travers de toutes nos détresses, de nos épreuves (et de celles à venir), il est bon de se souvenir que
Dieu a donné des limites à la puissance du malin et que ces limites ne sauraient être dépassées.
Job en est un exemple frappant, lui qui a été atteint jusque dans sa santé, dernière limite tolérable par Dieu, Satan n'ayant pu toucher à sa vie comme il osa le faire à celle de ses enfants.
De même nous avons la garantie que nous aurons les forces nécessaires pour tenir le coup et que le Seigneur ne permettra jamais à l'adversaire et à ses acolytes de nous toucher au point que nous perdions la foi ! (
1 Corinthiens 10: 13) La délivrance est incontournable !
Elle est liée à l'épreuve quand bien même cette délivrance tant attendue semble marcher un peu trop loin d'une épreuve difficile à vivre, un peu trop loin dans le temps (à mon goût..., à notre goût !).

Tu as entendu ma voix : Ne ferme pas l'oreille à mes soupirs, à mes cris !
Au jour où je t'ai invoqué, tu t'es approché, Tu as dit : Ne crains pas ! Lamentations de Jérémie 3: 56-57

Au plus profond du désespoir, des hommes de foi, tel Elie, ont demandé à Dieu qu'il reprenne leur vie, mais jamais ces hommes de foi n'ont attenté à leurs jours pour en finir avec l'épreuve. En tout temps ils ont laissé à Dieu le contrôle de leur existence.
Il est possible et il est même probable que plusieurs enfants de Dieu aient soupiré après le départ pour la cité céleste et ont prié que Dieu abrègent leurs jours en raison du poids insoutenable de l'adversité.

- Prends ma vie Seigneur !
Et le Seigneur de répondre :
-
Oui, je veux bien la prendre afin de te conduire dans MES sentiers pour que tu sois et que tu restes un témoin fidèle jusqu'au jour où je t'appellerai dans mon royaume. En attendant :

Va avec cette force que tu as.
 Juges 6: 14

Cette force de la foi triomphante fut en bénéfice pour tout un peuple qui connut miracle sur miracle. Moïse, par son engagement, offrit à Dieu la possibilité de manifester sa gloire, non seulement à son peuple, mais aussi aux autres nations qui furent les témoins de la grandeur du Dieu des Hébreux.
Avons-nous aussi un comportement qui autorise le Seigneur à montrer qu'il est vivant ou au contraire la médiocrité de notre foi l'oblige-t-elle à rester silencieux ?

Je me souviens d'avoir entendu un jour un serviteur de Dieu dire une phrase qui me semble bien appropriée à ce message :

Dieu entend les prières, MAIS IL N'EXAUCE QUE LA FOI !

Si nous regardons le peuple d'Israël au cours des premiers mois (2 ans) de sa pérégrination dans le désert, c'est la foi de Moïse qui permit aux Israélites de subsister en dépit de tous les accès d'incrédulité qu'ils manifestèrent à l'encontre de l'Éternel et de son serviteur.
(Juste une petite parenthèse pour relever que le peuple d'Israël resta encore 38 ans dans le désert après le rapport des espions envoyés en Canaan (
Deutéronome 2: 14), ajouté aux 2 ans qui ont suivi la sortie d'Égypte, un temps de préparation, nous avons bien un total de 40 ans de désert selon Deutéronome 8: 2 ; 29: 5 ; Josué 5: 6 ; Hébreux 3: 9 ; etc.)

Dieu entend donc nos prières, nos lamentations ! Je dois avouer que je fus souvent un lamentable "lamentateur"
(Celui qui exprime des lamentations, fait profession de se lamenter. Source : trésor de la langue française) et que durant tout ce temps le Seigneur ne pouvait rien entreprendre pour me sortir de mes "détresses".
Ce n'est qu'à partir du moment où j'ai accepté de faire un pas en avant en m'appuyant sur le chemin invisible de la foi que des portes s'ouvrirent (en leur temps) pour montrer que : "
rien n'est impossible à Dieu" !

À moi donc de m'en souvenir lorsque le ciel s'assombrira de nouveau ; à moi de regarder, par la foi, à la croix et de croire que ce simple regard est suffisant pour changer les circonstances.
Si un simple regard sur un serpent d'airain placé sur une perche (selon l'ordre de l'Éternel à Moïse) fut suffisant pour apporter la guérison à tous ceux qui avaient été mordus par les serpents du désert, à plus forte raison un regard plein de confiance sur Christ n'apportera-t-il pas les bénédictions et les délivrances qu'il a promises à ceux et celles qui se confieraient en lui !

Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. Nombre 21: 9

... courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
ayant les regards sur Jésus... Hébreux 12: 1-2

Comme nous l'avons vu,
notre foi peut bénéficier à tout un peuple tandis que notre incrédulité peut produire des effets désastreux dans tout notre environnement.

Si nous anticipons un peu, nous constaterons que les rares hommes de foi de ce temps-là ont dû subir l'épreuve du désert durant 38 ans !
Josué et Caleb ne sont entrés dans la terre promise qu'au bout de 38 ans de pérégrination dans le désert, le temps que toute la génération incrédule meure ! (
Deutéronome 2: 14)

Ainsi les territoires entourant le mont Sinaï, lieu où l'Éternel s'était révélé en majesté devant son peuple,
ces territoires devinrent le cimetière de l'incrédulité où tombèrent plusieurs centaines de milliers d'incrédules qui avaient pourtant vu les oeuvres de Dieu !
Même Moïse et Aaron subirent le contrecoup de la méchanceté de ce peuple. À cause d'eux, ils ne purent entrer dans la terre promise alors qu'ils étaient les guides spirituels de cette nation !

Peut-être allons-nous penser qu'en cette époque du temps de la grâce (époque qui arrive à son terme, ne l'oublions pas) nos accès d'incrédulité ne portent pas de préjudice à notre entourage et que notre manque de foi ne nuit qu'à nous-mêmes ?

Erreur ! car si un engagement personnel peut apporter la bénédiction sur notre famille... :

... fais venir Simon, surnommé Pierre, qui te dira des choses par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison. Actes 11: 13-14

... l'incrédulité de plusieurs a eu des effets dévastateurs ! des effets tels que de nombreux textes de la Bible ont été symboliquement rayés au feutre noir pour en ôter toute puissance !
Conséquence de cette incrédulité ?
De nombreux frères et soeurs dans la foi
restent dans l'état où ils se trouvent sans que Dieu n'intervienne en leur faveur, étant enseignés que Dieu n'est plus comme auparavant !

Le grand cimetière de l'incrédulité s'est trouvé à être dans l'environnement du mont Sinaï, là où Dieu s'était révélé d'une façon particulière à son peuple. La mort et la Vie côte à côte !

D'autres cimetières de l'incrédulité ont été érigés aux abords des endroits où Christ s'est révélé comme Sauveur et Seigneur, je veux dire le coeur humain.

Et c'est aussi dans l'environnement de ce coeur que l'on peut découvrir, dans des têtes encombrées de "si", dans des têtes qui comptabilisent les malheurs au lieu des bienfaits de Dieu,
c'est là que se dessinent déjà les fondations de ces cimetières. La Vie dans le coeur et la mort dans la tête.

Suis-je un bâtisseur travaillant à édifier le corps de Christ en l'encourageant à marcher par la foi ou suis-je un artisan qui seconde involontairement le plus grand fossoyeur de tous les temps en doutant de la Parole de Dieu ?

Ma foi ou mon incrédulité marquera de son sceau la fin de mon parcours terrestre!

Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi...
2 Corinthiens 13: 5

Ils méprisèrent le pays des délices ; Ils ne crurent pas à la parole de l'Éternel,
Ils
murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix. Psaume 106: 24-25

Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s'affaiblir, car il y aura un salaire pour vos oeuvres. 2
Chroniques 15:7


© J-M Ravé 28 janvier 2006

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