Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Pâques!

Une nouvelle occasion de choisir la grâce la plus conséquente.

Au fond de sa prison un meurtrier attend l’heure de son exécution. Nous ne connaissons pas ses pensées car la Bible ne nous dit pas grand chose à son sujet concernant ses sentiments.
Alors que sa vie de brigand semble arrivée à son terme, nous pouvons presque entendre les battements de son coeur à l’instant où le bruit d’une clef se fait entendre dans la serrure. L’heure a sonné!
Mais, à son grand soulagement, au lieu d’aller au supplice, voici qu’on le libère; ceci à la grande satisfaction d’une foule qui, sous la pression de quelques dirigeants, a réclamé sa liberté.

À l’heure où les droits de l’homme sont souvent mis en avant, nous pourrions avoir envie de féliciter ces chefs religieux qui ont exercé leur pouvoir sur les âmes qui leur étaient confiées afin de libérer un homme d’une mort horrible.
Mais pourrions-nous applaudir de la même façon que le font ceux et celles qui mettent tout en oeuvres pour que des coupables soient mieux traités que les victimes innocentes qu’ils ont malmenées? Le faire alors qu’il n’y a aucun regret dans le coeur des amnistiés!

Ces hommes religieux, et non des moindres, ont su manipuler les foules pour arriver au but qu’ils s’étaient fixé, un but qui, derrière un acte en apparence “humaniste” n’a servi, en réalité, qu’à accomplir leur dessein, leur oeuvre de destruction, de mort!

Ainsi, nous devons être vigilants, examiner à deux fois les situations qui nous sont présentées avant de joindre notre voix à celle d’une foule qui n’a pas toujours le discernement et la liberté qui conviennent pour faire le bon choix. Les belles paroles, les belles promesses ne sont pas aussi innocentes qu’on voudrait bien nous le faire croire, surtout lorsque ces dernières sont présentées par des personnes qui n’ont pas la crainte de Dieu.

À nous de gratter la couche de verni afin de pouvoir nous rendre compte de l’état véritable de l’objet présenté. À nous de ne pas nous précipiter dans nos décisions et de laisser le temps aux fruits de faire paraître l’identité de l’arbre. Et pour le cas où la décision serait urgente à prendre..., pourquoi ne pas regarder à la dernière récolte et en tirer les conclusions qui s’imposent car:

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Matthieu 7: 17

Cette parole du Seigneur Jésus devrait nous revenir plus souvent en mémoire et particulièrement lorsque nous sommes appelés à élire des hommes à des fonctions qui leur donneront la possibilité d’exercer le pouvoir autant pour le bien de l’homme que pour le mal, autant pour travailler à la gloire de Dieu que pour détruire son oeuvre,
Le choix d’une foule, d’un peuple ne nous désengage pas de notre responsabilité personnelle quant à la décision que nous avons prise. La voix de la majorité ne nous disculpe pas aux yeux de Dieu.

Si nous avons opté pour des hommes qui cherchent plus leur propre intérêt, ou celui de leur parti ou de leurs idées, des hommes capables de détourner la vérité lorsque cela les arrange, alors, nous devons nous inquiéter de la “sève” qui coule en nous et des fruits qui feront leur apparition en temps voulu. (aussi bien nos fruits que les leurs!)
Nous devons aussi revoir les valeurs que nous défendons et regarder si elles sont toujours conformes avec ce que l’Écriture nous enseigne afin qu’un jour on ne vienne pas nous reprocher d’avoir travaillé contre le royaume de Dieu, en opposition avec ses commandements.

À l’instar des dirigeants religieux qui ont tout mis en oeuvre pour relâcher un dénommé Barabbas, nous pourrions bien aussi porter des fruits empoisonnés qui ne seraient pas du goût de celui que nous prétendons servir; des fruits empoisonnés qui ne manqueront pas de nous porter préjudice un jour où l’autre.
En nous nous nourrissant de leur doctrine, nous deviendrons semblables à eux, de la même façon qu’en vivant de Christ, de sa Parole, nous nous enrichirons de ses caractéristiques.

Un poison reste du poison même si son effet tarde à se manifester; de même les conséquences de nos mauvais choix, de nos péchés, de notre insouciance ne manqueront pas un jour de nous rendre la vie amère si nous ne prenons pas garde aux avertissements qui nous sont envoyés.
Nous connaissons tous les retombés désastreuses qu’a occasionné le choix malheureux et volontaire des dirigeants de l’époque, ce choix qui a consisté à libérer un coupable: Barabbas et à condamner à mort un juste: le Seigneur Jésus!

Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier. Actes 3: 14

À cette époque-là, les conséquences de ce mauvais choix ne s’étaient pas manifestées immédiatement;
la vie continuait comme si la pratique de l’injustice ne portait pas à conséquence.
Ce n’est qu’en l’an 70 que le coup de “grâce” fut donné à une nation qui perdit sa terre natale!
Ceci pour dire aux “méchants” qui nous entourent, qu’un jour ou l’autre, ils recevront le salaire de leurs actions à moins qu’ils ne se repentent et se détournent de leurs péchés.

En règle générale la mort d’un homme a peu d’effet sur la marche du monde, mais quand cet homme est le Fils de Dieu, la terre entière en est toute bouleversée et bien des consciences sont travaillées!

Parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le coeur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal.
Ecclésiaste 8: 11

Cet état de fait, celui que la punition ne vient pas suite à une mauvaise action, a ouvert la porte à une persécution religieuse officielle qui a fait couler bien du sang innocent! Le seul crime de ces coupables fut celui d’avoir embrassé la foi chrétienne!
Dans une moindre mesure, les chrétiens engagés (pas ceux qui sont tièdes ou qui s’accommodent avec le monde) subissent encore et toujours une répression plus ou moins cachée en raison de la foi qu’ils veulent défendre et inculquer à leurs enfants.

Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. Luc 21: 17

Ainsi parce que certains s’arrogent le droit de “punir” ceux qui veulent servir Dieu et qu’ils peuvent le faire sans avoir à souffrir dans l’immédiat des conséquences de leurs actes, ils s’imaginent que Dieu n’existe pas. Alors, en raison de cette idée préconçue, ils s’enhardissent dans le mal et contraignent ceux qui sont sous leur domination à accepter des lois qui déshonorent l’homme en l’abaissant parfois au-dessous de l’animal!

Faut-il avoir une conscience civique (et religieuse) complètement détraquée pour préférer le mal au bien, l’injustice à la justice!

De quel esprit faut-il être animé pour en arriver à choisir le mal comme ligne de conduite?
Alors que notre calendrier nous rappelle que des jours de repos supplémentaires seront à disposition des travailleurs en raison des fêtes pascales, l’occasion est encore donnée à plusieurs de se ressaisir, de réfléchir loin de la foule!
Ne serait-il pas bon d’entrer dans le vrai repos, celui que Dieu propose au travers de ce Jésus-Christ qui, il y a 2000 ans fut injustement condamné à la crucifixion!
Ce Jésus qui, tel un agneau, s’est laissé conduire au supplice afin de porter la conséquence de mon... de ton... de NOTRE péché.

Combien d’hommes, de femmes et d’enfants, en ces jours particuliers du souvenir, vont-ils encore ajouter leur voix à celles des assassins déguisés en brebis? Combien vont-ils crucifier Jésus en disant:

Ôte, ôte (Jean 19: 15)

Oui combien, chaque jour qui passe, refusent-ils la présence du Fils de Dieu dans leur vie et le font périr à leur façon en ne voulant pas que sa Parole vive en eux?
Combien de dirigeants, religieux ou politiques, demandent encore à ce que l’on fasse taire une fois pour toutes la voix de ce Jésus qui continue à se faire entendre au travers de ses disciples, de ceux qui, aujourd’hui encore, désirent annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile?

Que Barabbas soit un meurtrier n’a pas troublé la conscience des chefs religieux de l’époque; peu leur importait de remettre en liberté un homme qui pourrait récidiver, peu leur importait que la Parole de Dieu ne soit pas respectée, cette Parole qui mettait bien en évidence que le méchant doit être puni de crainte qu’il ne continue à marcher dans la même voie.

Si l'on fait grâce au méchant, il n'apprend pas la justice, Il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n'a point égard à la majesté de Dieu. Esaïe 26: 10

Nulle part la Bible nous montre un Barabbas repentant, reconnaissant de la grâce qui lui a été accordée! Croyons que si cette grâce avait eu un effet salutaire sur sa vie, cela aurait été mentionné.
Barabbas... le premier homme qui a pu être au bénéfice immédiat de la mort du Seigneur Jésus. Barabbas qui ne semble pas avoir compris toute la portée des événements qui se passaient en cette journée.
Est-ce que nous n’aurions pas parfois tendance à lui ressembler lorsque nous folâtrons avec le monde, loin de Christ?

Si l’Écriture ne nous parle pas de la conversion de Barabbas, par contre nous avons le témoignage d’un autre brigand qui, quoique
n’ayant pas bénéficié de la grâce des hommes a pu jouir du pardon de Dieu et avoir l’assurance de la vie éternelle dans le Royaume des cieux.
Nous pourrions tous ressembler à cet autre brigand dont le nom ne nous est pas connu, lui ressembler parce que nous avons encore la possibilité d’accomplir la même démarche que lui en reconnaissant qu’il est juste que nous soyons condamnés en raison de nos fautes, de nos péchés.

Il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit: Je te le dis
en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Luc 23: 42-43

Quelle grâce accepter?
Celle des hommes qui nous pardonnent volontiers ce qu’ils n’osent pas toujours condamner chez eux? Celles des hommes qui changent leurs lois chaque fois qu’il y a des mouvements de population qui les contraignent à agir en leur faveur sous peine de plus avoir leurs voix aux prochaines élections?

Allons-nous préférer la grâce provisoire offerte par des “méchants” qui méprisent le Roi des rois? Ou allons-nous choisir la grâce de Dieu, une grâce permanente qui nous ouvre la porte d’une éternité dans le Paradis du Seigneur?

Si Barabbas, cet homme qui avait commis de nombreuses mauvaises actions, ne dérangeait pas les consciences religieuses et politiques de l’époque, par contre il y avait un autre homme, Jésus de Nazareth qui,
malgré le bien qu’il faisait partout où il passait, troublait certaines consciences en mettant en lumière ce qui était caché au plus profond du coeur.

Et ça...! c’était inadmissible pour les dirigeants de son temps!

Tout comme c’est inacceptable, pour certains, qu’aujourd’hui on prêche encore l’Évangile et qu’on mette nos contemporains sous le projecteur de la Parole de Dieu!
Cette lumière qui met en évidence les pensées les plus secrètes et qui vous traque jour et nuit afin que vous preniez la décision de vous confier en CELUI qui a tout accompli pour que vous soyez pardonnés de vos fautes et que vous soyez en paix avec le Dieu tout-puissant.
Cette lumière qui vous éclaire et qui vous oblige à prendre une décision: Pour ou contre!
Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. Marc 15: 15

Il accomplit cet acte odieux alors qu’il savait que Jésus était innocent!
Le choix de la foule, le choix de la masse, de la majorité... la route large qui mène à la perdition. Une route où l’on se moque de la justice, une route où Dieu n’est pas pris en considération!

Le même choix se fait aujourd’hui, à part que Pilate a pris l’entière responsabilité de sa décision
aux yeux de Dieu (même s’il a cru s’en dégager en se lavant les mains devant les hommes), tandis que de nos jours bien de nos élus se cachent derrière le masque de la collégialité pour minimiser, aux yeux des hommes (et non aux yeux de Dieu), leur part de responsabilité lorsqu’ils se sont engagés dans la mauvaise voie.

En cette Pâque 2005, souvenons-nous qu’il n’y a toujours que deux chemins aux yeux du Seigneur, et que nous sommes obligatoirement dans l’un ou dans l’autre!

- Es-tu dans celui qui conduit à la mort?
- Es-tu dans celui qui mène à la vie?

On pourrait croire que Barabbas fut au bénéfice du chemin qui conduit à la vie et que Jésus fut poussé dans celui qui conduit à la mort.
Les apparences sont trompeuses car la vie dont il est question s’écrit avec un V majuscule pour la différencier de cette vie animale qui ne sert qu’à entretenir un corps destiné à retourner à la poussière.
Es-tu dans le chemin qui conduit à la Vie éternelle, ou dans l’autre, dans celui qui te fera descendre dans le lieu des tourments sans possibilité d’en sortir?

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort... Jean 11: 25

La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Jean 6: 40

... sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, ...
2 Corinthiens 4: 14

Aujourd’hui encore il y a, d’un côté, une voix qui manipule la foule l’incitant à se séparer de CELUI qui se présente comme le Fils de Dieu, de CELUI qui met en lumière l’état de notre coeur et qui ne cache pas quelle sera la destinée de quiconque restera dans son péché.

De l’autre côté, la voix du Fils de Dieu qui invite les pécheurs à venir à LUI afin de leur donner du repos pour leurs âmes (Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et
vous trouverez du repos pour vos âmes. Matthieu 11: 29.), ce Fils de Dieu qui nous met en garde contre ceux qui ferment le royaume des cieux en détournant le sens de la Parole de Dieu.

Le choix de la foule, le choix de la masse! Mais toi..., oui TOI, tout seul dans ta chambre, tout seul sous le regard de Dieu, que vas-tu faire?
Vas-tu courir dans la foule pour chercher une protection illusoire, une sécurité qui ne te servira de rien lorsque qu’il te faudra comparaître devant le tribunal de Dieu ou celui de Christ?

Vas-tu courir dans la foule pour connaître son avis, alors que c’est à toi, et à toi seul de prendre des décisions pour assumer l’identité que Dieu t’a donnée, celle qui t’a été remise le jour où tu as accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de ta vie?

Un chemin large et un chemin étroit...!

Le même choix pour chacun d’entre nous!
Un choix continuel qui devient de plus en plus difficile lorsque l’on s’éloigne de Christ et que l’on est tiraillé entre le monde et le souvenir de son engagement avec Dieu.

Un choix que nous sommes appelés à proposer à ceux que Dieu place sur notre route.

Le monde et sa vitesse en poussent peut-être quelques-uns à choisir la voie la plus rapide pour satisfaire leurs plaisirs... Attention, la vitesse est dangereuse et occasionne des accidents qui laissent des traces indélébiles.
Par contre le chemin étroit est un chemin où il faut avancer pas à pas, mettre un pied devant l’autre au gré de la lumière de la Parole de Dieu qui éclaire le sentier au fur et à mesure de la marche.
Un chemin étroit où si l’on fait une chute, les conséquences sont moins graves, le Bon Berger étant toujours là pour soigner la brebis blessée.

Pâques: Une nouvelle occasion de faire le point, de réexaminer nos choix, de retrouver l’Étoile du Matin, cette étoile capable de nous diriger jusqu’au soir de notre vie.


Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées;
N'incline ni à droite ni à gauche, Et détourne ton pied du mal.
Proverbes 4: 26-27

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
Matthieu 7: 13-14


© J-M Ravé 19 mars 2005

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