Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Pardonne-nous comme...

2 ème partie: Remets-nous nos dettes comme nous aussi nous...

Alors que le Seigneur Jésus enseignait ses disciples à accorder le pardon à tous ceux et toutes celles qui les avaient offensés, et ceci autant de fois que ces derniers et dernières viendraient à eux, nous parlerons aujourd’hui d’un autre aspect du pardon.
Celui-ci se concrétise par
un geste généreux qui va encore bien plus loin que les sentiments profonds que l’on peut exprimer sincèrement envers celui qui nous a fait tort. Il va plus loin dans le sens où nous allons perdre quelque chose alors que l’autre, celui qui nous a fait un préjudice, s’en trouvera enrichi.

Cette réflexion fait suite à diverses traductions de
Matthieu 6: 12.
- L’une d’entre elles nous invite à demander à Dieu de nous pardonner de la même manière que nous le faisons vis-à-vis de notre frère.
- L’autre nous conduit à prier Dieu pour qu’il nous remette nos dettes dans la même mesure que nous le faisons à l’encontre de nos frères. Savons-nous le faire?

Donne-nous aujourd'hui le pain qu'il nous faut; et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs... Matthieu 6: 11-12

C’est intentionnellement que j’ai remis en avant le verset traitant du pain quotidien qu’il nous faut demander. Je l’ai fait afin de bien réaliser qu’un jour nous pourrions être en manque de l’indispensable
et qu’à cause de cette situation nous pourrions nous endetter.
Tout en espérant que nous n’en arrivions jamais à cette extrémité, sachons être reconnaissants envers Dieu pour le pain qu’il nous permet d’avoir chaque jour. C’est un effet de sa grâce que beaucoup n’ont jamais connu et que d’autres veulent ignorer!

Si la nourriture pour le corps est essentielle pour vivre, nous avons aussi besoin de vivre en paix avec Dieu.
Cette paix ne peut provenir que de lui, elle est encore l’effet de sa grâce et de son amour à l’égard des hommes. Amour et grâce qui se sont manifestés au travers de son Fils Jésus qui a payé notre dette.

Il nous était impossible de pouvoir régler l’énorme facture que notre péché réclamait de la part de Dieu: la sanction du péché étant la mort du pécheur!

Même en acceptant de mourir volontairement nous ne pourrions résoudre le problème de notre péché pour obtenir la vie éternelle. Le sacrifice d’un pécheur (même le sacrifice de sa “propre” personne) est en abomination à l’Éternel, donc inutile de chercher une mort physique qui ne saurait libérer de la condamnation qui pèse sur l’ensemble de l’humanité.
Être séparé de Dieu pour toujours ne saurait être le désir d’une âme bien pensante!
Qui voudrait passer volontairement l’éternité dans un lieu où il n’y aura que des grincements de dents et des larmes, un lieu qui a été préparé pour le diable et les esprits mauvais ainsi que pour les rebelles à l’Évangile?
Personne! Et pourtant une grande majorité fonce à tombeau ouvert vers les “flammes éternelles”!

Pour passer loin de ce lieu de perdition, il fallait donc que quelqu’un payât, à notre place, l’énorme dette que nous avions envers Dieu.
Jésus l’a fait en offrant sa vie pour sauver la nôtre! Il l’a fait, et son geste, pour autant qu’il soit accepté, nous permettra d’avoir l’assurance du salut, l’assurance de vivre éternellement dans la présence de Dieu là où la mort n’aura plus d’emprise sur les vivants, là où Dieu essuiera toutes les larmes. (
Apocalypse 21: 4)

Ainsi nous avons dorénavant
une quittance qu’il nous est possible de présenter à l’accusateur de nos âmes chaque fois qu’il voudra nous faire douter de l’amour de Dieu et du salut qu’il nous a accordé.
Il va sans dire que ce précieux don ne nous autorise pas à vivre n’importe comment!
En effet le possesseur de cette grâce est tenu de montrer, par sa conduite, qu’il est bien en possession de ce cadeau céleste. Il est impératif qu’il porte du fruit pour la gloire de son nouveau Maître. Étant passé du royaume des ténèbres au Royaume de la lumière, il serait inconcevable qu’il n’y ait pas de différence visible entre avant et après!
Vivre comme auparavant démontrerait que notre soi-disant engagement à suivre le Seigneur, n’a été fait que du bout des lèvres, n’a été qu’un engagement de principe sans que le coeur soit ouvert au Saint-Esprit pour qu’il ait la liberté de transformer notre être intérieur.

Tout sarment qui est en moi et qui ne
porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Jean 15: 2

... tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits
sera coupé et jeté au feu. Matthieu 3: 10

Lorsqu'une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons,
elle est réprouvée et près d'être maudite, et on finit par y mettre le feu. Hébreux 6: 8-9

Inutile de nous précipiter pour faire des oeuvres afin de prouver notre appartenance, car tout ce que nous pouvons faire de nous-mêmes, avec de bons sentiments, n’entre pas forcément dans les plans de Dieu. Regardons le roi David qui voulait construire un temple à l’Éternel et nous verrons que les meilleures intentions, même approuvées par des hommes de foi (le prophète Nathan), sont loin d’être en accord avec la volonté divine. (
Lire 1 Chroniques, chapitre 17)
Par contre, il nous appartient d’être
disponibles pour accomplir les bonnes oeuvres que Dieu a préparées pour que nous les accomplissions. (Éphésiens 2: 10)

Il nous appartient aussi, et certainement avant tout, d’avoir un
comportement moral qui démontre que nous sommes enfants de Dieu et qui contribue à mettre en valeur les oeuvres qui nous sont données de faire.
Si nous avons de la haine envers notre prochain, il va de soi que tout ce que nous pourrons accomplir sera entaché par ce sentiment! Si notre coeur est fermé à la douleur, à la peine de nos frères et soeurs qui vivent dans notre proximité, nous ne pourrons pas prétendre accomplir de bon coeur des oeuvres de charité pour des missions lointaines!

Lorsque les bons sentiments proviennent d’un coeur qui aime le Seigneur, il ne fait aucun doute qu’ils seront pleinement employés pour l’avancement du royaume de Dieu et qu’ils permettront à celui qui s’abandonne entre les mains divines de ressentir davantage les effets de la grâce.

En prenant l’exemple du pardon que nous accordons au frère repentant nous faisons barrage à l’ennemi de nos âmes qui ne peut plus semer ses graines d’amertume dans notre coeur, ses graines de rancoeur qui, par leur croissance, étoufferaient la joie de notre salut..
C’est donc bien en pardonnant celui qui vient à nous, qu’il soit païen ou non, que nous serons le mieux à l’aise dans notre vie.
Nous le serons d’autant plus que rien n’empêchera Dieu de nous pardonner lorsque nous constaterons, qu’à notre tour, nous avons besoin de ce pardon suite à un accident de parcours.

Tout ayant été accompli à la croix pour que nous soyons pardonnés et ayant nous-mêmes la bonne attitude envers nos semblables, il va de soi que notre Père céleste, lié par SA parole, nous accordera la liberté et nous redonnera la joie de notre salut.

Maintenant si nous prenons la pensée qu’exprime Darby, ainsi que de nombreux autres traducteurs,, en parlant de dettes, nous entrons dans un domaine où la prudence est de mise. En effet l’argent est un domaine brûlant que Satan emploie volontiers pour alimenter son oeuvre de destruction.
Quant aux dettes! Les circonstances dans lesquelles elles se sont produites nous obligent à
demander à Dieu le discernement afin de ne pas être manipulés par ceux qui n’ont pas su gérer leur vie et à ne pas fermer sa porte à celui qui est tombé dans la misère sans qu’il en ait la responsabilité principale.
Pour ces raisons nous ne ferons qu’un survol de cette plaie (l’endettement) tout en demandant au Seigneur qu’il nous conduise à agir selon SA volonté, au cas par cas, afin que nous ne tombions pas dans un légalisme dangereux.

Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs...

Cette pensée se trouvait déjà dans l’Ancien Testament et devait s’exercer envers les enfants d’Israël (sous certaines conditions).
Dans le Nouveau Testament, le meilleur exemple que nous avons est celui de la parabole des deux débiteurs qui utilise des traits de la vie quotidienne pour nous enseigner la pensée de Dieu et quel comportement nous devrions avoir lorsque nous nous trouvons dans des circonstances similaires. ( Matthieu 18; 23 et suivants)

Témoignage
Tout comme l’apôtre Paul, je pourrais dire à mon tour que j’ai connu un homme qui...
C’était il y a plus de 20 ans en arrière, cet homme, enfant de Dieu, s’est trouvé dans une position financière particulièrement difficile en raison d’un manque de sagesse.
Malgré cela, il remit une dette qu’un frère avait contractée à son égard. Par la suite, il quitta la région et s’installa dans une autre ville et eut à coeur de mettre sa vie en ordre devant les hommes. Il avait contracté de nombreuses dettes en voulant obtenir tout de suite ce qu’il ne pouvait décemment pas avoir.
La convoitise est toujours un mauvais guide qui précipite dans un gouffre financier ceux et celles qui sont attentifs à ses appels.
Il prit donc contact avec chacun de ses créanciers leur indiquant sa nouvelle adresse tout en expliquant
qu’il était chrétien et qu’il désirait mettre sa situation en ordre avec chacun d’entre eux.
C’est ainsi qu’une banque réduisit des 4/5 ème le montant dû, tandis qu’un autre créancier agissait aussi en diminuant fortement le montant réclamé, et qu’un autre annulait purement et simplement la dette.

C’était il y a plus de 20 ans, allez-vous dire! Aujourd’hui le monde a changé et il est impossible que de tels dénouements se reproduisent!

Il est vrai que le monde n’est plus le même et qu’il s’est engagé encore plus profondément dans le mal, mais
Dieu demeure le même et il peut toujours étendre sa main pour que sa grâce se concrétise dans la vie matérielle de ses enfants.

Le point de départ, pour être au bénéfice de cette grâce, est:
-
L’attitude personnelle que nous pouvons avoir à l’égard de la Parole de Dieu. Allons-nous oser la mettre en pratique?
-
Ensuite, c’est notre propre comportement face à autrui qui va servir de levier pour faire bouger le bras de Dieu.

Non pas que nous ayons autorité sur lui, mais simplement en agissant d’une façon conforme à sa pensée, nous allons déclencher un “mécanisme” qui va mettre en branle toute une suite d’événements qui travailleront ensemble pour notre bien.
Il est bon de rappeler et de s’en souvenir dans les moments difficiles que:

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8: 28

Nous savons... mais nous oublions chaque fois que nous nous lamentons sur notre sort!

En temps qu’enfants de Dieu, nous avons le privilège d’avoir en nous les mêmes sentiments qui étaient en Christ. Le voulons-nous?

Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Philippiens 2: 5

Celui qui dit qu'il demeure en lui
(Jésus) doit marcher aussi comme il a marché lui-même. 1 Jean 2: 6

C’est donc un devoir de notre part de
pardonner, de rendre libres les esclaves, de soulager celui qui est opprimé. En résumé, il nous appartient de manifester l’amour de Dieu envers notre semblable.

S’il semble plus facile de pardonner notre frère que de lui remettre sa dette, pensons que
tout appartient à Dieu et que nous restons ses débiteurs, des débiteurs appelés à gérer le mieux possible ce qu’il a mis entre nos mains!

Le problème des dettes est insurmontable sans le secours de Dieu
. S’il est facile de dire un peu partout que l’on doit, par exemple, effacer l’ardoise de certains pays, il faut bien se rendre à l’évidence que ceux qui manifestent cette opinion n’ont souvent rien à perdre.
De la même façon nous ne pouvons pas nous impliquer pour autrui ni conseiller les autres si nous ne sommes pas capables d’aider notre frère qui est dans les ennuis financiers et si, de surcroît, nous insistons pour qu’il nous rembourse le plus rapidement possible ce que nous lui aurions prêté!

Alors que nous vivons dans le temps de la grâce, il ne semble pas qu’il y ait une législation particulière qui nous autorise à agir d’une façon plutôt que d’une autre vis-à-vis de notre débiteur.
La seule loi qui semble être en vigueur est celle de l’amour et de la compassion.
Mais là encore, il est bien difficile de pratiquer ces sentiments envers celui qui s’est mis dans les dettes volontairement pour avoir succombé à diverses tentations. Raison pour laquelle ceux qui ont la possibilité de prêter doivent le faire avec sagesse afin que le capital de Dieu ne soit pas gaspillé pour satisfaire des convoitises qui seront, par la suite, des pierres d’achoppement qui pourront créer des frictions entre frères.

Le meilleur principe à adopter pour celui qui a peu, est de se contenter de ce qu’il a, tout en rendant grâce à Dieu pour tout ce qui est en sa possession, sachant qu’il y a en plusieurs qui n’ont pas le minimum pour le jour d’aujourd’hui.
Dieu étant attentif au besoin de
ses enfants, il ne fait aucun doute que celui qui vit très modestement ne sera pas oublié, et qu’en conséquence il ne devrait pas avoir besoin de se mettre dans les dettes pour avoir le minimum vital. (sans oublier qu’il peut être permis des situations difficiles afin d’apprendre à connaître la fidélité d’un Père qui cherche le bien de son enfant)

Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, Que celui qui a des voies tortueuses et qui est riche. Proverbes 28: 6

C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement...
1 Timothée 6: 6

En dehors de cela, nous qui avons plus que l’indispensable, nous pouvons ouvrir largement notre coeur à celui qui a faim et qui veut emprunter de nous. Mieux encore! Nous pouvons, selon notre possibilité, lui donner ce dont il a absolument besoin plutôt que d’en faire notre débiteur. (Parfois il est préférable de donner 50¤ plutôt que de prêter 100¤ qu’on ne reverra jamais et qui seront une source d’animosité)

Il faut.... se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit qu'on est plus heureux de pouvoir donner que d'être appelé à recevoir. Actes 20: 35 (Version David Martin)

Dans la situation présente, il est vrai qu’il vaut mieux être celui qui donne que celui qui reçoit. En donnant nous montrerons que Dieu nous a particulièrement bénis et qu’à notre tour, par sa grâce, il nous a fait les dispensateurs de ses bienfaits envers les pauvres qui sont parmi nous (les vrais pauvres). Nous le ferons d’autant plus facilement envers les frères dans la foi qui passent par des moments pénibles!
N’en n’a-t-il pas appelé certains à en soutenir d’autres jusqu’à ce qu’ils reprennent des forces? Le monde des chrétiens engagés pour Christ peut aussi avoir de grands besoins de base (sans pour autant qu’il soit contraint de se mettre dans les dettes) car l’Évangile de notre Seigneur Jésus, n’a jamais été un Évangile de prospérité matérielle!
Même si nous devons prêter à celui qui nous demande... :

Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Matthieu 5: 42

Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l'accorder. Proverbes 3: 27

Heureux l'homme qui exerce la miséricorde et qui prête. Qui règle ses actions d'après la justice.
Psaume 112: 5

Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Le juste est compatissant, et il donne.
Psaume 37: 21

... Nous devons aussi user de sagesse afin de ne pas rendre un mauvais service à notre demandeur qui doit prendre conscience qu’en augmentant le fardeau de ses dettes, il ne fera que s’enfoncer davantage dans le malheur.

Malheur à celui qui augmente le fardeau de ses dettes! Habacuc 2: 6

Dans cette suite de textes, nous voyons que si l’on doit avoir le coeur sur main et satisfaire au besoin du pauvre dans la mesure de nos moyens (
Quand tu as le pouvoir de l'accorder), nous devons agir avec sagesse et justice (Heureux... qui règle ses actions d'après la justice) en n’encourageant pas les “assistés” à rester dans la dépendance d’autrui et en prenant garde d’éviter les larmes de crocodile du méchant (Psaume 37:21) qui tentera de nous émouvoir afin que l’on puisse satisfaire ses désirs.

Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. 2 Thessaloniciens 3: 10
(Il n’est pas dit "ne peut pas" travailler, mais ne "veut pas"!)

Ajoutons encore, qu’avant de compter sur la bonté des frères ou de chercher une aide auprès des services sociaux,
il est primordial de s’attendre à Dieu pour recevoir SON secours. Un secours qui peut se manifester de différentes façons:
- Par un don anonyme
- Par le fait qu’une personne ait à coeur de venir apporter son offrande
- Et aussi par le moyen que Dieu mettra entre nos mains et qu’il fera fructifier.

... tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves....
Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile... (Lire
2 Rois, 4: 1-7)

La suite de cette anecdote nous montre que la femme en question a pu se sortir de son impasse après avoir vendu l’huile que Dieu lui avait donnée chaque fois qu’elle présentait un vase pour qu’il se remplisse.
Lorsque nous sommes à bout de ressources, nous avons le grand privilège de demander conseil à notre Père céleste tout en confessant notre impossibilité à nous sortir de notre impasse, voire de notre bourbier. Sachons mettre entre ses mains nos incompétences et nos erreurs éventuelles.

Dans cet enchevêtrement inextricable où pauvreté, richesses, aumônes, dons, prêts et dettes s’entrelacent, il est bien difficile de faire la part des choses et de vivre en bonne conscience si cette dernière n’est pas soumise à la volonté de Dieu.
Raison pour laquelle il faut principalement retenir le grand message que notre Seigneur bien-aimé a voulu nous donner pour que nous le mettions en pratique, ce message qui parle de réciprocité et qui met en avant:

Le fait que Dieu,
durant notre parcours terrestre, agira envers nous comme nous agissons envers les autres:

Avec celui qui est bon tu te montres bon,
Avec l'homme droit tu agis selon la droiture,
Avec celui qui est pur tu te montres pur,
Et avec le pervers tu agis selon sa perversité. 2 Samuel 22: 26-27

Un message de l’Ancien Testament qui cadre tout à fait avec une partie du “Notre Père”

Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés Matthieu 6: 12 (Version Segond). Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs... (Version Darby)

Les principes du monde étant en totale opposition avec l’enseignement de la Parole de Dieu, aussi en ce qui concerne le domaine de l’argent, nous ne devrions pas écouter les voix enchanteresses de certaines sirènes publicitaires qui tentent de nous attirer dans leurs filets afin que le superflu devienne indispensable!

Pour terminer ce message un peu particulier, je voudrais parler d’un autre domaine où l’argent peut devenir une plaie infecte, un domaine où la Parole de Dieu nous met en garde. Plusieurs savent aujourd’hui (avec retard) que ce n’est pas pour rien qu’elle nous invite à la plus grande prudence lorsque des tiers sont engagés dans nos affaires financières, des engagements où il sera pratiquement impossible au lésé de se remettre d’aplomb en cas de banqueroute.

En effet, il y a des personnes qui demandent à leur prochain de les cautionner afin d’obtenir un prêt bancaire. N’ayant aucun bien qui puisse couvrir leurs dettes en cas de fiasco,
ils s’appuient sur la parole et les biens d’une tierce personne qui sera consentante pour les couvrir pour le cas (improbable à les entendre) où ils tomberaient en faillite.
Mais la Bible nous fait comprendre que l’homme intelligent ne cautionne pas son prochain pour couvrir ses dettes.

L'homme dépourvu de sens prend des engagements, Il cautionne son prochain. Proverbes 17: 18

Ne sois pas parmi ceux qui prennent des engagements, Parmi ceux qui cautionnent pour des dettes...
Proverbes 22: 26

Lorsque je pense à ceux qui ont précipité leur bienfaiteur dans les dettes jusqu’à la fin de leurs jours, je me demande, lorsqu’il s’agit de chrétiens engagés dans la foi, comment ils peuvent encore regarder en face celui qu’ils ont dépouillé. (Généralement ils ne peuvent plus, ils le fuient!)

Et comment osent-ils, après la liquidation de leurs biens, “recommencer” une nouvelle vie sans se préoccuper de celui qui paie toujours le prix fort pour avoir
mal placé sa confiance; celui qui a eu l’inconscience d’engager les biens que Dieu avait mis à sa disposition sans se soucier de connaître la volonté de Celui qui connaît le nombre de nos cheveux. Comment peuvent-ils vivre dans une nouvelle opulence sans que leur conscience ne les travaille! Cette conscience est-elle, elle aussi, tombée en faillite?

Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Jacques 1: 5

Seigneur, nous te supplions de nous accorder la sagesse qui convient afin que l’argent ne devienne pas une arme entre les mains de l’ennemi, une arme qui serait utilisée pour nous déchirer les uns les autres. Qu’au nom de Jésus-Christ ,tu nous aides à aimer notre prochain comme tu nous a aimés et être prudents comme les serpents, et simples comme les colombes (Matthieu 10:16) aussi dans le domaine des biens matériels.


© J-M Ravé 18 juin 2005

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