Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Croire est-ce bien suffisant?

4 - Remettre Dieu à la place de Dieu

b - Entre la sainteté et l'amour de Dieu.

Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ?
Et
si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur ? 1 Pierre 4: 17-18 (v. L. S)

Et si le juste est difficilement sauvé, où comparaîtra le méchant et le pécheur ? (v. D. M.)

Quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ?
Sans doute nous est-il plus facile de mettre en évidence le sort des impies et des pécheurs qui n'ont point voulu prendre en considération la grâce de Dieu présentée au travers de son Fils, plutôt que de relever l'information que nous apporte l'apôtre Pierre.
Une information qui nous concerne personnellement
nous qui avons accepté de nous engager par la porte étroite en suivant le Seigneur Jésus.

Pierre nous parle du moment où
le jugement va commencer par la maison de Dieu, c'est-à-dire par les croyants qui représentent le corps de Christ !
Un jugement qui mettra en lumière chacune de nos oeuvres, soit bonnes ou mauvaises !

Car il nous faut tous comparaître devant le Tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. 2 Corinthiens 5: 10 (v. L. S)

Parce que cette étape est inévitable, il nous appartient donc d'avoir une conduite qui ne déshonore pas celui qui nous a chargés d'être des témoins, tant par notre fidélité à l'engagement que nous avons pris de le suivre, que par notre
soumission à sa Parole et, bien entendu, par les oeuvres que nous devons accomplir, oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les pratiquions. (Éphésiens 2: 10)

Être chrétien va donc bien plus loin que le fait d'aller à l'Église. Il implique un engagement continuel et non le simple fait de "CROIRE" et de s'afficher dans la communauté des rachetés.

Croire en Dieu sans lui obéir, démontre que cette croyance-là est stérile et que cette "foi" n'est pas la véritable foi puisque la foi doit se démontrer par des actes ! (
Jacques 2: 20)

Si le jugement commence bien par la maison de Dieu, et que nous affirmons en faire partie, alors nous devons réaliser qu'un jugement est un instant solennel où sera mise en lumière chacune de nos actions.

Si nous n'avons pas à craindre la colère de Dieu parce que nous nous sommes engagés dans le chemin étroit, l'apôtre Paul, en s'adressant aux Philippiens, nous montre quelle conduite nous devrions avoir :

Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, travaillez à votre propre salut avec crainte et tremblement... Philippiens 2: 12 (v. D)

Seulement conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile de Christ....
Philippiens 1: 27 (v. L. S)

Vous avez toujours obéi !
L'obéissance et la crainte respectueuse de Dieu, voilà des attitudes qui nous pousseront à porter toujours plus de fruits pour la gloire de notre Seigneur !
Elles seront la démonstration que nous ne méprisons pas le salut et la grâce qui nous ont été accordés.
De plus, l'obéissance et la crainte de Dieu nous permettront de ne pas venir les mains vides au Tribunal de Christ puisque l'une et l'autre nous aideront à être actifs pour le Royaume de Dieu.
Déjà le fait d'arriver devant ce Tribunal est un heureux événement puisqu'il est
réservé uniquement aux enfants de Dieu, ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ et qui sont restés fidèles dans leur engagement.

Avez-vous remarqué que ce Tribunal a quelque chose de particulier ? Personne n'est mis en accusation ! Il n'y a pas d'accusé !

Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! Romains 8: 33-34 (v. L. S)

Ce sont donc des justifiés qui seront appelés à comparaître, des justifiés qui ont déjà été défendus par leur avocat, le Seigneur Jésus en personne !

... nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés... 1 Jean 2: 1-2 (v. L. S)

Le temps de la défense ayant été terminé par le fait que nos péchés ont été pardonnés à cause de son Nom (1 Jean 2: 12), Jésus troquera sa robe d'avocat contre celle de Juge.
Un Juge dont la mission n'est pas de condamner nos fautes puisqu'il en a porté lui-même la conséquence, mais un Juge qui agira un peu comme lors d'une remise de prix, et accordera des récompenses en fonction du bien que nous aurons fait en tant qu'ambassadeurs de Christ, lumière du monde, sel de la Terre !

Ainsi, entre la sainteté du Fils de Dieu et l'amour qu'il nous a manifestés en donnant sa vie pour le pardon de nos péchés, il y a encore la Justice... !
Il y a toujours SA JUSTICE, une justice équitable qui rendra à chacun selon ses oeuvres.

Elle s'exercera indépendamment de l'amour qu'il a eu pour nous,
mais elle agira en fonction de l'amour que nous aurons eu pour son nom, un amour qui nous aura conduits à faire le bien afin qu'il soit glorifié au travers de nos vies.

Alors que nous sommes encore sur cette terre, il nous appartient donc de porter dignement le beau nom qu'il nous a donné (
Jacques 2: 7) sous peine de perdre la récompense promise, une récompense qui n'est pas liée au salut, mais dont l'importance est à relever puisque la Parole de Dieu insiste sur le fait qu'elle peut être perdue.

Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense.
Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée,
il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. 1 Corinthiens 3: 14-15 (v. L. S)

Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. 2 Jean 1: 8

Certes, comme nous venons de le dire un peu plus haut,
le salut n'est pas mis en cause : tous ceux et toutes celles qui se retrouveront devant le Tribunal de Christ sont des personnes qui sont sauvées !
Mais avant de pousser un soupir de soulagement, car nous n'en sommes pas encore arrivé à ce moment béni, il nous faut prendre garde à notre conduite, non seulement pour être dans la catégorie de ceux qui auront part aux récompenses,
mais surtout pour ne pas négliger le salut qui nous a été offert, et qu'un jour nous avions saisi par la foi.

Serais-je bien un jour devant le Tribunal de Christ ?
Si Jésus est devenu l'auteur de notre salut, l'Écriture précise bien qu'il l'est devenu
pour tous ceux qui lui OBÉISSENT !
Il (Jésus) a été l'auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. Hébreux 5: 9 (v. D. M.)

Quant à ceux qui n'obéissent pas... le salut éternel est-il encore pour eux puisqu'il est précisé qu'il est réservé à "TOUS CEUX QUI LUI OBÉISSENT" ?

Est-ce obéir que de s'engager avec le Seigneur, de passer par les eaux du baptême et ensuite poursuivre sa vie comme si de rien n'était sans se préoccuper de la Parole de Dieu ?

Sans obéissance, la Justice de Dieu n'a pas la liberté de laisser agir l'amour divin !
La désobéissance, aussi coupable que la divination, et la résistance à la volonté de Dieu, aussi répréhensible que le culte rendu à des faux dieux, des idoles (1 Samuel 15: 23), donc verrouillent l'entrée dans le Royaume de Dieu

Par contre l'obéissance, le désir de fuir le péché qui nous enveloppe si facilement (Hébreux 12: 1) prouve que nous avons compris que la justice de Dieu n'est pas une justice au rabais ! Que cette justice-là fut une justice qui devait punir le péché et qu'elle devra toujours le punir, la sainteté de Dieu n'ayant pu se dévaluer au fil de notre temps.

Parce que nous avons été punis en Jésus-Christ, parce qu'il a payé notre dette, la justice de Dieu ne saurait condamner une deuxième fois
le péché qui a été porté par son propre Fils.

Ainsi, que nous marchions dans l'obéissance ou dans la désobéissance :

- Nous sommes toujours en face de
la sainteté de Dieu

- Nous sommes toujours en face
de sa justice ; une justice qui a été satisfaite en Jésus-Christ pour ceux qui obéissent au Seigneur.
Une justice qui demande à s'exercer contre les rebelles!

- Nous sommes toujours en face de
son amour qui se manifeste continuellement en faveur des graciés.
Un amour qui ne peut plus s'exercer envers ceux et celles qui ont méprisé le sacrifice de Christ ou qui le méprisent en se détournant du Seigneur pour accomplir leur propre volonté.

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ;
de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui...

- qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu,
- qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié,
- et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?
Hébreux 10: 26-29

La grâce est une faveur imméritée qui se reçoit suite à une condamnation consécutive à un acte contraire à la loi. (Nous étions des condamnés en tant que fils d'Adam !)

La grâce ne minimise jamais la faute !
Si elle le faisait, ce ne serait plus de la grâce, mais un geste de faiblesse qui dévaluerait le commandement ou la loi qui a été violés.
La Parole de Dieu n'a jamais proposé de circonstances atténuantes qui nous autoriseraient à nous comporter en "hors-la-loi" sans risquer de subir la peine prévue.

On ne tient pas pour innocent le voleur qui dérobe pour satisfaire son appétit, quand il a faim ;
Si on le trouve, il fera une restitution au septuple, Il donnera tout ce qu'il a dans sa maison.
Proverbes 6: 30-31 (v. L. S)

La grâce accentue le poids de la justice car derrière cette faveur imméritée reste la vigueur de la loi qui n'a pas changée, mettant toujours en avant, comme auparavant, que tel ou tel acte, (en l'occurrence le péché) continuera à être puni !

Ainsi le gracié que je suis est au bénéfice d'un amour divin sans limite qui pourtant ne m'autorise pas à revivre en "hors-la-loi" car :

Ayant déjà été sanctionné (en Jésus-Christ) pour mes fautes, ayant bénéficié de la mansuétude divine, comment pourrais-je prétendre profiter à nouveau d'une faveur exceptionnelle si je n'en n'ai pas tenue compte précédemment, si je l'ai méprisée lorsqu'elle me fut accordée ?

Lorsque des hommes ont été reconnus coupables de délit vis-à-vis de la société et qu'ils ont été condamnés pour leurs actes, s'ils ont demandé la grâce (présidentielle par exemple) et qu'elle leur a été accordée, n'ont-ils pas le devoir de prouver leur reconnaissance en ayant une vie exemplaire ?

Jamais la grâce n'a été un document qui autorisait le gracié à commettre les mêmes actes qui l'ont conduit à être condamné !

Imaginez un instant qu'un voleur vous ait volé et qu'il ait été gracié. S'il revenait chez vous pour faire un nouveau cambriolage,
sans doute crieriez-vous au scandale et ne manqueriez certainement pas d'exiger que cet homme-là soit condamné fermement puisqu'il n'a pas tenu compte de la faveur qui lui a été accordée.

En méprisant la loi, cet homme-là s'est rendu coupable, mais
en méprisant la grâce, il s'est rendu doublement coupable et ne pourra donc plus échapper à la punition.

Le mépris = Sentiment par lequel on considère quelque chose (la grâce par exemple) ou quelqu'un comme indigne d'estime ou d'intérêt. (Trésor de la langue française)

si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Hébreux 10: 26-27 (v. L. S)

... ils paieront la dette de leurs iniquités, parce qu'ils ont méprisé mes ordonnances (celles de l'Éternel) et que leur âme a eu mes lois en horreur. Lévitique 26: 43 (v. L. S)

Ce voleur inconséquent dont nous venons de parler ne ressemblerait-il pas à de nombreux enfants de Dieu qui retournent dans le monde tout en croyant que la grâce obtenue est suffisante pour recouvrir sans cesse les mêmes fautes faites délibérément ?

En prenant en considération le texte d'
Hébreux 10: 26-27, laissons la Parole de Dieu nous interpeller pendant qu'il est encore temps, nous interpeller par le sérieux de l'avertissement. Ne jouons pas avec la grâce de Dieu !
Sans doute sa patience et sa bonté pourront-elles s'exercer longtemps avant qu'un arrêt irrévocable soit prononcé contre les "mépriseurs de grâce" qui, par leur comportement, mettent tout en oeuvre pour exciter la colère de Dieu contre eux, mais n'ont-ils pas déjà été trop loin ?

L'engagement que nous avons pris le jour où nous avons donné notre vie à Christ devrait nous permettre d'entrer dans le Royaume de Dieu selon les diverses promesses faites tout au long du Nouveau Testament.
Soyons honnêtes, toutes ces promesses
sont assorties d'encouragements à rester fermes dans nos positions de disciples de Jésus-Christ et à aller de l'avant sans regarder en arrière !

Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Actes 16: 31 (v. L. S)

Un texte d'une simplicité limpide qui est malheureusement trop souvent sorti de son contexte pour mettre en avant que la simple adhésion à Christ est la garantie du salut.

Or si nous prêtons attention à l'enchaînement des événements qui suivent l'acte de foi du geôlier relaté dans les actes des apôtres, force est de constater que
sa foi s'est concrétisée par un changement de comportement, puis par le baptême.

Toujours en parcourant les Écritures nous ne pouvons pas passer sous silence que le baptême en lui-même est considéré d'abord à un ensevelissement (de notre vieille nature), puis à une résurrection qui devra démontrer que nous sommes devenus de nouvelles créatures.

Cette démonstration se fera évidement par le fait que si nous avons cru au Seigneur Jésus, si nous sommes en Christ :

Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5: 17 (v. L. S)

En conclusion de ce message, nous devons prendre conscience que notre vie chrétienne ne doit pas être négligée, mais qu'elle doit être entretenue (
travaillez à votre salut avec crainte et tremblement... Philippiens 2: 12).
Souvenons-nous qu'une vie stérile, qu'un sarment stérile est retranché : "
Tout sarment qui est en moi (en Jésus) et qui ne porte pas de fruit, il le retranche... " (Jean 15: 2)

Suis-je sur le point d'être coupé, d'être retranché parce que mes intérêts principaux, ma force, mon énergie sont offerts au monde, méprisant ainsi la grâce de Dieu qui m'a été accordée ?

ou

Suis-je sur le point d'être taillé afin d'être enfin séparé de quelques oeuvres mortes qui vivent encore au détriment de mon engagement à servir le Seigneur ?

Comment le sécateur divin va-t-il agir à mon égard?

Coupé ou taillé?

***

... par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses oeuvres ;
réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l'honneur, la gloire et l'immortalité ;
mais l'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Romains 2: 5-8 (v. L. S)

***
Si Dieu n’est pas le Seigneur DE TOUT
Il n’est pas le Seigneur DU TOUT !
(Hudson Taylor)


© J-M Ravé 2 septembre 2006 -
CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse