Car c'est le
moment où le jugement va commencer par la
maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il
commence, quelle sera la fin de ceux qui
n'obéissent pas à l'Évangile
de Dieu ?
Et si
le juste se sauve avec peine, que deviendront
l'impie et le pécheur ? 1 Pierre 4: 17-18 (v. L. S)
Et si le juste est difficilement sauvé,
où comparaîtra le méchant et le
pécheur ? (v. D. M.)
Quelle sera la fin de
ceux qui n'obéissent pas à
l'Évangile de Dieu ?
Sans
doute nous est-il plus facile de mettre en
évidence le sort des impies et des
pécheurs qui n'ont point voulu prendre en
considération la grâce de Dieu
présentée au travers de son Fils,
plutôt que de relever l'information que nous
apporte l'apôtre Pierre.
Une information qui nous concerne personnellement
nous
qui avons accepté de nous engager par la
porte étroite en suivant le Seigneur
Jésus.
Pierre nous parle du moment où
le
jugement va commencer par la maison de
Dieu,
c'est-à-dire par les croyants qui
représentent le corps de Christ !
Un jugement qui mettra en lumière chacune de
nos oeuvres, soit bonnes ou mauvaises !
Car il
nous faut tous comparaître devant le
Tribunal de Christ, afin que chacun reçoive
selon le bien ou le mal qu'il aura fait,
étant dans son corps. 2 Corinthiens 5: 10 (v. L. S)
Parce que cette étape est inévitable,
il nous appartient donc d'avoir une conduite qui ne
déshonore pas celui qui nous a
chargés d'être des témoins,
tant par notre fidélité à
l'engagement que nous avons pris de le suivre, que
par notre soumission à sa
Parole et, bien entendu, par
les
oeuvres que nous devons accomplir, oeuvres qu'il a
préparées d'avance pour que nous les
pratiquions. (Éphésiens 2:
10)
Être chrétien va donc bien plus loin
que le fait d'aller à l'Église. Il
implique un engagement continuel et non le simple
fait de "CROIRE" et de s'afficher dans la
communauté des rachetés.
Croire en Dieu sans lui obéir,
démontre que cette croyance-là est
stérile et que cette "foi" n'est pas la
véritable foi puisque la foi doit se
démontrer par des actes ! (Jacques 2: 20)
Si le jugement commence bien par la maison de Dieu,
et que nous affirmons en faire partie, alors nous
devons réaliser qu'un jugement est un
instant solennel où sera mise en
lumière chacune de nos actions.
Si nous n'avons pas à craindre la
colère de Dieu parce que nous nous sommes
engagés dans le chemin étroit,
l'apôtre Paul, en s'adressant aux
Philippiens, nous montre quelle conduite nous
devrions avoir :
Ainsi
donc, mes bien-aimés, de même que
vous
avez toujours obéi, non seulement comme
en ma présence, mais beaucoup plus
maintenant en mon absence, travaillez à
votre propre salut avec crainte et
tremblement... Philippiens 2: 12 (v. D)
Seulement conduisez-vous d'une manière digne
de l'Évangile de Christ.... Philippiens 1: 27 (v. L. S)
Vous
avez toujours obéi !
L'obéissance et la crainte respectueuse de
Dieu, voilà des attitudes qui nous
pousseront à porter toujours plus de fruits
pour la gloire de notre Seigneur !
Elles seront la démonstration que nous ne
méprisons pas le salut et la grâce qui
nous ont été accordés.
De plus, l'obéissance et la crainte de Dieu
nous permettront de ne pas venir les mains vides au
Tribunal de Christ puisque l'une et l'autre nous
aideront à être actifs pour le Royaume
de Dieu.
Déjà le fait d'arriver devant ce
Tribunal est un heureux événement
puisqu'il est réservé uniquement
aux enfants de Dieu, ceux qui ont été
rachetés par le précieux sang de
Christ et qui sont restés fidèles
dans leur engagement.
Avez-vous remarqué que ce Tribunal a quelque
chose de particulier ? Personne n'est mis en
accusation ! Il n'y a pas
d'accusé !
Qui
accusera les élus de Dieu ?
C'est
Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ?
Christ est mort ; bien plus, il est
ressuscité, il est à la droite de
Dieu, et il intercède pour nous !
Romains 8: 33-34 (v. L. S)
Ce
sont donc des justifiés qui seront
appelés à
comparaître, des justifiés qui ont
déjà été
défendus par leur avocat, le Seigneur
Jésus en personne !
... nous
avons un avocat auprès du Père,
Jésus-Christ le juste. Il est lui-même
une victime expiatoire pour nos
péchés... 1 Jean 2: 1-2 (v. L. S)
Le temps de la défense ayant
été terminé par le fait que
nos péchés ont été
pardonnés à cause de son Nom (1 Jean
2: 12), Jésus troquera sa robe d'avocat
contre celle de Juge.
Un Juge dont la mission n'est pas de condamner nos
fautes puisqu'il en a porté lui-même
la conséquence, mais un Juge qui agira un
peu comme lors d'une remise de prix, et accordera
des récompenses en fonction du bien que nous
aurons fait en tant qu'ambassadeurs de Christ,
lumière du monde, sel de la Terre !
Ainsi, entre la sainteté du Fils de Dieu et
l'amour qu'il nous a manifestés en donnant
sa vie pour le pardon de nos péchés,
il y a encore la Justice... !
Il y a
toujours SA JUSTICE, une justice équitable qui
rendra à chacun selon ses oeuvres.
Elle s'exercera indépendamment de l'amour
qu'il a eu pour nous, mais elle agira en fonction de
l'amour que nous aurons eu pour son
nom,
un amour qui nous aura conduits à faire le
bien afin qu'il soit glorifié au travers de
nos vies.
Alors que nous sommes encore sur cette terre, il
nous appartient donc de porter dignement le beau
nom qu'il nous a donné (Jacques 2: 7) sous peine de perdre
la récompense promise, une récompense
qui n'est pas liée au salut, mais dont
l'importance est à relever puisque la Parole
de Dieu insiste sur le fait qu'elle peut être
perdue.
Si
l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement
subsiste, il recevra une
récompense.
Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée,
il
perdra sa récompense ; pour lui, il sera
sauvé, mais comme au travers du feu.
1 Corinthiens 3: 14-15 (v. L. S)
Prenez
garde à vous-mêmes, afin que vous ne
perdiez pas le fruit de votre travail, mais que
vous receviez une pleine récompense.
2 Jean 1: 8
Certes, comme nous venons de le dire un peu plus
haut, le salut n'est pas mis en
cause : tous ceux et toutes celles qui se
retrouveront devant le Tribunal de Christ sont des
personnes qui sont sauvées !
Mais avant de pousser un soupir de soulagement, car
nous n'en sommes pas encore arrivé à
ce moment béni, il nous faut prendre garde
à notre conduite, non seulement pour
être dans la catégorie de ceux qui
auront part aux récompenses, mais surtout pour ne
pas négliger le salut qui nous a
été offert, et qu'un jour nous
avions saisi par la foi.
Serais-je bien un jour devant le
Tribunal de Christ ?
Si Jésus est devenu l'auteur de notre salut,
l'Écriture précise bien qu'il l'est
devenu pour tous ceux qui lui
OBÉISSENT !
Il
(Jésus) a été
l'auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui
obéissent. Hébreux 5: 9 (v. D.
M.)
Quant à ceux qui n'obéissent pas...
le salut éternel est-il encore pour eux
puisqu'il est précisé qu'il est
réservé à "TOUS CEUX QUI LUI
OBÉISSENT" ?
Est-ce obéir que de s'engager avec le
Seigneur, de passer par les eaux du baptême
et ensuite poursuivre sa vie comme si de rien
n'était sans se préoccuper de la
Parole de Dieu ?
Sans
obéissance, la Justice de Dieu n'a pas la
liberté de laisser agir l'amour
divin !
La
désobéissance, aussi coupable que la
divination, et la résistance à la
volonté de Dieu, aussi
répréhensible que le culte rendu
à des faux dieux, des idoles (1 Samuel 15: 23), donc verrouillent
l'entrée dans le Royaume de Dieu
Par
contre l'obéissance, le désir de
fuir le péché qui nous enveloppe si
facilement (Hébreux 12: 1) prouve que nous
avons compris que la justice de Dieu n'est pas une
justice au rabais ! Que cette
justice-là fut une justice qui devait punir
le péché et qu'elle devra toujours le
punir, la sainteté de Dieu n'ayant pu se
dévaluer au fil de notre temps.
Parce que nous avons été punis en
Jésus-Christ, parce qu'il a payé
notre dette, la justice de Dieu ne saurait
condamner une deuxième fois le péché
qui a été porté par son propre
Fils.
Ainsi, que nous marchions dans l'obéissance
ou dans la désobéissance :
- Nous sommes toujours en face de la sainteté de
Dieu
- Nous sommes toujours en face de sa
justice ; une justice qui a été
satisfaite en Jésus-Christ pour ceux qui
obéissent au Seigneur.
Une justice qui demande à s'exercer contre
les rebelles!
- Nous sommes toujours en face de son
amour
qui se manifeste continuellement en faveur des
graciés.
Un amour qui ne peut plus s'exercer envers ceux et
celles qui ont méprisé le sacrifice
de Christ ou qui le méprisent en se
détournant du Seigneur pour accomplir leur
propre volonté.
Car, si
nous péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la
vérité, il ne reste plus de sacrifice
pour les péchés, mais une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt
sans miséricorde, sur la déposition
de deux ou de trois témoins ;
de
quel pire châtiment pensez-vous que sera
jugé digne celui...
- qui
aura foulé aux pieds le Fils de Dieu,
- qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance,
par lequel il a été
sanctifié,
- et qui aura outragé l'Esprit de la
grâce ? Hébreux 10: 26-29
La
grâce est une faveur
imméritée qui se reçoit
suite à une condamnation consécutive
à un acte contraire à la loi. (Nous
étions des condamnés en tant que fils
d'Adam !)
La
grâce ne minimise jamais la
faute !
Si elle le faisait, ce ne serait plus de la
grâce, mais un geste de faiblesse qui
dévaluerait le commandement ou la loi qui a
été violés.
La Parole de Dieu n'a jamais proposé de
circonstances atténuantes qui nous
autoriseraient à nous comporter en
"hors-la-loi" sans risquer de subir la peine
prévue.
On ne
tient pas pour innocent le voleur qui dérobe
pour satisfaire son appétit, quand il a
faim ;
Si on le trouve, il fera une restitution au
septuple, Il donnera tout ce qu'il a dans sa
maison. Proverbes 6: 30-31 (v. L. S)
La
grâce accentue le poids de la
justice car derrière cette faveur
imméritée reste la vigueur de la loi
qui n'a pas changée, mettant toujours en
avant, comme auparavant, que tel ou tel acte,
(en l'occurrence le péché) continuera
à être puni !
Ainsi le gracié que je suis est au
bénéfice d'un amour divin sans limite
qui pourtant ne m'autorise pas à revivre en
"hors-la-loi" car :
Ayant déjà été
sanctionné (en Jésus-Christ) pour mes
fautes, ayant bénéficié de la
mansuétude divine, comment pourrais-je
prétendre profiter à nouveau d'une
faveur exceptionnelle si je n'en n'ai pas tenue
compte précédemment, si je l'ai
méprisée lorsqu'elle me fut
accordée ?
Lorsque des hommes ont été reconnus
coupables de délit vis-à-vis de la
société et qu'ils ont
été condamnés pour leurs
actes, s'ils ont demandé la grâce
(présidentielle par exemple) et qu'elle leur
a été accordée, n'ont-ils pas
le devoir de prouver leur reconnaissance en ayant
une vie exemplaire ?
Jamais
la grâce n'a été un document
qui autorisait le gracié à commettre
les mêmes actes qui l'ont conduit à
être condamné !
Imaginez un instant qu'un voleur vous ait
volé et qu'il ait été
gracié. S'il revenait chez vous pour faire
un nouveau cambriolage, sans doute crieriez-vous au scandale
et ne manqueriez certainement pas d'exiger que cet
homme-là soit condamné fermement
puisqu'il n'a pas tenu compte de la faveur qui lui
a été accordée.
En méprisant la loi, cet homme-là
s'est rendu coupable, mais en méprisant la grâce, il
s'est rendu doublement coupable et ne pourra donc
plus échapper à la punition.
Le
mépris =
Sentiment par lequel on considère
quelque
chose (la grâce par
exemple) ou
quelqu'un comme indigne d'estime ou
d'intérêt. (Trésor de la langue
française)
si nous
péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la
vérité, il ne reste plus de sacrifice pour
les péchés, mais une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles. Hébreux 10: 26-27 (v. L. S)
...
ils paieront la dette de leurs
iniquités, parce qu'ils ont
méprisé mes
ordonnances (celles de
l'Éternel) et que leur âme a eu mes lois
en horreur. Lévitique 26: 43 (v. L. S)
Ce voleur inconséquent dont nous venons de
parler ne ressemblerait-il pas à de nombreux
enfants de Dieu qui retournent dans le monde tout
en croyant que la grâce obtenue est
suffisante pour recouvrir sans cesse les
mêmes fautes faites
délibérément ?
En prenant en considération le texte
d'Hébreux 10: 26-27, laissons la Parole
de Dieu nous interpeller pendant qu'il est encore
temps, nous interpeller par le sérieux de
l'avertissement. Ne jouons pas avec la grâce
de Dieu !
Sans doute sa patience et sa bonté
pourront-elles s'exercer longtemps avant qu'un
arrêt irrévocable soit prononcé
contre les "mépriseurs de grâce" qui,
par leur comportement, mettent tout en oeuvre pour
exciter la colère de Dieu contre eux, mais
n'ont-ils pas déjà été
trop loin ?
L'engagement que nous avons pris le jour où
nous avons donné notre vie à Christ
devrait nous permettre d'entrer dans le Royaume de
Dieu selon les diverses promesses faites tout au
long du Nouveau Testament.
Soyons honnêtes, toutes ces promesses
sont
assorties d'encouragements à rester fermes
dans nos positions de disciples de
Jésus-Christ et à aller de l'avant sans
regarder en arrière !
Crois
au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé,
toi et ta famille. Actes 16: 31 (v. L. S)
Un texte
d'une simplicité limpide qui est
malheureusement trop souvent sorti de son contexte
pour mettre en avant que la simple adhésion
à Christ est la garantie du salut.
Or si nous prêtons attention à
l'enchaînement des événements
qui suivent l'acte de foi du geôlier
relaté dans les actes des apôtres,
force est de constater que sa foi s'est
concrétisée par un changement de
comportement, puis par le baptême.
Toujours en parcourant les Écritures nous ne
pouvons pas passer sous silence que le
baptême en lui-même est
considéré d'abord à un
ensevelissement (de notre vieille nature), puis
à une résurrection qui devra
démontrer que nous sommes devenus de
nouvelles créatures.
Cette démonstration se fera évidement
par le fait que si nous avons cru au Seigneur
Jésus, si nous sommes en Christ :
Les
choses anciennes sont
passées ; voici, toutes choses sont
devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5: 17 (v. L. S)
En conclusion de ce message, nous devons prendre
conscience que notre vie chrétienne ne doit
pas être négligée, mais qu'elle
doit être entretenue (travaillez à
votre salut avec crainte et
tremblement...
Philippiens 2: 12).
Souvenons-nous qu'une vie stérile, qu'un
sarment stérile est retranché :
"Tout
sarment qui est en moi (en Jésus) et qui ne porte pas
de fruit, il le retranche... " (Jean 15: 2)
Suis-je sur le point
d'être coupé, d'être retranché parce
que mes intérêts principaux, ma force,
mon énergie sont offerts au monde,
méprisant ainsi la grâce de Dieu qui
m'a été accordée ?
Suis-je sur le point
d'être taillé afin d'être enfin
séparé de quelques oeuvres mortes qui
vivent encore au détriment de mon engagement
à servir le Seigneur ?
Comment le sécateur divin va-t-il agir
à mon égard?
... par ton
endurcissement et par ton coeur impénitent,
tu t'amasses un trésor de colère pour
le jour de la colère et de la manifestation
du
juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun
selon ses oeuvres ;
réservant la vie
éternelle à ceux qui, par la
persévérance à bien faire,
cherchent l'honneur, la gloire et
l'immortalité ;
mais
l'irritation et la colère à ceux qui,
par esprit de dispute, sont rebelles à la
vérité et obéissent à
l'injustice. Romains 2: 5-8 (v. L. S)