Croire est-ce bien suffisant?

2 - Remettre Dieu à la place de Dieu

d) et Jésus à la place qui est sienne (Celui qui revient)

Je (Jésus) reviendrai... Jean 14: 3 (v. L. S)

L'espérance du chrétien repose entièrement sur l'oeuvre de Christ à la Croix, de ce Jésus, Fils de Dieu, donnant sa vie en rançon pour nos péchés. Acte unique et irremplaçable pour satisfaire la justice de Dieu à l'encontre du péché.

Forts de cette assurance, celle que le Seigneur Jésus a subi - à notre place - le châtiment que nous méritions, nous pouvons désormais poursuivre notre vie avec la paix dans notre coeur sachant que désormais :

Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l'Esprit. Romains 8: 1 (v. D. M.)

Le Fils de Dieu ayant tout accompli pour nous offrir le salut, il ne nous reste plus qu'à suivre le chemin qu'il nous a tracé, un chemin où l'on ne risque pas de s'égarer puisqu'il a mis à notre disposition tout ce qui peut contribuer à la vie et à la piété (2 Pierre 1: 3).

S'égarer dans le chemin qui nous conduit à la vie éternelle est impossible vu qu'il n'y a que des pèlerins, que des enfants de Dieu qui marchent sur ce chemin et qu'ils vont tous dans la même direction.
Puisque seuls ceux et celles qui sont passés par la porte étroite (Matthieu 7: 13) ont pu prendre cette voie, il devrait être facile de suivre le courant quand bien même nous aurions un peu de peine à marcher. Un coeur bien disposé, un coeur abandonné à la volonté de Dieu sera le plus sûr moyen d'être toujours en bonne compagnie, ceci indépendamment de notre niveau de culture.

Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu'on appellera la voie sainte ; Nul impur n'y passera ; elle sera pour eux seuls ; Ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s'égarer. Esaïe 35: 8

Si donc il ne nous est pas possible de nous égarer, par contre il est tout à fait possible de sortir de ce chemin et d'en prendre un autre qui lui semble parallèle. Pour cela, il suffit simplement de délaisser la Parole de Dieu ou de l'interpréter à sa façon, ce qui conduira immanquablement à négliger la voie sainte qui a été tracée.

Être ralentis dans sa marche parce que la signification d'un "panneau", d'une pensée de la Parole de Dieu ne nous est pas compréhensible sur le moment est concevable. De la même façon, nous pouvons admettre que l'on puisse être stoppé momentanément dans notre marche jusqu'à ce que notre "moi" abdique devant la volonté du Seigneur.
Mais rejeter une portion des Écritures sous prétexte que nous n'avons pas envie de la mettre en pratique, rejeter un commandement de Dieu, c'est sauter de l'autre côté de la barrière de sécurité, c'est prendre délibérément un chemin différent de celui prévu par le Seigneur.

S'il n'y a point de piège sur cette route tracée par le Seigneur, notre liberté personnelle peut devenir un piège lorsque nous commençons à papillonner sur les bas-côtés de ce chemin. Une conduite qui se manifeste lorsque la Parole de Dieu n'est plus une lumière sur notre sentier, lorsqu'elle n'a plus l'autorité absolue dans notre vie et que nous commençons à prêter l'oreille aux voix de l'autre côté de la barrière de sécurité, aux voix du monde !

En effet, si nous commençons à nous intéresser aux voix qui nous interpellent et qui nous invitent à passer quelque temps en leur compagnie sur une aire de repos que le monde a préparée, il va de soi que, même si nous n'avons pas perdu de vue le chemin étroit, nous n'y sommes plus.
Être à côté du chemin qui conduit à la Vie éternelle, c'est ne plus être dans ce chemin !
Être à deux pas de la Vérité, c'est être dans le mensonge !
Étant ainsi de l'autre côté de la barrière de sécurité, il est à craindre, qu'enivrés par des activités mondaines qui ne manqueront pas de nous être proposées, nous perdions le sens des réalités spirituelles.
Le prince des ténèbres sait employer des brouillards tenaces, il sait embrumer l'intelligence de ceux qui s'égarent sur ses terres, il sait les encourager à poursuivre une marche en ayant perdu de vue l'essentiel, c'est-à-dire la raison pour laquelle Christ a donné sa vie et pourquoi il a tout mis en oeuvre pour nous faire sortir du monde !

J'ai (Jésus) fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. Jean 17: 6 (v. L. S)

Ils ne sont pas du monde, comme moi je (Jésus) ne suis pas du monde. Jean 17: 16 (v. L. S)

Dieu n'ayant qu'une parole, qu'un plan de conduite pour nous mener dans son royaume, il va de soi que si nous prenons un autre plan que le sien, nous n'allons plus dans la même direction.
D'autre part, si nous avons d'autres aspirations que celle de combattre le bon combat de la foi, il est fort à craindre que nous paraissions devant le Juge avec les mains vides.

Pire encore ! Il est à craindre que notre sortie de ce monde, le jour où nous franchirons la frontière de la mort, ne soit un jour de déception qui sera consécutif à une vie terrestre durant laquelle nous aurions négligé la sanctification, c'est-à-dire une marche de progrès en progrès dans le Seigneur !

Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Corinthiens 6: 1 (v. L. S)

Je (Paul) vous exhorte donc... à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Romains 12. 1 (v. L. S)

Je (Paul) vous exhorte donc... à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée... Éphésiens 4: 1 (v. L. S)

Prions donc que le Seigneur nous éclaire constamment et qu'il y ait toujours quelqu'un sur notre chemin pour nous exhorter, nous encourager à marcher jusqu'au bout, pour nous avertir si nous ne marchons plus droit.
Mieux encore... ! Soyons nous-mêmes des "Barnabas", des "fils d'exhortation" (selon la signification de ce nom : "Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d'exhortation" - Actes 4: 36)

Nous vivons des temps difficiles, même les païens le reconnaissent !
Ces temps difficiles doivent nous permettre de nous faire apprécier davantage les Saintes Écritures qui nous ont avertis à l'avance que si la vie chrétienne n'est pas une vie facile, il y a toujours le Seigneur pour nous soutenir lors des passages difficiles. Toutefois, il ne pourra agir en notre faveur que si nous acceptons de porter le joug qu'il nous propose afin que nous marchions constamment à ses côtés.

Chargez mon joug sur vous, et apprenez de moi parce que je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Matthieu 11: 29 (v. D. M.)

Ne soyons donc pas aussi fiers que ces personnes qui ont besoin de secours et qui, par orgueil mal placé, préfèrent prendre des risques plutôt que d'accepter une main secourable ou simplement un conseil judicieux.

Étant un sarment vivant de la sève du cep, il nous appartient de ne jamais obstruer les canaux qui nous apportent la Vie en abondance, faute de quoi notre coeur deviendra sec pour le Seigneur ! Nous n'aurons alors aucun goût pour les choses de Dieu et nous finirons par avoir honte de lui chaque fois que quelqu'un témoignera en sa faveur.

Si quelques-uns en sont déjà arrivés à cette extrémité - celle d'avoir honte du Seigneur, de préférer ne pas entendre parler de LUI (ou de ses oeuvres) dans certaines circonstances - alors il est temps de faire volte-face, de faire demi-tour, de se ressaisir et de retourner à la croisée des chemins où le bon sens spirituel a été perdu ou échangé contre quelques fausses tranquillités provisoires !

Il est pressant de retourner à l'endroit où vous avez quitté le chemin étroit pour qu'enfin vous repreniez la route en compagnie de ceux et celles qui vous ont sans doute déjà exhorter à revenir à la "maison".
L'Éternité ne se prépare qu'ici-bas !

Et si moi-même je me rends compte que ma température spirituelle, mon engagement a faibli, que je me retiens de parler de Jésus lorsque lui-même me pousse à le faire, alors il est temps que je fasse un bilan de santé et que j'agisse en conséquence afin de ne pas avoir travaillé pour rien dans le passé (Philippiens 2: 16), mon présent ayant plus d'importance que mon vécu.

Lorsque je (l'Éternel) dis au juste qu'il vivra, s'il se confie dans sa justice et commet l'iniquité, toute sa justice sera oubliée, et il mourra à cause de l'iniquité qu'il a commise. Ézéchiel 33:13 (v. L. S)

Et mon juste vivra par la foi ; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Hébreux 10:38 (v. L. S)

- Quels sont mes fruits aujourd'hui ?
- Ai-je encore la Vie en abondance ? Suis-je toujours aussi fervent (e) qu'au temps de mon premier amour ?

Je (Jésus) suis le Cep, et vous en êtes les sarments ; celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien produire. Jean 15: 5 ((v. D. M.)

... je (Jésus) suis venu afin qu'elles aient la vie (les brebis du Seigneur), et qu'elles l'aient même en abondance. Jean 10: 10 (v. D. M.)

Pour maintenir le flot de la Vie abondante, il n'y a rien de tel que d'avoir les yeux fixés sur Jésus, lui le chef et le consommateur de la foi (Hébreux 12: 2) - le Chef de notre foi !
Pour entretenir cette Vie abondante il nous appartient aussi de voir en Jésus :

Toutes nos indisciplines (je parle aussi des miennes) proviennent bien souvent du fait que nous n'attendons plus le Seigneur, que nous ne vivons pas dans l'ardent désir de son retour.

Nous avons perdu cette espérance qu'avaient les premiers chrétiens si bien que, dans le meilleur des cas, nous nous contentons simplement de mener au mieux une vie chrétienne qui n'a d'autre espérance que celle de tenir ferme jusqu'à la fin de notre parcours terrestre afin de s'entendre dire :

C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose... entre dans la joie de ton maître. Matthieu 25: 21 (v. L. S)

Certes, le fait de désirer une longue vie, surtout si c'est dans l'intention de servir le Seigneur, n'est pas un péché :

Quel est l'homme qui aime la vie, Qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ?
Préserve ta langue du mal, Et tes lèvres des paroles trompeuses ; Éloigne-toi du mal, et fais le bien ; Recherche et poursuis la paix. Psaume 34: 12 et suivants - v. L. S)

Quoique cette idée soit bien sympathique et biblique, Jésus a présenté à ses disciples une autre perspective pour que les aspirations de l'homme ne restent pas figées sur le monde d'en bas !
Il a clairement déclaré : "Je reviendrai" (Jean 14: 3)
Cet avertissement nous conduit à un petit exercice de conjugaison qui se présente comme suit :

- Je (Jésus) reviendrai (Jean 14: 3)
- Il (Jésus) viendra (Les anges s'adressant aux apôtres - Actes 1: 11)

- Nous attendons (enfin... nous devrions être dans l'attente.)

... vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. 1 Thessaloniciens 1: 9-10 (v. L. S)

Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. Romains 8:25 (v. L. S)

Il est probable que si nous avions réellement l'espérance du retour de Christ au fond de notre coeur, rien ne nous écarterait, un tant soit peu, d'un double objectif à atteindre comme nous le présente l'épître aux Philippiens.

- Le désir de s'en aller afin d'être avec Christ (Nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur - 2 Corinthiens 5: 8)

- Rester encore un temps sur cette Terre afin d'en conduire d'autres au salut.

Je suis pressé des deux côtés : j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair. Philippiens 1: 23-24 (v. L. S)

Dans un cas comme dans l'autre, le point à retenir est la consécration ! Une consécration qui, loin d'être stérile, produira un fruit excellent qui placera l'enfant de Dieu devant un dilemme : partir ou rester !

En ce qui concerne l'enlèvement de l'Église, le départ se faisant en un clin d'oeil, il n'y aura pas de tiraillement concernant la séparation d'avec ceux qui resteront.
Par contre, nous avons régulièrement des choix à faire dont certains sont parfois des cas de conscience sérieux qui sont à même d'engendrer des déchirements de l'âme lorsqu'elle a de la difficulté à se soumettre à la volonté de Dieu.
De ces déchirements qui, semblables au sécateur du divin Vigneron qui veut émonder tout ce qui ne porte de fruit à sa gloire, doivent nous obliger à tailler nous-mêmes dans les relations mondaines que nous ne devrions plus avoir ou dans des activités qui seraient comme des ancres qui nous amarreraient ici-bas nous empêchant de partir à la rencontre du Seigneur dans les airs. (1 Thessaloniciens 4: 17)

Alors que Jésus revient bientôt, et que j'en suis pleinement conscient, suis-je disponible, suis-je prêt pour ce départ qui ne sera pas renouvelé?

Si tout au long de cette série de messages nous avons parlé de remettre Dieu à sa place dans notre vie, il va de soi que nous devons aussi être à notre place car le jour de l'enlèvement, il n'y aura aucune voix qui criera : "Adam où es-tu ? " - Fils, fille d'Adam où es-tu?

Personne n'aura le temps de s'inquiéter de ma présence le jour de l'enlèvement !
Personne ne courra les rues pour m'inviter à venir à la rencontre du Seigneur !
Personne ne sera là pour me libérer de liens terrestres qui m'empêchent et m'empêcheront toujours de participer à la réunion !

... en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. 1 Corinthiens 15: 52 (v. L. S)

Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. 1 Thessaloniciens 4: 16 -18

Ces paroles qui devraient nous consoler ne sont-elles pas, au contraire, en train de mettre en avant tous "les fils à la patte" qui nous empêcheront d'être enlevés ?

- Tous ces fils... toutes ces chaînes qui font regarder l'heure lorsque le culte... s'éternise !

"Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs" (Psaume 84:10), mais je suis si pressé de quitter ta maison pour...

- Tous ces liens qui tirent irrésistiblement nos pensées vers un programme TV qui nous fait désirer secrètement que la réunion finisse au plus vite !

"Mon âme soupire et languit après les parvis de l'Éternel" (Psaume 84: 2) mais mon âme soupire encore plus fort après l'émission programmée sur le petit écran, émission que je pourrais manquer si la réunion se prolonge !

- Toutes ces attaches qui peuvent nous retenir prisonniers ou prisonnières afin de nous rendre l'heure des rencontres fraternelles moins importantes que la fin d'un spectacle ou d'une activité secondaire !

"Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble !" (Psaume 133: 1), mais... pour le moment j'ai d'autres priorités... Christ est ma vie..., mais...

Au cours de ces dernières semaines, ai-je réussi à remettre Dieu à la place de Dieu ?
Christ est-il pour moi le centre de ma vie, ma raison de vivre ?
Suis-je à la place que Dieu a choisie pour moi ?
Suis-je libre à l'égard du monde, à l'égard de mon environnement, libre pour être enlevé à la rencontre du Seigneur ?

"Aide-moi, Seigneur ! Délie-moi de tout ce qui m'empêche déjà, aujourd'hui, de courir vers toi, de tout ce qui m'attire plus que ton Ciel. Je connais mes faiblesses, mes manquements ! Libère-moi Seigneur de tout ce qui entrave ma marche avec TOI ! Amen."

J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. Galates 2: 20 (v. L. S)

Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.
Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres. Tite 2: 11-14 (v. L. S)

© J-M Ravé 28 octobre 2006 -
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