Les
frères, les soeurs, et les anciens amis de
Job vinrent tous le visiter, et ils
mangèrent avec lui dans sa maison. Ils le
plaignirent et le consolèrent de tous les
malheurs que l'Éternel avait fait venir sur
lui, et chacun lui donna un kesita et un anneau
d'or. Job 42: 11 (v. L. S)
Quel merveilleux
rassemblement que celui des anciens amis de Job et
de ses frères et soeurs ! Ils
étaient tous là, réunis pour
participer à un repas offert par celui qui
avait encore tant à partager, quoiqu'il eut
perdu une grande partie de ses biens.
Perte des biens de ce monde dont il ne pouvait plus
jouir ! Perte des biens de ce monde qui
poussèrent amis et famille à le
visiter pour le plaindre de ce qu'il avait dû
souffrir. Mais quoiqu'il ait beaucoup perdu, il
s'était tellement enrichi (au point de vue
spirituel), qu'il avait de nouvelles richesses
à partager avec ses proches.
C'est qu'il en avait des choses à dire ce
patriarche qui fut éprouvé comme bien
peu l'ont été ! Des choses
à dire, non pas pour critiquer
l'Éternel, mais au contraire pour glorifier
son nom, un nom et une personne qu'il respectait de
son mieux.
Il nous suffit de connaître ses positions
fermes quant à l'éternité pour
comprendre que cet homme-là avait une
assurance que bien des chrétiens ne
possèdent pas encore !
Il pouvait affirmer :
...
je
sais
que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se
lèvera le dernier sur la terre.
Quand ma peau sera détruite, il se
lèvera ; Quand je n'aurai plus de
chair, Je le verrai, et il me sera
favorable... Job 19: 25-27 (v. L. S)
Ce qui est frappant, c'est qu'il a pu prononcer ces
vérités alors qu'il était dans une
profonde détresse, période durant laquelle
plusieurs auraient plutôt tendance à
tout jeter par-dessus bord à cause d'un
coeur trop pierreux, un coeur où la bonne
semence n'a pas pu s'enraciner profondément.
(Voir la parabole du semeur : Matthieu 13: 3)
L'attitude de Job dans l'adversité
démontre le sérieux d'une foi qui ne
sombre pas au premier coup de vent !
Qu'en est-il de notre foi ?
A-t-elle les caractéristiques d'une foi
inébranlable, une foi qui peut
résister à toute la puissance de
l'Adversaire, de Satan ou de ceux qu'il
emploie?
En tout cas, sa conviction profonde est à
souligner d'autant plus qu'elle s'était
forgée uniquement sur ce qu'il avait entendu
de Dieu :
"Mon
oreille avait entendu parler de toi... "
(Job 42: 5)
Quoiqu'il ait eu
moins de révélations que nous
concernant Dieu, il savait servir le Seigneur et
surtout agir pour rechercher son pardon pour
lui-même et pour sa maison. (Job 1: 4-5)
À nous d'en prendre de la graine ! Nous
qui avons tant de connaissances, nous qui avons la
Parole de Dieu dans nos foyers, nous qui portons le
nom de "chrétiens" et qui, en raison de ce
nom, laissons supposer que nous sommes disciples de
Jésus-Christ soumis à sa
volonté.
Job avait la véritable richesse, celle qui
ne peut être dérobée par les
voleurs, celle qui ne peut être perdue dans
des catastrophes naturelles, celle qui est
déposée à la banque du
Ciel.
Il avait la foi et possédait la crainte
respectueuse de l'Éternel, une crainte qui
ne lui permettait pas d'accuser Dieu des maux qui
l'accablaient, une crainte qui l'avait conduit
à vivre le plus droitement possible afin de
ne pas offenser le nom du Seigneur et de ne pas
perdre la couronne incorruptible dont nous parlent
les apôtres Paul et Pierre :
Tous ceux
qui combattent s'imposent toute espèce
d'abstinences, et ils le font pour obtenir une
couronne corruptible ; mais nous, faisons-le
pour une couronne incorruptible. 1 Corinthiens 9:25 (v. L. S)
Et lorsque le souverain pasteur
paraîtra, vous obtiendrez la couronne
incorruptible de la gloire. 1 Pierre 5:4 (v. L. S)
Si Job ne parlait pas encore de couronne,
néanmoins il savait que Dieu lui serait
favorable au jour où il comparaîtrait
devant lui !
Remarquons que sa foi et sa fidélité
furent récompensées bien avant que le
Seigneur ne le rétablisse dans son ancienne
prospérité.
Lui qui, autrefois, n'avait simplement "qu'entendu
parler de Dieu", voilà qu'il venait de faire
une expérience extraordinaire, une
expérience telle que les richesses
spirituelles qu'il venait de découvrir
devaient être partagées avec ceux et
celles qui venaient pour le plaindre et le
consoler.
Job avait fait la découverte la plus
prodigieuse qu'un homme puisse faire !
Désormais il pouvait dire :
Mon
oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon oeil t'a
vu.
Job 42: 5 (v. L. S)
Suite à cette
affirmation, devait-il être plaint de ce
qu'une partie de son parcours fut
éprouvante ?
Sans ces douloureuses épreuves JAMAIS il
n'aurait rencontré Dieu !
S'il y avait eu une autre solution que la
souffrance, il ne fait aucun doute que le Seigneur
aurait choisi la voie la moins
pénible ! " Ce n'est pas volontiers qu'il
humilie Et qu'il afflige les enfants des hommes.
" (Lamentations de Jérémie
3: 33)
De la même façon s'il y avait eu un
autre moyen pour sauver l'humanité de son
péché, le Seigneur n'aurait jamais
envoyé son Fils sur la terre pour mourir sur
une croix !
Ainsi l'épreuve, aussi douloureuse
soit-elle, a une raison d'être et ne peut
être substituée par d'autres peines
plus douces, car l'épreuve finit toujours
par apporter son pesant de
bénédictions pour celui ou celle qui
a su la surmonter, qui a su s'accrocher au Seigneur
contre vents et marées.
En comparant l'expérience de Job (sa
découverte de Dieu) à ce que nous
pouvons vivre (si nous avons accepté
Jésus comme Sauveur et Seigneur), nous
pourrions dire qu'il passa par une sorte de
conversion qui lui ouvrit de nouveaux horizons et
lui donna une autre compréhension de la
volonté de Dieu.
Je
reconnais que tu peux tout, Et que rien ne
s'oppose à tes pensées...
... C'est pourquoi je me condamne et je me
repens sur la poussière et sur la
cendre. Job 42: 2-6 (v. L. S)
Ainsi les réflexions de Job
démontreraient que l'épreuve, aussi
pénible soit-elle, tourne toujours à l'avantage de
celui qui la subit
pour autant qu'il ait la crainte de Dieu et qu'il
reste ferme dans la foi.
Bien avant l'heure, son expérience met en
avant une grande vérité du Nouveau
Testament qui nous encourage à rester
confiants, qui nous invite à tenir fermes
dans la foi lorsque les épreuves nous
harcèlent, sachant que :
..
nous savons que toutes choses travaillent ensemble
pour le bien de ceux qui aiment
Dieu,
de ceux qui sont appelés selon [son] propos.
Romains 8: 28 (v. D)
Pour mémoire, et pour notre consolation
si nous vivons des
temps d'épreuves, nous devons nous rappeler que Job
fut ASSAILLI dans des limites qui dépassent
notre imagination ! En dehors de la
description de tous ses malheurs, relevons qu'ils se sont
succédés à une cadence
diabolique, ne
laissant pas une fraction de seconde au patriarche
pour souffler un peu.
Alors qu'un serviteur se précipite pour
annoncer la première mauvaise nouvelle,
voici qu'un second arrive et avant même que
le premier ait fermé la bouche, il se met en
demeure de rapporter une nouvelle catastrophe.
À son tour il a la parole coupée par
un troisième qui accourt pour faire part
d'un autre malheur quand survînt un
quatrième qui, dans sa précipitation,
couvrit la voix de celui qui le
précédait en annonçant la mort
de tous les enfants de Job.
" Il
parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit :
... "
Une cadence insupportable que certains peuvent
connaître lorsqu'ils se rendent compte qu'ils
sont frappés de tous côtés dans
un laps de temps très court !
Si tu es dans cette
situation, si tu subis une avalanche de coups durs,
pense que Satan en a assez de constater TA
fidélité et qu'il a demandé
à te cribler comme il l'a demandé
pour les disciples du Seigneur Jésus !
(Luc 22: 31)
Si aujourd'hui il met le paquet pour que tu plies,
que tu t'écroules et que tu renies Dieu, ne
lâche pas prise, ta foi vaut bien plus que
l'or !
Conscient de l'accablement excessif que produisent
des assauts répétés, Job nous
montre qu'il est possible de garder la foi et
qu'il n'y a pas de
honte à dénoncer de toutes ses forces
ceux et celles qui nous encourageraient à
changer de voie pour
ne plus être confronté à
l'adversité. (Job 2: 10)
L'épreuve, aussi pénible soit-elle,
devient encore plus douloureuse lorsque notre
entourage, nos frères et soeurs dans la foi
entrent dans le jeu de l'ennemi pour nous
accabler !
N'écoutons donc pas..., ou plutôt, ne
prêtons plus attention à leurs propos
lorsqu'ils tournent notre espérance en
dérision ou qu'ils tentent de nous
démontrer que nous devons avoir gravement
péché pour être tombés
si bas !
Amitié et
fraternité dans l'épreuve !
Où
étaient donc les amis de Job ?
Où étaient-ils suite à cet
enchaînement de catastrophes ?
Qu'était devenue leur
amitié ?
Qu'était devenu le lien qui unissait les
frères et soeurs issus d'un même
sang ?
Des questions qui ont traversé les
âges et que les enfants de Dieu,
malmenés par l'adversaire, se posent
lorsqu'ils regardent autour d'eux et qu'ils ne
rencontrent plus de regards amicaux, plus de
regards fraternels !
Qu'est devenu le lien qui nous unissait les uns aux
autres avant que l'épreuve ne
survienne ? (... la charité de plusieurs
se refroidira. Matthieu 24: 12 v. D. M.)
Si nous ne savons pas où se trouvaient les
anciens amis de Job par contre la Bible
relève un détail qui a son importance
et qu'il faut mettre en avant afin que nous ne
gardions pas les yeux fixés sur le geste
généreux qu'ils ont eu
une fois la
tempête passée. (Ils le plaignirent et le
consolèrent de tous les malheurs que
l'Éternel avait fait venir sur lui, et
chacun lui donna un kesita et un anneau d'or.
Job 42: 11, v. L. S)
C'étaient des
anciens
amis !
Les
frères, les soeurs, et les anciens amis de
Job vinrent tous le visiter, et ils
mangèrent avec lui dans sa maison... (
Job 42: 11, v. L. S)
Ce mot "ancien" laisse sous-entendre qu'il y a eu
un changement de comportement dans leur attitude,
un changement qui n'a pu se produire que suite aux
diverses épreuves qui marquaient Job comme
un pestiféré à ne plus
fréquenter.
Des anciens
amis avec une mentalité bien
différente de celle d'Éliphaz de
Théman, Bildad de Schuach et Tsophar de
Naama qui ont toujours gardé le qualificatif
"d'amis" (Job 2: 11)
quoiqu'ils ne furent pas à la hauteur pour
consoler l'affligé.
Dans son malheur le patriarche avait bien
réalisé qu'il était
abandonné et que cet état de solitude
était consécutif à sa
situation :
...
mes amis se sont détournés de
moi ; Je suis abandonné de
mes proches, Je suis oublié de mes
intimes. Je suis un étranger pour
mes serviteurs et mes servantes, Je ne suis plus
à leurs yeux qu'un inconnu. Job 19: 13-15 (v. L. S)
Mon frère, ma
soeur, toi qui n'as personne pour essuyer tes
larmes, toi qui n'as personne qui te comprenne
parce que tu passes par des épreuves qui
dépassent la raison, toi qui n'as plus ni
frère ni soeur dans la foi pour te soutenir,
pour t'encourager...
... continue ta marche, n'abandonne pas car au
détour d'un chemin tu ne manqueras pas de
rencontrer le Consolateur. le vrai Consolateur qui
saura changer ta tristesse en joie.
Ceux qui
sèment avec larmes moissonneront avec chants
d'allégresse. Ps. 126: 5 (v. L. S)
Celui qui porte la semence pour la mettre en terre,
ira son chemin en pleurant, mais il reviendra avec
chant de triomphe, quand il portera ses gerbes. (v.
D. M.)
Il y a deux catégories
de chrétiens qui pourraient se poser cette
question !
- Ceux qui souffrent dans la solitude et
l'abandon.
- Ceux qui remarquent l'absence prolongée
d'un frère ou d'une soeur dans les
rencontres fraternelles que le corps de Christ
propose : culte, réunions de
prières, études bibliques, etc.
Ceux qui souffrent
dans la solitude et l'abandon.
Il va de soi que ce sont les premiers qui subissent
particulièrement les effets négatifs
de l'abandon de la famille spirituelle surtout
lorsqu'ils ont tenté, à maintes
reprises, de partager avec autrui leurs soucis et
qu'ils n'ont trouvé personne pour les
écouter, personne pour avoir à coeur
de prier avec eux !
Combien n'ont-ils pas été
jugés, voire condamnés, pour
s'être écartés de
l'Église ?
Condamnés, montrés du doigt sans
chercher à comprendre que leur départ
n'était pas une fuite ni un rejet du
Seigneur, mais la conséquence d'un manque
d'intérêt du milieu qu'ils
fréquentaient, où personne ne
s'inquiétait de la santé d'une brebis
malmenée par diverses épreuves.
Ainsi,
vous êtes comme si vous n'existiez pas ;
Vous voyez mon angoisse, et vous en avez
horreur ! Job 6: 21 (v. L. S)
(Sommes-nous encore capables de discerner
l'angoisse de nos frères et soeurs qui
passent par le creuset de
l'épreuve ?)
Jugés, condamnés et
oubliés !
Un drame que le monde connaît bien! Un drame
qui se cache peut-être derrière
certains faire-part de décès
où l'on peut lire : " L'ensevelissement
a eu lieu dans l'intimité de la
famille".
Solitaire dans l'épreuve, abandonné
de tous, à tel point que le moribond a pour
dernière volonté que son
départ soit le plus discret possible, afin
de ne pas déranger ceux qui n'ont pas voulu
prêter attention à lui lorsqu'il
cherchait un peu d'amour et de soutien...
fraternels.
Un sujet de réflexion qui devrait nous
interpeller dans le cadre du corps de Christ, nous
qui faisons partie de :
Ceux qui remarquent
l'absence prolongée d'un frère ou
d'une soeur dans les rencontres fraternelles que le
corps de Christ propose :
Sachons nous poser cette
question chaque fois qu'il y a une place vide qui
demeure vide trop longtemps et agissons en
conséquence.
L'ami
aime en tout temps, Et dans le malheur il se montre
un frère. Proverbes 17:17
Nous pourrions énumérer toute une
série de textes bibliques qui nous montrent
l'importance qu'il y a à pratiquer l'amour
fraternel ou à trouver des excuses pour ne
rien faire. Nous en retiendrons
particulièrement deux qui décrivent
les extrêmes, celle de l'indifférence
et celle de l'amour. À nous de savoir lequel
de ces deux textes nous convient le mieux.
L'indifférence
à son point culminant :
Suis-je,
moi, le gardien de mon frère ?
Genèse 4: 9 (v. D)
Sans doute un texte un peu violent quand on
considère le contexte de ce verset qui parle
du meurtre d'Abel ! Mais n'est-ce pas un peu
la pensée qui pourrait rester d'une vieille
nature qui fut sous la puissance du prince des
ténèbres, d'une vieille nature qui
manifeste encore des soubresauts de vie et qui
colle à mes talons ?
Bien sûr, nous ne sommes pas des meurtriers
comme Caïn qui tua son frère parce que
ses oeuvres étaient mauvaises (1 Jean 3:
12).
Mais je crains quand même que mon engagement
personnel ne soit pas à la hauteur de ce que
le Seigneur me demande et que j'aurais encore
tendance à oublier son invitation, son
commandement :
Portez
les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez
ainsi la loi de Christ. Galates 6: 2 (v. L. S)
L'amour sans
limites :
Il n'y a
pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis. Jean 15:13 (v. L. S)
Le summum de l'amour parfait qui, au travers de
l'exemple de Jésus, nous invite
pour le
moins à mettre
nos talents au service de notre frère qui
est dans la détresse plutôt que de les
enterrer ou de les faire valoir dans le
monde !
Celui qui
méprise son prochain commet un
péché, Mais heureux celui qui a
pitié des misérables !
Proverbes 14: 21 (v. L. S)
Il y a donc du péché en celui qui
sait faire le bien, et qui ne le fait pas.
Jacques 4: 17 (v. D.
M.)
Il n'est pas besoin de perdre du temps afin de
savoir si le Maître nous a bien remis
quelques talents à faire fructifier !
Nous en avons tous car personne n'est exclu de la
moisson du Maître ! Tous et toutes
sommes ouvriers pour travailler à la gloire
de Dieu.
Certains de nos talents sont si naturels qu'on se
demande pour quelle raison ils ne sont pas
davantage exploités.
Pensons à ce frère qui est malade et
que l'on ne visite pas : "J'étais
malade et vous ne m'avez pas visité.... "
(Matthieu 25: 43)
Pensons à celui qui a faim : "J'ai eu
faim et vous ne m'avez pas donné à
manger "(Matthieu 25: 42)
Des actes à la portée de
chacun !
Pour sortir des exemples donnés par la
Parole de Dieu, nous pourrions aussi mettre en
avant les connaissances professionnelles. Certaines
seraient bien utiles pour conseiller tel
frère ou telle soeur dans la foi, pour aider
ceux qui ne savent plus comment se retourner face
à une administration qui ignore que
derrière des numéros d'identification
il y a des personnes qui souffrent et qui auraient
besoin d'un peu de chaleur humaine plutôt que
d'articles de loi ou de règlements souvent
bien difficiles à comprendre !
Les
possibilités de faire le bien sont...
incalculables ! "La bonne volonté, quand elle
existe, est agréable en raison de ce qu'elle
peut avoir à sa disposition" (2 Corinthiens 8: 12). Et cette bonne volonté,
placée entre les mains de Dieu fera des
prodiges et permettra d'apporter quelques
consolations à ceux et celles qui attendent
un secours.
C'est dans la détresse que l'on trouve ses
vrais amis !
Job n'a certainement pas
manqué de s'interroger sur le comportement
de sa femme, sur le silence de ses frères et
soeurs, sur l'abandon de ses anciens amis.
Il n'a pas manqué non plus de
répondre à ses fidèles amis
qui, maladroitement ont essayé de
démontrer que pour en arriver où il
en était, il devait être un grand
pécheur devant Dieu.
- Amis qui ont tourné le dos suite aux
difficultés dont ils avaient simplement entendu
parler,
- Amis avec l'étiquette de "consolateurs
fâcheux",
- Frères et soeurs absents...
... voilà bien souvent le lot de ceux et
celles qui sont dépréciés en
raison des épreuves qui s'entassent sur leur
tête !
Si nous sommes dans la détresse, si nos
frères et soeurs, si l'Église nous
abandonne, nous devons garder l'assurance que le
Seigneur n'abandonnera jamais ceux et celles qui
tiennent à lui !
... Mais
pour vous qui craignez mon nom, se lèvera Le
soleil de la justice, Et la guérison sera
sous ses ailes ; Vous sortirez, et vous
sauterez comme les veaux d'une étable ...
Malachie 4: 2 (v. L. S)
Il guérit ceux qui ont le coeur
brisé, Et il panse leurs blessures.
Psaume 147:3
Nous pouvons tout perdre, mais personne ne pourra
nous voler notre Dieu, personne ne pourra prendre
la place qu'il occupe dans notre
coeur !
© J-M
Ravé 1er juillet 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse