Je
lève mes yeux vers les montagnes...
D'où me viendra le
secours ? Ps. 121: 1 (v. L. S)
Si bien des hommes se
sont posés la question de savoir d'où
pourrait venir le secours, plusieurs d'entre eux
ont su reconnaître la main de
l'Éternel lorsqu'elle se tendait vers eux.
Ils l'ont reconnue quoique ce fut celle d'un homme
ou d'une femme qu'il avait plu au Seigneur
d'utiliser pour faire le bien en faveur de ceux qui
l'imploraient.
Alors que Dieu envoie des missionnaires pour
annoncer l'Évangile au loin, alors qu'il a
qualifié des pasteurs pour apporter la
nourriture aux brebis de son pâturage, alors
que chacun est appelé à servir Christ
au travers des dons qui lui ont été
accordés...
Un ministère qui puise
son énergie dans le coeur du Père des
miséricordes et qui, pour cette raison,
devient un instrument du Seigneur pour essuyer les
larmes de ceux qui souffrent, donner du pain
à ceux qui ont faim, soulager ceux qui sont
dans la misère, etc. © J-M
Ravé 10 juin 2006 -
Par notre consécration à
Jésus-Christ, nous devenons en quelque sorte
la "main de Dieu" au travers de laquelle il peut
agir avec les moyens qu'il a mis à notre
disposition.
Ainsi nous n'aurons pas besoin de nous interroger
pour savoir comment telle ou telle personne
pourrait être secourue puisque Dieu a de
multiples "petites mains" qu'il peut utiliser
lorsqu'elles sont ouvertes.
À partir du moment où nous nous
posons la question de savoir "d'où
lui viendra le secours ?", il est
fort probable que déjà le
Saint-Esprit envisage de nous faire participer
concrètement à son oeuvre de
sauvetage.
Suis-je une des "petites mains" en question ?
Une des "petites mains" de Dieu pour faire le
bien ?
En tant que
chrétien, enfant de Dieu racheté par
le précieux sang de Jésus, je me dois
de répondre par l'affirmative tout en
étant conscient qu'il ne m'a jamais
été demandé de soulager la
misère du monde entier, mais plutôt
d'être à l'écoute du
Saint-Esprit qui saura me mettre sur le coeur, au
moment opportun, ce que j'aurai à faire et
envers qui.
Parce que nous devrions avoir les sentiments qui
étaient en Christ (Philippiens 2: 5), notre coeur devrait réagir
au quart de tour :
Il est
superflu que je vous écrive touchant
l'assistance destinée aux
saints. 2 Corinthiens 9: 1 (v. L. S)
L'apôtre Paul met en évidence que nous
devrions avoir un comportement sans
équivoque à l'égard de nos
frères dans la difficulté.
L'assistance à
une autre partie du corps de Christ devrait
être un réflexe aussi spontané que celui de la
main qui se précipite pour soulager de son
mieux la partie du corps qui a été
meurtrie.
Si vous vous êtes cogné la tête,
si vous êtes tombé, bien vite,
sans
réfléchir, votre main n'hésitera pas
à porter assistance afin de soulager la
douleur.
Le corps physique dont nous sommes l'hôte
sait prendre soin de lui-même afin de le
maintenir en bonne santé le plus longtemps
possible. Mais le corps de Christ (l'Église)
dans lequel nous vivons, est-il autant
chouchouté ?
L'apôtre Paul pourrait-il encore nous dire
à nous qui sommes bien nantis, ou du moins
qui avons bien plus
que le minimum vital :
"Il est superflu que l'on vous montre ce que vous
avez à faire en faveur de la partie du corps
de Christ qui est dans la difficulté
" ? (Un pourcentage qui ne cesse d'augmenter
et qui devra toujours être dans l'attente
d'un secours venant de l'Éternel.)
Quoiqu'en disent les "promoteurs" de l'
"Évangile de
prospérité", de tout temps il y a eu des enfants
de Dieu qui ont eu besoin d'être secourus.
(Sans parler du monde extérieur à
l'Église, un monde qui peut s'attendre
à bénéficier aussi de notre
soutien selon les circonstances.)
Ne nous excusons pas de notre manque de
libéralité en mettant en avant
l'idée que les "pauvres" de nos pays aux
poubelles garnies sont pauvres parce qu'ils le
veulent bien, qu'ils sont responsables de leur
état !
(Nous ne parlons pas de ceux et celles qui sont
tombés dans le dénuement suite
à des achats inconsidérés qui
les ont poussés dans les dettes.)
Le
riche et le pauvre se rencontrent ; C'est
l'Éternel qui les a faits l'un et
l'autre. Proverbes 22: 2 (v. L. S)
Celui qui se moque du pauvre outrage celui qui l'a
fait... Proverbes 17: 5 (v. L. S)
En partant sur cette base biblique, force est de
constater que cet "Évangile de
prospérité" (matérielle) dont il est de
plus en plus question, ne saurait convenir à
l'ensemble des disciples du Seigneur.
Cet Évangile-là n'est point celui du
Seigneur Jésus, lui qui "n'avait pas un lieu
où reposer sa tête" (Luc 9: 58), lui qui dut demander à
Pierre de pêcher un poisson afin d'en sortir
l'argent nécessaire pour régler
l'impôt demandé (Matthieu 17: 24-27).
La pauvreté de nos frères dans la
foi, qu'ils soient lointains ou proches de nous,
est donc permise du Seigneur, si ce n'est
voulue !
Si les raisons sont multiples et proviennent de la
sagesse de Dieu, nous pouvons quand même
souligner quelques points évidents,
notamment que :
La
pauvreté est un exemple que Dieu peut
utiliser.
Écoutez, mes frères
bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas
choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils
soient riches en la foi, et héritiers du
royaume qu'il a promis à ceux qui
l'aiment ? Jacques 2:5 (v. L. S)
Dieu a fait un choix ! Et comme dans la
plupart de ses choix, ses yeux se sont
portés sur ce qui est méprisable aux
yeux du monde et qui, malheureusement, pourrait
bien le devenir dans l'Église d'où la
mise en garde de l'apôtre Jacques :
... si
vous dites au pauvre : Toi, tiens-toi
là debout ! ou bien : Assieds-toi
au-dessous de mon marchepied ! ne faites-vous
pas en vous-mêmes une distinction, et ne
jugez-vous pas sous l'inspiration de pensées
mauvaises ? Jacques 2: 3-4 (v. L. S)
Dieu n'a-t-il pas
choisi ?
Ce n'est pas une question ! C'est la mise en
lumière d'un fait incontournable
destiné à nous rappeler que si nous
sommes bien nantis (par la grâce de Dieu)
nous ne pouvons prétendre à une
meilleure place que les chrétiens
démunis.
Ces derniers possèdent une richesse
cachée que les biens nantis ne peuvent pas
connaître, du moins dans les mêmes
proportions.
Lorsque le pauvre demande son pain quotidien au
Seigneur parce qu'il en a vraiment besoin, il y a
dans sa prière, un accent de
sincérité que seuls ceux qui sont
dans cette situation ou qui ont
expérimenté cette dépendance
inévitable peuvent connaître.
Voilà pourquoi le Seigneur ne manque pas de
relever la foi de ces enfants-là !
Eux qui doivent continuellement avoir les regards fixés sur
celui qui donne la nourriture aux oiseaux du
ciel !
Eux qui doivent savoir par coeur et se rappeler
sans cesse qu'ils valent bien plus que toute la
gent ailée !
Ils valent bien plus car Dieu a donné son
Fils unique pour le pardon de leurs
péchés afin que le royaume de Dieu
leur soit aussi ouvert à eux,
les
"économiquement faibles" qui doivent se
montrer forts dans la foi en raison des promesses
du Fils de Dieu.
Et lui
(Jésus), élevant les
yeux vers ses disciples, dit : Bienheureux, vous
pauvres, car à vous est le royaume de
Dieu... Luc 6: 20 (v. D)
"En marche, les humiliés ! Oui, il est
à vous, le royaume d'Elohîms !
"(v. Chouraqui)
Ne croyons surtout pas
que les pauvres soient inutiles pour l'avancement
du Royaume de Dieu ! Ce serait faire injure au
Seigneur Jésus qui envoya ses disciples
prêcher la bonne nouvelle sans avoir le
moindre sou en poche !
Ne prenez
ni or, ni argent, ni monnaie, dans vos
ceintures ; ni sac pour le voyage, ni deux
tuniques, ni souliers, ni bâton ; car
l'ouvrier mérite sa nourriture. Matthieu 10: 9 (v. L. S)
Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans
sac, et sans souliers, avez-vous manqué de
quelque chose ?
Ils répondirent : DE
RIEN ! Luc 22: 35 (v. L. S)
Si dans cette période particulière de
leur vie les disciples ont appris à compter
sur la grâce de Dieu pour obtenir ce qui
était indispensable pour leur existence, si
cette grâce se manifestait au travers de
coeurs bien disposés à leur
égard, nous devons reconnaître que
le manque de
ressources matérielles n'est pas un handicap
pour être un témoin de Christ, pour
être un messager de la bonne
nouvelle !
Alors mon frère, ma soeur, toi qui n'a pas
de compte en banque bien garni, toi qui est
peut-être dans les chiffres rouges parce que
la société t'a chargé de
fardeaux qu'il t'est impossible de porter, ne
désespère pas : Jésus a quand même besoin
de toi !
Il a besoin de toi
parce qu'il t'a
qualifié pour annoncer l'Évangile aux
pauvres en te faisant
vivre très modestement afin tu puisses avoir
un accès plus facile auprès des
démunis. À toi de te faire à
cette situation pour être un ambassadeur de
Christ dans les chaînes du dénuement
afin d'en sauver de toute manière
quelques-uns !
Je
(Paul) me suis fait tout
à tous, afin d'en sauver de toute
manière quelques-uns. 1 Corinthiens 9: 22 (v. L. S)
La
pauvreté : un état indispensable
pour certaines missions destinées à
glorifier Dieu.
Avez-vous
déjà entendu parler de Georges
Muller ?
Né en 1805, Georges Muller fonda, à
Bristol, en 1835, des orphelinats et,
sans faire
ni appels ni collectes, ce serviteur fidèle
reçut, au fur
et à mesure de ses besoins, ce qui était
nécessaire à son oeuvre.
Il édifia, successivement, cinq vastes
maisons, y logea plus de 1.600 orphelins par
année et dépensa, au cours de sa
carrière, pour l'ensemble de l'oeuvre,
27.700.000 francs. (Rameaux sous ses pas - Franz Burnand
- 1934)
S'il y a un "Évangile de
prospérité" nous devons le reconnaître au
travers de l'expérience d'hommes qui, comme
Georges Muller, ont été capables de
s'appuyer sur la Parole de Dieu pour faire
prospérer
l'oeuvre qui leur avait été
confiée en
faveur de ceux et celles qui étaient dans le
besoin. Des hommes qui ont su garder le silence
devant leurs semblables pour demander le pain
quotidien dont ils avaient besoin pour les autres
en s'adressant UNIQUEMENT à DIEU !
Un "Évangile de
prospérité" en faveur de son
prochain et non pour
s'embourgeoiser, entouré de biens qui ne
passeront pas la frontière du royaume de
Dieu, voilà un "Évangile de
prospérité" qui contribue à
l'avancement du Royaume de Dieu !
Par ces témoignages qui ont
été mis en avant pour montrer que
"TOUT EST POSSIBLE À CELUI QUI CROIT", il y
a, en arrière-plan...
... une foule
considérable de "petites mains" qui ont
été au service de Dieu et qui,
secrètement, ont accompli l'oeuvre du
Seigneur en
pourvoyant aux besoins de nécessiteux
quoiqu'une grande majorité de ceux-ci
était des païens !
Des "petites mains" qui avaient du superflu
à partager et des "petites mains" qui dans
leur pauvreté avaient réussi à
répondre à l'élan de leur
coeur en partageant ce qui était
indispensable pour leurs besoins personnels.
Si la générosité de notre
Père céleste est sans égale
envers ses enfants, il arrive trop souvent qu'elle
se trouve canalisée au travers de conduits
qui parfois ne laissent plus passer qu'un pauvre
goutte à goutte tant l'amour du prochain
s'est refroidi en ces temps de la fin ou de la faim
pour certains.
Si le riche et le pauvre se rencontrent, comme nous
le dit le livre des Proverbes, n'est-ce pas pour
qu'ils fassent le chemin ensemble jusqu'à la
cité céleste s'ils appartiennent
à Christ ?
Cela ne démontre-t-il pas qu'il ne doit
point y avoir de séparation des classes
sociales, au moins dans le monde
chrétien ?
Si le riche et le pauvre se rencontrent, n'est-ce
pas pour qu'ils se soutiennent mutuellement en
partageant leurs richesses réciproques afin
que chacun reparte enrichi d'une façon ou
d'une autre ?
Bien entendu il n'est pas question de se mettre
dans les difficultés, dans les dettes, pour
soutenir celui qui est dans la détresse,
l'apôtre le précise
clairement !
Car il
s'agit, non de vous exposer à la
détresse pour soulager les autres, mais de
suivre une règle
d'égalité : dans la circonstance
présente votre superflu pourvoira à
leurs besoins, afin que leur superflu
pourvoie pareillement aux
vôtres, en sorte qu'il y ait
égalité... 2 Corinthiens 8: 13-14 (v. L. S)
Que votre
abondance donc supplée maintenant à
leur indigence, afin que leur abondance serve aussi
à votre indigence, et qu'ainsi il y ait de
l'égalité. (v. D. M.)
Qu'ont donc les pauvres à partager avec ceux
qui sont à l'aise
matériellement ?
Souvenons-nous :
C'est Dieu qui
répond pour eux et qui met en avant leur
foi ! (Dieu n'a-t-il pas choisi les
pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient
riches en la foi... ?)
En effet ne faut-il pas une dose de foi
particulière et régulière pour
s'attendre au Seigneur CHAQUE JOUR ?
Ne sommes-nous pas surpris d'entendre parler de la
foi de certains chrétiens des pays
sous-développés par exemple, ces
chrétiens qui restent attachés
à la Parole de Dieu en dépit de la
vie difficile qu'ils doivent supporter alors que
chez nous, dans les pays aux poubelles bien
garnies, plusieurs de nos frères et soeurs
ont quitté le corps de Christ parce qu'un
jour le vent a tourné et qu'ils n'ont pas
supporté l'épreuve de la foi, qu'ils
n'ont pas voulu prendre le risque de la foi, le
risque de faire confiance à Dieu ?
C'est vrai ! Il y
a des chrétiens pauvres qui resteront toujours pauvres quant
aux biens de ce monde et qui resteront riches dans la
foi parce que leur
attachement au Seigneur, indépendamment des
biens matériels, leur permettra de
poursuivre leur route jusqu'au bon port.
Mais il est vrai qu'il y a aussi de pauvres
chrétiens à l'aise
matériellement qui ne seront jamais riches
dans la foi et qui se placeront sur une route
glissante pour avoir refusé d'être une
des "petites mains de Dieu", refusé
d'accorder un bienfait à ceux qui y avaient
droit alors qu'eux-mêmes avaient
été comblés outre
mesure !
Ne
refuse pas un bienfait à celui qui y a
droit, Quand tu as le pouvoir de
l'accorder. Proverbes 3: 27 (v. L. S)
Il y a bien longtemps que
les corbeaux du temps d'Élie sont
morts ! Encore plus longtemps que le pain du
ciel (la manne) n'est plus tombé sur la
terre ! Aujourd'hui, comme dans le
passé d'ailleurs, Dieu a béni un
grand nombre de ses enfants pour qu'ils se fassent
un trésor dans le ciel (et non sur la terre)
en participant à la détresse des
pauvres que Dieu a faits (Proverbes 22: 2).
Celui
qui a pitié du pauvre, prête à
l'Éternel, et il lui rendra son
bienfait. Proverbes 19: 17 (v. L. S)
L'absence de compassion pour son frère dans
la foi peut mener dans bien des tourments que la
grâce et l'amour de Dieu ne sauraient
éviter !
Il est important de se rappeler que Jésus
nous a déjà communiqué la
condamnation qui tombera sur ceux et celles qui
n'auraient pas reconnu le Seigneur au travers des
personnes qui pouvaient se demander :
"D'où me viendra le secours ?"
Retirez-vous de moi,
maudits ; allez dans le feu
éternel qui a été
préparé pour le diable et pour ses
anges.
Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas
donné à manger ; j'ai eu soif,
et vous ne m'avez pas donné à
boire...
... toutes les fois que vous n'avez pas fait ces
choses à l'un de ces plus petits, c'est
à moi que vous ne les avez pas faites.
Matthieu 25 ; 41-45 (v. L. S)
Aller dans le feu du ciel pour un bout de pain
refusé à celui qui avait
faim ?
Sans doute pas pour un bout de pain, mais
certainement en raison de l'endurcissement d'un
coeur qui s'est fermé à la
compassion, d'un coeur qui s'est fermé
à l'amour de Dieu !
Si quelqu'un possède les biens du monde, et
que, voyant son frère dans le besoin, il lui
ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu
demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n'aimons
pas en paroles et avec la langue, mais en actions
et avec vérité. 1 Jean 3: 17-18 (v. L. S)
Alors suis-je d'accord
d'être une des "petites mains" que Dieu aura
la liberté d'utiliser ?
C'est maintenant la
question que JE veux me poser et que chacun devrait
se poser.
- Indépendamment de notre rang dans la
société, quel que soit notre revenu,
notre pouvoir d'achat, acceptons-nous que Dieu
fasse quelques ponctions dans nos avoirs pour que
d'autres puissent simplement vivre ?
- Suis-je l'unique détenteur de tout ce que
Dieu a mis entre mes mains ou n'en suis-je que le
gérant ?
- Dieu a-t-il la liberté de me demander un
service parce qu'il a
sur le coeur de répondre à la
prière d'un malheureux qui s'est
tourné vers lui ?
Celui qui
donne au pauvre n'éprouve pas la disette,
Mais celui qui ferme les yeux est chargé de
malédictions. Proverbes 28: 27 (v. L. S)
Seigneur ne me laisse
pas m'égarer loin de ton coeur, ne me laisse
pas tomber dans les filets de
l'égoïsme, accorde-moi un coeur de plus
en plus semblable au tien. Apprends-moi à
aimer comme tu aimes encore aujourd'hui,
et...
Éloigne de moi la
fausseté et la parole
mensongère ;
Ne me
donne ni pauvreté, ni richesse,
Accorde-moi le pain qui m'est
nécessaire.
De peur que, dans l'abondance, je ne te renie Et ne
dise : Qui est l'Éternel ?
Ou que, dans la pauvreté, je ne
dérobe, Et ne m'attaque au nom de mon
Dieu.
Proverbes 30: 8-9
... c'est ma
prière ! Amen!