Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Entre le Ciel et l' "enfer"

(2) De l'enfer vers le Ciel - des ténèbres à la Lumière

(Message pascal)

Parce que nous sommes les descendants de nos pères et mères, nous portons en nous certaines de leurs caractéristiques physiques et morales.
Si nous avons pu hériter de quelques traits de caractère fâcheux, ces derniers ne doivent surtout pas nous servir d'excuses pour nous déculpabiliser de nos égarements, de nos fautes, de la façon de nous conduire que nous avons héritée de nos parents. (
1 Pierre 1: 18)

Aux yeux de Dieu, la responsabilité personnelle est toujours de mise, même si nous subissons la conséquence du péché d'Adam et d'Eve, un péché qui a conduit l'ensemble de leurs descendants à être privé (momentanément) de la communion avec le Père céleste.
Point question de trouver la moindre excuse pour minimiser notre faute (notre péché) ! Rien, absolument rien ne nous oblige à pécher volontairement ! Nous sommes pleinement responsables de nos actes !
Quant à nos pensées... ! Inutile de dire qu'elles proviennent de l'endroit le plus noir, le plus "souillé" de notre être. Un endroit inaccessible à l'oeil humain, un endroit où il y a la liberté d'avoir des débordements qui pourraient être bien plus coupables que nos actes limités bien souvent par le "qu'en-dira-t-on".

Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Jérémie 17: 9

Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.
Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Matthieu 15: 18-19

Alors que nous sommes dans la période pascale, il est bon de mettre en avant que l'homme, quel qu'il soit, est perdu, qu'il est condamné à l'enfer (pour garder l'expression populaire) et qu'il ne lui est pas possible de s'amender par lui-même pour obtenir les bonnes grâces de Dieu.

Cette condamnation est sans appel ! Il est impossible de demander au Seigneur de revoir son jugement pour adoucir la conséquence de nos péchés ! Impossible de l'amadouer pour qu'il nous juge avec moins de sévérité. Déjà, dans le Ciel, il y eut séparation entre le bien et le mal dès que le mal fut perçu dans une des créatures de son entourage. Lucifer (le porteur de lumière) fut banni de la présence de Dieu, ainsi que tous les anges qui ont pris l'initiative de le suivre plutôt que de rester fidèles au Seigneur des seigneurs, anges désormais déchus et réservés pour le feu éternel. (
Matthieu 25: 41)

Il y a donc un ordre qui a été établi et que personne ne peut renverser, ni un ange, ni un homme,
un ordre basé sur la sainteté et la justice de Dieu !

Sa sainteté par le fait que ses yeux sont trop purs pour voir le mal et qu'il demande à ce que ses enfants marchent dans la même sainteté :

J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté. Esaïe 57: 15

... tu (Moïse) leur diras :
Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu. Lévitique 19: 2

Sa justice par le fait qu'il est obligé de tenir sa parole, faute de quoi Dieu serait menteur et ne pourrait plus être le Dieu de Vérité.
Nos premiers parents ont fait la cruelle expérience de constater que
lorsque le Seigneur dit quelque chose il l'accomplit !

Que l'on s'en souvienne, non seulement pour la condamnation du péché,
mais aussi pour le relèvement de l'homme déchu, et pour toutes les promesses qui sont à disposition de ceux qui sont passés de l'enfer au Ciel, des ténèbres à la Lumière !
Dieu est un Dieu de vérité, autant pour punir le coupable, que pour tendre la main à celui qui confesse sa faute, autant pour garantir la vie éternelle à celui qui sera fidèle, que pour condamner ceux qui le méprisent.
La justice de Dieu, justice impartiale, a donc englobé tous les hommes sous la même condamnation afin qu'aucun ne prétende être meilleur que son frère et revendiquer ainsi un régime de faveur : Tous et toutes sont coupables !

... tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu... Romains 3: 23

Être privé de la gloire de Dieu laisse sous-entendre une séparation totale et éternelle d'avec lui (en raison de sa sainteté). Une séparation qui est le châtiment suprême, la punition la plus insupportable qui puisse exister puisqu'elle ne laisse pas entrevoir le moindre espoir de bénéficier d'une remise de peine !

Ce châtiment, consécutif à nos péchés,
ne prendra véritablement effet qu'à partir du moment où nous aurons passé la frontière qui nous sépare du présent de l'éternité.

En attendant cet instant, toute personne demeure sous le jugement et la condamnation divine, aucun ne pouvant prétendre n'avoir jamais péché !
Si la sainteté de Dieu et sa justice l'ont conduit à avoir une telle attitude envers le genre humain, il ne l'a pas pour autant abandonné car :

Entre la condamnation et l'exécution de la peine, il y a le temps de la grâce !

Ce temps qui est mis à la disposition de l'homme est le résultat de l'amour du Créateur envers sa créature.
Un temps de grâce pour lui permettre de prendre conscience de la personnalité de Dieu.
Un temps de grâce pour qu'il prenne conscience de l'immense gouffre qui le sépare de son Créateur.
Un temps de grâce pour qu'il ait la possibilité de déposer le poids de ses péchés qui l'accablent, qui tourmentent sa conscience lorsque cette dernière est encore accessible à l'esprit de Dieu.
Un temps de grâce pour qu'il réalise que l'exécution de sa peine peut être remise définitivement s'il accepte simplement que quelqu'un ait payé pour lui le prix réclamé pour ses fautes.

La sainteté de Dieu ne peut cohabiter avec le péché, sa justice l'oblige à le condamner, mais son amour pour l'homme l'a conduit à offrir à ce dernier la possibilité d'être racheté par quelqu'un qui a pris volontairement sa place afin d'effacer l'acte d'accusation qui le concernait.

Sainteté : État permanent de Dieu et de ceux qui sont admis dans son entourage

Justice 
: Manifestation de Dieu qui fait la différence entre ce qui est saint et souillé, et qui agit en fonction de l'état de sa créature.

Amour 
: Qualité exclusive de Dieu (Dieu est amour) qui lui permet d'associer sa sainteté et sa justice tout en faisant bénéficier aux coupables que nous sommes, une grâce qui n'affecte ni sa sainteté ni sa justice.

Ce quelqu'un, dont nous parlions un peu plus haut, est bien entendu Jésus !
Il n'a pas hésité un seul instant à quitter le Ciel pour devenir un homme semblable à nous (excepté le péché) afin de s'offrir lui-même comme une rançon suffisante pour que la justice de Dieu soit satisfaite à jamais.

L'oeuvre de Christ en notre faveur a été telle, que les péchés de l'humanité entière ont été portés par le Fils de Dieu.
S'étant chargé, à notre place, de tout ce qui pouvait nous séparer de son Père, ce fut lui, l'innocent, qui fut écarté du Dieu trois fois saint. Il le fut tellement qu'au moment où le fardeau devînt le plus pesant pour lui,
il ne put plus dire "père" à son propre Père !
La relation filiale étant rompue à cause du péché, raison pour laquelle il ne put que crier :

"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Marc 15: 34

Un cri déchirant qui, aujourd'hui encore, nous montre tout ce qu'il y a d'horrible à être séparé du Seigneur, à ne plus vivre dans son intimité.
Un cri qui ne reçut aucune réponse.

Dieu s'étant détourné de l'homme pécheur, de l'homme souillé par son péché (nous),
il ne peut faire autrement que de se détourner aussi de celui qui a pris VOLONTAIREMENT, sur ses épaules, la masse immonde de nos fautes, un poids de souillures si nauséabondes que le Père n'eut aucun regard de pitié sur le condamné !

Un condamné qui représente l'humanité toute entière, afin d'être, par la suite, un intermédiaire, le seul intermédiaire valable entre Dieu et les hommes. Lui, le Parfait, donnant sa vie sainte pour nous... pour moi..., pour toi, souillé de la tête aux pieds !
Un condamné qui ne saurait demander pardon n'ayant rien à se reprocher !
Un condamné puni
pour avoir pris ma place !
(As-tu déjà accepté qu'il ait pris la tienne ?)

Jésus savait ce qu'il faisait !
Il savait qu'en voulant payer notre dette il devrait porter la conséquence de nos péchés; la conséquence pleine et entière sans bénéficier de son rang de Fils de Dieu ! (Pas de favoritisme !) Il prit sur ses épaules l'héritage empoisonné d'un monde sous l'emprise du prince des ténèbres

L'homme n'ayant rien de bon à offrir à Dieu pour le rachat de son âme, Christ n'a pu prendre sur lui que l'héritage de nos premiers parents, notre péché..., nos péchés et toutes les conséquences qui s'en suivent.

Toutes les conséquences !
Quel que soit l'homme qu'il porte le péché en lui ou sur lui, il est tenu par la loi de Dieu de subir la sanction prononcée dans le Jardin d'Éden avant que l'homme ne soit tombé dans la désobéissance.

Pouvons-nous imaginer quelques instants la pensée de Dieu, de ce Dieu trois fois saint, à l'instant où Christ a crié : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?” Pouvons-nous prendre la liberté de lui faire dire :

"Toi qui étais saint, toi qui avais marché dans la pureté, toi qui était agréable à mes yeux, tu as voulu porter l'impureté des hommes, tu as voulu que ta vie parfaite soit souillée par tous les péchés de.................... et de toute la race humaine (n'hésitons pas à mettre notre nom sur les points de suspension).
A cause de cela,
je suis obligé d'exercer ma sentence contre toi et de laisser la mort accomplir son oeuvre. Le salaire du péché.... c'est la mort !

Pendant un instant, toute la justice du Fils de Dieu fut oubliée, toute sa vie droite et pure fut masquée par nos péchés. Elle ne put refaire surface qu'une fois l'exécution de la peine accomplie : la mort du pécheur...
la mort du porteur de péché ! La mort du porteur de MON péché !

Sur ce bois maudit que fut la Croix, j'étais dans les pensées de Jésus, je faisais partie de cette foule qu'il connaissait bien avant la fondation du monde. Oui ! Il pensait à moi et c
hacun de mes péchés le faisait souffrir bien plus que les clous qui traversaient ses mains et ses pieds.
Ce ne sont pas les péchés des autres qui l'ont condamné ! Ce ne sont pas les Juifs, ni les Romains qui l'ont crucifié, qui l'ont mis à mort ! Eux-mêmes n'ont été que
les instruments de mon péché qui chargeait un peu plus l'acte d'accusation contre le Fils de Dieu, un acte qui me concernait personnellement et dont j'aurai dû répondre !
Chacun de mes péchés lui occasionnait une souffrance dont je porte l'entière responsabilité.

Si 2000 ans environ se sont écoulés depuis ce sanglant sacrifice, je dois être conscient que je dois encore faire couler des larmes dans les yeux de mon Sauveur en raison de divers comportements.
Des attitudes qui montrent que, loin d'être infiniment reconnaissant envers l'oeuvre qu'il a accomplie en ma faveur, je suis toujours capable de vivre sans chercher à l'honorer, particulièrement lorsque je ne lui permets plus d'avoir la première place dans ma vie.

Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Un cri de désespoir qui fit place, peu de temps avant que la mort n'accomplisse son forfait, à un cri de triomphe.
Un cri de triomphe alors qu'une vie allait s'éteindre ?

Non ! Ce n'était pas le cri de victoire du diable qui aurait réussi à vaincre le Fils de Dieu, c'était le cri d'un agneau immolé, sacrifié pour nos péchés, un cri de victoire qui allait, une fois pour toutes permettre aux hommes d'entrer dans le royaume de Dieu.

TOUT EST ACCOMPLI ! Jean 19: 30

Le salut gratuit était désormais à la portée de tous ceux et toutes celles qui voudraient bien s'en saisir.
Et, par dessus ce cri de victoire que nous relate Jean, un autre évangéliste met en évidence une autre parole du Christ, un autre cri :


Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Luc 23: 46

Un cri qui montre que la relation filiale était retrouvée !

L'humanité allait être sauvée des conséquences de son péché. Jésus mourant sur la Croix, portant le fardeau de nos péchés, accomplissait, une fois pour toutes la justice de Dieu.
Le péché..., MON péché était effacé en raison d'un sacrifice exceptionnel qui satisfaisait la
justice de Dieu tout en préservant sa sainteté et mettant en avant son amour infini pour l'homme qu'il avait créé !

Désormais il ne restait plus au Fils de Dieu qu'un geste à accomplir, celui de remettre son esprit entre les mains de son Père. Par cet acte, il démontra ainsi que Satan ne lui prenait pas la vie, mais que c'était lui-même, Jésus, qui l'offrait comme rançon pour le pardon des péchés.

Depuis ce jour mémorable qui fut suivi de la résurrection du Fils de Dieu,
si nous avons péché et que nous sommes privés de la gloire de Dieu, ce qui est toujours la vérité...,

... il y a maintenant la possibilité d'être gratuitement justifiés (rendus justes) par l'oeuvre de Jésus-Christ (Romains 3: 24)

Cette possibilité, n'est qu'une possibilité et non une loi qui s'appliquerait d'office à la naissance de chaque individu.
Chacun DOIT accomplir les formalités d'usage pour bénéficier du "passeport" qui permettra l'entrée dans le royaume de Dieu.

Négliger l'oeuvre de Christ à la Croix, ne pas prendre en considération l'amour de Dieu qui offre gratuitement le salut, conduit immanquablement à rester sous la colère de Dieu comme si la croix et la grâce n'avaient jamais été proposées !

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jean 3: 36

Celui qui croit en lui ne sera point condamné ; mais celui qui ne croit point est déjà condamné ; parce qu'il n'a point crut au Nom du Fils unique de Dieu. Jean 3: 18 (Version David Martin)

Précisons bien que le fait de croire implique bien plus qu'une adhésion intellectuelle ! Croire implique un engagement personnel qui démontre réellement que nous avons pris la décision de suivre Christ et qu'en conséquence notre vie ne peut plus ressembler à celle que nous vivions avant de le connaître.

En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Jean 8: 51

Étrange parole qui pourrait faire douter les septiques d'aujourd'hui comme les Juifs du temps de Jésus qui relevaient qu'Abraham et les prophètes étaient bel et bien morts. Étrange parole qui semble contredire les faits dès que l'on fait un tour dans les cimetières et que l'on aperçoit les tombes de chrétiens qui ont pourtant marché fidèlement dans la foi !

C'est ignorer qu'il y a mort et mort !
La véritable mort est celle qui nous sépare de Dieu, quant à l'autre, celle qui anéantit le corps (conséquence de la malédiction du péché), elle n'est pas envisagée de la même façon par le Fils de Dieu :

Il (Jésus) leur dit : Retirez-vous ; car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui. Matthieu 9: 24

Après ces paroles, il (Jésus) leur dit : Lazare, notre ami,
dort ; mais je vais le réveiller. Jean 11: 11

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. 1 Thessaloniciens 4: 13

Par opposition il y a aussi des vivants, ayant toutes leurs fonctions vitales, qui sont catalogués comme morts en raison de leur conduite, et puis...
... il y a aussi ceux qui appartiennent à Christ et qui, avant d'avoir accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de leur vie, étaient considérés comme morts !

.... celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante. 1 Timothée 5: 6

Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde...
Nous tous aussi, nous étions de leur nombre...
Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés)... Éphésiens 2: 1 et suivants


Ainsi le fait de croire ce que Dieu dit concernant le rachat de notre âme, devrait nous pousser à croire aussi ce qu'il dit concernant la conduite que nous devons avoir comme enfants de Dieu !

Que doit-on penser de quelqu'un qui prétend croire ce que Dieu dit et qui refuse obstinément de se conformer à ses commandements ?
Que doit penser le Seigneur lorsqu'il en voit quelques-uns qui font si peu de cas de sa Parole ou qu'ils restent attachés à tout ce qui lui déplaît ?

Ces personnes-là sont-elles réellement passées des ténèbres à la lumière, de l'enfer vers le Ciel ?

Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7: 21

Il y a donc une volonté à découvrir !

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12:2

C'est pourquoi ne soyez point sans prudence, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. Éphésiens 5: 17 (Version David Martin)

À partir du moment où nous avons fait le premier pas
en obéissant au Seigneur qui veut que tous les hommes soient sauvés, nous sommes tous invités à poursuivre notre marche dans l'obéissance et dans la sanctification.

Rien de telle que de se remémorer les instants de la crucifixion de notre bien-aimé Sauveur et... Seigneur (?), pour réaliser que nous avons, avec son secours, la possibilité de faire mieux que ce que nous avons fait jusqu'à présent.

Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, ET QUI VIENT... Apocalypse 1: 4


© J-M Ravé 31 mars 2006 -
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