Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

J'ai entendu ta voix

- La voix du potier -

Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile ; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ? Job 10: 9 (v. L. S)

(Voudrais-tu que je retourne à la poussière de laquelle tu m'as formée ? - "Tu es poussière et tu retourneras dans la poussière"
Genèse 3: 19)

Dans un moment de profonde détresse provoquée par Satan qui tentait de démontrer que la foi de Job ne tenait qu'en raison de la bénédiction matérielle ou de sa santé, nous voyons ce dernier prendre conscience que le vase d'argile qu'il savait être allait être réduit en poussière si la situation ne changeait pas.

Certes, retourner à la poussière est la destinée de tous ! De tous..., à moins que Christ ne vienne enlever son Église pour que chacun de ses membres ne voit pas la tombe. Cependant, en dehors de ces départs, il peut y avoir des moments d'intenses difficultés où
ce n'est pas la mort physique qui est le plus à craindre, mais c'est la mort spirituelle !

Être brisé, cassé, sentir sa foi faiblir du fait que
l'on ne comprend pas la voix de Dieu ni ses voies alors qu'il a pourtant promis de faire concourir toutes choses pour notre bien (Romains 8: 28), voilà la "hantise" du chrétien affaibli.

Est-ce bien vrai Seigneur ?
Est-ce bien vrai que les circonstances par lesquelles je passe vont contribuer à mon bien ?

Que pouvait penser Job, lui qui avait perdu non seulement tous ses biens matériels, tout ce qui contribuait à son bien-être terrestre et qui avait dû
ensevelir tous ses enfants (10 enfants), tous morts dans des circonstances dramatiques ? Que pouvait-il penser quand, de surcroît, il fut atteint dangereusement dans sa santé ?

Avouons que peu d'entre nous en sommes arrivés à cette extrémité, et que nos "légères afflictions" sont peu de choses - selon l'expression de l'apôtre Paul qui a eu son lot de tribulations (
2 Corinthiens 4: 17 ; 2 Corinthiens 11: 23 et suivants).
Elles sont peu de choses en comparaison de celles du patriarche que l'Ancien Testament nous présente sans fioriture, peu de choses et pourtant capables de nous conduire à avoir les mêmes réflexions qu'il a pu avoir !

Que me sert-il, Que me revient-il de ne pas pécher ? Job 35: 3 (v. L. S)

À vues humaines, à vues terrestres, que me sert-il de servir Dieu, d'être fidèle à ce que l'Écriture m'enseigne si je dois être malmené tous les jours de ma vie, malmené au point que le doute entreprenne un travail de sape afin que je m'écroule, que je me retrouve sans foi, ni loi - loi spirituelle pour conduire ma vie, Parole de Dieu sur laquelle je puis me reposer en paix ? "
Que me sert-il, que me revient-il de ne pas pécher ?"

Une réflexion que le peuple d'Israël n'a jamais manqué de reprendre à son compte chaque fois que la vie était difficile :

C'est en vain que l'on sert Dieu ; Qu'avons-nous gagné à observer ses préceptes, Et à marcher avec tristesse à cause de l'Éternel des armées ? Malachie 3: 14 (v. L. S)

Entre les paroles de Job et celles du peuple de Dieu, il y a deux comportements différents qui ont poussé leurs coeurs à s'exprimer d'une façon similaire.

-
D'un côté, un homme droit : "c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. " (Job 1: 8), un homme droit brisé par la souffrance.

-
De l'autre côté, un peuple rebelle qui subit la conséquence de ses péchés et qui, quand il prétend agir avec droiture, ne le fait pas avec une bonne disposition de coeur, bien au contraire ! : "Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez..., vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! "(Malachie 3: 8-9) Un peuple brisé à cause de son péché !

Sans nous étendre sur les conséquences du péché qui fermèrent la porte de la bénédiction sur les descendants d'Abraham, revenons vers Job qui semble souffrir injustement. Rappelons-nous que le fait d'être droit, d'être dans la main de Dieu, d'avoir l'assurance du salut éternel et de vivre aujourd'hui dans le temps béni de la grâce de Dieu, ne nous empêchera jamais d'avoir notre lot de tribulations, d'épreuves dont le sens sera bien difficile à comprendre.

Mes bien-aimés, ne trouvez point étrange quand vous êtes [comme] dans une fournaise pour votre épreuve, comme s'il vous arrivait quelque chose d'extraordinaire. 1 Pierre 4: 12 (v. D. M)

Si Job est conscient que c'est l'Éternel qu'il l'a façonné, que c'est lui qui lui a donné le vouloir et le faire afin de servir le Seigneur selon la compréhension qu'il avait de Dieu,
il est aussi conscient qu'il est un "homme fait" !
Il est, en quelque sorte, un vase qui a passé par la cuisson, un vase qui n'est plus "remodelable" quoiqu'il puisse être, poli, ciselé, et.... rempli ! On ne peut réduire en poussière l'argile qui est encore malléable !
Job est conscient que l'épreuve pourrait le réduire en poussière, que la mort pourrait bien être à la porte et, qu'avant qu'elle ne fasse son oeuvre, il ne soit lui-même détruit intérieurement, ne pouvant plus être utilisable pour la gloire de Dieu.

De la même façon, aux regards de ceux qui nous entourent, les périodes extrêmement difficiles par lesquelles nous pouvons passer semblent être un "contre-témoignage" qui dessert la foi chrétienne.
Loin de faire envie à ceux qui nous regardent vivre puisque "
nous sommes devenus comme les balayures du monde"(1 Corinthiens 4: 13), nous pourrions nous-mêmes nous interroger sur ce qu'il pourrait sortir de bon des moments de détresses "longues durées". Nous pourrions aussi nous demander si notre vie, dans ces moments-là, ne déshonore pas la foi que nous professons.

Quelle pourrait bien être l'utilité cachée d'une épreuve vécue, d'une épreuve interminable ?
Elle pourrait au moins révéler l'état dans lequel nous nous trouvons !

- Suis-je toujours en période de modelage et de remodelage, une période durant laquelle tous les coups vont me déformer ?
- Suis-je dans le feu de l'épreuve pour endurcir ma foi ?
- Suis-je parvenu à la stature d' "homme fait" qui me permettra de résister à l'épreuve du temps et de
garder la forme que Dieu m'a donnée ?

À quel moment peut-on définir que le temps de façonnement est terminé ?
Ne serait-ce pas à partir du moment où nous avons accepté d'être soumis au Seigneur ? Soumis des lèvres ET du coeur!
Ne serait-ce pas à partir du moment où nous sommes capables d'absorber la nourriture solide de la Parole de Dieu
sans la discuter, sans qu'elle nous fasse faire des hauts de coeur parce que son goût nous déplaît ou du moins que certaines portions nous semblent indigestes ?

Quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. Hébreux 5: 13-14

Discerner et non discuter !
Discerner ce qui est bien de ce qui est mal ! Le faire à la lumière de la Parole de Dieu et non perdre son temps à discuter dans le but d'amoindrir le péché, de l'escamoter afin de rendre la foi chrétienne plus attractive par une tolérance qui n'existe pas dans les Saintes Écritures.

Puisque nous avons été façonnés comme des vases, je me propose d'aller faire un tour dans la maison du potier, cet atelier où Jérémie fut invité par l'Éternel afin d'y entendre la parole divine, une parole qui ne pouvait être dite ailleurs.
Que pourrait-il nous apprendre dans ce lieu que nous ne pourrions pas apprendre ailleurs ?

Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; , je te ferai entendre mes paroles. Jérémie 18: 2 (v. L. S)

Descendre dans la maison du potier pour entendre la Parole de Dieu ! D'abord descendre !
Descendre pour s'incliner comme le Père a dû s'incliner pour ramasser la poussière du sol et former le premier homme.
Descendre de la position que nous croyons avoir et accepter d'être enseignés, non pas par un intellectuel sorti des grandes écoles, mais par un homme simple, un homme en contact avec la terre dont nous avons été tirés.

Déjà, il nous revient en mémoire que c'est Dieu qui façonne ! C'est LUI qui a façonné l'homme à son image ! Rien que pour cette raison nous n'avons pas à discuter sur la "forme" qu'il nous a donnée : "
L'Éternel a tout fait pour un but" (Proverbes 16: 4).
En conséquence, chacun a été créé pour une raison particulière, dans un but bien défini, un but qui, malheureusement, pourrait ne jamais se concrétiser.
C'est ainsi que Jérémie va apprendre que Dieu agit aussi en fonction du comportement d'un individu ou d'une nation, que ses projets de bénédictions (ou de malédictions) peuvent varier en raison de l'attitude des intéressés, d'où des changements qui peuvent conduire à l'opposé de ce que le Créateur avait projeté initialement (
Jérémie 18: 7 et suivants).
L'homme a été créé libre !
Libre de se soumettre à la volonté de Dieu !
L
ibre de lui désobéir, de se détourner de lui !
Libre même de reprendre la vie qu'il avait donnée à Christ et d'y perdre son âme !
(Hébreux 6: 4: 10: 26-27 ; 1 Jean 5: 16-17)

Dans cet atelier du potier, j'ai été réjoui de constater que la matière employée pour confectionner un vase n'était pas jetée si ledit vase ne réussissait pas entre ses mains. Belle image qui met en valeur la patience de notre Père céleste qui ne se lasse pas de nous donner et redonner la forme et la fonction qu'il a décidé de nous attribuer !

J'aime à voir dans cette scène la main de Dieu qui agit de la même façon que le potier terrestre qui garde sa masse d'argile au lieu d'en prendre une autre pour réaliser ses projets.
Le Seigneur ne rejette pas son enfant, ne le rejette pas en dépit des échecs que ce dernier peut avoir, mais, au contraire. il le reprend, le corrige, afin de donner à son caractère la souplesse et la douceur désirée.

J'aime aussi à comprendre que cette argile-là a été débarrassée de toutes les impuretés qu'elle contenait lorsqu'elle était encore dans son ancien monde, lorsqu'elle était mélangée avec les débris d'un monde dont la fin est programmée. Mise à part, précieuse dans les mains du potier, recherchée par lui, il l'a d'abord "arrachée" de son milieu afin d'exécuter ses plans. Sachons nous souvenir que nous avons été "arrachés" de la vaine manière de vivre que nous avions auparavant et que nous avons été rachetés au prix fort (
1 Pierre 1: 18).

Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Romains : 6: 11 (v. L. S)
... considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché (v. D. M)

Séparés d'avec notre ancienne nature, sortis des ténèbres, le Potier céleste va pouvoir nous modeler et tout mettre en oeuvre pour que nous puissions ressembler à Christ, le divin modèle.

Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables (conforme - v. D. M) à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Romains 8: 29 (v. L. S)

Combien de fois le potier ne s'est-il pas mis en devoir de recommencer l'oeuvre qu'il avait en tête ?
Combien de fois un événement extérieur n'est-il pas venu déformer, cabosser le vase d'argile qu'il était en train de confectionner ?
Combien de fois n'a-t-il pas dû se remettre au travail afin que tu ne sois plus meurtri par autrui ou par tes pensées personnelles qui anéantissaient l'oeuvre qui commençait à prendre forme dans ta vie ?
Combien de temps, combien d'années faudra-t-il au Créateur pour que tu comprennes que c'est lui qui manipule l'argile pour te donner une forme et non l'inverse, et non toi qui doit modeler Dieu à l'image que tu désires t'en faire ?

Le potier sera-t-il estimé comme l'argile, pour que la chose faite dise de celui qui l'a faite : Il ne m'a pas faite ? et que ce qui est formé dise de celui qui l'a formé : Il n'a pas d'intelligence ? Esaïe 29: 16 (v. D)

Et voilà que, dans cet atelier du potier, le vase a pris forme, enfin il est modelé, enfin la marque de Dieu est imprimée dans sa matière, il est estampillé ! Désormais il ne reste plus que la cuisson, que
l'épreuve du feu pour le rendre résistant.

Tout seul, enfermé dans la fournaise, n'étant plus en contact direct avec les mains du potier qui semble l'avoir abandonné à son sort, l'enfant de Dieu apprend, lui aussi, par le feu de l'épreuve, à fortifier son corps !
Mais le potier n'est jamais loin ! Il est là, il veille à ce que l'épreuve ne soit pas au-dessus de la capacité de résistance du vase qu'il a formé ! C'est son oeuvre ! Son chef d'oeuvre ! Sa pièce unique ! Irremplaçable !
Sais-tu que tu es irremplaçable, que tu as une place privilégiée dans le coeur de Dieu, une place que personne ne pourra prendre ?

Peu importe que tu sois grand ou petit, ta place est la même, seule la durée de l'épreuve pourrait faire la différence ! Une différence qui explique que certains doivent subir le feu plus longtemps que d'autres en raison de l'appel reçu, en raison des projets divins !

Toujours d'étape en étape, le Seigneur parle dans la maison du potier, mais s'il nous parle il le fait au travers d'un film qui dépeint l'élaboration d'un vase précieux. Un vase aussi précieux que nous pouvons l'être à ses yeux, un vase destiné à être rempli.
Quelle pourrait être l'utilité d'un vase qui a passé par le feu et qui, ayant prouvé sa résistance, ne trouve pas une qualification mettant en valeur son Créateur ?

Dieu a fait de nous des vases et non des potiches de grand prix qui ne servent qu'à la décoration, ou, pour mieux imager notre pensée, il n'a pas fait de nous des potiches qui
dans le monde des hommes sont : "des personnes considérées comme n'ayant qu'une fonction honorifique ou décorative, sans efficacité ni pouvoir réel. " (trésor de la langue française)

En ce qui nous concerne, sommes-nous des potiches... ? C'est-à-dire des personnes considérées comme chrétiennes, sans efficacité, sans pouvoir réel entre les mains de Dieu parce que tout simplement nous sommes vides au lieu d'être remplis ?

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Ils furent tous remplis du Saint-Esprit - Actes 2: 4
- Les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit - Actes 13: 52
- Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi - Romains 15: 13
- en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. - Ephésiens 3: 19
- afin que vous soyez ... remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ - Philippiens 1: 11

Certes le chrétien, celui qui un jour a donné sa vie à Christ ne peut pas être vide car personne "
ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! si ce n'est par le Saint-Esprit. " (1 Corinthiens 12: 3)
Pourtant, il semble bien que dans certaine vie l'Esprit de Dieu se limite à cette seule activité et qu'en dehors d'elle, il n'a aucun pouvoir de conduire une vie, aucune liberté de remplir un coeur pour que la bouche parle avec abondance des bienfaits de Dieu.

"Ma coupe déborde" disait le roi David ! (
Psaume 23)
Les vases que nous sommes débordent-ils ?
Et Jésus de préciser à notre intention que celui qui croirait en lui "
des fleuves d'eau vive couleront de son sein". (Jean 7: 38)

Je crains fort qu'en dépit de notre bonne volonté, la chair ne prenne encore trop de place dans notre vie au détriment de l'Esprit, raison pour laquelle il ne sort de la bouche de certains que peu de choses servant à la gloire de Dieu !
Que sort-il de ma bouche ? Sur quel sujet ai-je toujours envie de revenir ?

Je crains que, bien trop souvent, quelques-uns d'entre nous, ne sonnions creux lorsqu'une épreuve vient nous heurter.
Certes nous ne nous déformons pas comme le vase qui est entre les mains du potier. Nous sommes passés dans le four qui nous a donné une forme que l'adversité ne peut déformer.
Mais si nous sommes vides, s'il n'y a pas de résistance en nous, il est à craindre que nous nous fissurions et qu'au fil du temps, au fils des épreuves, nous soyons réduits en miettes, réduit en poussière et que notre foi ne soit devenue poussière emportée par le vent de l'adversité.
Si je sonne creux lorsque l'on me frappe, si j'ai tendance à être contrarié pour la moindre des choses, si l'épreuve renvoie un écho qui répercute mon mécontentement, c'est alors que le vase que je suis n'est pas aussi plein qu'il devrait être !

"Seigneur, sachant qu'il m'arrive encore d'avoir des réactions qui ne te glorifient pas, je t'invite à prendre plus de place dans ma vie afin que chacun puisse reconnaître que tu vis en moi, quoique les cieux des cieux ne puissent te contenir ! (2 Chroniques 2: 6)
Je désire que TU me remplisses afin que je sois un vase d'honneur et non un vase de déshonneur"


Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? 1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)

Qu'y a-t-il dans notre temple, dans mon temple ?
Un jour, au temps du roi Josias, on a retrouvé le livre de la Loi dans le temple de Jérusalem. Bonne nouvelle, n'est-ce pas ? (
2 Rois 22: 8)
Bonne et mauvaise nouvelle en même temps ! Mauvaise si l'on prend conscience qu'à un certain moment on a pu perdre un tel trésor !
On avait perdu la Parole de Dieu !

As-tu perdu la Parole de Dieu ? Perdue dans le sens où elle ne fait plus autorité dans ta vie !
Faute de l'ouvrir régulièrement, faute d'en apprécier la nourriture, il fut un temps où la Parole de Dieu fut écartée de la vie quotidienne religieuse en Israël, de la vie du Temple !
Tellement écartée que si quelques-uns en furent inquiets,
l'inquiétude de sa disparition fut vite remplacée par la satisfaction qu'on pouvait quand même continuer à vivre sans se soucier de la Parole de Dieu.

Qu'as-tu fait de la Parole de Dieu?

Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé ; Donne-moi l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements !
Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car j'espère en tes promesses. Psaume 119: 73-74 (v. L. S)

Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur ! Psaume 119:34 (v. L. S)

***

Alors ! Qu'en est-il aujourd'hui de ta vie, toi auditeur ou lecteur occasionnel de ces lignes ?

-
Es-tu encore de l'argile mélangée au monde, argile qu'il faudra extraire afin de le préparer ?

-
Es-tu sur le tour du potier, au centre de ses préoccupations ?

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Passes-tu par une remise en forme parce que l'adversité t'a donné des coups qui ont déformé ta foi ou qui ont freiné tes premiers pas dans l'obéissance ?

-
Es-tu dans le feu de l'épreuve qui va permettre de te rendre solide, résistant ?

-
Es-tu un vase d'honneur utile à son propriétaire ou une potiche que Dieu ne peut utiliser ?

-
Enfin, si tu es devenu le temple du Saint-Esprit, a-t-il la liberté de te remplir et de faire en sorte que tu sois une bénédiction pour ceux qui t'entourent ou l'as-tu limité afin qu'il ne prenne pas trop de place ?


© J-M Ravé 24 mars 2007 -
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