Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

J'ai entendu ta voix, (l'homme s'adressant à Dieu)

... moi aussi, j'ai entendu, dit l'Éternel. (a)

Celui qui a planté l'oreille n'entendrait-il pas ? Celui qui a formé l'oeil ne verrait-il pas ? Psaume 94: 9 (v. L. S)

Quoi qu'on en dise, Dieu n'a pas de problème d'audition, ce n'est pas parce qu'il n'a pas répondu à notre attente qu'il n'a pas entendu notre prière. Bien au contraire ! C'est généralement l'homme qui ne comprend pas, qui n'entend pas ce que son Père céleste veut lui dire ou lui faire comprendre.

Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Job 33: 14 (v. L. S)

Bien que le [Dieu] Fort parle une première fois, et une seconde fois à celui qui n'aura pas pris garde à la première... (v. D. M)


C'est bien parce que l'homme est sourd que Jésus est venu pour que tous les sourds entendent. Aussi bien
ceux qui ne perçoivent aucun bruit que ceux qui n'entendent rien à la Parole de Dieu !
Il est venu pour que tous soient à même de saisir la pensée de Dieu et vivent de sa Parole ! Qu'ils l'entendent et la comprennent afin de la mettre en pratique !

Seuls les vrais sourds, les malentendants ont le désir d'entendre, de connaître des "sensations" qu'ils n'ont jamais connues, tout comme les véritables aveugles ont envie de voir pour découvrir un nouveau monde, et les boiteux de marcher plus librement afin d'aller de l'avant.
Ai-je envie d'avoir un plus dans ma vie ?
Ai-je envie d'être moins handicapé dans mon engagement avec le Seigneur ou est-ce que je préfère rester un "malentendant" de la Parole de Dieu ?

Il y a des sourds qui ne pourront être guéris ! Des sourds incurables ! Des sourds volontaires qui ne veulent pas entendre ni comprendre ce qu'on veut leur dire !
Malgré les multiples explications qui leur ont été données, ils refusent catégoriquement de faire ce que Dieu réclame d'eux !
Un tel comportement révèle par la même occasion, qu'ils se rendent volontairement aveugles en refusant de voir les oeuvres du Seigneur qui a prouvé "qu'il est le même, hier, aujourd'hui et éternellement" (
Hébreux 13: 8). Qu'ils ne s'étonnent pas alors si leur vie... "chrétienne" est devenue une vie boiteuse !

N'est-ce pas à cette catégorie de personnes que le Dieu du ciel s'est adressé par la bouche du prophète Esaïe
afin que les sourds et les aveugles volontaires se guérissent eux-mêmes en ouvrant enfin leurs oreilles et leurs yeux sur l'évidence de la Parole de Dieu ?

Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! Esaïe 42: 18 (v. L. S)

En restant sourds aux appels du Seigneur, sourds à ce qu'il met en avant dans notre vie personnelle, bien plus que d'anéantir les plans de Dieu à notre égard, nous le rejetons de notre vie. Nous lui interdisons d'avoir une quelconque autorité sur la façon dont nous entendons gérer notre présent.

Celui donc qui rejette ces préceptes (ceux du Seigneur) ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit. 1 Thessaloniciens 4: 8

Chacun connaît ce proverbe à consonance biblique : " Personne n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ! "
- Proverbe qui dépeint l'attitude de nombreux païens qui se ferment à l'Évangile.
- Proverbe qui décrit aussi l'attitude de l'enfant de Dieu rebelle qui ne veut pas comprendre ce que Dieu lui dit ou qui refuse systématiquement de se soumettre à ce qui est écrit par crainte de perdre sa propre liberté apparente.

S'il n'y a pas d'homme plus sourd que celui qui refuse d'entendre, l'Écriture nous montre que
Dieu peut agir de même vis-à-vis de celui ou celle qui ne veut pas se soumettre :

Dieu pourrait VOLONTAIREMENT devenir sourd à nos appels, il pourrait fermer son oreille à nos cris, en réponse à notre refus de faire sa volonté. Ne l'a-t-il pas déjà fait ?

Quand il (l'Éternel) appelait, ils n'ont pas écouté : aussi n'ai-je pas écouté, quand ils ont appelé, dit l'Éternel des armées. Zacharie 7: 13 (v. L. S)

Puisque j'appelle et que
vous résistez, Puisque j'étends ma main et que personne n'y prend garde, Puisque vous rejetez tous mes conseils, Et que vous n'aimez pas mes réprimandes,
Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, Je me moquerai quand la terreur vous saisira... Proverbes 1: 24 et suivants

Loin d'avoir un Dieu qui ne serait que grand et redoutable, nous avons un Créateur rempli d'amour pour l'homme pécheur. Il n'y a pas d'autres catégories depuis qu'Adam et Eve se sont livrés à Satan en obéissant au serpent ancien plutôt qu'à Dieu.
Nous avons un Créateur dont la miséricorde n'a d'égal que l'amour qu'il porte pour l'homme formé de la poussière.
Bien souvent son amour a contenu sa juste colère, bien souvent il a usé de grâce envers un individu pour ne pas attrister un enfant de Dieu qui intercédait en faveur du rebelle ! Bien souvent il ne nous a pas traités selon nos péchés : "
Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. " (Psaume 103: 10)

C'est seulement parce que certains ont user et abuser à outrance de l'infinie patience du Seigneur qu'il fut contraint d'agir comme nous le révèle l'Ancien Testament lorsque des hommes ont dépassé les limites de la grâce et de la patience du Juge suprême.

Et toi (Jérémie), n'intercède pas en faveur de ce peuple, N'élève pour eux ni supplications ni prières ; Car je ne les écouterai pas, Quand ils m'invoqueront à cause de leur malheur. Jérémie 11:14

Aujourd'hui, seul le péché contre le Saint-Esprit est la barrière que la grâce de Dieu ne saurait franchir pour tendre la main aux pécheurs qui seraient allés au-delà du supportable pour le Seigneur !
Aussi loin que l'homme puisse aller dans le mal,
tant qu'il est capable de se repentir, les portes de la grâce s'ouvrent devant lui pour laisser l'amour de Dieu agir en sa faveur.

Tant que le Saint-Esprit peut encore convaincre de péché (
Jean 16: 7-8), il y a de l'espérance pour celui qui est interpellé, mais si l'Esprit de Dieu a été outragé, blasphémé comment pourrait-il encore agir en faveur du rebelle qui n'a eu aucun respect pour la troisième personne de la trinité (Père, Fils et Saint-Esprit) ?
Comment pourrait-il encore le persuader d'avoir péché ?

Si quelqu'un a parlé contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu'un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir. Matthieu 12: 32 (v. D. M)

(Lire ou relire aussi
Hébreux 10: 29 qui nous parle du châtiment réservé à celui qui aura outragé l'Esprit de la grâce)

Excepté ce point de non retour
que Dieu seul est capable de discerner sans faire d'erreur, un point de non retour qui, en raison de SA propre Parole, ne lui permet plus de répondre à la prière de celui qui a agi en insensé, nous pouvons avoir l'assurance que le sort de ses enfants ne lui est pas indifférent et qu'il prêtera toujours une oreille attentive à leurs demandes.

Prêter l'oreille n'a jamais voulu dire exaucer et encore moins exaucer tout de suite !
En effet, nous verrons Jérémie s'interroger sur ce qui lui arrive personnellement. Nous verrons comment il met en avant sa conduite de croyant craignant Dieu afin d'obtenir un secours de sa part. Un peu comme nous avons l'habitude de le faire... (???) lorsque le secours qui ne vient pas!

Pouvons-nous avoir la même attitude que cet homme de Dieu et mettre en avant les mêmes arguments que lui avant de demander quoi que ce soit?
Sommes-nous capables de dire :

J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon coeur Jérémie 15: 16

Pouvons-nous ajouter que nous nous sommes séparés du monde ?

Je ne me suis point assis dans l'assemblée des moqueurs, afin de m'y réjouir. 15: 17

Pouvons-nous rester fermes dans la foi quand tout va de travers alors qu'il est écrit que
tout devrait bien aller lorsque l'on trouve son plaisir en Dieu ?
N'avons-nous pas le droit de nous interroger comme le fera Jérémie lorsqu'il fit étalage de sa misère personnelle alors qu'il s'attendait à avoir du bonheur ?

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, Et qui la médite jour et nuit ! Psaume 1

Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque JAMAIS dans la détresse. Psaume 46: 1-2

Jérémie connaissait les Psaumes ! Jérémie marchait comme ces versets le demandent et, malgré cela, il n'était pas heureux et n'était point secouru !
Malgré la Parole de Dieu, la Parole de vérité, il vivait une expérience qui aurait pu le placer au ban de certaines de nos églises qui l'auraient condamné en constatant que la bénédiction visible du Seigneur n'était pas sur lui.

À
juste titre Jérémie s'interrogeait sur le silence de Dieu, sur sa non-réaction, car déjà il savait qu'un homme récolte ce qu'il sème. (Galates 6: 7 ; Job 4: 8) Lui qui avait été choisi par l'Éternel dès le sein de sa mère, avant même qu'il fut conçu (Jérémie 1: 5), lui qui avait reçu la promesse que Dieu serait AVEC lui pour le délivrer, n'avait-il pas le droit de se poser le genre de questions que nous sommes parfois à même de nous poser, nous les enfants de Dieu, rachetés par le précieux sang de Christ ? Nous qui avons la promesse de Jésus qu'il sera avec nous TOUS les jours, jusqu'à la fin du monde ! Nous qui n'arrivons peut-être même pas à la cheville de Jérémie quant à la consécration !

Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle ?
Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir ? Jérémie 15: 18 (v. L. S)

Bonnes questions de celui qui avait entendu la voix de Dieu ! Bonnes questions de ceux et celles qui ont entendu la voix du Seigneur et qui y ont répondu en prenant le chemin étroit et qui y sont toujours !
Bonnes questions qui conduisent cependant l'homme de Dieu et quelques-uns des rachetés d'aujourd'hui à s'interroger (respectueusement) sur la fiabilité des promesses du Seigneur !


Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, comme une eau dont on n'est pas sûr ?
Jérémie 15: 18 (v. L. S)

Mon âme est toute troublée ; Et toi, Éternel ! jusques à quand ?...
Psaume 6: 3-4 (v. L. S)

Alors que l'homme a perdu tout contrôle de la situation,
alors qu'il est conscient qu'il a besoin du secours de l'Éternel, il s'interroge sur le fait qu'aucune armée ne vienne le délivrer, qu'aucun ange ne traverse le ciel au moins pour le fortifier.
Il s'interroge sur le silence de Dieu, un silence troublé par de profondes réflexions qui, si elles se poursuivaient trop longtemps, pourraient bien détruire la faible foi qui lui permet encore de tenir, celle qui
nous permet encore de nous agripper aux promesses divines.

Si l'Éternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ?
Juges 6: 13

Si Jérémie n'avait pas de réponse écrite à ses interrogations, il n'en n'est pas de même en ce qui nous concerne, le Seigneur Jésus ayant mit en garde ceux et celles qui le suivraient :

Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. Jean 16: 33 (v. L. S)

Face au désarroi de son serviteur, l'Éternel va intervenir, montrant ainsi qu'il a bien entendu celui qu'il a appelé à son service.
Cette intervention, nous le verrons, nous concerne aussi parce qu'elle met en lumière des points particuliers qui, un jour ou l'autre, ont marqué de leur empreinte les moments difficiles de notre vie, ou qui les marqueront peut-être dans l'avenir lorsque la tempête fera rage autour de nous ou dans nos pensées.

Avant de citer le texte en question, il est bon de mettre en avant une promesse de Dieu que l'on trouve dans l'ancienne et la nouvelle alliance. Une promesse pour les temps de guerre, de confrontation avec l'adversaire, et une promesse en temps de paix, mais dans le dénuement :

Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.
Josué 1: 5 & Hébreux 13. 5 (v. L. S)

Bien souvent la fidélité du Seigneur envers son peuple, envers son serviteur, son enfant, va se manifester en invitant celui qui est dans la détresse à revenir d'abord pleinement dans la présence de Dieu.

C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi ; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. C'est à eux de revenir à toi, Mais ce n'est pas à toi de retourner vers eux. Jérémie 15: 19 (v. L. S)

C'est pourquoi ainsi a dit l'Éternel : si tu te retournes, je te ramènerai, et tu te tiendras devant moi... (v. D. M)


Le fait d'avoir un tant soit peu douté de la Parole de Dieu, de s'être interrogé sur la fiabilité de ses promesses, le Seigneur invite son serviteur à changer de direction, à se rattacher à Lui :
"Si tu te rattaches à moi". - (Si tu reviens...)

Parfois nos pensées nous détachent de la foi, raison pour laquelle nous sommes invités à nous rattacher, à
nous attacher de nouveau, à retourner de tout notre coeur vers celui qui ne peut mentir. Nous nous détachons de lui chaque fois que nous doutons, chaque fois que notre raison passe avant la foi.

S'il est important d'avoir foi en Dieu, il l'est tout autant que notre raison reste à sa place ! Il est important qu'elle se discipline en marchant derrière la foi, et qu'ensuite elle appuie de toute sa force ce qui est écrit.

La raison de Jérémie,
l'homme qui dévorait la Parole de Dieu et qui en faisait ses délices, s'est trouvée soudainement devant un "plat" empoisonné dès qu'il fut assaisonné du doute. "Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, comme une eau dont on n'est pas sûr ?" (Jérémie 15: 18)

Les paroles qu'il avait dévorées auparavant n'avaient plus le même goût, plus la même saveur à cause de l'adjonction d'une substance étrangère à la foi.

Nous connaissons tous cet assaisonnement qui apporte de l'amertume dans la vie, cet assaisonnement que l'adversaire de nos âmes offre généreusement à ceux et celles qui détournent leurs regards des promesses de Dieu pour ne voir que les impossibilités qu'une raison déraisonnable a mise en évidence sous leurs yeux.

"Si tu te rattaches à moi, JE TE RÉPONDRAI"
Il y a des mystères que Dieu ne pourra jamais nous révéler si nous ne sommes pas sous le joug de Christ, si nous ne marchons pas avec lui.
Le joug oblige ceux qui sont sous chacune des encolures à marcher dans la même direction.

Jésus étant celui qui a donné sa vie pour nous sauver de la perdition, il va de soi qu'il a l'absolu contrôle de ce joug
et que c'est un privilège pour nous de marcher à ses côtés.
Nos indisciplines ne feront jamais changer la direction que le Seigneur a tracée pour nous, par contre elles nous feront quitter le joug du Fils de Dieu qui attendra patiemment que nous revenions prendre la place qui est la nôtre.

Bien des personnes voudraient que Dieu réponde à leurs questions, qu'il exauce leurs prières, qu'il les guérisse, Bien des chrétiens voudraient le bénéfice de la croix, malheureusement ils n'obtiennent quasiment rien parce qu'ils ne veulent pas marcher dans l'obéissance.
Jamais nos oeuvres ne pourront passer avant l'obéissance, quand bien même elles n'auraient jamais été aussi nombreuses ! "si tu te rattaches à moi, JE TE RÉPONDRAI !" "L'obéissance vaut mieux que les sacrifices !" (
1 Samuel 15: 22)

Me suis-je détaché du Seigneur en menant une vie chrétienne indépendante de l'enseignement des Écritures ?
Si oui, que je ne m'étonne pas alors des silences de Dieu, de ces silences qui n'ont rien à voir avec les silences consécutifs aux temps d'examens, aux temps d'épreuves durant lesquels la foi est testée !

"Si tu te rattaches à moi, je te répondrai ET TU TE TIENDRAS DEVANT MOI"
Bien plus qu'une perspective de l'avenir glorieux qui attend chaque fidèle, cette vérité, d'être devant le Seigneur, "assis en Christ dans les lieux célestes" (
Éphésiens 2: 6), nous place en position de vainqueur, de gagnant. Place que n'avait pas notre ami Jérémie !
Cette place, selon l'épître aux Éphésiens, n'est pas une musique d'avenir, mais elle est une réalité présente
si nous sommes en Christ ! (Si nous sommes attachés à lui et à sa Parole !)

Par la mort de Christ et par notre engagement à suivre le Seigneur au travers de notre baptême volontaire ...

... nous qui étions morts par nos offenses, (Dieu) nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ; il (Dieu) nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ... Éphésiens 2: 5-6 (v. L. S)

Sommes-nous au bénéfice de la résurrection de Christ ?

Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Colossiens 3: 1

- Détachés de Christ, nous ne sommes plus avec lui !

- Détachés de Christ, nous n'avons plus de réponse de sa part, nous n'entendons plus le son de sa voix
si ce n'est un appel à revenir à lui.

- Détachés de Christ par nos propres considérations de la Parole de Dieu, nous ne pouvons pas prétendre être dans sa présence et bénéficier ainsi de son conseil.

"Si tu te rattaches à moi".... Condition essentielle pour être conduits par le Seigneur qui, dès lors, pourra continuer à instruire les uns et les autres afin qu'ils se démarquent toujours plus du monde. Nous en parlerons la semaine prochaine.

En attendant, efforçons-nous de comprendre (je suis aussi dans ce "nous") que dans bien des situations sans issue,
l'urgence consiste à attendre en silence le secours de l'Éternel tout en croyant que les compassions de l'Éternel ne sont pas épuisées.

Puis-je m'arrêter sur cette pensée ? Celle que les compassions de l'Éternel ne sont pas épuisées !
Puis-je accepter l'idée
qu'il est impossible..., impensable que Dieu soit pris de court, lui qui a su multiplier l'huile, la farine, le pain et les poissons lorsque les besoins se faisaient sentir ?

Chaque matin..., non pas de temps en temps, mais chaque matin ses bontés se renouvellent !

Oh que TA fidélité est grande !
(Lamentations de Jérémie 3: 23)


***

Rassasie-nous, au matin, de ta bonté ;
et nous chanterons de joie,
et nous nous réjouirons tous nos jours.
Psaume 90: 14 (v. D)



© J-M Ravé 3 mars 2007 -
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