J'ai
recueilli tes paroles, et je les ai
dévorées ; Tes paroles ont fait
la joie et l'allégresse de mon coeur ;
Car ton nom est invoqué sur moi,
Éternel, Dieu des armées !
Jérémie 15:
16
(v. L. S)
Durant ces dernières semaines, nous avons eu
l'occasion de mettre en avant que le simple fait
d'entendre la Parole de Dieu ne saurait être
suffisant.
Nous avions relevé qu'il fallait
être à
l'écoute,
prendre l'attitude de coeur adéquate,
c'est-à-dire être attentif, comme suspendu aux lèvres du
Seigneur.
Par la suite nous avions poursuivi notre
cheminement en mettant en évidence que
même une écoute attentive des Paroles
du Seigneur ne saurait être suffisante si
l'on ne met pas en pratique sa Parole !
"Mettez
la parole en pratique, et ne l'écoutez pas
seulement" Jacques 1: 22 (v. D)
Cette dernière recommandation se trouve tout
au long des Écritures avec une telle
insistance qu'il faut vraiment agir en
insensé pour s'imaginer que Dieu fermera les
yeux sur nos refus de mettre en pratique ce qu'il
dit et plus particulièrement ce que nous
avons appris, ce que
nous savons !
Ne perdons donc pas notre temps à discuter
pour abaisser la valeur de ce qu'il place sous nos
yeux et ne nous imaginons surtout pas qu'à
force d'arguments nous finirons par lui arracher
des concessions, que nous le convaincrons qu'il
peut faire une dérogation à sa Parole
en raison des circonstances !
Non ! Dieu a dit ! Un point c'est
tout !
Ce n'est pas à lui à s'adapter
à la mentalité des hommes
déchus, mais bel et bien à eux de
comprendre que la volonté divine est
toujours parfaite même lorsque l'adversaire
de nos âmes suggère qu'il pourrait y
avoir un petit plus dans notre existence en prenant
un chemin parallèle pour quelques
instants.
Il nous suffit de retourner au jardin d'Éden
pour évaluer le dégât qu'a
causé une "simple" inobservation de la
Parole de Dieu ! Sans doute l'avertissement
solennel de l'Éternel a-t-il
été respecté durant une
période plus ou moins longue ?
Mais ce temps de bonne conduite, aussi long fut-il,
n'a pas été pris en
considération et n'a pas
atténué la transgression de la loi
divine lorsque celle-ci a été
bafouée.
Êtes-vous tellement
dépourvus de sens ?
Après avoir commencé par l'Esprit,
voulez-vous maintenant finir par la chair ?
Galates 3: 3 (v. L. S)
Bien commencer comme
Adam et Eve et mal finir selon leur exemple?
Après avoir
marché dans la foi, après avoir
accepté Christ comme Sauveur et Seigneur,
voudrions-nous finir notre parcours terrestre en
nous préoccupant des choses de ce monde tout
en atténuant la Parole de Dieu pour
s'autoriser à faire ce que nous ne voulions
pas faire lorsque notre premier amour pour lui nous
poussait à faire ce qui lui était
agréable ?
Si le
juste se détourne de sa justice et commet
l'iniquité... Toute sa justice sera
oubliée, parce qu'il s'est livré
à l'iniquité et au
péché... Ézéchiel 18:
24
(v. L. S)
Lorsque je (l'Éternel) dis au juste qu'il
vivra, s'il se confie dans sa justice et commet
l'iniquité, toute sa justice sera
oubliée... Ézéchiel 33:
13
(v. L. S)
Nous pourrions penser que cet avertissement,
transmis par Ézéchiel, n'a plus court
parce que nous vivons dans le temps de la
grâce ! Ce serait une grave erreur car
le Nouveau Testament, loin de minimiser la
désobéissance volontaire,
aggrave encore le
jugement d'un tel comportement.
En effet
Ézéchiel ne parle que de la mort
physique comme conséquence pour celui qui
aura péché volontairement (il s'est livré à
l'iniquité et au péché).
Paul, quant à lui, inspiré par le
Saint-Esprit, démontre que l'outrage fait
volontairement à la Parole de Dieu "
APRÈS AVOIR REÇU LA CONNAISSANCE DE
LA VÉRITÉ" ne peut plus être
effacé !
Une telle attitude met en avant que celui qui a agi
ainsi a méprisé trois points
essentiels ! Trois points qui sont intimement
liés et qui ne sauraient être salis
indépendamment l'un de l'autre sans porter
atteinte aux deux autres.
- Le Fils de Dieu,
- Le sang de la nouvelle Alliance
- L'Esprit Saint ! (Péché contre
le Saint-Esprit ?)
Car, si
nous péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la
vérité, il ne reste plus de sacrifice pour
les péchés, mais une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt
sans miséricorde, sur la déposition
de deux ou de trois témoins ; de quel
pire châtiment pensez-vous que sera
jugé digne celui qui aura foulé aux pieds
le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le
sang de l'alliance, par lequel il a été
sanctifié, et qui aura
outragé l'Esprit de la
grâce ?
... C'est une chose terrible que de tomber entre
les mains du Dieu vivant. Hébreux 10: 26 à
31
(v. L. S)
Alors que l'Ancien Testament met bien en
évidence une
mort physique en cas
de péché volontaire, nous voyons que
le Nouveau Testament va plus loin puisqu'il
précise bien qu'il n'y a plus de sacrifice pour un tel
péché.
S'il n'y a plus de sacrifice pour effacer le
péché, nous pouvons facilement
comprendre ce qu'il adviendra de celui ou celle qui
sera dans une telle situation.
Maintenant, il ne nous appartient surtout pas de
juger un frère ou une soeur dans la foi
s'ils sont retombés dans le
péché et de les condamner à
l'enfer.
Dieu connaît les circonstances qui ont
provoqué une telle chute et saura bien
déterminer, sans faire d'erreur, si les
limites de la grâce ont été
dépassées. Preuve en est le nombre de croyants
qui sont revenus à Christ après s'en
être détournés !
Toutefois, il serait
présomptueux de croire que l'on peut
désobéir pour un temps et s'imaginer
que l'on sera à même de revenir quand
bon nous semblera.
Notre Dieu, notre Père céleste SAIT
l'importance qu'il y a pour l'homme à
prêter une attention toute
particulière à ses commandements, ses
lois, ses préceptes, ses ordonnances,
etc.
Plus d'une centaine d'exhortations sont là
pour mettre en avant le principe qu'il y a une
bénédiction à suivre ce que
Dieu demande. À l'inverse, la
désobéissance ne peut qu'engendrer la
colère du Seigneur avec toutes les
conséquences terrestres ou éternelles
qui peuvent s'ensuivre. On ne se moque pas de
Dieu ! On ne méprise pas sa Parole sans
qu'il y ait des retombées plus ou moins
catastrophiques pour les rebelles !
Celui qui
méprise la parole, périra à
cause d'elle ; mais celui qui craint le
commandement, en aura la récompense.
Proverbes 13: 13 (v. D. M.)
Puisque vous rejetez tous mes conseils, Et que vous
n'aimez pas mes réprimandes, Moi
(l'Éternel) aussi, je rirai quand
vous serez dans le malheur...
... ils m'appelleront, et je ne répondrai
pas ; Ils me chercheront, et ils ne me
trouveront pas... Proverbes 1: 25 et
suivants (v. L. S)
Ainsi nous voyons l'importance qu'il y a à
ce que la Parole de Dieu soit entendue,
écoutée avec attention, comprise et
mise en pratique.
Jérémie nous montre le sérieux
de son comportement face à la Parole de
Dieu. Non seulement il l'a entendue,
écoutée et comprise, mais sa
façon de la recevoir - il l'a recueillie - nous montre l'importance qu'il
a donnée à cette Parole qu'il
attendait, qu'il espérait.
J'ai
recueilli tes paroles, et je les ai
dévorées... Jérémie 15:
16
(v. L. S)
J'aime cette pensée qui montre qu'il ne les
a pas laissées s'échapper, qu'il ne
les a pas prises avec désinvolture, avec
légèreté. Il ne s'est pas
contenté d'en saisir quelques-unes au
hasard, de récupérer celles qui lui
convenaient et de ne faire aucun cas des autres. Au
contraire, une fois trouvées, selon l'expression des versions
Darby et David Martin, il les a
dévorées !
Derrière cette notion de nourriture, nous
retrouvons une vérité
essentielle : celle que l'homme
doit
vivre de tout ce qui sort de la bouche de
l'Éternel ! (Deutéronome 8: 3).
Que la
parole de Christ habite parmi vous abondamment. Colossiens 3: 16 (v. L. S)
Dévorer la Parole de Dieu, c'est s'en
imprégner, c'est lui permettre d'entrer en
nous, de passer dans notre vie pour qu'elle soit
profitable et qu'elle accomplisse son oeuvre de
construction ou de reconstruction.
La meilleure des nourritures ne sert à rien
pour l'organisme tant qu'elle n'a pas
été ingérée ! De
même, la Parole de Dieu ne sert à rien
tant qu'elle n'a pas été
"digérée", tant qu'elle n'est pas
devenue vie en nous.
Ajoutons encore que le profit en sera d'autant plus
grand si cette Parole est reçue avec un
coeur bien disposé ! Ne faut-il pas un
coeur bien disposé pour "dévorer" la
Parole de Dieu ? Ne faut-il pas avoir faim de
cette Parole pour "se jeter sur elle" et en faire
ses délices ?
Tes
paroles ont fait la joie et l'allégresse de
mon coeur ; Jérémie 15:
16
(v. L. S)
Sans doute nous est-il arrivé de prendre un
repas sans avoir faim et de trouver la nourriture
moins bonne qu'à l'ordinaire alors
qu'elle était aussi excellente que
d'habitude !
Celui qui
est rassasié foule aux pieds le rayon de
miel, Mais celui qui a faim trouve doux tout ce qui
est amer. Proverbes 27: 7 (v. L. S)
Seule la faim fait que
ce qui nourrit le corps ou l'âme est
particulièrement
désirable.
Seule la faim fait que, dans un cas comme dans
l'autre, on puisse "dévorer" ce qui nous est
présenté !
Jérémie avait faim de la Parole de
Dieu !
Dès qu'il l'a
trouvée, il s'est empressé de la
recueillir pour ensuite s'en nourrir !
Sachant qu'il avait trouvé ce qui
était bon pour lui, il ne pouvait faire
autrement que de se réjouir de cette
opportunité.
Bien des Églises se vident parce que ceux
qui ont faim n'y trouvent plus la nourriture que
réclame leur âme ! Mais, gloire
à Dieu ! Cela démontre au moins
qu'il y a toujours des frères et soeurs qui
ont le désir de se nourrirent sainement, des
frères et soeurs dans la foi qui n'acceptent
pas une Parole de Dieu frelatée,
expurgée.
À les entendre, on sait que la Parole de
Dieu vit en eux et qu'ils ne sauraient garder pour
eux-mêmes ce qui fait leur délice, ils
ont de l'entrain pour partager les richesses que
Dieu a mises dans leur coeur !
Gloire à Dieu de ce qu'il y a encore de
nombreuses assemblées où les
enseignements proviennent uniquement des Saintes
Écritures, de la Bible: le bien le plus
précieux !
Gloire à Dieu de ce qu'il y a des endroits
où il fait bon de se réunir afin de
recevoir des enseignements similaires à ceux
que donnaient le Seigneur Jésus et ses
apôtres.
... la
parole du Seigneur demeure éternellement. Et
cette parole est celle qui vous a été
annoncée par
l'Évangile. 1 Pierre 1: 25 (v. L. S)
Tes paroles ont fait
la joie et l'allégresse de mon
coeur !
Avons-nous ce
même entrain ?
La parole de Dieu, celle que nous avons
reçue, nous fait-elle déborder de
joie et d'allégresse au point qu'il nous est
impossible de garder pour nous-mêmes la
dernière découverte faite ?
Ou bien est-elle devenue une "nourriture
misérable" (Nombres 21: 5) qu'il faut
prendre à contrecoeur en triant pour
rechercher les "morceaux" acceptables ? Une
des raisons pourrait bien en pousser quelques-uns
à avoir plus de joie à partager les
choses du monde que celle concernant le
ciel !
Je
(Jésus) vous le dis : au
jour du jugement, les hommes rendront compte de
toute parole vaine qu'ils auront
proférée. Matthieu 12: 36 (v. L. S)
Jérémie pouvait se réjouir
d'avoir reçu la Parole de Dieu. Il est clair
qu'une joie aussi débordante que la sienne
ne pouvait pas passer inaperçue !
L'allégresse dont il parle ne pouvait
être silencieuse et devait être
communicative. Mais... y en avaient-ils encore qui
partageaient ses sentiments et qui étaient
capables de se réjouir avec lui ?
La joie cachée de certains enfants de Dieu
laisse supposer qu'elle est si bien cachée
qu'eux-mêmes ne peuvent en
bénéficier, raison pour laquelle ils
ont souvent triste mine !
Un jour nous verrons la Parole de Dieu
(Jésus) face à face, apprenons donc
à nous réjouir de ce qu'il nous a
déjà donné comme un acompte de
sa présence, sa Parole, la Bible !
Réjouissez-vous toujours
dans le Seigneur ; je (l'apôtre Paul) le
répète,
réjouissez-vous. Philippiens 4: 4
J'ai entendu ta voix,
et tes paroles ont fait l'allégresse de mon
coeur !
N'hésitons pas
à suivre, à écouter, celui qui
nous a donné la Vie éternelle, celui
qui a payé le prix pour que nous soyons
libres de le servir sans contrainte ! Ne
craignons pas de nous attarder dans sa
présence comme a su le faire cette foule qui
resta à l'écouter durant 3
jours !
Jésus, ayant appelé
ses disciples, dit : Je suis ému de
compassion pour cette foule ; car
voilà trois jours qu'ils
sont près de moi, et ils n'ont rien
à manger. Je ne veux pas les renvoyer
à jeun, de peur que les forces ne leur
manquent en chemin. Matthieu 15: 32
Alors que la multiplication des pains et des
poissons n'avait pas encore été
faite, ces quatre mille hommes auxquels nous devons
ajouter femmes et enfants, étaient tellement
intéressés par ce que le Fils de Dieu
disait, qu'ils n'avaient pas songé à
rentrer dans leur foyer quoique certains
étaient venus de loin pour l'écouter
(Marc 8: 3).
À l'inverse, aujourd'hui il faut des cultes
"light" selon l'expression relevée sur le
tract d'une église qui présentait ses
activités ! Aujourd'hui c'est la montre
qui minute le temps de parole du Seigneur, le temps
d'écoute, et ma foi, pour l'orateur qui
déborde du temps qui lui est imparti...,
tant pis s'il voit ses brebis quitter une à
une les places qu'elles occupaient !
"Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille
ailleurs" disait le
psalmiste ! (Psaume 84: 10) C'était le temps où on
avait le temps d'avoir le temps ! Le temps
où pour certains la Parole de Dieu valait
plus que l'or et l'argent de ce monde !
(Psaumes 19: 10-11)
C'était le temps où certains avaient
compris que vivre dans la présence du
Seigneur n'avait rien de comparable !
Je demande à l'Éternel une chose, que
je désire ardemment : Je voudrais
habiter toute ma vie dans la maison de
l'Éternel... Psaume 27: 4
La transcription moderne de ce texte,
établie en corrélation avec certains
comportements, pourrait donner ceci :
"Je demande à
l'Éternel une chose, que je désire
ardemment, c'est que le culte ne dure pas trop
longtemps car il me tarde d'habiter, de retourner
dans ma maison. "
Je voudrais bien
croire que cette pensée va plus loin que la
réalité et que les départs
précipités du rassemblement des
frères et soeurs dans la foi sont souvent
causés par de sérieux motifs qui ne
portent pas atteinte à la gloire de Dieu.
Mais reconnaissons quand même que le temps
imparti au Seigneur a tendance à être
grignoté, non par faute de temps, mais par
des priorités qui ne sont pas à la
bonne place.
Constatons aussi que bien des âmes sont
devenues rachitiques parce qu'elles n'ont plus de
goût pour la Parole de Dieu, parce qu'elles
n'y trouvent plus la même saveur
qu'autrefois.
Si Dieu n'a pas changé, si sa Parole est
toujours la même, il faut alors comprendre
que c'est le goût qui s'est
altéré, que la sensibilité a
été perdue, soit par faute
d'exercice, soit pour avoir goûté trop
de choses étrangères qui ont fini par
rendre la Parole de Dieu insipide.
Ainsi trop d'âmes n'aspirent plus au retour
de Christ, trop d'âmes se contentent du minimum vital pour
garder l'étiquette d'enfant de
Dieu.
À mon tour
maintenant !
Ai-je faim de la Parole de Dieu ?
Suis-je dans l'attente de recevoir quelque chose du
Seigneur lorsque je prends LE LIVRE dans les mains
pour en faire une lecture quotidienne ou est-ce
simplement un "amuse-gueule" (pardon pour
l'expression populaire) un amuse-gueule qui ne sera
pas la nourriture principale de mon
âme ?
Amuse-gueule = Petit
met sucré ou plus généralement
salé servi en dehors des repas et
destiné
à tromper la faim - Toute chose de peu d'importance ou
de peu de valeur .(Trésor de la Langue
Française)
Ma façon de percevoir la Sainte
Écriture contribuera beaucoup à mon
"édification" ou au délabrement de ma
vie spirituelle.
-
Édification,
si je sais m'en nourrir
régulièrement, si j'en fais mes
délices, si je sais vivre avec elle.
-
Délabrement,
si je la néglige ou que je la dévalue
en ne lui donnant pas la place qui lui est due, en
refusant qu'elle soit le fondement de ma
vie !
Tout n'édifie pas ! (1 Corinthiens 10:
23) Tout ne contribue pas à notre
développement, à notre
renouvellement ! Même la Parole de Dieu
peut être "nuisible" ou ne servir à
rien lorsque l'on ne veut pas la prendre à
sa juste valeur.
...
la
parole qui leur fut annoncée ne leur servit
de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez
ceux qui l'entendirent. Hébreux 4: 2 (v. L. S)
Avons-nous bien saisi l'importance qu'il y a
à se nourrir de la Parole de Dieu ? Non
pas seulement à la lire, mais à s'en
nourrir au point d'en être
imprégné, au point d'en
imprégner notre entourage, notre foyer.
On dit que le koala, à force de manger des
pousses d'eucalyptus ou d'être en contact
avec, finit par sentir l'eucalyptus !
Quelle est mon odeur spirituelle ? Quel est
l'entourage dans lequel j'aime vivre ? Celui
pour lequel je suis prêt à faire des
concessions afin de ne pas le perdre ?
Attention !
Il a des odeurs tenaces qui, même en faible
quantité, ne manqueront pas de s'attacher
à nous et d'amoindrir la bonne odeur de
Christ que nous désirons répandre
autour de nous !
Cette bonne odeur de Christ ne peut émaner
que de celui qui s'en nourrit, de celui qui
"dévore" la Parole de Dieu afin que cette
dernière vive en lui !
Un non-fumeur peut sentir la fumée selon
l'endroit où il s'est trouvé et un
chrétien peut sentir le monde s'il a pris la
liberté de s'y attacher!