J'ai entendu ta voix

"TOUT EST ACCOMPLI!"

Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. Jean 19: 30

Généralement, nous attachons beaucoup d'importance aux dernières volontés d'un homme et nous faisons en sorte qu'elles soient respectées dans la mesure du possible.
Malheureusement, il y a de nombreux cas où la personne n'a pas eu l'occasion de s'exprimer, soit parce qu'elle a été emportée brutalement, soit parce qu'elle pensait qu'il était trop tôt pour préparer son départ pour l'éternité !

Qu'en était-il de Jésus agonisant sur la Croix ?
Quelles furent ces dernières volontés ?

Alors que nous sommes dans la période de Pâques et que certains remettront en avant (pour quelques jours) cette période particulière où un homme, se déclarant "Fils de Dieu", mourrait comme un criminel sur une croix, il n'est pas déplacé de chercher à connaître les dernières pensées de ce crucifié hors du commun.

Si nous connaissons quelque peu la vie du Seigneur Jésus, nous constatons que sa ligne de conduite a toujours été de faire la volonté de Dieu, son Père, et qu'en conséquence, à l'heure où il allait rendre l'âme, il n'avait pas de dernière volonté particulière à exprimer !

... je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m'a envoyé. Jean 5: 30 (v. D. M)

... je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Jean 6: 38 (v. L. S)

Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Luc 22: 42 (v. L. S)

Avec une telle détermination, il était normal de ne point trouver de dernière (s) volonté (s) dans la bouche du Seigneur Jésus si ce n'est celle de confier sa mère à son disciple bien-aimé.

Sa volonté était de faire la volonté de son Père !
Non point qu'il n'ait point eu de volonté personnelle, qu'il fut un automate privé de liberté, bien au contraire, il avait une volonté propre : " que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne".
Mais étant venu sur la terre dans un but bien précis, il avait à coeur que le plan de Dieu envers l'humanité s'accomplisse parfaitement sans interférer avec des désirs particuliers qui auraient contrecarré le salut de l'humanité, le salut de mon âme, le salut de ton âme, car :

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Jean 3: 16 (v. L. S)

Si Jésus n'avait pas de dernière (s) volonté (s), nous pouvons constater qu'à un certain moment il a quand même fait valoir ses exigences personnelles en exprimant, dans la prière, le désir ardent de son coeur :

Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Jean : 17: 24 (v. L. S) - (mon désir... v. D. M)

Prière intense qui réjouit mon coeur car elle n'était pas faite uniquement en faveur des apôtres, mais aussi pour moi, pour chacun d'entre nous !

Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole... Jean 17: 20 (v. L. S)

Ainsi, Jésus mourant sur la croix, ayant fait pleinement la volonté de son Père pour que sa prière soit exaucée ne pouvait conclure autrement que par un "tout est accompli !"

En cette période pascale il est nécessaire de remettre en avant que Jésus est venu sur la terre dans un but bien précis.

D'abord je voudrais penser aux personnes qui n'ont pas eu le privilège d'être éduquées dans la foi chrétienne dès leur petite enfance et qui, pour cette raison, ont une pensée déformée quant à la personne de Jésus-Christ.

Ensuite je voudrais m'adresser à ceux et celles qui portent l'étiquette de "chrétien" depuis qu'ils sont nés et qui n'ont jamais fait une démarche quelconque pour prouver qu'ils appartenaient à Christ...

Enfin je voudrais penser à ceux et celles qui sont des "croyants non-pratiquants", eux qui ne voudraient pas être appelés "païens" sous prétexte qu'ils croient quand même à quelque chose :

Que chacun prenne le temps d'y réfléchir : la mort de Jésus sur la croix n'a jamais été permise pour que nous puissions jouir de quelques jours de congés supplémentaires durant lesquels nous pourrions manger des gigots ou des côtelettes d'agneau !
La mort de Jésus, à partir du moment où nous en bénéficions par le biais de ces congés supplémentaires ou par diverses activités commerciales que le monde des affaires ne voudrait pas supprimer, devrait en interpeller plusieurs.

1) Cette mort-là est conséquente à nos péchés, à vos péchés !

... ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour NOS péchés, Brisé pour NOS iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur LUI... Esaïe 53: 4-5 (v. L. S)

Pouvez-vous rester insensibles à une telle démarche, vous qui savez encore avoir la larme à l'oeil lorsque vous voyez des personnes sauver leur prochain (ou des animaux) au péril de leur vie ?
Christ, lui, il a donné sa vie pour que nous soyons TOUS sauvés, pour que nous soyons TOUS pardonnés de nos péchés et que nous vivions en harmonie avec son Père. Il l'a fait pour chacun d'entre nous dans la parfaite volonté de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés ! (1 Timothée 2: 4)
Qui ne voudrait pas tendre la main pour être sauvé ?

N'oubliez pas que votre âme a une durée de vie bien supérieure à celle de vos corps mortels qu'il faudra porter un jour au cimetière du coin !
Votre âme est immortelle et le fait qu'elle vivra toujours implique obligatoirement qu'il y a un lieu réservé pour elle !
Jésus disait à ses disciples :

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Jean 14: 2 (v. L. S)

Si un endroit est préparé pour tous les disciples de Jésus, il va de soi qu'un autre lieu est aussi préparé pour ceux et celles qui ne veulent pas le suivre, ceci afin qu'ils ne passent pas l'éternité en compagnie de quelqu'un qu'ils n'ont jamais voulu connaître, aimer et servir !
La Bible appelle cet endroit un lieu de tourments, ou plus communément : l'enfer !

Tout a été accompli pour que chacun puisse devenir bénéficiaire du Royaume de Dieu.

As-tu entendu (compris) cette voix qui, en cette période de Pâques nous rappelle que : "tout est accompli !" pour que chacun bénéficie de la grâce de Dieu au travers de son Fils bien-aimé ?

Après avoir vu que la mort de Jésus est conséquente à nos péchés et qu'au travers de ce sacrifice sanglant nous pouvons être bénéficiaires du pardon de Dieu et sauver notre âme de la perdition, nous en venons au fait que :


2) Ce "tout est accompli" peut avoir un impact dans notre vie de tous les jours !

Qu'était-il hier lorsqu'il marchait sur la terre d'Israël ?
Alors que Jean-Baptiste était en prison, il s'interrogeait sur la personne du fils de Marie au point d'envoyer quelques-uns de ses disciples vers Jésus.
Ne sommes-nous pas parfois aussi dans des prisons ? Dans celles de nos raisonnements qui nous tiennent captifs, qui nous empêchent de vivre la pleine liberté que le Fils de Dieu promet ?
Ne sommes-nous pas prisonniers des circonstances parfois dramatiques qui font que quelques-uns n'ont plus de moyen pour échapper à leurs conditions ?

En réponse aux envoyés de Jean-Baptiste, Jésus leur demanda simplement de rapporter ce qu'ils voyaient et ce qu'ils entendaient :

Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez :
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Matthieu 11: 4-5 (v. L. S)

Ça, c'était le Jésus d'hier, celui qui un jour osa s'attribuer les paroles du prophète Esaïe et prouver qu'il était bien ce qu'il prétendait être - le Fils de Dieu - en accomplissant les oeuvres qui mettaient en avant la véracité de son ministère :

L'Esprit du Seigneur est sur moi (Jésus), Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés... Luc 4: 18 (v. L. S)

C'était le Jésus d'hier, celui qui guérissait TOUS les malades !
Qu'en est-il du Jésus d'aujourd'hui qui devrait être le même ?
Lui qui fut l'espérance de tous ceux qui souffraient ! Lui qui n'a JAMAIS renvoyé à vide celui qui lui demandait du secours quand bien même les bénéficiaires ne le suivraient pas par la suite !
Aurait-il changé aujourd'hui ?

"Allez rapporter à Untel ce que vous entendez et voyez ..."
Voilà pourquoi nous vous annonçons la bonne nouvelle de l'Évangile, la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ !
La croix plantée à Golgotha n'a jamais mis un terme à la compassion du Seigneur qui est ressuscité d'entre les morts, ni à son action bienfaisante sur les corps car l'Évangile de Mathieu déclare qu'il "s'est chargé de nos maladies" ? (Matthieu 8: 17)

Tout est accompli !
Nous qui n'avons pas eu le privilège de le côtoyer, devrait-il nous rester que la nostalgie d'un passé rempli d'oeuvres merveilleuses, un passé que nous n'avons pas vécu et qui ne servirait qu'à alimenter l'école du dimanche ?
Allons-nous tout à coup oser déclarer que Jésus, aujourd'hui, au 21 ème siècle, n'est plus tout à fait le même ?

Sa mort à la croix n'a pas atténué sa puissance ! L'absence de sa présence physique n'en n'a pas diminué son autorité sur la maladie ou les puissances démoniaques ! Sa mort à la croix et sa résurrection, n'ont fait que confirmer la Parole de Dieu qui fut donnée aux prophètes de l'ancien temps !

Un seul sacrifice parfait ! Une seule mort, un seul Sauveur, une seule croix ! Un seul acte qui renferme la guérison du corps et de l'âme !
Point de partage qui puisse autoriser la séparation de l'un de l'autre !
Une seule mort fut suffisante pour que nous puissions encore entendre aujourd'hui "tout est accompli !"


3) Ce "tout est accompli !" nous permet d'entrer dans la présence Dieu, dans le lieu très saint, en toute liberté.

Cette liberté nous est garantie par les Saintes Écritures qui démontrent, à de multiples reprises, que nous avons un libre accès auprès de Dieu par le simple fait que Jésus, son Fils nous a ouvert une nouvelle route.
Si tu as la foi, tu peux avancer librement vers Dieu, vider ton coeur devant lui.

Jésus-Christ notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. Éphésiens 3: 12 (v. L. S)

Alors que dans l'ancienne alliance il fallait tout un protocole pour s'approcher de Dieu, alors qu'il fallait des intermédiaires, alors que le peuple n'avait pas accès au lieu saint et encore moins au lieu très saint dans le temple...

... aujourd'hui nous bénéficions d'une libre entrée dans la présence de Dieu.
Une libre entrée qui nous autorise même à appeler Dieu du titre de "PÈRE" et lui-même de nous reconnaître pour SES enfants (si nous avons fait la paix avec lui en acceptant Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie).

... nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair... Hébreux 10: 19-20 (v. L. S)

... nous avons la liberté d'entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. Il nous a ouvert un chemin nouveau... (Version en français courant)

Cette liberté acquise en Jésus-Christ, loin d'être une promesse, devient une réalité pour tous ceux et celles que l'Épître aux Éphésiens appelle "gens de la maison de Dieu", "concitoyens de saints", ceux et celles qui sont passés des ténèbres à la lumière en prenant le chemin étroit. "Je (Jésus) suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14: 6)

... par lui (par Jésus) nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Éphésiens 2: 18-19 et suivants (v. L. S)

Cette simplicité désarmante met à mal toutes les doctrines chrétiennes ou autres qui prétendent qu'il y a une attitude, un comportement particulier à avoir pour entrer dans la présence de Dieu.
Certes l'humilité est de mise car on ne saurait venir d'une façon désinvolte devant celui qui nous a donné le souffle de vie ! L'humilité, évidemment accompagnée de la foi, puisque sans cette dernière "il est impossible de plaire à Dieu" (Hébreux 11: 6)

En repensant à cette croix plantée sur le mont Golgotha, en songeant à ce brigand qui reçu la promesse d'être avec Jésus dans le Paradis le jour même de sa mort, je ne puis que rendre grâce à Dieu pour la simplicité avec laquelle nous pouvons bénéficier des bontés de notre Père céleste sans avoir à faire de chichis, de manières !

Je ne puis que remercier de tout mon coeur le Seigneur Jésus-Christ pour l'oeuvre qu'il a accomplie en ma faveur sans qu'il ne m'en coûte rien, sinon d'avoir la foi dans SES paroles !

L'as-tu déjà remercié pour ce qu'il a fait pour toi ?
Et si tu ne l'as pas encore fait, ne tarde pas trop ! Il a tout accompli pour que tu sois sauvé de l'enfer, Il l'a accompli pour que, de ton vivant, tu lui donnes l'occasion de te préparer une place pour l'éternité dans son royaume !

Tout est accompli !

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Hébreux 4: 16

Tout est accompli !
Jésus s'adressant à son Père :

Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire. Jean 17:4

Dieu a tant aimé le monde (tu peux placer ton nom à la place de monde, car Dieu t'aime !) qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Jean 3: 16-18

© J-M Ravé 31 mars 2007 -
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