Genèse 3: 10 (v. L. S)
Loin du jardin d'Éden, perdu au milieu du
brouhaha de notre société qui
s'agite, il y a une multitude de bruits qui,
mélangés les uns aux autres,
produisent une telle cacophonie qu'il est parfois
bien difficile aux fils d'Adam d'entendre ce qui
doit être entendu. Bien difficile de
comprendre ce qui a été entendu et
encore plus difficile de mettre en pratique les
paroles reçues.
Oh si seulement nous pouvions retrouver le calme et
la tranquillité du Paradis perdu !
Si seulement nous avions le temps de prendre du
temps !
Si nous pouvions rencontrer notre Dieu et deviser
avec lui comme avec un ami, un Père, alors
nous pourrions faire valoir nos arguments pour
excuser notre conduite ou pour mettre en
évidence les raisons qui nous ont
poussés à agir d'une façon
plutôt que d'une autre !
Oh !
si je savais où le trouver, Si je pouvais
arriver jusqu'à son trône, Je
plaiderais ma cause devant lui, Je remplirais ma
bouche d'arguments, Je connaîtrais ce qu'il
peut avoir à répondre, Je verrais ce
qu'il peut avoir à me dire. Job 23: 3-5 (v. L. S)
Oui, mais lorsque les "SI" n'ont plus raison
d'être, lorsque les conditions sont
réunies, et que les gens se retrouvent
seuls, dans leur chambre, loin des bruits de la
ville, certains, ne supportant pas un silence
durant lequel la voix de la conscience pourrait se
faire entendre, font tout pour rompre ces instants
de calme, propices à la méditation,
la réflexion. Ils le font en meublant ce
silence par des activités qui auront pour
but (inavoué) de se trouver suffisamment
occupés pour ne pas avoir à
écouter la voix d'un Père. Ce
Père céleste qui voudrait bien passer
un peu de temps avec son fils ou sa fille afin de
l'enseigner, de lui montrer le meilleur chemin pour
sa vie. "J'ai (Jésus) quelque chose
à te dire" Luc 7: 40.
J'ai entendu ta voix
et J'AI EU PEUR ! (Genèse 3: 10)
Pourquoi donc cette peur,
cette fuite ?
Parce qu'un jour la voix du Père s'est fait
entendre, parce qu'un jour la conscience a
parlé plus fort que d'habitude, parce
qu'elle a dérangé des habitudes
plaisantes qui n'étaient pas du goût
de celui qui désire le bien de ses
enfants.
Et parce que cette voix n'était pas du
goût de plusieurs, beaucoup se sont laissés
séduire par une autre voix qui leur promettait monts et
merveilles.
Dieu
a-t-il réellement dit ? (Genèse 3: 1) Dieu a-t-il réellement autant
d'exigences ? N'y a-t-il pas des nuances dans
sa Parole qui permettent que je puisse agir un peu
plus comme bon me semble ? Ce verset qui me
dérange, ne pourrait-il pas être
interprété autrement ? Dieu
a-t-il vraiment voulu dire ce que la Bible
déclare ?
Questions qui ont été semées
à la sortie du jardin d'Éden !
Questions dont les réponses ont permis aux
hommes de minimiser la portée des
commandements divins, de les amoindrir, de les
détourner et, par la suite, de s'en
détourner, de s'en écarter !
En se créant un dieu à leur image,
ils ont repoussé la voix de la sagesse et se
sont embarqués dans une aventure dont le
parcours a été semé
d'embûches par le père du mensonge
(Satan - Jean 8: 44), l'Adversaire, le prince des
ténèbres, qui, désormais,
ne cesse de mettre en
valeur l'homme,
summum de la création, au point de lui faire
croire qu'il est au moins l'égal de Dieu, si
ce n'est supérieur à lui !
"Mais tu n'es pas le
Bon Dieu, Toi, tu es beaucoup mieux, Tu es un
homme..." (extrait
d'une chanson de J. Brel)
... vous
serez comme des dieux... Genèse 3: 5 (v. L. S)
En voulant s'asseoir à la table "des dieux"
fabriqués par celui qui fut chassé du
Ciel (Satan), l'homme a quitté celle du
Créateur, le seul Dieu vivant qui ait
existé et qui existera toujours ! Le
seul devant lequel il faudra un jour rendre compte
de la vie qu'il nous a donnée !
Je
suis le premier et je suis le dernier, Et
hors
moi il n'y a point de Dieu. Esaïe 44: 6 (v. L. S)
Je
(Jésus) suis l'alpha et
l'oméga, le premier et le dernier, le
commencement et la fin. Apocalypse 22: 13 (v. L. S)
Dieu amènera toute oeuvre en jugement, au
sujet de tout ce qui est caché,
soit
bien, soit mal. Ecclésiaste 12:
14
(v. L. S)
Une perte incalculable que celle d'avoir
abandonné la véritable source d'eau
vive (Jérémie 2:
13) ! Une perte
dont la descendance d'Adam ne veut toujours pas en
reconnaître les conséquences !
C'est que les faux dieux, en qui l'homme a mis sa
confiance et son espérance pour avoir une
vie meilleure ici-bas, savent détourner son
attention de la destinée de son âme
immortelle et tout faire pour qu'il n'ait ni le
temps ni l'envie de se soucier maintenant de
l'éternité ! Il y a tant
à faire dans ce monde et la vie est si
courte !
En voulant s'asseoir à la table "des dieux",
l'homme a dicté sa conception de la loi aux
autres hommes.
Chaque fois qu'il a eu le pouvoir entre les mains,
il a imposé (et il impose encore) sa
façon de voir. Sans gêne, il
piétine au passage les commandements de Dieu
et apprend à ses enfants à le faire,
ceci afin de pouvoir s'octroyer de nouvelles libertés qui
finiront par le rendre esclave de passions qu'il ne
pourra plus maîtriser et dont la plupart le
conduiront prématurément au
tombeau !
En voulant s'affranchir de Dieu, il reste esclave
de celui qui, dans le passé, l'a fait douter
du sérieux de la Parole de Dieu !
S'il n'y avait que le fait de mourir
prématurément comme l'Écriture nous le
montre :
La
crainte de l'Éternel augmente les jours,
Mais les années des
méchants sont
abrégées. Proverbes 10: 27 (v. L. S)
Ils
ont été emportés avant le
temps, Ils ont eu la durée d'un
torrent qui s'écoule. Job 22: 16 (v. L. S)
S'il n'y avait que la mort physique après
avoir pu "jouir" de tout ce que le monde terrestre
et le monde des ténèbres avaient
à offrir, le départ
prématuré pourrait paraître
moins dramatique !
Mais, alors que la dépouille est conduite
à sa dernière demeure, l'âme
s'en va, elle aussi, vers sa destination
éternelle - sa dernière demeure -
sans avoir la
possibilité de revenir en
arrière.
Les choix terrestres ont, en quelque sorte,
tracé de profonds sillons qui conduiront,
soit au Ciel, soit vers la perdition
éternelle, l'enfer, avec
l'impossibilité de revenir en
arrière.
Il est
réservé aux hommes de
mourir une seule fois, après quoi
vient le jugement... Hébreux 9: 27 (v. L. S)
Ne nous leurrons pas en regardant ces nobles
vieillards à qui l'on donnerait le "bon
Dieu" sans confession tellement ils sont
sympathiques.
Quoiqu'ils aient vécu une longue vie sans se
soucier du Créateur, qu'ils ont eu le
privilège de vivre sans subir le sort des
"méchants" (Proverbes 10: 27), s'ils n'ont pas accepté
Jésus comme Sauveur et Seigneur,
Dieu ne se laissera
pas séduire par leur
apparence ni
attendrir par leur grand âge.
Bien au contraire ! Une longue vie leur aura
permis d'avoir une période encore plus
importante pour chercher le Seigneur dont ils ont
entendu parler !
Rien ! Aucune cérémonie
funéraire, si grandiose, si émouvante
soit-elle, ne pourra changer la destinée
d'une âme qui ne s'est pas souciée de
savoir où elle passerait
l'éternité.
Rien ! Pas
même les prières en faveur du mort,
pas même le "Notre Père"
récité avec toute l'ardeur d'un coeur
attristé, ne pourront faire changer les
sentiments de Dieu à l'égard du
disparu !
Offrandes, cierges, prières ou enterrements
de première classe ne pourront effacer le
fait que celui qui a
quitté la terre vivra son
éternité selon les choix qu'il a
faits de son vivant !
S'il a voulu vivre sans Dieu, son
éternité se passera aussi loin de
lui !
S'il a vécu pour Christ, des bras aimants ne
manqueront pas de l'accueillir dans le Royaume de
Dieu !
Que donnerait un homme
en échange de son
âme ?
(Marc 8: 37)
Rien ! Rien du
temps de son vivant car le monde entier et tout ce qu'il
contient ne sauraient suffire pour racheter une
âme bien plus précieuse que les biens
de la Terre !
Pour racheter une
âme aussi précieuse aux yeux de
Dieu... il faut au moins une valeur
équivalente à cette
âme !
Ce n'est pas
par des choses périssables, par de l'argent
ou de l'or, que vous avez été
rachetés (vous
qui avez accepté Jésus comme Sauveur
et Seigneur) de la vaine manière de
vivre que vous aviez héritée de vos
pères, mais par le sang précieux de
Christ, comme d'un agneau sans défaut et
sans tache... 1 Pierre 1: 18-19
Que donnerait un homme
en échange de son âme ?
Rien ! Rien
après sa mort car il n'a plus rien qui lui
appartienne : "Je suis sorti nu du sein de ma
mère, et nu je retournerai dans le sein de
la terre." Job 1: 21
Les seules richesses appartenant à homme,
richesses qu'il pourra trouver au Ciel après
sa mort, seront celles qui l'auront
précédé et qu'il aura
déposées à la "banque du Ciel"
(Matthieu 6: 19-21)
Que celui
qui a des oreilles pour entendre entende ! (Matthieu 11: 15)
Mais..., moi Adam ou fils
d'Adam...
... J'ai entendu ta voix et... je me suis
caché ! (Genèse 3: 10)
Se cacher de Dieu parce
que sa voix vient parler à notre
conscience ! Se cacher de lui avec le paravent
de nos arguments ! Se cacher pour ne pas avoir
à rendre compte de nos actes ! Se
cacher pour qu'il ne nous voie pas nus, tel que
nous sommes avec tout ce qui fait notre
honte ! Est-ce bien sérieux ?
Même si sa présence peut nous
épouvanter : "Sa présence
m'épouvante ; quand j'y pense, j'ai
peur de lui"
(Job 23: 15), la fuite n'empêchera pas ses
yeux de nous voir !
Ce n'est pas parce que l'Éternel a pu
dire : "Où es-tu Adam" (Genèse
3: 9) qu'il ignorait où il était.
Cette question était faite pour
l'interpeller et lui faire prendre conscience qu'il
n'était pas là où il
était attendu de la même
façon qu'il pourrait bien nous
demander : "que fais-tu ?" lorsqu'il voit
que nous nous engageons davantage pour le monde que
pour lui !
Quelqu'un
se tiendra-t-il dans un lieu caché, Sans que
je le voie ? dit l'Éternel.
Jérémie 23:
24
(v. L. S)
J'ai entendu ta
voix..., j'ai eu peur que tu me voies tel que je
suis..., je me suis caché...
Si la crainte de l'Éternel est le
commencement de la sagesse, cette crainte-là
n'a rien à voir avec la peur qui pourrait
nous faire fuir de la présence de Dieu.
La voix de Dieu, lorsqu'elle se fait entendre
pour la
première fois,
n'est-elle pas une voix qui se veut
rassurante ? Une voix dont le timbre est
imprégné de douceur et d'amour afin
d'inviter l'homme ou la femme à suivre une
autre route que celle suivie jusqu'à
présent ?
- Que
veux-tu que je te fasse ? Marc 10: 51 (v. L. S)
- Je ne te condamne pas non plus : va, et ne
pèche plus. Jean 8: 10-11 (v. L. S)
- Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous
donnerai du repos. Matthieu 11: 28
La voix de Dieu avait toujours été
une voix paternelle qu'Adam et Eve aimaient
entendre jusqu'à ce fameux soir où
cette voix-là semblait différente des
autres fois.
Dieu avait-il changé ?
Non, sa voix si claire, si pure, si franche, ne
parvenait plus aussi nette aux oreilles du premier
homme, d'autres voix s'étaient
mêlées à elle, en particulier
celle d'une conscience troublée qui activait
le rythme d'un coeur malheureux d'avoir fait le
choix de se soumettre à une autre
volonté que celle du Créateur.
La voix de Dieu, si pure, si nette, si franche,
était désormais parasitée
par :
- La voix de la conscience de l'homme,
- Par celle d'Eve qui avait "incité" son
mari à faire comme elle,
- Par le souvenir de la voix du serpent qui avait
suggéré qu'il y aurait un plus dans
leur vie s'il vivait sans se soucier de l'interdit
prononcé par l'Éternel.
- Par la voix du serpent qui, de doucereuse,
s'est maintenant faite
accusatrice une fois
le péché accompli.
Où était donc ce temps où nos
premiers parents pouvaient profiter de la vie sans
craindre la colère de Dieu, sans avoir
à se cacher de lui ?
Même question que pourraient bien se poser
ceux et celles qui ont entendu la voix du Seigneur
et qui ont choisi de marcher dans la
désobéissance ou qui ont
préféré agir comme s'ils
n'avaient rien entendu !
Oh !
si tu étais attentif à mes
commandements ! Ton bien-être serait
comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de
la mer... Esaïe 48: 18 (v. L. S)
Même question que pourraient bien se poser
ceux et celles qui connaissent les Saintes
Écritures et qui en minimisent la
portée afin de ne pas prendre Dieu au mot ou
qui en tordent le sens pour justifier leur
conduite.
" J'ai entendu sa
voix... mais
je n'ai pas écouté, je n'ai pas fait
attention à la profondeur de SA Parole. J'ai
oublié qu'il est le Dieu trois fois saint et
qu'on ne peut se moquer de lui sans en subir la
peine, sans recevoir le salaire promis aux
insensés...
J'ai été averti et je n'ai pas pris
en considération ses avertissements, croyant
qu'il était trop bon, trop paternel pour
tenir sa Parole et sévir..."
Voilà ce que pourrait bien nous dire Adam
s'il vivait au milieu de nous afin que nous ne
tombions pas dans le même piège que
lui. Mais point besoin de la présence d'Adam
pour nous instruire, notre Dieu s'en est
chargé ! À nous de le croire
lorsqu'il dit :
Celui qui
m'écoute reposera avec assurance, Il vivra
tranquille et sans craindre aucun mal. Proverbes 1: 33 (v. L. S)
Heureux plutôt ceux qui écoutent la
parole de Dieu, et qui la gardent !
Luc 11: 28 (v. L. S)
Mettez
en pratique la parole, et ne vous bornez pas
à l'écouter, en vous trompant
vous-mêmes par de faux
raisonnements. Jacques 1: 22 (v. L. S)
Alors qu'il est répété plus de
250 fois dans l'Ancien Testament
l'expression : " Ainsi parle
l'Éternel", alors
que le Nouveau Testament compte plus de 50
fois : "Je vous (te) le dis en
vérité",
comment pourrions-nous encore prendre à la
légère la Parole de Dieu qui parle
à notre coeur, qui éveille notre
conscience ?
... et je suis maintenant responsable d'agir en conséquence, sachant que mon choix déterminera la conduite de Dieu à mon égard. Non selon sa fantaisie, mais selon SA Parole, les Saintes Écritures qu'il a placées entre mes mains.
© J-M
Ravé 28 janvier 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse