Celui qui
cache ses transgressions ne prospérera
point, mais celui qui les confesse et les
abandonne obtiendra miséricorde.
Proverbes 28:13 (Version Darby)
Je
t'ai fait connaître mon
péché,
Je
n'ai pas caché mon
iniquité;
J'ai dit: J'avouerai mes
transgressions à l'Éternel!
Et tu as effacé la peine de
mon péché. Psaume 32: 5
Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et
déclarer ce qu'ils avaient
fait.
Actes 19: 18
Si nous confessons nos
péchés, si nous les avouons, nous
reconnaissons alors que nous avons offensé
Dieu et que nous
désirons ne plus
recommencer.
Confesser
c’est... AVOUER!
Or, lorsque nous nous contentons simplement de
demander pardon pour les péchés que
nous aurions pu commettre dans la journée,
nous n’avouons aucune faute précise,
aucun péché dont nous aurions le
désir de nous débarrasser!
Sans confession
peut-il y avoir repentance? Peut-on se repentir de quelque chose
dont nous ne sommes pas conscients?
Je t’ai fait
connaître mon péché! J’ai
péché contre toi!
Voilà le
premier pas à faire; un pas qui nous
conduira à avoir un regret sincère
qui nous poussera à prier Dieu afin
qu’il nous aide à ne plus recommencer,
puis, bien entendu, à lui demander
pardon.
Un pardon que nous
désirerons de tout notre
coeur.
Un pardon qui nous sera accordé aussi
sûrement que Christ est mort pour ce
péché!
Ayons donc le courage de nous regarder en face, de
nous examiner, de nous juger nous-mêmes afin
que nous ne soyons pas jugés (1 Corinthiens 11:31).
Mieux encore! Sachons
prendre le temps de demander pardon au Seigneur
dès qu’il a mis le doigt sur la
blessure au lieu de
laisser traîner cette mise en ordre au risque
de ne jamais le faire et de s’étonner,
par la suite, d’avoir une qualité de
vie spirituelle bien médiocre.
Parfois il faut bien des années pour se
rendre compte que le Soleil ne brille plus comme
avant, comme au temps où nous étions
jeunes convertis et que Dieu était No 1 dans
notre vie.
Un laisser-aller, de la négligence dans le
nettoyage de son âme et voilà que la
lumière faiblit et que la sensibilité
à l’Esprit de Dieu
s’atténue.
Voilà que nous nous retrouvons à
marcher dans la vie sans avoir la joie de son
salut, ayant perdu le zèle que donne
l’Évangile, ce zèle qui nous
pousse à témoigner de la grâce
de Dieu et à se réjouir
d’être ensemble pour louer le
Seigneur.
Les péchés non confessés
obscurcissent notre âme et la rende de plus
en plus imperméable à la Parole Dieu,
ils font écran à la
bénédiction de l’Éternel,
celle qui enrichit et qui n’est suivie
d’aucun chagrin! (Proverbes 10:22)
Depuis combien de temps n’avons-nous pas fait
connaître notre péché au
Seigneur?
Depuis combien de temps vivons-nous sans avoir
abandonné une portion de notre vieille
nature que le Saint-Esprit avait pourtant mis en
lumière?
C’est à
Dieu d’oublier nos péchés, de
les effacer...!
Pas à nous de les oublier et de nous tromper
en croyant qu’ils n’existent plus,
de nous mentir en
pensant qu’ils ont été
pardonnés alors qu’il n’ont jamais
été
confessés!
Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos
péchés, et nous nettoyer de toute
iniquité. 1 Jean 1: 9
... si
mon peuple sur qui est invoqué mon nom
s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se
détourne de ses mauvaises voies, je
l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son
péché, et je guérirai son
pays. 2 Chroniques 7: 14
©
J-M Ravé 04 juillet 2004
- CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse