Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Comment va ton âme?

4 - Mon âme a soif de Dieu

Oh! si je savais où le trouver, Si je pouvais arriver jusqu'à son trône... Job 23:3

O Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche;
Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. Psaume 63:1-2

Durant ces dernières semaines nous avons eu l’occasion de jeter un regard sur quelques âmes qui étaient en mal de bien-être.

- Nous avons vu Rebecca qui craignait que son fils, Jacob, ne suive le mauvais chemin de son frère, et prenne, lui aussi, une épouse qui appartiendrait au monde païen (
Genèse 27: 46). Un sérieux avertissement pour les enfants de Dieu qui ne doivent pas s’unir avec les adversaires de Christ en contractant des mariages que Dieu ne pourrait bénir.

- Ensuite nous sommes allés à la rencontre de serviteurs de Dieu, Élie et Jonas, qui réclamaient la mort sans toutefois attenter à leurs jours comme le feraient ceux qui n’ont pas la crainte de Dieu (
1 Rois 19: 4; Jonas 4: 8) Réclamer la mort au Seigneur qui donne la vie, à ce Dieu plein de compassion et de miséricorde! Une prière qui n’a jamais été exaucée et qui ne le sera jamais!

- Puis nous nous sommes intéressés aux chrétiens de l’ombre, à ceux et celles qui ont soif d’amour fraternel et qui, à cause de l’indifférence qu’on montre à leur égard, se retirent peu à peu au fond de l’Église jusqu’au jour où la porte n’est plus franchie.

Il est possible que ces tranches de vie nous rappellent un passage de notre existence où, nous aussi, nous avons été dans l’angoisse. Un temps où nous nous sommes rendu compte que Dieu, à nos yeux, se trouvait à des millions de kilomètres tant nous nous heurtions à un mur de silence, tant le brouillard nous environnait!

Quoique près de ceux qui ont le coeur brisé (à tort ou à raison), il arrive que notre propre incompréhension ou notre entêtement, empêche le Seigneur d’intervenir en notre faveur. Il veut nous parler, nous conduire, nous montrer son amour pour nous et pour les autres, mais, comme Jonas,
nous nous enfermons dans des raisonnements qui ne font qu’attrister Celui qui voudrait nous tendre la main.

L'Éternel répondit: Fais-tu bien de t'irriter? Jonas 4: 4

Pas de réponse de Jonas! Il quitte Ninive, la ville des rachetés, de ceux qui ont bénéficié de la grâce, puis s’installe et attend que Dieu revienne peut-être sur sa décision!

Dieu dit à Jonas: Fais-tu bien de t'irriter à cause du ricin?
Il répondit:
Je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort. Jonas 4: 9

C’est sur cette attitude négative que Jonas conclu l’entretien avec celui qui l’avait sauvé de la mort en permettant qu’il retrouve, en quelque sorte, la vie après avoir été englouti par un grand poisson à cause de sa désobéissance.
Si nous ne connaissons pas la suite de la vie de Jonas, nous pouvons néanmoins comprendre que notre propre attitude peut être un obstacle infranchissable pour être secouru ou réconforté.
Nous aimerions que le Seigneur, selon ses promesses, essuie nos larmes, qu’il nous indique la marche à suivre, mais nous ne voulons pas lâcher ce qui gêne notre marche, ce qui fait obstacle à notre sanctification.
Ne me suis-je jamais entêté en gardant certaines positions qui ne collaient pas avec les Saintes Écritures et qui, à cause de mon insoumission, me rendaient la vie amère au point de ne plus avoir envie de vivre et de demander à Dieu qu’il me reprenne?

Mon âme a soif de Dieu!

En aucun cas je ne me permettrais de douter que Jonas n’ait pas eu cette soif de Dieu comme nous pouvons l’avoir. Simplement il avait soif d’un Dieu de justice, d’un Dieu de vengeance qui écraserait et condamnerait sans appel les mécréants qui vivent sans foi ni loi.
Avait-il oublié que la grâce de Dieu est accessible à tous et que son pardon est offert à tous ceux qui, d’un coeur sincère, se détournent du mal?
Oublions-nous que la grâce qui nous a été accordée est aussi présentée au plus vil malfaiteur, à celui que nous “méprisons” le plus, à celui dont nous n’avons pas envie de parler afin de ne pas nous “salir”?

Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive? Ezéchiel 18:23

Cette grâce, encore accessible aujourd’hui, sera-t-elle encore disponible demain?

- Combien ne pourront plus en bénéficier simplement parce qu’ils auront tellement endurci leur coeur qu’ils ne seront plus à même d’entendre la voix de Dieu qui les appelle inlassablement?

- Combien auront quitté ce monde pour aller là, dans un lieu où ils vivront éternellement sans la présence de ce Dieu qu’ils ont toujours écarté de leur existence?

Laissons derrière nous Jonas et ses pensées tortueuses et regardons plutôt à ceux qui passent par l’épreuve; regardons aux Rebecca, aux Élie, aux chrétiens de l’ombre qui, avec quelques-uns d’entre nous, clament aussi:

Mon âme a soif de Dieu!

Qui pourrait passer à côté de cette pensée? Qui n’a pas soupiré profondément, aspirer de tout son coeur à être plus proche de celui qui nous a tant aimés?

Plus près de toi mon Dieu, C’est le mot de ma foi...” (cant. Ailes de la foi No 182 - Dr. L. Mason)

J’ose espérer qu’il n’y en ait pas un qui puisse affirmer que sa soif de Dieu a été étanchée et qu’il peut vivre sur ses propres réserves?
Ce serait un signe de mauvaise santé spirituelle que de croire que Dieu n’a plus rien à donner qui puisse nous enrichir intérieurement!

Point n’est besoin de passer par l’adversité pour qu’un coeur reconnaisse sa grande dépendance envers son Seigneur, reconnaisse qu’il n’est pas rassasié de Dieu!
Comme beaucoup d’entre nous, je ne puis m’empêcher de chanter et de prier ces paroles de ce merveilleux cantique qui sait si bien dépeindre une âme en attente de Dieu.

J’ai soif de ta présence, Divin chef de ma foi;
Dans ma faiblesse immense Que ferais-je sans Toi?

Chaque jour, à chaque heure,
Oh! j’ai besoin de Toi... (cant. Ailes de la foi No 184 - R. Lowry)


Quelle que soit notre stature en Christ, nous aurons toujours besoin de sa présence, de son conseil. Mieux encore!
Plus nous serons avancés dans la foi, plus nous prendrons conscience de notre faiblesse et plus nous désirerons son soutien.

L’âme misérable n’est pas toujours que celle qui est victime de la souffrance ou de l’indifférence.

L’âme misérable est aussi celle qui est consciente qu’elle est encore trop loin de Dieu!

Pouvons-nous admettre que nous vivons trop loin de Dieu?
Oui!
Tant que nous serons pas arrivés au port céleste, nous serons toujours trop loin de Lui!
Cet état de fait reconnu, nous pourrons alors nous joindre plus facilement avec nos frères et soeurs qui aspirent à déloger en raison des difficultés présentes.
Simplement ce désir de déloger, le même que celui de l’apôtre Paul (
Philippiens 1: 21-24), ne sera pas pour fuir le présent insupportable, mais pour rencontrer CELUI qui a donné sa vie pour le pardon de nos péchés.
En attendant ce jour, en écartant les difficultés qui nous font désirer la mort, il nous arrive quand même de gémir, de soupirer, de désirer ardemment être plus prêt de Dieu tout comme l’amoureux espère qu’un jour il sera toujours avec celle qu’il aime.

Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.
Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste...
Car tandis que nous sommes dans cette tente,
nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir... 2 Corinthiens 5: 1-4

Loin, toujours trop loin de Dieu, nous subissons cependant les effets de l’attraction divine sans pouvoir nous “satelliser” une bonne fois pour toute dans sa présence afin de ne vivre que par lui et que pour lui.
En attendant l’instant où le dernier lien qui nous rattache à la terre sera coupé, le jour où nous aurons abandonné ce corps mortel afin de revêtir un autre corps qui ne connaîtra plus ni la souffrance, ni les larmes, ni le deuil et qui ne sera plus soumis à la pression du péché, en attendant ce jour, nous avançons par la foi en soupirant.

Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre;
Mon âme languit d'attente au dedans de moi. Job 19: 26-27

Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Psaume 42: 1

Mon âme soupire après toi, comme une terre desséchée. Psaume 143: 6

Oui Seigneur! Comme une terre desséchée qui n’apporte plus la vie à cause de son aridité, comme une terre desséchée j’ai parfois l’impression d’être un désert où il ne pousse plus rien de bon tant il me semble être loin de Toi!

J’avais entendu parler de TOI... j’entends parler de TOI... mes souvenirs me parlent de TOI, mais moi je désire que tu me parles
aujourd’hui par ta Parole! Je désire que tes consolations me consolent
Le pain d’hier ne me nourrit plus!
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, celui dont notre âme a besoin!
Je crie après TOI mon Dieu...! Mon âme languit après TOI..., J’ai soif de ta présence!

Littérature ou paroles qui sortent de nos coeurs affamés?

Sans aucun doute, ces paroles peuvent sortir de notre coeur en toute sincérité mais, comme pour le paresseux qui désire ardemment manger la nourriture qui est devant lui, il est à craindre que parfois nous n’allions pas jusqu’au bout et que nous baissions les bras dès qu’il faille persévérer! (
Proverbes 19: 24)
Tant de démarches entreprises! Tant de bonnes résolutions prises! Tant de premiers pas faits dans la bonne direction! Tant de temps perdu qui n’a jamais porté de fruits!
Tout cela, parce nous ne sommes pas arrivés sur la plus haute marche, celle qui nous sépare du monde qui nous entoure et qui nous permet de nous isoler avec notre Seigneur, de nous séparer pour chercher la communion avec LUI!

J’ai faim et soif de Dieu, mais je ne vais pas toujours jusqu’à la table qu’il a dressée, je me détourne de son invitation après avoir constaté
qu’il me faudra payer de ma personne, de ma vieille nature pour recevoir gratuitement de quoi nourrir la nouvelle créature.
Tout avoir sans transpirer!
Tout donner sans rien perdre!
Donner sa vie, son temps tout en la gardant, tout en s’en réservant une portion confortable pour assurer ses aises ici-bas!

Oui..., reconnaissons-le! Nous avons parfois perdu bien des occasions d’étancher notre soif en ne prenant pas le temps nécessaire pour s’asseoir aux pieds du Maître comme le faisait Marie qui avait choisi la bonne part selon l’expression même du Seigneur Jésus.

Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Luc 10: 42

Bien sûr, nous voulons tous cette part, nous désirons être comme le psalmiste qui proclamait:

... sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi. Psaume 73: 25

Et c’est bien parce que nous voulons cette part que nous soupirons pour obtenir une communion plus étroite avec notre Seigneur.
Même nos manquements nous poussent à crier “Mon âme à soif de Dieu”, même le péché qui tourne autour de nous nous oblige à crier “Mon âme à soif de Dieu”, même l’ennemi qui nous harcèle sans cesse nous fait aspirer à être plus proche de notre Sauveur!

Sans lui, sans sa présence, sans sa voix rassurante comment pourrions-nous poursuivre notre route dans ce monde qui, tel un bulldozer, renverse tout sur son passage, saccageant, détruisant tout ce qui a fait la force d’une société dont certains, et non des moindres, avaient prit le risque de marcher avec Dieu pour que l’humanité puisse savoir que «
Dieu est amour».
Conscient de mes faiblesses, je ne puis que désirer être plus proche de mon Seigneur. Tant que ce désir sera au fond de mon coeur, la santé de mon âme ne sera jamais compromise:

Avoir faim et soif est un signe de bonne santé! Les malades n’ont généralement pas d’appétit!

Si j’ai ce désir de mieux connaître Dieu, de rechercher davantage sa présence, alors je puis avoir l’assurance, selon sa Parole, que je mangerai les meilleurs produits du pays, que je serais au bénéfice de sa meilleure nourriture pour mon âme, cette nourriture qui éclaire l’intelligence et qui donne envie de faire un pas de plus en avant.
Qui n’a pas été émerveillé de découvrir de nouveaux trésors dans la Parole de Dieu, réjoui de comprendre tout à coup un texte qui semblait incompréhensible autrefois?

Il est pressant que nous puissions communiquer notre soif de Dieu à ceux qui nous entourent, principalement à ceux du corps de Christ qui s’assoupissent et qui ne voient plus dans les Saintes Écritures une nourriture capable de les restaurer (nourrir et réparer), une nourriture qui pourtant vivifierait leur foi et leur donnerait un nouvel élan!
Communiquer notre soif de Dieu aussi à ceux et celles qui sont abandonnés de l’Église de Laodicée. Le faire sans tarder afin qu’ils ne meurent pas d’anémie suite à l’habitude de ne plus partager de bon repas, de bonnes réunions, suite à la mauvaise habitude de ne se faire qu’un petit sandwich spirituel pour juste tenir le coup!

Comment va ton âme? Mon âme a soif de Dieu!

Que notre âme puisse toujours avoir soif de Dieu car ce n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire! C’est le signe d’une âme en bonne santé, une âme qui a gardé la foi en Dieu et qui espère toujours en LUI en dépit des circonstances qui rangent souvent ceux qui placent leur confiance dans le Seigneur, au rang des insensés!

Le risque de la foi, dans ce nouveau siècle, n’est pas une aventure périlleuse dont on ne connaisse pas l’issue. Certes les conséquences peuvent être plus douloureuses qu’auparavant, mais la finalité n’en sera que plus glorieuse.
C’est seulement en ayant faim et soif de Dieu que nous pourrons tout miser sur le Seigneur!

Nous n’avons qu’une vie Seigneur!
Malgré nos imperfections, nos manquements et tout ce qui est encore à émonder, nous nous sommes abandonnés entre tes mains, nous avons osé TOUT misé sur toi au risque de tout perdre.
Nous avons engagé nos enfants dans cette action en les encourageant à te rechercher avant de rechercher une bonne situation professionnelle.
Nous l’avons fait tout en étant conscients que nous ne pourrons les ré-élever! les élever de nouveau en leur donnant une nouvelle direction!

Nous avons pris le risque de la foi, le risque de te faire confiance...
Et c’est bien parce que nous avons fait ce pas que nous sommes dans l’attente de voir les résultats de notre engagement avec toi!

Oui, Seigneur, mon âme à soif de toi, mon âme désire voir ta main agir dans chacune de nos vies afin que je puisse toujours plus me confier en toi! ”

Aides-nous Seigneur à conserver cette faim et soif de toi, à la garder jusqu’au jour où nous serons dans ta présence, pour toujours! Jusqu’au jour où toi-même tu dis:

... ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Apocalypse 7: 16

En attendant ce jour glorieux:

Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant: Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu? Psaume 42: 2


As-tu encore faim et soif de Dieu!?

- Si oui..., tu es en bonne santé spirituelle!
- Si non..., tu es malade ou mort (spirituellement)!


© J-M Ravé 15 août 2004

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