EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21
Comment va ton âme?
2- Maintenant, Éternel, prends mon âme...
Un message pour les désespérés, qu'ils soient chrétiens ou non!
Il
(Élie) alla dans le
désert où, après une
journée de marche, il s'assit sous un
genêt, et demanda la
mort, en disant:
C'est
assez! Maintenant, Éternel, prends mon
âme...1 Rois 19: 4
Il
(Jonas) demanda la mort, et dit:
La
mort m'est préférable à la
vie. Jonas 4: 8
Qui sont donc ces hommes qui demandent la mort?
Ce sont des serviteurs du
Dieu Très-Haut, des hommes qui ont
accompli des exploits au nom de l'Éternel
et qui ont vu la puissance de Dieu se
manifester!
Ces hommes, que l'on pourrait croire hors du
commun en raison des actions qu'ils ont
menées et des résultats qu'ils ont
obtenus, étaient en réalité
des hommes comme chacun d'entre nous! Des hommes
de même nature que nous, en proie au
même découragement.
Ils pouvaient être
abattus, désorientés dans leur
compréhension des
événements au point de ne plus
avoir envie de vivre, de lutter, mais,
contrairement à ceux et celles qui vivent
sans Dieu, ils
n'attentaient pas à leurs
jours!
Simplement, dans leur dépression, ils
demandaient à Dieu de les reprendre. Ce
faisant, ils s'adressaient au Père des
miséricordes, au Dieu de consolation, ce Dieu qui savait, et qui sait
encore, redonner de nouvelles forces à
ceux dont l'âme est abattue afin qu'ils
reprennent la route et qu'ils accomplissent le
nombre de leurs jours.
Si tu es désespéré, si ton
âme est abattue:
Comme ces hommes,
tourne-toi vers le Seigneur, vide ton coeur
devant LUI! Il n'est JAMAIS indifférent
à la détresse humaine.
Trop souvent
c'est LUI
QUI ATTEND
qu'on l'invoque pour pouvoir
intervenir!
..
invoque-moi au jour de la détresse;
Je
te délivrerai, et tu me
glorifieras. Psaume 50: 15
Il
m'invoquera, et je lui
répondrai; Je serai avec lui dans la
détresse, Je le
délivrerai et je le glorifierai.
Je le
rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir
mon salut. Psaume 91: 15-16
Malgré leur misère
intérieure, en aucun cas, Élie et
Jonas n'auraient osé se prendre
eux-mêmes la vie! Ils laissaient ce geste
à Celui qui l'avait donnée et qui,
pour cette raison, était le seul
habilité à la reprendre!
Oui, ces hommes d'actions, misérables
dans leur abattement, ces hommes-là ont
pourtant accompli des prodiges pour que le saint
nom de l'Éternel soit remis à
l'honneur. L'un comme l'autre, ils ont
été poussés à agir,
obéissant à la Parole divine qui
leur avait été
annoncée.
D'un côté le feu est descendu du
ciel à la voix d'Élie pour
consumer l'holocauste qui était
présenté ainsi que les pierres de
l'autel qui le supportait.
Une action d'éclat
démontrant au peuple incrédule,
ballotté de droite à gauche,
allant tantôt vers le Dieu de leurs
pères, tantôt vers les Baals et
autres divinités païennes sans vie
et incapables de manifester leur
présence, une action d'éclat qui
fit que ce peuple fut contraint de
reconnaître que l'Éternel
était bel et bien le seul et
véritable Dieu! (lire 1 Rois, chapitre 18)
Une marche par la
vue et non par la
foi!
Quand
tout le peuple vit cela, ils tombèrent
sur leur visage et dirent: C'est
l'Éternel qui est Dieu! C'est
l'Éternel qui est Dieu! 1 Rois 18: 39
D'un autre côté nous avons une
ville entière qui s'humilie devant le
Seigneur et qui compte sur sa miséricorde
pour ne pas être détruite; une
ville qui écouta la prédication
d'un Jonas désobéissant, mais qui
annonçait quand même le
véritable message de Dieu!
Par la foi
et non par la vue,
les Ninivites furent épargnés de
la colère à venir! Ceci au grand
mécontentement de Jonas qui
espérait voir la fin de cette ville
où la méchanceté
était telle, que la patience de Dieu
était arrivée à ses
limites. (Lire Jonas, chapitre 3)
Peu spectaculaire dans la forme, la conversion
de cette ville fut néanmoins un
événement qui nous touche de
près aujourd'hui encore, tandis que le
feu du ciel, ce feu destructeur, n'est plus une
menace ici-bas contre les faux dieux qui
pullulent dans notre siècle.
La conversion de cette
ville méchante nous montre qu'en
s'humiliant sincèrement devant le
Seigneur, le chemin de la grâce s'ouvre
devant chacun.
...
revêtez-vous d'humilité; car Dieu
résiste aux orgueilleux, Mais
il
fait grâce aux humbles.1 Pierre 5: 5
Malgré ces actions d'éclat, le feu
du ciel et la repentance d'une ville,
Élie et Jonas n'avaient plus envie de
vivre!
Jonas l'homme qui
prêcha à contrecoeur
fut
dégoûté en constatant que la
grâce de Dieu était accordée
à cette ville impie!
Dégoûté de la
vie à cause de l'amour de Dieu, de sa
compassion, de sa miséricorde en faveur
de la lie de la société.
Pour lui, Dieu se devait
de punir ces méchants hommes sans leur
offrir la possibilité de changer de
vie!
N'avons-nous pas eu, un
jour ou l'autre, une pensée fugitive qui
rejoignait celle de ce prédicateur?
N'avons-nous pas espéré, au moins
quelques secondes, que celui-ci ou
celui-là n'ait pas droit au salut?
Jonas, insensible à la perte
éventuelle de plus de 120.000 âmes
mais profondément désolé de
ce que son parasol (un ricin) soit
détruit par un ver, ce Jonas-là, ne demande qu'
à mourir en raison de la perte d'un
bienfait de Dieu!
Combien nous sommes loin de Moïse qui,
à l'inverse, préférait
avoir son nom supprimer du Livre de vie
plutôt que de voir le peuple rester sous
la juste condamnation de son
péché!
Pardonne maintenant leur
péché! Sinon, efface-moi de ton
livre que tu as écrit.
L'Éternel dit à
Moïse: C'est celui qui a
péché contre moi que j'effacerai
de mon livre. Exode 32: 32-33
À mon tour,
puis-je être dégoûté
de la vie, non pas en raison de la grâce
de Dieu qui se manifeste sur mon
prochain car j'en
ai déjà bénéficier
autrefois lorsque j'étais comme lui (et
j'en ai besoin chaque jour pour rester debout),
mais à cause
de la disparition de certains bienfaits de
Dieu?
Lorsque les bontés matérielles,
les soutiens qu'il envoie se retirent, suis-je
encore capable de rester ferme dans la foi?
Est-ce qu'à mon tour je ne
désirerais pas que Dieu reprenne mon
âme?
Suis-je toujours
décidé à poursuivre
l'oeuvre de Dieu lorsque je vois mon ricin se
faner petit à petit, c'est à dire
lorsque je constate que les portes se ferment
les unes après les autres et que mes
ressources diminuent?
Est-ce que je
m'inquiète plus pour mon propre avenir
que pour celui des âmes qui vont à
la perdition?
Hélas... je ne suis pas meilleur que
Jonas sur ce point particulier! Je dois
confesser qu'il est arrivé des
périodes où le départ pour
la cité céleste était
désiré ardemment, non pas pour
retrouver mon Sauveur, mais plutôt pour
éviter de souffrir l'épreuve de la
foi.
C'est rarement de
gaieté de coeur que l'on voit s'amonceler
les nuages noirs qui promettent les
difficultés, mais ces nuages noirs,
malgré les sombres présages qu'ils
laissent deviner, ont leur utilité car
ils nous contraignent à nous
arrêter dans notre marche.
Dans ces moments
où la dépression nous guette,
n'ayons pas peur des mots, l'enfant de Dieu s'en
vient à parler encore plus ouvertement
à son Père céleste. Il lui
ouvre son coeur sans faire de détour, lui
fait part de sa misère et tire le bilan
d'une vie qui n'a rien d'exceptionnel si ce
n'est d'avoir vu de près la main de Dieu
agir comme il l'avait dit!
... je
ne suis pas meilleur que mes pères.
1 Rois 19: 4
Par cette réflexion nous nous mettons au
même rang qu'Élie qui, en
dépit de son travail pour Dieu, constate
avec amertume qu'il n'est rien de moins qu'un
homme sujet à la même faiblesse que
ceux qui l'ont
précédé!
L'oeuvre accomplie, aussi grande soit-elle, n'a
jamais été un gage pour nous
assurer une marche exempte de
découragement. Un découragement
qui survient au moment où les regards
sont fixés intensément sur le
problème, sur la difficulté
imprévue plutôt que sur Celui qui
nous a envoyés en mission.
Pour avoir abandonné un instant la place
privilégiée d'être "assis
avec Christ dans les lieux célestes"
cette place qui permet de dominer les situations
les plus complexes par le moyen de la
foi, nous nous
trouvons tout à coup dans le
brouillard.
Nous ne savons plus comment nous sortir d'une
situation qui nous dépasse et nous
tremblons à l'idée que tout ce que
nous avons pu faire jusqu'à
présent ne sert à rien pour
échapper aux griffes du
découragement.
Ainsi, qu'elles que soient les oeuvres que nous
avons pu entreprendre pour l'avancement du
royaume de Dieu, nous devons garder en
mémoire que tout ce qui nous est
donné est grâce..., grâce
imméritée! Que rien ne pourra
jamais être mis en avant pour obtenir une
faveur particulière, pas même celle
d'être à l'abri d'un adversaire qui
désire encore plus que jamais nous
atteindre afin de nous abattre, de nous
réduire au silence, pour autant que cela
soit possible.
Utiles pour servir à la gloire de Dieu,
pour conduire des âmes à Christ,
pour relever la foi de nos pères, mais
inutiles dans le sens où nous n'avons
rien fait d'extraordinaire qui puisse
mériter une décoration quelconque.
Accomplissant les oeuvres qui ont
été préparées
à l'avance, nous sommes simplement
entrés dans le travail de Dieu.
Il n'y a point d'honneur
à avoir fait ce qui devait être
fait de la même façon qu'il n'y a
pas de gloire à être un citoyen
honnête, à respecter la
fidélité envers son conjoint! Tous
ces points, et bien d'autres encore, sont dans
la normalité. Seul, s'écarter de
la bonne voie mérite d'être
signalé et condamné!
Vous
de même, quand vous avez fait tout ce qui
vous a été ordonné, dites:
Nous sommes des serviteurs
inutiles, nous avons fait ce que nous
devions faire. Luc 17: 10
C'est ainsi qu'Élie, lui aussi, ne fit
qu'accomplir l'oeuvre de Dieu en remplissant la
mission qui lui avait été
confiée. (1 Rois 18: 36) Mission
glorieuse où l'homme, involontairement,
est placé sur un piédestal par
rapport à ceux qui le regardent vivre,
mission dangereuse qui, dans certaines
circonstances, pourrait élever l'homme
plutôt que Dieu!
- Fort dans la foi parmi les faibles!
- Fort en marchant sous
la direction divine, mais...
- Faible dès que
Dieu se tient un peu à l'écart
pour regarder son enfant poursuivre sa
route!
Oh quelle grâce (ennuyeuse) de remettre
les pieds sur terre après avoir accompli
les exploits de Dieu, une grâce qui
avouons-le, doit être
préférable à celle d'avoir
continuellement une écharde dans la chair
comme aiguillon pour nous maintenir dans
l'humilité.
Quelle grâce (insoupçonnée)
de se retrouver tout petit, en proie à la
faiblesse, au doute parfois, à la crainte
souvent, en constatant que, sans le soutien du
Seigneur, nous ne sommes plus rien.
Sans ce soutien, sans ce
secours, abandonné de tous, de tous ceux
qui étaient là pour applaudir
l'oeuvre que Dieu nous avait mise à coeur
d'accomplir, ne voyant plus que notre
misère personnelle, la pensée du
départ pour la patrie céleste
demeure une idée fixe dans ces moments
sombres.
C'est assez! Maintenant,
Éternel, prends mon âme...
Alors que tout est devenu sombre, il reste quand
même cette étincelle de
lumière au fond du coeur qui permet au
désespéré, de se tourner
vers le Seigneur, vers Celui qui a toujours parlé
au coeur de ceux qui ont accepté de
devenir ses enfants.
Si Christ habite dans mon coeur, si je suis son
enfant parce que je lui ai donné ma vie,
comment pourrait-il ne pas entendre les soupirs,
les gémissements de celui qu'il a
sauvé de la condamnation éternelle
en mourant sur la croix, en étant
condamné à sa place?
Parce qu'il habite en moi, ma vie est
précieuse à ses yeux quand bien
même elle me dégoûte!
C'est LUI qui me mettra sur le coeur la marche
à suivre pour que je retrouve la
sérénité!
C'est LUI qui me fera
découvrir une nouvelle saveur à sa
Parole tandis que de l'autre côté,
la voix de l'ennemi me suggérera
peut-être quelques moyens d'en
finir?
Invoque-moi au jour de la
détresse...
Cette invocation ne sera peut-être pas un
cri! Elle sera peut-être un soupir, un
balbutiement ou un gémissement
adressé à ce Dieu qui semble avoir
oublié qu'il y a quelque part sur la
terre un enfant
désespéré!
Ainsi, au plus profond de la détresse il
reste toujours pour le chrétien, un fil
qui le relie au Seigneur des seigneurs alors que
pour les désespérer du monde,
après avoir tourné et retourner
dans tous sens leurs problèmes, ils sont
trop souvent conduits à obéir
à cette "voix" mystérieuse qui les
incite à en finir une fois pour toute!
Combien de
suicidés qui ont manqué leur
départ, se remettent-ils à
l'oeuvre, toujours poussés par cette
même pensée, toujours
poussés par cette "voix"
mystérieuse qui les appelle?
Dans toutes ces
tentatives de suicide qui se
répètent jusqu'à ce
qu'elles réussissent, cet ennemi
invisible ne manquera jamais de donner les
moyens adéquats afin que le
dépressif abandonne sa dépression
en se jetant dans
l'éternité!
C'est oeuvre de
destruction est l'oeuvre de Satan!
Jamais Dieu ne poussera quelqu'un
au suicide!
Si ta vie devient
insupportable parce que tu te retrouves seul,
incompris de tous, que tu sois chrétien
ou non, il y a une sortie de secours qui ne
conduit pas à la mort!
Pour la trouver, ta
part sera de crier à Dieu, car lui seul à l'oreille
suffisamment sensible pour entendre l'appel
désespéré d'une âme
qui ne sais plus où elle en est.
Lui
seul est en mesure
d'aplanir ton sentier et d'écarter de ta
route ces "puissances infernales" qui voudraient
te prendre.
L'homme, malgré sa
bonne volonté, n'aura jamais le coeur de
Dieu pour te comprendre, il n'aura jamais les
moyens de te donner cette paix dont tu as
besoin.
Certes, il pourra te
réconforter pour un temps, mais ses
activités le conduiront immanquablement
à ne pas pouvoir rester toujours à
tes côtés pour t'aider!
Seul Dieu est capable de marcher près de
toi jour après jour, instant après
instant, allant même jusqu'à te
soutenir, te porter lorsque tu seras
fatigué où que tu n'auras plus la
force d'avancer.
Si tu le laisses agir dans ta vie, il pourrait
faire bien plus que tu ne puisses l'imaginer!
À tel point que, même dans les
périodes les plus sombres, tu ne sois
plus jamais sans espérance!
Il est vrai que tu pourras encore être
bousculé par la vie, marcher à
contre-courant, lutter pour rester debout, tu
pourras même être
persécuté pour tes
idées...
... Mais plus
jamais tu ne seras comme auparavant,
livré à ces voix qui t'incitent
à en finir avec la vie! Tu auras
toujours la pensée de déverser ton
coeur devant ce Dieu qui ne manquera pas de
répondre comme il l'a fait pour
Élie ou Jonas!
Jonas, ce prédicateur qui marchait
à contrecoeur, la mort dans l'âme,
à cause de la perte d'un bien
matériel et à cause de l'amour de Dieu
pour tous les perdus
Nous
sommes pressés de toute manière,
mais non réduits à
l'extrémité; dans la
détresse, mais non dans le
désespoir; persécutés, mais
non
abandonnés; abattus, mais non
perdus. 2 Corinthiens 4: 8-9
Les
liens de la mort m'avaient environné, Et
les torrents de la destruction m'avaient
épouvanté;
Les liens
du sépulcre m'avaient entouré, Les
filets de la mort m'avaient surpris.
Dans
ma détresse, j'ai invoqué
l'Éternel, J'ai crié à mon
Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et
mon cri est parvenu devant lui à ses
oreilles. Psaume 18