Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Cherche désespérément un juge inique!

1 ère partie

Il n'y a pas de jour où l'on entende crier à l'injustice ! Pas de jour où des victimes font des pieds et des mains pour que leurs droits soient reconnus !

Tant de cris qui semblent se perdre dans le vent, dans la nuit ! Tant de cris qui n'ont pour écho qu'une indifférence quasi générale, jusqu'au jour où
les indifférents, eux-mêmes, s'en viennent à s'étonner du manque de justice lorsqu'ils se trouvent à être lésés à leur tour.

Tableau navrant d'un monde qui va à la dérive, d'un monde où plusieurs, fatigués d'attendre que leur cause soit entendue avec l'attention due aux victimes, s'en viennent à faire justice eux-mêmes et passent ainsi du camp des victimes à celui des coupables !

Accident de parcours d'un nombre d'individus toujours plus grand! Individus qui sont désormais entendus par des juges dont quelques-uns auront (peut-être) enfin un peu de compassion pour les nouveaux coupables, une compassion qu'ils se refusaient d'avoir lorsque ces accusés-là n'étaient alors que des victimes !

En arrière-plan de ces nouveaux drames qui n'auraient jamais dû voir le jour, il y a
la voix de Dieu qui met en évidence que l'homme n'a pas à faire sa propre justice :

Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal....
...
les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Romains 13: 5-6 (v. L. S)

À la lecture de ces versets nous devons accepter que la fonction de juge a été instituée par Dieu et qu'au travers de cette fonction ces personnes doivent être honorées et respectées comme des
serviteurs de Dieu responsables de leurs actes devant celui qui leur a ouvert les portes de ce "ministère".
Serviteurs de Dieu qui auront à rendre compte,
comme n'importe qui, de la façon dont ils auront administré leur vie et leur mandat.

Le Seigneur Jésus, en parlant à Pilate, a bien mis en évidence, que
la fonction de juge a été instituée par Dieu,
Que le juge soit païen ou non, il a été mis en place pour garantir le bien et punir le mal.

Il met aussi en avant qu'un juge qui n'exerce pas sa fonction avec droiture se met lui-même au banc des accusés en commettant délibérément le mal !

Pilate : Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et que j'ai le pouvoir de te relâcher ?
Jésus : Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché. (Jean 19: 10-11 (v. L. S)

Pilate commettait donc un péché?
En conséquence de ce qui vient d'être dit, chaque victime devrait être tranquillisée devant la respectabilité d'une telle fonction ! Hélas, comme dans bien des domaines autres que la justice, la Parole de Dieu (la Bible) présente des modèles que les hommes ont rarement voulu suivre !

Une majorité de ces serviteurs de Dieu (les juges) ne sert pas Dieu et rend des jugements en s'appuyant sur des lois humaines qui ont tendance à être modifiées régulièrement, lois qui ont la particularité de s'éloigner toujours un peu plus des saints commandements.
D'autres encore, qu'on le veuille ou non, rendent un semblant de justice en prenant en considération le rang des personnes ; attitude coupable qui les place à leur tour sur le banc des coupables et pourrait bien les
placer sous la malédiction !

Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes, pour refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple... Esaïe 10: 1-2 (v. L. S)

Tu ne commettras point d'iniquité dans tes jugements : tu n'auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice. Lévitique 19: 15 (v. L. S)

Ce n'est pas parce qu'il nous est donné de voir ou de subir l'injustice d'hommes de loi que leur attitude provocatrice doit servir de prétexte pour faire sa propre justice ! Loin de là ! Car faire sa propre justice c'est se mettre délibérément en désaccord avec l'Auteur de nos jours qui n'a pas manqué de nous prévenir en
Colossiens 3: 25 (v. L. S)

... celui qui agit injustement recevra selon son injustice,
et
il n'y a point d'acception de personnes.

Ne vous vengez point vous-mêmes... car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Romains 12: 19

Ainsi, il importe peu que la personne en question soit un simple particulier ou un juge : Celui qui agit injustement recevra selon son injustice !
Tous les descendants d'Adam sont sous cette loi ! Quel que soit leur rang dans la société, leur fonction, leur appartenance religieuse !
Qu'ils aient la crainte de Dieu ou non, tous sont soumis à cette loi et reçoivent, déjà ici-bas, le salaire consécutif à leurs oeuvres.

Si Dieu nous sonde maintenant, nous approuvera-t-il lorsque nous exerçons nos jugements dans les choses simples de cette vie ?
À un moindre niveau que les juges professionnels, chacun d'entre nous est appelé à prendre des décisions de justice soit dans notre famille, soit sur notre lieu de travail ou même dans l'Église !
Sans doute serait-il bon de réfléchir concernant certaines "tribulations" qui viennent assombrir nos vies et nous demander s'il n'y a pas eu quelques injustices de notre part, des injustices dont nous récolterions quelques fruits amers !

Il va de soi qu'il n'est pas question de mettre les persécutions consécutives à notre foi, notre témoignage ou notre engagement au service de Dieu au même rang que les conséquences de nos comportements malheureux résultant de notre nature adamique qui nous a conduits à être injustes !

Ainsi l'injustice, à tous les niveaux, ne manquera pas de rendre ses fruits amers à celui ou celle qui en aura semé les graines. Une récolte d'autant plus conséquente que la responsabilité du semeur est proportionnelle à sa fonction, aux dons qui lui ont été donnés.

Pour moi (Job), je l'ai vu, ceux qui labourent l'iniquité et qui sèment l'injustice en moissonnent les fruits ; Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère. Job 4: 8-9 (v. L. S)

Celui qui sème l'iniquité moissonne l'iniquité,
Proverbes 22:8 (v. L. S)

On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné, et
on exigera davantage de celui à qui l'on a beaucoup confié. Luc 12: 48 (v. L. S)

Si la sanction de Dieu est bien réelle, il n'en demeure pas moins que
la porte du pardon reste ouverte aussi longtemps que les limites de la patience de Dieu n'ont pas été dépassées.
N'oublions pas que la vie est brève, qu'en ce moment même nous marchons peut-être sur une ligne pointillée qui touche à sa fin et qu'en un instant nous pourrions "rendre notre âme" à Dieu.
Si aujourd'hui la justice a de plus en plus tendance à ressembler à un personnage de légende ou de conte de fées : "il était une fois la Justice... ", ne nous voilons pas la face et reconnaissons que
Dieu nous a décrit, à l'avance, ce que serait notre époque.
Une époque où le mal défini par le Seigneur sera appelé bien et, à l'inverse, ou ce que Dieu appelle bien sera dénoncé comme être mal par les nouvelles législations.

Qu'à cela ne tienne ! Ce ne sont que des hommes qui ont promulgué des loi "anti-Dieu"!
Des hommes dont la durée de vie n'est qu'une goutte d'eau, qu'une vapeur par rapport au temps que les descendants d'Adam ont vécu sur la Terre, par rapport à l'éternité !
Des hommes qui ne peuvent changer le moindre trait de lettre de la loi de Dieu
sans en supporter les effets pervers et en faire supporter les conséquences à la race humaine toute entière.

Aucun d'entre nous ne pourra gonfler la poitrine lorsqu'au jugement dernier, il se présentera devant Celui qui est assis sur le trône de Justice. Personne ne pourra faire valoir que sa pensée personnelle valait mieux que le conseil de Dieu !

Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! Esaïe 5: 20 (v. L. S)

Le fait d'inverser l'ordre établi par le Créateur amène fatalement le désordre !
Aucune loi humaine ne pourra rétablir l'harmonie entre les peuples, entre les hommes.
Aucune science ne pourra contrecarrer les conséquences du péché et en abolir ou amoindrir les répercussions !
Seul un retour à la crainte de Dieu pourrait permettre à nos nations de trouver ce que chacun désire du fond de son coeur : la paix dans son coeur, la joie de vivre sans la crainte du lendemain ou de son voisin, la santé pour son corps et pour son âme.

Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer... Esaïe 48: 18 (v. L. S)

Si cette invitation nous concerne tous, elle prépare le chemin des témoins de Christ qui doivent fonctionner comme ambassadeurs et annoncer la bonne nouvelle de l'Évangile sans en cacher la mauvaise : "
Si vous ne croyez pas ce que je suis (Jésus), vous mourrez dans vos péchés. " (Jean 8: 24)
N'est-ce pas pour cette raison que l'Écriture nous invite au moins à prier pour nous autorités ?
À prier même pour celles qui conduisent les peuples dans les ténèbres !
Si nous ne prions pas pour elle, quelle force pourrait les ralentir dans leur marche ?
Si nous n'intercédons pas en leur faveur, nous laissons notre place à ceux et celles qui les pousseront à aller plus en avant dans des voies tortueuses et nous supporterons tous les conséquences de notre passivité !

Même dans les cas extrêmes de la déportation, le peuple de Dieu a toujours été invité à chercher le bien de son pays d'accueil et à dénoncer le péché de ses nouveaux maîtres.

Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l'Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien. Jérémie 29: 7

C'est pourquoi, ô roi
(Nébucadnetsar roi de Babylone), puisse mon conseil te plaire ! (le conseil de Daniel vivant en déportation) mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. Daniel 4: 27

Chercher le bien de l'endroit où nous demeurons, chercher le bien de nos autorités (quel que soit le département qu'elles dirigent), n'a jamais consisté à approuver le mal qu'elles pratiquent (
met un terme à tes péchés), mais au contraire à les avertir que leur bonheur actuel ne pourra se prolonger qu'en pratiquant la justice.
Si, comme bien d'autres, Nébucadnetsar n'a pas su profiter au moment opportun de l'avertissement qui lui a été donné, son exemple nous montre qu'
on ne saurait se moquer des avertissements que Dieu envoie par ses serviteurs, ses témoins. Nébucadnetsar a été sanctionné par l'Éternel et a souffert en raison de sa méchanceté jusqu'au jour où il leva les yeux vers le ciel :

Après le temps marqué (temps où il perdit sa fonction et tous les avantages attenants à sa fonction), moi, Nébucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint.
J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération....

... Maintenant, moi, Nébucadnetsar,
je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les oeuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil. Daniel 4: 34-35 (lire le chapitre 4 en entier)

Ainsi les grands de ce monde, hommes parmi les hommes, ne sont pas à l'abri des conséquences de leurs péchés. Leur responsabilité est d'autant plus engagée que leur place est élevée et que leur fonction leur permet d'influencer la vie de ceux qui se trouvent placés sous leur influence.

Cette page de l'histoire ancienne nous montre que nous vivons toujours sur la même planète et qu'au fil des siècles et des millénaires, les hommes sont
toujours plus enclins à faire le mal plutôt que le bien. Toujours plus attirés vers les ténèbres jusqu'au jour où, certains d'entre eux, frappés par diverses épreuves, réalisent soudainement qu'ils ont besoin de Dieu pour sortir de leur impasse.
Ils le réalisent pour autant qu'il y ait eu des messagers de la Bonne Nouvelle qui ont su témoigner de leur foi.
Ceci nous ramène donc au fait qu'il est important de prier pour nos autorités, de les mettre en garde et de ne pas avoir peur de les avertir de la part de Dieu (au travers de sa parole, la Bible)...

Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Galates 6: 7 (v. L. S)
Ne vous faites pas d'illusions : Dieu ne se laisse pas narguer... (Tob.)

Il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent, 2 Thessaloniciens 1: 6
En effet, Dieu est juste : il rendra détresse pour détresse à ceux qui vous font souffrir (Bible de Jérusalem)

Loin d'être des textes à brandir comme une matraque vis-à-vis des persécuteurs, vis-à-vis de ceux qui pratiquent l'injustice,
il faut les considérer comme des avertissements sérieux qui doivent être présentés comme des panneaux indicateurs qui préviennent d'un danger grave.
Si l'individu qui est averti ne stoppe pas immédiatement sa marche, s'il ne fait pas demi-tour, il ne pourra s'en prendre qu'à lui lorsque la calamité le frappera.

Soyons bien conscients que si Dieu a établi des lois physiques et qu'elles s'appliquent à l'ensemble de notre planète - indépendamment de notre façon de les aborder ou de les comprendre - il a aussi établi des lois spirituelles dont l'application génère des effets aussi bien sur les croyants que sur les incroyants.
L'exemple le plus simple et le plus compréhensible par tous nous est rappelé dans le Nouveau Testament :

Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse) Ephésiens 6. 2 - afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. Exode 20: 12

Cette loi spirituelle promettant une vie longue a autant de valeur que toutes celles qui mettent en garde l'homme sur la façon dont il se comporte avec son prochain.
Les lois physiques et spirituelles s'appliquent indépendamment de notre volonté, elles sont la base du bon fonctionnement de notre monde.

Ainsi, lorsqu'un Daniel met en avant le péché du roi Nébucadnetsar, il agit par amour pour lui en l'invitant à changer de comportement pour que le malheur n'entre pas dans sa maison.
Les "Daniel" d'aujourd'hui ont moins de raisons de garder le silence devant l'injustice que ne l'avait le Daniel dans la déportation.
Comme lui nous devrions avoir le courage d'informer nos magistrats et nos hommes politiques que tel ou tel comportement finira par faire entrer le malheur dans leur vie, dans leur foyer, quand ce n'est pas sur tout le pays !

Prêche la parole, insiste dans toutes les occasions ; reprends, censure, exhorte avec toute douceur d'esprit, et avec doctrine. 2 Timothée 4: 2 (v. D. M.)

Alors que le Seigneur Jésus nous demande d'aimer nos ennemis...

... l'amour devrait consister - aussi - à prévenir notre semblable, à prévenir les futurs "accidentés de la vie", accidentés à cause de leurs injustices, les prévenir qu'un jour ils moissonneront ce qu'ils auront semé.
Une démarche courageuse qui ne portera pas forcément les fruits espérés et qui pourrait, au contraire, provoquer un regain d'animosité envers celui qui ose prendre ainsi la parole, mais une démarche qui pourra, par la suite être profitable à l'auditeur de l'avertissement lorsque soudainement, il se retrouvera dans sa détresse. "
Au jour du malheur, réfléchis" Ecclésiaste 7: 14

C'est parce que le roi Nébucadnetsar s'est retrouvé "jeté dehors", humilié comme on ne peut pas l'être, qu'il a fini par réaliser qu'il y avait un grand Dieu dans le Ciel, qu'il a compris que l'Éternel avait autorité et pouvoir sur tout ce qui respire sur la Terre.

Il est probable que notre époque, en dépit de l'avancement technologique dont elle se vante, ne soit, côté moral, bien à la traîne derrière des nations païennes qui, dans le passé ont su comprendre que si elles persistaient dans leurs méchancetés, leurs jours seraient abrégés. (
Livre de Jonas)

Il ne fait aucun doute qu'en cette année qui tire à sa fin, il y a bien plus de personnes qui soupirent après la justice qu'il n'y en a jamais eues auparavant.
Bien plus de personnes
qui espèrent secrètement rencontrer un homme tel le juge inique qui nous est présenté dans les Évangiles, un juge qui, en dépit de sa "non-foi" et de son qualificatif déshonorant (juge inique), a rendu une justice équitable.

Nous en reparlerons la semaine prochaine, en attendant n'oublions pas que :

... le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement... 2 Pierre 2: 9 (v. L. S)

Une telle affirmation vécue dans la foi, permettra de garder nos pensées captives en Jésus-Christ (2 Corinthiens 10: 59) et nous évitera de commettre l'irréparable.

Ainsi, le Seigneur sait comment délivrer de l'épreuve ceux qui lui sont attachés, et comment tenir en réserve ceux qui font le mal pour les punir au jour du Jugement... 2 Pierre 2: 9 (Bible en français courant)


© J-M Ravé 2 décembre 2006 -
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