Il n'y a pas de jour
où l'on entende crier à
l'injustice ! Pas de jour où des
victimes font des pieds et des mains pour que leurs
droits soient reconnus !
Tant de cris qui semblent se perdre dans le vent,
dans la nuit ! Tant de cris qui n'ont pour
écho qu'une indifférence quasi
générale, jusqu'au jour
où les
indifférents, eux-mêmes, s'en viennent
à s'étonner du manque de justice
lorsqu'ils se trouvent à être
lésés à leur
tour.
Tableau navrant d'un monde qui va à la
dérive, d'un monde où plusieurs,
fatigués d'attendre que leur cause soit
entendue avec l'attention due aux victimes, s'en
viennent à faire justice eux-mêmes et
passent ainsi du camp des victimes à celui
des coupables !
Accident de parcours d'un nombre d'individus
toujours plus grand! Individus qui sont
désormais entendus par des juges dont
quelques-uns auront (peut-être) enfin un peu
de compassion pour les nouveaux coupables, une
compassion qu'ils se refusaient d'avoir lorsque ces
accusés-là n'étaient alors que
des victimes !
En arrière-plan de ces nouveaux drames qui
n'auraient jamais dû voir le jour, il y
a la voix de Dieu qui
met en évidence que l'homme n'a pas à
faire sa propre justice :
Le
magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais
si tu fais le mal, crains ; car ce n'est pas
en vain qu'il porte l'épée,
étant serviteur de Dieu pour exercer la
vengeance et punir celui qui fait le mal....
... les magistrats sont des ministres
de Dieu entièrement appliqués
à cette fonction. Romains 13: 5-6 (v. L. S)
À la lecture de ces versets nous devons
accepter que la fonction de juge a
été instituée par Dieu et
qu'au travers de cette fonction ces personnes
doivent être honorées et
respectées comme des serviteurs de Dieu responsables de
leurs actes devant
celui qui leur a ouvert les portes de ce
"ministère".
Serviteurs de Dieu qui auront à rendre
compte, comme
n'importe qui, de la
façon dont ils auront administré leur
vie et leur mandat.
Le Seigneur Jésus, en parlant à
Pilate, a bien mis en évidence, que
la fonction de juge a
été instituée par
Dieu,
Que le juge soit païen ou non, il a
été mis en place pour garantir le
bien et punir le mal.
Il met aussi en avant qu'un juge qui n'exerce pas
sa fonction avec droiture se met lui-même au
banc des accusés en commettant
délibérément le mal !
Pilate : Ne sais-tu pas que j'ai le
pouvoir de te crucifier, et
que
j'ai le pouvoir de te relâcher ?
Jésus : Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir,
s'il
ne t'avait été donné d'en
haut.
C'est pourquoi celui qui me livre à toi
commet un plus grand
péché. (Jean 19: 10-11 (v. L. S)
Pilate commettait donc un
péché?
En conséquence de ce qui vient d'être
dit, chaque victime devrait être
tranquillisée devant la
respectabilité d'une telle fonction !
Hélas, comme dans bien des domaines autres
que la justice, la Parole de Dieu (la Bible)
présente des modèles que les hommes
ont rarement voulu suivre !
Une majorité de ces serviteurs de Dieu (les
juges) ne sert pas Dieu et rend des jugements en
s'appuyant sur des lois humaines qui ont tendance
à être modifiées
régulièrement, lois qui ont la
particularité de s'éloigner toujours
un peu plus des saints commandements.
D'autres encore, qu'on le veuille ou non, rendent
un semblant de justice en prenant en
considération le rang des personnes ;
attitude coupable qui les place à leur tour
sur le banc des coupables et pourrait bien les
placer sous la
malédiction !
Malheur à ceux qui
prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui
transcrivent des arrêts injustes, pour
refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit
aux malheureux de mon peuple... Esaïe 10: 1-2 (v. L. S)
Tu ne
commettras point d'iniquité dans tes
jugements : tu n'auras point égard
à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras
point la personne du grand, mais tu jugeras ton
prochain selon la justice. Lévitique 19: 15 (v. L. S)
Ce n'est pas parce qu'il nous est donné de
voir ou de subir l'injustice d'hommes de loi que
leur attitude provocatrice doit servir de
prétexte pour faire sa propre justice !
Loin de là ! Car faire sa propre
justice c'est se mettre
délibérément en
désaccord avec l'Auteur de nos jours qui n'a
pas manqué de nous prévenir en
Colossiens 3: 25 (v. L. S)
Ne vous
vengez point vous-mêmes... car il est
écrit : À moi la vengeance,
à moi la rétribution, dit le
Seigneur. Romains 12: 19
Ainsi, il importe peu que la personne en question
soit un simple particulier ou un juge : Celui
qui agit injustement recevra selon son
injustice !
Tous les descendants d'Adam sont sous cette
loi ! Quel que soit leur rang dans la
société, leur fonction, leur
appartenance religieuse !
Qu'ils aient la crainte de Dieu ou non, tous sont
soumis à cette loi et reçoivent,
déjà ici-bas, le salaire
consécutif à leurs oeuvres.
Si Dieu nous sonde
maintenant, nous approuvera-t-il lorsque nous
exerçons nos jugements dans les choses
simples de cette vie ?
À un moindre niveau que les juges
professionnels, chacun d'entre nous est
appelé à prendre des décisions
de justice soit dans notre famille, soit sur notre
lieu de travail ou même dans
l'Église !
Sans doute serait-il bon de réfléchir
concernant certaines "tribulations" qui viennent
assombrir nos vies et nous demander s'il n'y a pas
eu quelques injustices de notre part, des
injustices dont nous récolterions quelques
fruits amers !
Il va de soi qu'il n'est pas question de mettre les
persécutions consécutives à
notre foi, notre témoignage ou notre
engagement au service de Dieu au même rang
que les conséquences de nos comportements
malheureux résultant de notre nature
adamique qui nous a conduits à
être injustes !
Ainsi l'injustice,
à tous les niveaux, ne manquera pas de
rendre ses fruits amers à celui ou celle qui en aura
semé les graines. Une récolte
d'autant plus conséquente que la
responsabilité du semeur est proportionnelle
à sa fonction, aux dons qui lui ont
été donnés.
Pour moi
(Job), je l'ai vu, ceux qui labourent
l'iniquité et qui sèment l'injustice
en moissonnent les fruits ; Ils
périssent par le souffle de Dieu, Ils sont
consumés par le vent de sa colère.
Job 4: 8-9 (v. L. S)
Celui qui sème l'iniquité moissonne
l'iniquité, Proverbes 22:8 (v. L. S)
On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup
donné, et on exigera davantage de celui
à qui l'on a beaucoup
confié. Luc 12: 48 (v. L. S)
Si la sanction de Dieu est bien réelle, il
n'en demeure pas moins que la porte du pardon reste ouverte aussi
longtemps que les limites de la patience de Dieu
n'ont pas été
dépassées.
N'oublions pas que la vie est brève, qu'en
ce moment même nous marchons peut-être
sur une ligne pointillée qui touche à
sa fin et qu'en un instant nous pourrions "rendre
notre âme" à Dieu.
Si aujourd'hui la justice a de plus en plus
tendance à ressembler à un personnage
de légende ou de conte de fées :
"il était une fois la Justice... ", ne nous
voilons pas la face et reconnaissons que
Dieu nous a
décrit, à l'avance, ce que serait
notre époque.
Une époque où le mal défini
par le Seigneur sera appelé bien et,
à l'inverse, ou ce que Dieu appelle bien
sera dénoncé comme être mal par
les nouvelles législations.
Qu'à cela ne tienne ! Ce ne sont que
des hommes qui ont promulgué des loi
"anti-Dieu"!
Des hommes dont la durée de vie n'est qu'une
goutte d'eau, qu'une vapeur par rapport au temps
que les descendants d'Adam ont vécu sur la
Terre, par rapport à
l'éternité !
Des hommes qui ne peuvent changer le moindre trait
de lettre de la loi de Dieu sans en supporter les effets pervers
et en faire supporter les conséquences
à la race humaine toute
entière.
Aucun d'entre nous ne pourra gonfler la poitrine
lorsqu'au jugement dernier, il se présentera
devant Celui qui est assis sur le trône de
Justice. Personne ne pourra faire valoir que sa
pensée personnelle valait mieux que le
conseil de Dieu !
Malheur à ceux qui appellent
le mal bien, et le bien mal, Qui changent les
ténèbres en lumière, et la
lumière en ténèbres, Qui
changent l'amertume en douceur, et la douceur en
amertume ! Esaïe 5: 20 (v. L. S)
Le fait d'inverser
l'ordre établi par le Créateur
amène fatalement le
désordre !
Aucune loi humaine ne pourra rétablir
l'harmonie entre les peuples, entre les hommes.
Aucune science ne pourra contrecarrer les
conséquences du péché et en
abolir ou amoindrir les
répercussions !
Seul un retour à la crainte de Dieu pourrait
permettre à nos nations de trouver ce que
chacun désire du fond de son coeur : la
paix dans son coeur, la joie de vivre sans la
crainte du lendemain ou de son voisin, la
santé pour son corps et pour son
âme.
Oh !
si tu étais attentif à mes
commandements ! Ton bien-être serait comme un
fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer...
Esaïe 48: 18 (v. L. S)
Si cette invitation nous concerne tous, elle
prépare le chemin des témoins de
Christ qui doivent fonctionner comme ambassadeurs
et annoncer la bonne nouvelle de l'Évangile
sans en cacher la mauvaise : "Si vous ne croyez pas
ce que je suis (Jésus), vous mourrez dans
vos péchés. " (Jean 8: 24)
N'est-ce pas pour cette raison que
l'Écriture nous invite au moins à
prier pour nous autorités ?
À prier même pour celles qui
conduisent les peuples dans les
ténèbres !
Si nous ne prions pas pour elle, quelle force
pourrait les ralentir dans leur marche ?
Si nous n'intercédons pas en leur faveur,
nous laissons notre place à ceux et celles
qui les pousseront à aller plus en avant
dans des voies tortueuses et nous supporterons tous
les conséquences de notre
passivité !
Même dans les cas extrêmes de la
déportation, le peuple de Dieu a toujours
été invité à chercher
le bien de son pays d'accueil et à
dénoncer le péché de ses
nouveaux maîtres.
Recherchez le bien de la ville
où je vous ai menés en
captivité, et priez l'Éternel en sa
faveur, parce que votre bonheur dépend du
sien.
Jérémie 29:
7
C'est pourquoi, ô roi (Nébucadnetsar roi de
Babylone), puisse mon conseil te
plaire ! (le
conseil de Daniel vivant en
déportation) mets un terme à tes
péchés en pratiquant la justice, et
à tes iniquités en usant de
compassion envers les malheureux, et
ton
bonheur pourra se prolonger. Daniel 4: 27
Chercher le bien de l'endroit où nous
demeurons, chercher le bien de nos autorités
(quel que soit le département qu'elles
dirigent), n'a jamais consisté à
approuver le mal qu'elles pratiquent (met un terme à
tes péchés), mais au contraire à les
avertir que leur bonheur actuel ne pourra se
prolonger qu'en pratiquant la justice.
Si, comme bien d'autres, Nébucadnetsar n'a
pas su profiter au moment opportun de
l'avertissement qui lui a été
donné, son exemple nous montre
qu'on ne saurait se
moquer des avertissements que Dieu envoie par ses
serviteurs, ses témoins. Nébucadnetsar a
été sanctionné par
l'Éternel et a souffert en raison de sa
méchanceté jusqu'au jour où il
leva les yeux vers le ciel :
Après le temps marqué
(temps où il
perdit sa fonction et tous les avantages attenants
à sa fonction), moi, Nébucadnetsar,
je
levai les yeux vers le ciel, et la raison me
revint.
J'ai béni le Très-Haut, j'ai
loué et glorifié celui qui vit
éternellement, celui dont la domination est
une domination éternelle, et dont le
règne subsiste de génération
en génération....
... Maintenant, moi, Nébucadnetsar,
je
loue, j'exalte et je glorifie le roi des
cieux, dont toutes les oeuvres sont
vraies et les voies justes, et qui peut abaisser
ceux qui marchent avec orgueil. Daniel 4: 34-35 (lire le chapitre 4
en entier)
Ainsi les grands de ce monde, hommes parmi les
hommes, ne sont pas à l'abri des
conséquences de leurs péchés.
Leur responsabilité est d'autant plus
engagée que leur place est
élevée et que leur fonction leur
permet d'influencer la vie de ceux qui se trouvent
placés sous leur influence.
Cette page de l'histoire ancienne nous montre que
nous vivons toujours sur la même
planète et qu'au fil des siècles et
des millénaires, les hommes sont
toujours plus enclins
à faire le mal plutôt que le
bien. Toujours plus
attirés vers les ténèbres
jusqu'au jour où, certains d'entre eux,
frappés par diverses épreuves,
réalisent soudainement qu'ils ont besoin de
Dieu pour sortir de leur impasse.
Ils le réalisent pour autant qu'il y ait eu
des messagers de la Bonne Nouvelle qui ont su
témoigner de leur foi.
Ceci nous ramène donc au fait qu'il est
important de prier pour nos autorités, de
les mettre en garde et de ne pas avoir peur de les
avertir de la part de Dieu (au travers de sa
parole, la Bible)...
Ne vous y
trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce
qu'un homme aura semé, il le moissonnera
aussi. Galates 6: 7 (v. L. S)
Ne
vous faites pas d'illusions : Dieu ne se
laisse pas narguer... (Tob.)
Il est de
la justice de Dieu de rendre l'affliction à
ceux qui vous affligent, 2 Thessaloniciens 1: 6
En
effet, Dieu est juste : il rendra
détresse pour détresse à ceux
qui vous font souffrir (Bible de
Jérusalem)
Loin d'être des textes à brandir comme
une matraque vis-à-vis des
persécuteurs, vis-à-vis de ceux qui
pratiquent l'injustice, il faut les considérer comme
des avertissements sérieux qui doivent
être présentés comme des
panneaux indicateurs
qui préviennent d'un danger grave.
Si l'individu qui est
averti ne stoppe pas immédiatement sa
marche, s'il ne fait pas demi-tour, il ne pourra s'en prendre
qu'à lui lorsque la calamité le
frappera.
Soyons bien conscients que si Dieu a établi
des lois physiques et qu'elles s'appliquent
à l'ensemble de notre planète -
indépendamment de notre façon de les
aborder ou de les comprendre - il a aussi
établi des lois spirituelles dont
l'application génère des effets aussi
bien sur les croyants que sur les incroyants.
L'exemple le plus simple et le plus
compréhensible par tous nous est
rappelé dans le Nouveau Testament :
Honore
ton père et ta mère (c'est le premier
commandement avec une promesse) Ephésiens 6. 2 - afin que tes jours se
prolongent dans le pays que l'Éternel,
ton Dieu, te donne. Exode 20: 12
Cette loi spirituelle promettant une vie longue a
autant de valeur que toutes celles qui mettent en
garde l'homme sur la façon dont il se
comporte avec son prochain.
Les lois physiques et spirituelles s'appliquent
indépendamment de notre volonté,
elles sont la base du bon fonctionnement de notre
monde.
Ainsi, lorsqu'un Daniel met en avant le
péché du roi Nébucadnetsar, il
agit par amour pour lui en l'invitant à
changer de comportement pour que le malheur n'entre
pas dans sa maison.
Les "Daniel" d'aujourd'hui ont moins de raisons de
garder le silence devant l'injustice que ne l'avait
le Daniel dans la déportation.
Comme lui nous devrions avoir le courage d'informer
nos magistrats et nos hommes politiques que tel ou
tel comportement finira par faire entrer le malheur
dans leur vie, dans leur foyer, quand ce n'est pas
sur tout le pays !
Prêche la parole, insiste
dans toutes les occasions ; reprends, censure,
exhorte avec toute douceur d'esprit, et avec
doctrine. 2 Timothée 4: 2 (v. D. M.)
Alors que le Seigneur Jésus nous demande
d'aimer nos ennemis...
... l'amour devrait
consister - aussi -
à prévenir notre semblable,
à
prévenir les
futurs "accidentés de la vie",
accidentés à cause de leurs
injustices, les prévenir qu'un jour ils moissonneront ce qu'ils
auront semé.
Une démarche courageuse qui ne portera pas
forcément les fruits espérés
et qui pourrait, au contraire, provoquer un regain
d'animosité envers celui qui ose prendre
ainsi la parole, mais une démarche qui
pourra, par la suite être profitable à
l'auditeur de l'avertissement lorsque soudainement,
il se retrouvera dans sa détresse.
"Au
jour du malheur,
réfléchis" Ecclésiaste 7: 14
C'est parce que le roi Nébucadnetsar s'est
retrouvé "jeté dehors",
humilié comme on ne peut pas l'être,
qu'il a fini par réaliser qu'il y avait un
grand Dieu dans le Ciel, qu'il a compris que
l'Éternel avait autorité et pouvoir
sur tout ce qui respire sur la Terre.
Il est probable que notre époque, en
dépit de l'avancement technologique dont
elle se vante, ne soit, côté moral,
bien à la traîne derrière des
nations païennes qui, dans le passé ont
su comprendre que si elles persistaient dans leurs
méchancetés, leurs jours seraient
abrégés. (Livre de Jonas)
Il ne fait aucun doute qu'en cette année qui
tire à sa fin, il y a bien plus de personnes
qui soupirent après la justice qu'il n'y en
a jamais eues auparavant.
Bien plus de personnes qui espèrent secrètement
rencontrer un homme tel le juge
inique qui nous est
présenté dans les Évangiles,
un juge qui, en dépit de sa "non-foi" et de
son qualificatif déshonorant (juge inique),
a rendu une justice
équitable.
Nous en reparlerons la semaine prochaine, en
attendant n'oublions pas que :
... le
Seigneur sait délivrer de l'épreuve
les hommes pieux, et réserver les injustes
pour être punis au jour du
jugement... 2 Pierre 2: 9 (v. L. S)
Une telle affirmation vécue dans la foi,
permettra de garder nos pensées captives en
Jésus-Christ (2 Corinthiens 10: 59) et nous
évitera de commettre
l'irréparable.
Ainsi, le
Seigneur sait comment délivrer de
l'épreuve ceux qui lui sont attachés,
et comment tenir en réserve ceux qui font le
mal pour les punir au jour du Jugement...
2 Pierre 2: 9 (Bible en
français courant)
© J-M
Ravé 2 décembre 2006 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse