Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Dis-moi ce que tu as mangé!

(2) la mort est dans le pot.



Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.
L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.
On servit à manger à ces hommes; mais dès qu'ils eurent mangé du potage, ils s'écrièrent: La mort est dans le pot, homme de Dieu!
2 Rois 4: 38-40

Même dans le pays promis,
même au milieu du peuple de Dieu, la famine vient faire son oeuvre: Accomplissement de la volonté de Dieu qui se sert de cette punition pour que les hommes reviennent de leurs mauvaises voies, qu’ils réagissent face au péché auquel ils se sont abandonnés.

Dans nos pays, l’opulence est telle que les maraîchers détruisent les récoltes surabondantes plutôt que de voir les prix s’effondrer! Ils les détruisent parfois au point de les rendre inconsommables pour les pauvres, les sans-abri qui se seraient contentés des miettes de ce que le Seigneur a donné en abondance.
Nos cités, aux poubelles bien garnies, sont là pour démontrer que le spectre de la famine n’a pas son droit d’entrée chez nous, du moins pour le moment!
Elles sont là, ces poubelles garnies, installées aussi sur un des plateaux de la justice de Dieu afin que chacun rendent compte de la façon dont il aura géré les biens qui ont été mis à sa disposition.

Si nous avons de la compassion pour ceux qui meurent de faim, sachons faire en sorte de ne pas oublier que leurs âmes immortelles, tout comme les nôtres, ont besoin de la Parole de Dieu.
Nos étagères, nos bibliothèques, tout comme nos poubelles, sont garnies outre mesure!
Certes, nous ne pouvons pas secourir tous les affamés du monde entier, mais nous pouvons faire en sorte d’apporter quelques consolations là où notre obéissance à Dieu nous conduira à agir pour sa gloire, particulièrement envers les frères dans la foi:

Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. Galates 6. 10

Le campement de la famine se trouve principalement dans les pays sous-développés où le Dieu de la Bible n’est pas invité, mais où les faux dieux pullulent à tel point que les gens de ces contrées ne savent plus trop à quels “saints" se vouer pour être bénis! Des pays où l’occultisme a mis un poids de ténèbres tel, que l’Évangile se heurte souvent à un mur infranchissable!
Quant aux pays où le christianisme est enseveli sous les traditions païennes qui occultent la lumière de Dieu...

L’histoire d’Israël, au travers de l’Ancien Testament, nous montre bien que la famine sanctionne l’éloignement de Dieu par des moyens qui font souffrir la chair afin que le coeur de l’homme, à bout de ressource, s’en vienne à crier à Dieu!

Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 1 Corinthiens 10: 11

Quelle instruction retirons-nous de leur malheur!

Aujourd’hui les catastrophes naturelles sont rarement présentées comme des signes venant de Dieu, mais comme étant le résultat de certains désordres du climat, de la pollution ou des conséquences découlant des activités de l’homme.
Ainsi la voix de Dieu ne se fait plus entendre, ou plutôt, ne se fait plus reconnaître comme telle! Dès lors, le résultat du péché s’imprime encore davantage dans notre environnement, dans nos relations les uns avec les autres, dans notre famille!

Et moi, je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes, Le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à moi, dit l'Éternel. Amos 4: 6

Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre et l’homme et le monde n’entendent plus rien (
Job 33:14)! Il continue à se nourrir avec des nourritures avariées qui sont un délice à ses yeux, mais qui, avec le temps deviennent des poisons qui rongent et détruisent le corps, l’âme et l’esprit!
En tant que chrétiens nous vivons dans le même environnement que le monde avec la différence que
Christ nous aide à franchir les étapes difficiles; il nous aide, nous soutient pour autant que nous acceptions qu’il conduise nos pas selon SA volonté.

Au travers du texte de base qui sert pour la méditation de ce jour, nous voyons qu’il ne s’agit que de “banales” choses terrestres qui semblent ne pas nous concerner, nous qui avons toujours nos assiettes garnies. Cependant, à diverses reprises, le Seigneur Jésus a pris des exemples sur la vie de tous les jours pour en faire un parallèle avec la vie spirituelle.

La famine n’échappe pas à cette comparaison afin que nous puissions en tirer un enseignement utile pour notre vie intérieure, utile pour la communauté familiale que nous formons avec notre conjoint et les enfants que Dieu nous a donnés.
Pour ce qui nous concerne, nous ne parlerons pas de la famine qui fait crier les estomacs mais d’une autre famine dont Dieu se sert aussi pour nous mettre en garde:

Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, Où j'enverrai la famine dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif de l'eau, Mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Éternel.
Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, Du septentrion à l'orient,
Ils iront çà et là pour chercher la parole de l'Éternel, Et ils ne la trouveront pas.
En ce jour,
les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif. Amos 8: 11 - 13

La jeunesse d’aujourd’hui court de tous côtés pour se rassasier, pour remplir le vide intérieur. Ils vont de droite à gauche chercher quelques philosophies afin de nourrir leurs âmes affamées. Ils ont faim et soif de Dieu mais comme l’image du christianisme s’est dégradée au fil du temps en raison de tous les compromis qui l’ont entaché, ils courent..., ils courent..., cherchant en vain de quoi être satisfait!
Certains sont à l’agonie pour ne pas avoir été alimentés et abreuvés avec ce que nous, parents chrétiens, aurions dû leur apporter!
D’autres, dans des foyers où l’on parle de Christ, meurent doucement en s’empoisonnant à cause de ce que les parents ont laissé mettre dans le plat familial.
Là, où la bonne odeur de Christ devrait se répandre, des parfums étrangers, qui ne peuvent se marier avec celui de Christ, empêchent la bénédiction de l’Éternel de se manifester.

Il y avait une famine au temps d’Élisée, mais la famine, lorsque l’on se confie dans le Seigneur, ne conduit pas à la mort:

Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont rassasiés aux jours de la famine. Psaume 37: 19

C’est ainsi qu’Élisée put demander à son serviteur de préparer du potage pour nourrir l’assemblée qui était autour de Lui. Certes! Ce n’était pas le veau gras! Mais c’était suffisant pour entretenir la vie.
Parfois il peut nous arriver de ne pas recevoir une nourriture spirituelle qui nous apporte les éléments nutritifs que nous attendons, mais ce n’est pas une raison pour y ajouter des compléments inconnus qui peuvent nuire gravement à la santé des âmes.
Combien de frères et de soeurs dans la foi se sont-ils précipités à droite et à gauche pour aller cueillir des fruits dont l’aspect était engageant mais dans le contenu était pour le moins un soporifique qui endormait la conscience, voire un poison qui poussait à mettre les Saintes Écritures de côté au profit d’expériences dont la source était plus que douteuse?
Il y a une nourriture préparée pour les enfants de Dieu, même en temps de disette, même quand Dieu ne semble plus parler à notre coeur, tout comme il y avait un potage préparé pour les fils des prophètes au temps d’Élisée.

Parce que le repas était un repas de disette, l’un d’entre eux prit la décision d’aller ramasser quelques herbes afin d’améliorer l’ordinaire.
Alors qu’il trouva de la vigne sauvage, il se mit en devoir de ramasser, non pas des feuilles, non pas des raisins mais des coloquintes dont les fruits, volumineux et colorés, étaient attrayants.
Séduit pas ses fruits, il en fit une pleine provision puis se mit en demeure de les couper et de les ajouter au potage qui mijotait doucement.
Cette potion, loin d’être magique, avait perdu toutes ses qualités et était devenue un genre de bouillon de onze heures destiné à apporter la mort!

Alors qu’il devait y avoir une centaine de personnes (
II Rois 4: 43), il ne s’en est pas trouvé une seule qui puisse faire une remarque concernant ces coloquintes. Personne qui n’eut la sagesse de dire que ces fruits inconnus n’étaient peut-être pas comestibles et qu’il eut été préférable de demander l’avis d’une personne experte en la matière comme nous savons le faire pour les champignons douteux que nous ramassons.
(l’Écriture précise bien que ces fruits étaient inconnus!)
Quelle étrange attitude! Les mettre avec la nourriture saine parce qu’on ne les connaît pas!

Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas. 2 Rois 4: 39

L’ignorance et le manque de sagesse sont un cocktail, un mélange dangereux dont les conséquences peuvent être catastrophiques.

L’ignorance... oui! Mais il y a pire que l’ignorance!

Il y a la démission de la raison, l’abandon de ses responsabilités qui conduisent nos enfants à introduire dans la maison des nourritures étrangères sans que personne ne les mette en garde!
Nous l’avons déjà vu, Dieu demande à ce nous enseignions nos enfants dans la voie qu’ils doivent suivre (
Proverbes 22: 6).
Or ce n’est pas enseigner son enfant que de le laisser prendre la liberté que le monde lui offre, de le laisser consommer tout ce que les païens utilisent sous prétexte qu’ils pourraient abandonner Dieu en cas de restriction abusive!
Le poison est du poison quelle qu’en soit la quantité! Jamais nous n’accepterions de servir un plat de champignons avec une seule amanite phalloïde dedans; nous jetterions tous le plat!

Bien sûr nous sommes contraints de tolérer que certaines nourritures dangereuses soient distribuées dans les établissements scolaires, que les oreilles de nos descendants entendent des insanités, des blasphèmes, qu’ils voient l’impureté présentée comme un état normal, etc.

Mais nous avons le contrepoison à la maison; nous avons la saine et bonne Parole de Dieu qui est là pour éclairer et montrer que certaines attitudes conduiront sur des chemins dangereux
.

Dieu aime ses enfants! Jamais il ne leur donnera des conseils qui puissent nuire à leur santé physique ou spirituelle. Aucun père sur la terre, aucune mère ne peut avoir autant d’attention que Lui!

La Parole de Dieu, ses enseignements sont l’exemple à suivre pour vivre une vie équilibrée. C’est tellement vrai, que même les païens qui vivent selon les normes bibliques (quant à la morale), s’en portent bien durant leur séjour terrestre!
Hélas! Combien de foyers se réclamant du christianisme,ne laissent-ils pas leur progéniture jouer avec les armes de l’ennemi de nos âmes? Combien ferment-ils les yeux sur des comportements qui amèneront tôt ou tard, des larmes?
La mort est dans le pot!

Avons-nous encore conscience que tout ce qui ne vient pas de Dieu vient de Satan, du destructeur! Y a-t-il quelqu’un d’autre qui a les regards fixés sur nous? Y a-t-il quelqu’un d’autre qui connaît la valeur de notre âme au point de tout faire pour la récupérer et la garder?
Comment des enfants peuvent-ils vivre une vie chrétienne saine lorsque, par exemple, ils passent des heures à s’amuser avec des jeux où la violence, le sang et la mort sont les thèmes principaux?

Si nous retournons dans les premiers siècles du christianisme, nous constatons que les bergers de l’époque mettaient en garde leurs brebis contre les spectacles que Rome offrait, contre les combats de gladiateurs et autres atrocités dont les païens raffolaient.
Ces “divertissements” ne convenaient pas à ceux et celles qui avaient donné leur vie à Christ.
Aujourd’hui, ce genre de combats se passe à la maison, sur des écrans d’ordinateurs ou de console de jeux: les morts se comptent aussi par milliers.
Plus on tue, plus on gagne!
Combien de foyers chrétiens sont-ils inondés par le sang virtuel que leurs enfants ont fait coulé en jouant avec la mort?

Par la suite, le protestantisme naissant mettait en garde les enfants de Dieu contre les spectacles que le théâtre offrait; ces pièces où trop souvent des sous-entendus immoraux ne faisaient que de dépeindre l’état de la société.
Ces péchés ont reçu des noms si beaux, si parfumés, si... envoûtants, que ceux qui les pratiquent n’y trouvent plus aucun mal.
On rit (le monde rit) de la mort, des histoires grossières, il rit même de Dieu et le met à toutes les sauces sans le moindre respect puis, en cas de besoin, le supplie de lui répondre favorablement.

La mort est dans le pot! Que faut-il faire?

Simplement agir comme l’on fait les fils des prophètes au temps d’Élisée!

La mort est dans le pot, homme de Dieu! Et ils ne purent manger
. 2 Rois 4: 40

Quel merveilleux texte que ce verset!

1)
Le constat: la mort est dans le pot!
2)
Le cri du coeur d’hommes qui savent vers qui il faut se tourner: Homme de Dieu!
3)
La décision: Ils ne purent manger!

Si nous sommes conscients que nous avons négligé de veiller sur l’éducation de nos enfants, si nous sommes encore sensibles à l’Esprit Saint, il ne fait aucun doute que Dieu nous ouvrira les yeux et nous donnera l’intelligence pour que nous puissions faire un constat honnête sur la situation de notre foyer.

Si la mort est dans le pot parce que nous avons été négligents, parce que nous avons été trop faibles pour prendre l’autorité que Dieu nous a donnée, il n’est pas trop tard pour demander à pardon au Seigneur.
En effet il est le seul qui puisse transformer les situations, les retourner afin que, du mauvais, il puisse sortir
quelque chose de bon pour notre éducation.
Entendons-nous bien:
Ce qui est mauvais dans les jeux vidéo, les spectacles ou les philosophies que le monde propose, reste mauvais et ne doit plus être consommé.
Il n’y a pas de farine qui puisse transformer le poison des coloquintes en un délicieux potage. Ne tentez pas Dieu en agissant comme cela s’est fait au temps d’Élisée!
En ce temps-là, à ce moment précis, la farine est devenue le support de la puissance de Dieu, servant aussi de témoignage pour confirmer le ministère de celui qui avait reçu le manteau d’Elie!
De même il serait absurde de prier Dieu pour que les effets négatifs de spectacles ou jeux auxquels Jésus ne pourrait participer, n’apportent pas des conséquences néfastes à notre être intérieur, pour notre vie spirituelle.
La souillure ne peut pas être bénie, un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits (
Luc 6: 43)

Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Ephésiens 5: 10 - 11

La mort est dans le pot? La mort est dans la maison?

Nous utilisons tous des produits dangereux selon les activités que nous sommes amenées à faire; nous savons que des produits dangereux sont sous notre toit, aussi nous faisons en sorte qu’il ne soient pas à la portée de nos enfants afin qu’il ne leur arrive pas malheur.

-
Pouvons-nous écarter de notre foyer les nourritures dangereuses pour l’âme de nos enfants? (relire Ephésiens 5: 10-11)

- Peuvent-ils nous considérer comme “hommes de Dieu” (ou comme chrétiens) nous les pères qui devons avoir le discernement pour faire la différence entre le bien et le mal, entre ce qui est bon et mauvais?

-
Avons-nous l’autorité de Dieu pour conduire notre foyer dans la bonne direction et faire en sorte que les coloquintes n’entre pas dans la composition des repas que nous partageons?

Les enfants que nous avons mal élevés risquent fort de se retourner contre nous un jour en nous jetant à la figure notre témoignage chrétien qui n’aura pas été à la hauteur de ce qu’ils attendaient.
Si nous les avons laissé jouer avec le feu, ne soyons pas surpris si les relations enfants-parents deviennent des relations incendiaires! (Je ne veux pas parler des enfants rebelles qui n’en feront toujours qu’à leur tête quoiqu’on leur dise, quoiqu’on leur fasse.)

Sommes-nous des parents soumis à nos enfants parce que nous avons démissionné de notre fonction de responsables aux yeux de Dieu? Si oui, la mort est dans le pot!

Pour conclure, le Seigneur nous a confié la charge d’être parents, il a mis entre nos mains la responsabilité d’éduquer des créatures faites à son image.
Si le monde ne sait plus comment élever ses enfants et qu’il a besoin de toutes sortes de “modes d’emploi”, de “guides”, de psychologies, de bouquins, pour garder un semblant d’équilibre...
... Nous, nous avons le meilleur Guide qui puisse être, nous avons les meilleurs conseils à notre disposition, nous avons la meilleure nourriture à partager:

Nous avons Christ en nous! (si nous ne l’avons pas encore mis en dehors de notre vie!)

Nous avons SA parole qui est une lumière sur notre sentier.

Cette lumière ne brillera dans nos foyers que SI NOUS ALLONS LÀ OÙ IL NOUS DEMANDE D’ALLER, faute de quoi nous marcherons dans les ténèbres et nous conduirons les nôtres dans des voies dangereuses.

Prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu'elles ne sortent de ton coeur; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Deutéronome 4. 9


© J-M Ravé 9 mai 2004

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