Élisée revint à Guilgal, et il
y avait une famine dans le pays. Comme les fils des
prophètes étaient assis devant lui,
il dit à son serviteur: Mets le grand pot,
et fais cuire un potage pour les fils des
prophètes.
L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des
herbes; il trouva de la vigne sauvage et il y
cueillit des coloquintes sauvages, plein son
vêtement. Quand il rentra, il les coupa en
morceaux dans le pot où était le
potage, car on ne les connaissait pas.
On servit à manger à ces hommes; mais
dès qu'ils eurent mangé du potage,
ils s'écrièrent: La mort est dans le
pot, homme de Dieu! 2 Rois 4: 38-40
Même dans le pays promis, même au milieu du peuple de
Dieu, la famine vient faire son
oeuvre:
Accomplissement de la volonté de Dieu qui se
sert de cette punition pour que les hommes
reviennent de leurs mauvaises voies, qu’ils
réagissent face au péché
auquel ils se sont abandonnés.
Dans nos pays, l’opulence est telle que les
maraîchers détruisent les
récoltes surabondantes plutôt que de
voir les prix s’effondrer! Ils les
détruisent parfois au point de les rendre
inconsommables pour les pauvres, les sans-abri qui
se seraient contentés des miettes de ce que
le Seigneur a donné en abondance.
Nos cités, aux poubelles bien garnies, sont
là pour démontrer que le spectre de
la famine n’a pas son droit
d’entrée chez nous, du moins pour le
moment!
Elles sont là,
ces poubelles garnies, installées aussi sur
un des plateaux de la justice de Dieu afin que
chacun rendent compte de la façon dont il
aura géré les biens qui ont
été mis à sa
disposition.
Si nous avons de la compassion pour ceux qui
meurent de faim, sachons faire en sorte de ne pas
oublier que leurs âmes immortelles, tout
comme les nôtres, ont besoin de la Parole de
Dieu.
Nos étagères, nos
bibliothèques, tout comme nos poubelles,
sont garnies outre mesure!
Certes, nous ne pouvons pas secourir tous les
affamés du monde entier, mais nous pouvons
faire en sorte d’apporter quelques
consolations là où notre
obéissance à Dieu nous conduira
à agir pour sa gloire,
particulièrement envers les frères
dans la foi:
Ainsi
donc, pendant que nous en avons l'occasion,
pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les
frères en la foi. Galates 6. 10
Le campement de la famine se trouve principalement
dans les pays sous-développés
où le Dieu de la Bible n’est pas
invité, mais où les faux dieux
pullulent à tel point que les gens de ces
contrées ne savent plus trop à quels
“saints" se vouer pour être
bénis! Des pays où l’occultisme
a mis un poids de ténèbres tel, que
l’Évangile se heurte souvent à
un mur infranchissable!
Quant aux pays où le christianisme est
enseveli sous les traditions païennes qui
occultent la lumière de Dieu...
L’histoire d’Israël, au travers de
l’Ancien Testament, nous montre bien que la
famine sanctionne l’éloignement de Dieu
par des moyens qui font souffrir la chair afin que
le coeur de l’homme, à bout de
ressource, s’en vienne à crier à
Dieu!
Ces
choses leur sont arrivées pour servir
d'exemples, et elles ont été
écrites pour notre instruction, à nous qui
sommes parvenus à la fin des siècles.
1 Corinthiens 10: 11
Quelle instruction
retirons-nous de leur malheur!
Aujourd’hui les
catastrophes naturelles sont rarement
présentées comme des signes venant de
Dieu, mais comme étant le résultat de
certains désordres du climat, de la
pollution ou des conséquences
découlant des activités de
l’homme.
Ainsi la voix de Dieu ne se fait plus entendre, ou
plutôt, ne se fait plus reconnaître
comme telle! Dès lors, le résultat du
péché s’imprime encore davantage
dans notre environnement, dans nos relations les
uns avec les autres, dans notre famille!
Et
moi,
je vous ai envoyé la famine dans toutes vos
villes, Le manque de pain dans toutes vos demeures.
Malgré cela, vous
n'êtes pas revenus à
moi,
dit l'Éternel. Amos 4: 6
Dieu parle tantôt d’une manière,
tantôt d’une autre et l’homme et le
monde n’entendent plus rien (Job 33:14)! Il continue à se nourrir
avec des nourritures avariées qui sont un
délice à ses yeux, mais qui, avec le
temps deviennent des poisons qui rongent et
détruisent le corps, l’âme et
l’esprit!
En tant que chrétiens nous vivons dans le
même environnement que le monde avec la
différence que Christ nous aide à franchir les
étapes difficiles; il nous aide, nous soutient pour
autant que nous acceptions qu’il conduise nos
pas selon SA volonté.
Au travers du texte de base qui sert pour la
méditation de ce jour, nous voyons
qu’il ne s’agit que de
“banales” choses terrestres qui semblent
ne pas nous concerner, nous qui avons toujours nos
assiettes garnies. Cependant, à diverses
reprises, le Seigneur Jésus a pris des
exemples sur la vie de tous les jours pour en faire
un parallèle avec la vie spirituelle.
La famine n’échappe pas à cette
comparaison afin que nous puissions en tirer un
enseignement utile pour notre vie
intérieure, utile pour la communauté
familiale que nous formons avec notre conjoint et
les enfants que Dieu nous a donnés.
Pour ce qui nous concerne, nous ne parlerons pas de
la famine qui fait crier les estomacs mais
d’une autre famine dont Dieu se sert aussi
pour nous mettre en garde:
Voici,
les jours viennent, dit le Seigneur,
l'Éternel, Où j'enverrai la famine
dans le pays, Non pas la disette du pain et la soif
de l'eau, Mais la faim et la soif d'entendre
les paroles de
l'Éternel.
Ils seront alors errants d'une mer à
l'autre, Du septentrion à l'orient,
Ils
iront çà et là pour chercher
la parole de l'Éternel, Et ils ne la
trouveront pas.
En ce jour, les belles jeunes filles et les
jeunes hommes mourront de soif. Amos 8: 11 - 13
La jeunesse d’aujourd’hui court de tous
côtés pour se rassasier, pour remplir
le vide intérieur. Ils vont de droite
à gauche chercher quelques philosophies afin
de nourrir leurs âmes affamées. Ils
ont faim et soif de Dieu mais comme l’image du
christianisme s’est dégradée au
fil du temps en raison de tous les compromis qui
l’ont entaché, ils courent..., ils
courent..., cherchant en vain de quoi être
satisfait!
Certains sont à l’agonie pour ne pas
avoir été alimentés et
abreuvés avec ce que nous, parents
chrétiens, aurions dû leur
apporter!
D’autres, dans des foyers où l’on
parle de Christ, meurent doucement en
s’empoisonnant à cause de ce que les
parents ont laissé mettre dans le plat
familial.
Là, où la bonne odeur de Christ
devrait se répandre, des parfums
étrangers, qui ne peuvent se marier avec
celui de Christ, empêchent la
bénédiction de l’Éternel
de se manifester.
Il y avait une famine au temps
d’Élisée, mais la famine,
lorsque l’on se confie dans le Seigneur, ne
conduit pas à la mort:
Ils ne
sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont
rassasiés aux jours de la famine.
Psaume 37: 19
C’est ainsi qu’Élisée put
demander à son serviteur de préparer
du potage pour nourrir l’assemblée qui
était autour de Lui. Certes! Ce
n’était pas le veau gras! Mais
c’était suffisant pour entretenir la
vie.
Parfois il peut nous arriver de ne pas recevoir une
nourriture spirituelle qui nous apporte les
éléments nutritifs que nous
attendons, mais ce n’est pas une raison pour y
ajouter des compléments inconnus qui peuvent
nuire gravement à la santé des
âmes.
Combien de frères et de soeurs dans la foi
se sont-ils précipités à
droite et à gauche pour aller cueillir des
fruits dont l’aspect était engageant
mais dans le contenu était pour le moins un
soporifique qui endormait la conscience, voire un
poison qui poussait à mettre les Saintes
Écritures de côté au profit
d’expériences dont la source
était plus que douteuse?
Il y a une nourriture
préparée pour les enfants de Dieu,
même en temps de disette, même quand Dieu ne semble plus
parler à notre coeur, tout comme il y avait
un potage préparé pour les fils des
prophètes au temps
d’Élisée.
Parce que le repas était un repas de
disette, l’un d’entre eux prit la
décision d’aller ramasser quelques
herbes afin d’améliorer
l’ordinaire.
Alors qu’il trouva de la vigne sauvage, il se
mit en devoir de ramasser, non pas des feuilles,
non pas des raisins mais des coloquintes dont les
fruits, volumineux et colorés,
étaient attrayants.
Séduit pas ses fruits, il en fit une pleine
provision puis se mit en demeure de les couper et
de les ajouter au potage qui mijotait
doucement.
Cette potion, loin d’être magique, avait
perdu toutes ses qualités et était
devenue un genre de bouillon de onze heures
destiné à apporter la mort!
Alors qu’il devait y avoir une centaine de
personnes (II Rois 4: 43), il ne s’en est pas
trouvé une seule qui puisse faire une
remarque concernant ces coloquintes. Personne qui
n’eut la sagesse de dire que ces fruits
inconnus n’étaient peut-être pas
comestibles et qu’il eut été
préférable de demander l’avis
d’une personne experte en la matière
comme nous savons le faire pour les champignons
douteux que nous ramassons.
(l’Écriture précise bien que ces
fruits étaient inconnus!)
Quelle étrange attitude! Les mettre avec la
nourriture saine parce qu’on ne les
connaît pas!
Quand il
rentra, il les coupa en morceaux dans le pot
où était le potage, car on ne les
connaissait pas. 2 Rois 4: 39
L’ignorance et le manque de sagesse sont un
cocktail, un mélange dangereux dont les
conséquences peuvent être
catastrophiques.
L’ignorance...
oui! Mais il y a pire que l’ignorance!
Il y a la démission de la raison,
l’abandon de ses responsabilités qui
conduisent nos enfants à introduire dans la
maison des nourritures étrangères
sans que personne ne les mette en garde!
Nous l’avons déjà vu, Dieu
demande à ce nous enseignions nos enfants
dans la voie qu’ils doivent suivre
(Proverbes 22: 6).
Or ce n’est pas
enseigner son enfant que de le laisser prendre la
liberté que le monde lui
offre, de le laisser
consommer tout ce que les païens utilisent
sous prétexte qu’ils pourraient
abandonner Dieu en cas de restriction abusive!
Le poison est du poison quelle qu’en soit la
quantité! Jamais nous n’accepterions de
servir un plat de champignons avec une seule
amanite phalloïde dedans; nous jetterions tous
le plat!
Bien sûr nous sommes contraints de
tolérer que certaines nourritures
dangereuses soient distribuées dans les
établissements scolaires, que les oreilles
de nos descendants entendent des insanités,
des blasphèmes, qu’ils voient
l’impureté présentée
comme un état normal, etc.
Mais nous avons le contrepoison à la maison;
nous avons la saine et bonne Parole de Dieu qui est
là pour éclairer et montrer que
certaines attitudes conduiront sur des chemins
dangereux.
Dieu aime ses enfants!
Jamais il ne leur donnera des conseils qui puissent
nuire à leur santé physique ou
spirituelle. Aucun
père sur la terre, aucune mère ne
peut avoir autant d’attention que Lui!
La Parole de Dieu, ses enseignements sont
l’exemple à suivre pour vivre une vie
équilibrée. C’est tellement
vrai, que même les païens qui vivent
selon les normes bibliques (quant à la
morale), s’en portent bien durant leur
séjour terrestre!
Hélas! Combien de foyers se réclamant
du christianisme,ne laissent-ils pas leur
progéniture jouer avec les armes de
l’ennemi de nos âmes? Combien
ferment-ils les yeux sur des comportements qui
amèneront tôt ou tard, des larmes?
La mort est dans le
pot!
Avons-nous encore conscience que tout ce qui ne
vient pas de Dieu vient de Satan, du destructeur! Y
a-t-il quelqu’un d’autre qui a les
regards fixés sur nous? Y a-t-il
quelqu’un d’autre qui connaît la
valeur de notre âme au point de tout faire
pour la récupérer et la garder?
Comment des enfants peuvent-ils vivre une vie
chrétienne saine lorsque, par exemple, ils
passent des heures à s’amuser avec des
jeux où la violence, le sang et la mort sont
les thèmes principaux?
Si nous retournons
dans les premiers siècles du
christianisme, nous
constatons que les bergers de l’époque
mettaient en garde leurs brebis contre les
spectacles que Rome offrait, contre les combats de
gladiateurs et autres atrocités dont les
païens raffolaient.
Ces “divertissements” ne convenaient pas
à ceux et celles qui avaient donné
leur vie à Christ.
Aujourd’hui, ce genre de combats se passe
à la maison, sur des écrans
d’ordinateurs ou de console de jeux: les morts
se comptent aussi par milliers.
Plus on tue, plus on gagne!
Combien de foyers chrétiens sont-ils
inondés par le sang virtuel que leurs
enfants ont fait coulé en jouant avec la
mort?
Par la suite, le
protestantisme naissant mettait en garde les enfants de Dieu
contre les spectacles que le théâtre
offrait; ces pièces où trop souvent
des sous-entendus immoraux ne faisaient que de
dépeindre l’état de la
société.
Ces péchés ont reçu des noms
si beaux, si parfumés, si...
envoûtants, que ceux qui les pratiquent
n’y trouvent plus aucun mal.
On rit (le monde rit) de la mort, des histoires
grossières, il rit même de Dieu et le
met à toutes les sauces sans le moindre
respect puis, en cas de besoin, le supplie de lui
répondre favorablement.
La mort est dans le
pot! Que faut-il faire?
Simplement agir comme
l’on fait les fils des prophètes au
temps d’Élisée!
La mort
est dans le pot, homme de Dieu! Et ils ne purent
manger. 2 Rois 4: 40
Quel merveilleux texte que ce verset!
1) Le
constat: la mort est
dans le pot!
2) Le cri du coeur
d’hommes qui savent vers qui il faut se
tourner: Homme
de
Dieu!
3) La
décision: Ils
ne purent manger!
Si nous sommes conscients que nous avons
négligé de veiller sur
l’éducation de nos enfants, si nous
sommes encore sensibles à l’Esprit
Saint, il ne fait aucun doute que Dieu nous ouvrira
les yeux et nous donnera l’intelligence pour
que nous puissions faire un constat honnête
sur la situation de notre foyer.
Si la mort est dans le pot parce que nous avons
été négligents, parce que nous
avons été trop faibles pour prendre
l’autorité que Dieu nous a
donnée, il n’est pas trop tard pour
demander à pardon au Seigneur.
En effet il est le seul qui puisse transformer les
situations, les retourner afin que, du mauvais, il
puisse sortir quelque
chose de bon pour notre
éducation.
Entendons-nous bien:
Ce qui est mauvais dans les jeux vidéo, les
spectacles ou les philosophies que le monde
propose, reste mauvais et ne doit plus être
consommé.
Il n’y a pas de farine qui puisse transformer
le poison des coloquintes en un délicieux
potage. Ne tentez pas Dieu en agissant comme cela
s’est fait au temps
d’Élisée!
En ce temps-là, à ce moment
précis, la farine est devenue le support de
la puissance de Dieu, servant aussi de
témoignage pour confirmer le
ministère de celui qui avait reçu le
manteau d’Elie!
De même il serait absurde de prier Dieu pour
que les effets négatifs de spectacles ou
jeux auxquels Jésus ne pourrait participer,
n’apportent pas des conséquences
néfastes à notre être
intérieur, pour notre vie spirituelle.
La souillure ne peut pas être bénie,
un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits
(Luc 6: 43)
Examinez
ce qui est agréable au Seigneur; et
ne
prenez point part aux oeuvres infructueuses des
ténèbres, mais plutôt
condamnez-les. Ephésiens 5: 10 -
11
La mort est dans le
pot? La mort est dans la maison?
Nous utilisons tous des produits dangereux selon
les activités que nous sommes amenées
à faire; nous savons que des produits
dangereux sont sous notre toit, aussi nous faisons
en sorte qu’il ne soient pas à la
portée de nos enfants afin qu’il ne
leur arrive pas malheur.
- Pouvons-nous
écarter de notre foyer les nourritures
dangereuses pour l’âme de nos enfants?
(relire Ephésiens 5:
10-11)
- Peuvent-ils nous considérer
comme “hommes de Dieu” (ou comme chrétiens) nous les
pères qui devons avoir le discernement pour
faire la différence entre le bien et le mal,
entre ce qui est bon et mauvais?
- Avons-nous
l’autorité de Dieu pour conduire notre
foyer dans la bonne
direction et faire en sorte que les coloquintes
n’entre pas dans la composition des repas que
nous partageons?
Les enfants que nous avons mal élevés
risquent fort de se retourner contre nous un jour
en nous jetant à la figure notre
témoignage chrétien qui n’aura
pas été à la hauteur de ce
qu’ils attendaient.
Si nous les avons laissé jouer avec le feu,
ne soyons pas surpris si les relations
enfants-parents deviennent des relations
incendiaires! (Je ne veux pas parler des enfants
rebelles qui n’en feront toujours
qu’à leur tête quoiqu’on
leur dise, quoiqu’on leur fasse.)
Sommes-nous des
parents soumis à nos
enfants parce que
nous avons démissionné de notre
fonction de responsables aux yeux de Dieu? Si oui,
la mort est dans le pot!
Pour conclure, le Seigneur nous a confié la
charge d’être parents, il a mis entre
nos mains la responsabilité
d’éduquer des créatures faites
à son image.
Si le monde ne sait plus comment élever ses
enfants et qu’il a besoin de toutes sortes de
“modes d’emploi”, de
“guides”, de psychologies, de bouquins,
pour garder un semblant
d’équilibre...
... Nous, nous avons le meilleur Guide qui puisse
être, nous avons les meilleurs conseils
à notre disposition, nous avons la meilleure
nourriture à partager:
Nous avons Christ en
nous! (si nous ne
l’avons pas encore mis en dehors de notre
vie!)
Nous avons SA parole
qui est une lumière sur notre
sentier.
Cette lumière ne brillera dans nos foyers
que SI NOUS ALLONS LÀ OÙ IL NOUS
DEMANDE D’ALLER, faute de quoi nous marcherons
dans les ténèbres et nous conduirons
les nôtres dans des voies dangereuses.
Prends
garde à toi et veille attentivement sur ton
âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu
n'oublies les choses que tes yeux ont vues, et
qu'elles ne sortent de ton coeur; enseigne-les
à tes enfants et aux enfants de tes enfants.
Deutéronome 4. 9
© J-M Ravé 9 mai 2004
- CP 474 -
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