Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(49) (Tav)

(2e partie) Les mots de la fin - Ce que je veux...

Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance.
Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme...
L'Éternel est mon partage, dit mon âme ; C'est pourquoi
je veux espérer en lui. Lamentations de Jérémie 3: 21-24 (v. L. S)

J'ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. Job 23: 12

Puisque nous sommes à la fin de notre voyage dans le Psaume 119, il serait opportun de se demander quel choix nous allons faire pour la suite de notre vie.

- D'abord, que repassons-nous dans notre coeur ?
Les soucis, les épreuves, les injustices, les persécutions dont nous sommes victimes, ou faisons-nous l'effort de maintenir notre espérance en celui qui peut tout ?

- Ensuite, quel est notre plus profond désir ? (En avons-nous encore un ?)
Je veux repasser dans mon coeur...., je veux espérer...


Souvent nous sommes limités dans nos entreprises terrestres. C'est avec peine que nous parvenons aux objectifs que nous nous sommes fixés. Enfin, si nous arrivons à atteindre notre but, c'est, il faut le reconnaître, grâce à la
persévérance et au prix de quelques sacrifices.
Les jeunes en formation savent ce qu'il en coûte pour obtenir un diplôme. Ils réalisent qu'il y a
des choix à faire et qu'il faut parfois une bonne dose de volonté pour ne pas se laisser séduire par des activités qui les empêcheraient de travailler pour leur avenir.

Pour ce qui concerne notre vie chrétienne, nous devons constater que le parcours du croyant n'est guère différent de celui que nous venons de voir :

- Limitations humaines,
- Difficultés à avancer,
- Persévérance et sacrifices,
- Diverses séductions pour nous écarter de la voie que nous avons choisie.

Ajoutons encore que, malgré les bonnes dispositions de coeur, l'enfant de Dieu n'arrive pas toujours à faire ce qu'il veut, d'où le triste constat de voir de nombreux échecs jalonner sa route.
Échecs constructifs si nous savons en tirer les leçons.

L'apôtre Paul a su exprimer ce que beaucoup ressentent lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils ont raté le but à atteindre, lorsqu'ils se retrouvent à être là où ils ne voulaient pas aller, ou quand ils se surprennent à faire ce qu'ils ne voulaient pas faire : "
Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien" (Romains 7: 18).

Nous sommes donc limités dans
notre pouvoir personnel, mais, quant à la volonté, personne ne peut la diriger à notre place sans notre consentement.

Si par hasard mes actions ne sont pas conformes à ma volonté, si j'ai pu me laisser piéger,
ma volonté doit rester intacte et ma décision de marcher avec Dieu - ou de la chercher - doit rester la même quoiqu'il me soit arrivé.

(Bien entendu, nous prenons maintenant en considération uniquement des personnes ayant accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de leur vie
ou en chemin pour le faire. Nous restons dans le domaine de la foi et non dans celui des activités humaines ou réussites et échecs s'entremêlent aussi).

Personne ne devrait avoir autorité sur ma volonté pour me faire fléchir et changer de direction. Le Seigneur lui-même, n'oblige personne à le suivre dans son Royaume et ne pousse personne dans l'Enfer !

Peu importe la pression extérieure ! Si j'ai pris une décision qui va dans une direction que Dieu peut approuver, je me dois de la garder quand bien même j'ai pu trébucher lors de ma marche.

Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemi (e) ! Car si je suis tombé (e), je me relèverai ; Si je suis assis (e) dans les ténèbres, L'Éternel sera ma lumière. Michée 7: 8 (v. L. S)

Toute personne qui fait un faux pas, qui glisse sur une peau de banane, fera tout pour se relever. Si par hasard, elle n'en n'a pas la capacité, elle acceptera volontiers un bras secourable. Dans le cas où il n'y aurait personne autour d'elle, il est certain qu'elle criera "au secours" et qu'elle le fera d'autant plus fort que sa blessure sera grave.
Il est rare qu'un "accidenté" veuille à tout prix rester sur le chemin jusqu'à la fin de ses jours !
Seuls les morts restent à la place où ils sont tombés de leur vivant !

Mieux encore ! Et cela s'adresse particulièrement à ceux et celles qui se sont levés pour aller à la rencontre du Seigneur, ceux et celles qui ont déjà fait quelques pas dans la bonne direction et qui, tout-à-coup ont envie de baisser les bras parce que le chemin semble trop difficile à leurs yeux.
Ces bébés spirituels, dans lesquels un embryon de foi s'est trouvé, doivent se comporter comme le jeune enfant qui apprend à marcher. Ils doivent
persévérer, se relever, retrouver l'équilibre, et tenter un nouveau pas. Existe-t-il des bambins qui ont refusé de marcher sous prétexte qu'ils sont tombés plusieurs fois ?

Dans la vie quotidienne comme dans la vie avec le Seigneur, ce sont donc ceux qui en veulent qui progressent et qui finissent par obtenir ce que leur coeur désirait.

Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent. Matthieu 11. 12 (v. L. S)

Il est clair que la violence dont il est question dans ce texte, est une violence qui est faite contre les habitudes de cette vieille nature soumise au prince des ténèbres. C'est contre elle qu'il faut agir, en ne lui permettant plus de conduire nos décisions.

L'exercice de la volonté est donc essentiel pour choisir la direction générale que nous allons donner à notre vie : "
Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel", pouvait dire Josué au peuple d'Israël alors qu'il venait de lui faire une rétrospective de son passé - celui des descendants d'Abraham - en montrant, tour à tour, les bénédictions et les malédictions qu'ils avaient reçues en fonction de leur conduite (Josué, chapitre 24).

De notre côté, nous ne sommes pas ignorants qu'à la fin de notre parcours terrestre, notre vie se poursuivra dans l'éternité : "les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle » (Daniel 12: 2).

Dès lors un choix est constamment devant nous :

- Pour les uns, le choix de s'engager dans le chemin étroit ou de rester sur la route large qui mène à la perdition (appels réitérés du Seigneur qui VEUT que tous les hommes soient sauvés (
1 Timothée 2: 4).

- Pour les autres, le choix de poursuivre leur route dans ce chemin étroit et cela, quels que soient les passages difficiles, où alors démissionner de la foi comme quelques-uns l'ont fait : "
Combats le bon combat de la foi..." (1 Timothée 6: 12), "Démas m'a abandonné (Paul), par amour pour le siècle présent..." (2 Timothée 4: 10)

Qu'est-ce que je veux ?
Si la situation dans laquelle je me trouve me laisse un peu confus parce que mes yeux et mes pensées font le va-et-vient entre mes difficultés (épreuves, persécutions, tout ce que je ne peux plus gérer) et le trône de la grâce où le Seigneur semble être indifférent à ma situation...

... le moment est alors venu de savoir ce que voulait l'auteur du psaume 119, lui qui a été confronté à
la persécution active et au silence prolongé de l'Éternel qui semblait être indifférent aux multiples prières et supplications montant vers lui.

Il est temps de découvrir comment, à la fin de sa longue "épître", il entend poursuivre sa route, ceci, afin que nous soyons en mesure de suivre son exemple. Soyons attentifs surtout si nous sommes dans une impasse et que nous avons les mains liées face à des géants qui en veulent à notre vie, ou du moins qui la méprise, n'étant, à leurs yeux, que de simples numéros.

En lisant la dernière lettre (Tav) qu'il a écrite dans cet "Abécédaire", nous pouvons relever que sa détermination est claire. Il sait ce qu'il veut ! 

-
Que mes lèvres publient ta louange ! (v. 171)
-
Que ma langue chante ta parole ! (v. 172)
-
Que mon âme vive et qu'elle te loue ! (v. 175)
-
Je soupire après ton salut, ô Éternel ! Et ta loi fait mes délices. (v. 174)

Le but de sa vie est de glorifier le Seigneur par les paroles, par le chant, par l'abandon de son coeur à la volonté de l'Éternel.
Il n'a jamais changé d'idée malgré l'oppression. Il ne s'est pas laissé séduire par toutes sortes de voix qui auraient pu l'inviter à faire comme tout le monde, à faire comme le monde !

Mon désir est-il semblable au sien ou suis-je plus sensible aux voix extérieures qui m'invitent à partager leurs activités qu'à la voix du Seigneur qui m'invite à faire un pas de plus dans la sanctification ? (ou un pas vers la porte étroite, selon que je lui appartienne ou qu'il m'appelle à lui pour passer des ténèbres à la Lumière !)

Quelle est MA volonté ? Qu'est-ce que je désire prioritairement ?
Si parfois le choix peut être difficile entre deux options attirantes, par contre, en ce qui concerne le domaine qui touche à notre âme, le choix n'est pas difficile car
une seule voie est attirante, celle qui conduira dans le Royaume de Dieu. Qui hésiterait entre l'Enfer et le Paradis ?

Que mes lèvres publient ta louange !
Que ma langue chante ta parole !

Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, Et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. Psaume 50: 23 (v. L. S)

Il peut paraître étrange qu'il nous soit demandé de louer le Seigneur même lorsque tout va mal. Néanmoins c'est bien dans ces moments-là que nous avons besoin de proclamer son Nom.
La proclamation, en elle-même, sera un puissant réconfort qui, d'un balbutiement peut-être, s'amplifiera au fur et à mesure que nos lèvres continueront à louer Dieu pour sa fidélité, son amour, ses promesses, ses compassions et pour tout ce qu'il a en réserve pour le bien de SES enfants.

La louange est l'antidote de la dépression !
Par elle, l'espérance renaît et la victoire se dessine en pointillé à l'horizon de notre avenir que nous envisagions tellement sombre que la vie, à nos yeux, n'avait guère d'intérêt.

Par la louange et la reconnaissance pour les bienfaits que nous avons déjà reçus dans le passé, il nous sera plus facile d'entrevoir des lendemains qui chantent, car les bontés de l'Éternel se renouvellent CHAQUE MATIN tandis que Jésus lui-même a promis d'être AVEC nous TOUS LES JOURS jusqu'à la fin du monde (
Matthieu 28: 20).

Je m'écrie : Loué soit l'Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.
Les liens de la mort m'avaient environné, Et les torrents de la destruction m'avaient épouvanté ;
Les liens du sépulcre m'avaient entouré, Les filets de la mort m'avaient surpris...
Il étendit sa main d'en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux
Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
Il m'a mis au large, Il m'a sauvé, parce qu'il m'aime ... Psaume 18 (à lire surtout si l'on passe par des moments difficiles)

La suite du Psaume 18 met aussi en évidence la droiture de coeur qu'il faut avoir pour obtenir la délivrance dont il est question, une droiture de coeur que l'on retrouve dans la dernière lettre du Psaume 119, une droiture VOULUE : "
J'ai choisi tes ordonnances..., je n'oublie point tes commandements (v. 173 & 176) ! Un choix qui a été fait et maintenu en dépit des circonstances dramatiques !

Quelle est MA volonté ? Qu'est-ce que je désire prioritairement ?

Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur. Psaume 40:8

Évidemment, le désir ardent de faire la volonté de Dieu ne va pas empêcher l'adversaire de nos âmes d'être irrité contre nous et de tout faire pour nous déstabiliser dans notre foi, cela aussi longtemps que Dieu le lui permettra.
Souvenons-nous, une fois encore, de Joseph qui fut vendu comme esclave et qui, durant 13 longues années, dut subir les conséquences des privations de liberté sans que cela ne l'empêchât de rester attaché fermement à son Dieu.

Sa foi et sa crainte (respectueuse) de l'Éternel firent qu'il fut béni même dans sa privation de liberté ! L'apôtre Paul, lui aussi dans les liens, connaissait la présence de Dieu à tel point que diverses épîtres ont été écrites en prison (Éphésiens, Philippiens, Colossiens...).

Nos liens, représentés par les difficultés par lesquelles nous passons, nous empêchent-ils d'être de fidèles témoins ou, au contraire, sont-ils des moyens de
glorifier le Seigneur au travers de notre fidélité, de notre volonté à rester dans la volonté de Dieu ?

Si tu faiblis au jour de la détresse, Ta force n'est que détresse. Proverbes 24: 10 (v. L. S)

Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force est mince. (v. D)


Dans la détresse..., dans ma détresse, dans ta détresse..., dans cette détresse où personne ne te comprend, où tout le monde a d'autres choses à faire que de te tirer de l'embarras, de qui dois-tu attendre le secours ?

Regarder aux hommes ?
Attendre qu'un "puissant" intervienne pour te sortir des sables mouvants où tu t'enfonces toujours un peu plus chaque fois que tu essaies de t'en sortir par toi-même ?
Les hommes, s'ils ne sont pas envoyés comme des anges de Dieu, ne se saliront pas les mains ; leurs intérêts personnels passent avant ceux d'un inconnu, d'un numéro.
Fort heureusement Dieu nous connaît par notre nom, c'est nominativement qu'il nous a sauvés, c'est individuellement qu'il s'intéresse à nous,
que nous soyons dans la joie ou dans la peine ! "Je t'appelle par ton nom : tu es à moi !" (Esaïe 43: 1) " Toi suis-moi" (Jean 21: 22), "même les cheveux de votre tête sont tous comptés" (Matthieu 10: 30).

Dieu ne nous a pas oubliés !
Il connaît sa place de Père... et nous DEVONS croire qu'il ne sera jamais pris en défaut dans cette fonction !
N'a-t-il pas payé le prix fort pour nous acquérir ?
Si, à ses yeux, mon âme vaut plus que l'or du monde..., si mon âme a une telle valeur, va-t-il être sourd à mes appels de détresse ?

Maintenant, de mon côté, est-ce que je connais ma place ?
Est-ce que je sais encore que je suis son enfant, son serviteur, sa brebis, aussi bien lorsque je suis dans la joie que lorsque je suis dans la détresse ?
L'auteur du Psaume 119 savait très bien où il en était et ne se faisait pas d'illusion quand à sa situation (
v. 176) :

Je suis errant comme une brebis perdue ;
cherche ton serviteur

Je suis errant comme une brebis perdue...
"Je ne sais plus comment agir pour m'en sortir ! Je vais de droite à gauche, j'explore tous les chemins, je suis un vagabond qui a perdu son port d'attache, une frêle coquille de noix qui est ballottée par les tempêtes extérieures et intérieures ! Je suis errant en proie au doute à chaque instant lorsque le ciel amasse sur ma tête de sombres nuages qui n'annoncent rien de bon pour les prochaines heures, les prochains jours ! "

Combien d'entre nous, ou autour de nous, dans le monde chrétien, ne se trouvent-ils pas prisonniers de circonstances qu'ils n'ont ni voulues, ni cherchées, et dont ils ne peuvent plus se dépêtrer ?
Combien peuvent-ils prendre à leur compte ce qui vient d'être dit et y ajouter de tout leur coeur : "Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires ..." (
Psaume 27: 12)?

Ont-ils encore, tout comme David, la possibilité de mettre en avant leur foi ? "
Oh ! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de l'Éternel Sur la terre des vivants !..." (Psaume 27: 13)

Peuvent-ils dire à leur âme qu'ils ont fait un choix et que ce choix ne dépend pas des circonstances ? "
Espère en l'Éternel ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! Espère en l'Éternel !" (Psaume 27: 14)

Je suis errant comme une brebis perdue, cherche ton serviteur !
N'est-ce pas parce qu'il lui reste toujours une étincelle d'espérance, que l'auteur du psaume 119 supplie le Bon berger de
venir chercher sa brebis, son serviteur ?
N'est-ce pas parce qu'il a entretenu cette espérance en faisant en sorte que ses lèvres publient les louanges de l'Éternel, que sa langue chante la Parole de Dieu (
v. 171, 172), qu'il peut maintenant avoir suffisamment de foi et de force pour crier à Dieu ?
Non seulement crier pour être délivré de ses ennemis, mais pour qu'il soit éloigné de leur présence : "Viens chercher ton serviteur !"

Peut-être n'as-tu plus beaucoup d'ardeur pour crier à ton Seigneur, mais les soupirs inexprimables ont tout autant de valeur, si ce n'est plus, que des paroles qui pourraient passer pour de vaines redites.
Peut-être que ta flamme vacille, que les forces te manquent... ?
Cherche ton serviteur, Seigneur,
toi qui n'éteins pas le lumignon qui fume, qui ne brise pas le roseau froissé (Matthieu 12: 20).

Prière d'un malheureux, lorsqu'il est abattu et qu'il répand sa plainte devant l'Éternel.
Éternel, écoute ma prière, Et que mon cri parvienne jusqu'à toi !
Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse !
Incline vers moi ton oreille quand je crie ! Hâte-toi de m'exaucer !
Car mes jours s'évanouissent en fumée...
Psaume 102 (v. L. S)

***

Je (l'Éternel) chercherai celle ( la brebis) qui était perdue,
je ramènerai celle qui était égarée,
je panserai celle qui est blessée,
et je fortifierai celle qui est malade.
Ézéchiel 34:16 (v. L. S)


***

Confie-toi en l'Éternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse ;
Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers.
Ne sois point sage à tes propres yeux,
Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal :
Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os.
Proverbes 3: 5 et suivants (v. L. S)

© J-M Ravé 5 avril 2008 -
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