Le monde qui nous entoure a
su détourner, à son avantage, les
fêtes chrétiennes qui jalonnent le
calendrier.
N'allons surtout pas lui jeter la pierre en raison
de ce comportement ! Lui, au moins,
il a su, et il sait
encore, profiter de toutes les occasions, bonnes ou
mauvaises, pour
annoncer son message de...
"libération" !
Libération du "carcan" de la foi en Dieu,
"libération" de la morale chrétienne,
tout en gardant quand même certains
"avantages" du christianisme qui lui permettent de
faire la fête.
Puissions-nous, en tant que chrétiens -
ayant accepté Jésus comme Sauveur et
Seigneur - avoir une même
détermination pour profiter de toutes les
occasions afin d'annoncer la bonne nouvelle de
l'Évangile tout autour de nous, aujourd'hui
plus que jamais !
...
prêche la parole, insiste en toute occasion,
favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec
toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes ne
supporteront pas la saine doctrine...
...
ils détourneront l'oreille de la
vérité, et se tourneront vers les
fables. 2 Timothée 4: 1-4 (v. L. S)
Alors que nous entrons dans les fêtes
pascales, il serait impensable de passer à
côté d'elles sans mentionner l'oeuvre de Dieu envers les
hommes. De
même, il serait impensable que le monde ne
profite pas de cette aubaine pour faire de
l'argent.
Comment pourrions-nous supprimer Noël ou
Pâques ?
Personne ne voudrait que ces fêtes soient
effacées du calendrier, les
commerçants moins que les autres car ils
aiment la musique des pièces sonnantes et
trébuchantes qui tombent dans leur
tiroir-caisse en abondance à ces
occasions !
Quant à nous, enfants de Dieu,
rachetés par le sang de Jésus-Christ,
lavés, purifiés de nos fautes, il
n'est pas possible d'oublier
l'événement le plus extraordinaire
qui ait pu se passer sur la terre et de ne pas
profiter de l'occasion pour témoigner
de...
Pour saisir l'importance de
ce dernier geste, il faut prendre conscience que
notre existence ne se terminera pas dans le
cimetière de notre ville ou
village !
Certes, le corps y sera déposé, mais
l'âme, dès l'instant où le
souffle de vie aura quitté notre corps,
cette
âme-là s'en ira vers sa destination
éternelle.
(Où irait la tienne si tu quittais ce monde
maintenant ? Penses-y
sérieusement !)
Dès lors, nul besoin de prier pour son repos
éternel !
Point besoin de réciter le "Notre
Père" en sa faveur !
Point besoin de prières pour le
défunt !
Pour lui c'est
fini ! Son temps
a passé ! Comme tout à chacun,
il a eu, durant son pèlerinage terrestre, de
multiples occasions de "préparer" son
éternité en fonction de la Parole de
Dieu qui n'a pas manqué de l'interpeller
à un moment ou un autre.
De tout temps, dans tous les siècles et
aujourd'hui encore, le Seigneur a invité les
hommes à se tourner vers lui, aussi bien
dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau.
Toujours le message a été clair et
suffisamment compréhensible car il ne
présentait que deux chemins :
J'ai mis
devant toi la vie et la mort, la
bénédiction et la malédiction.
Choisis la vie, afin que tu
vives, toi et ta
postérité, pour aimer
l'Éternel, ton Dieu, pour obéir
à sa voix, et pour t'attacher à
lui... Deutéronome 30:
19-20
(v. L. S)
À cette exhortation, nous ajouterons les
paroles du Seigneur Jésus qui, lui aussi,
n'a jamais manqué de montrer aux hommes le
chemin qui conduit à la vie
éternelle :
Entrez
par la porte étroite. Car large est la
porte, spacieux est le chemin qui mènent
à la perdition, et il y en a beaucoup qui
entrent par là. Matthieu 7: 13 (v. L. S)
... la
vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent,
toi, le seul vrai Dieu, ET celui que tu as
envoyé, Jésus-Christ. Jean 17: 3 (v. L. S)
Sachant que, dans le
coeur de l'homme, il y a la "pensée de
l'éternité" (Ecclésiaste 3: 11), l'individu est donc placé
devant deux alternatives :
- Ou bien, il cherchera Dieu sérieusement
(et il le trouvera),
- Ou bien, il fera tout pour échapper
à la pensée de
l'éternité ! (avec les
conséquences qui s'en suivront)
L'auteur du Psaume 119 n'a pas
échappé à ce choix. Lui aussi
avait la pensée de l'éternité
dans son coeur ! Il n'a point cherché
à l'escamoter, mais il l'a entretenue en
cherchant soigneusement Celui qui avait pu ainsi la
lui mettre dans le coeur.
Dès le moment où il a tout entrepris
pour connaître l'Auteur de son salut,
dès que l'on s'aperçut que sa vie
devenait de plus en plus conforme à ce qu'il
avait appris des commandements de Dieu,
l'opposition n'a pas manqué de se
manifester.
Plusieurs, et non des moindres, se sont
levés pour lui mettre des bâtons dans
les roues afin de le contraindre à vivre
comme la majorité, c'est-à-dire loin
de Dieu ou, plus hypocritement, "en ayant l'apparence
de la piété, mais en reniant ce qui
en fait la force"
(2 Timothée 3: 5).
Moqueries, menaces, persécutions, rien n'y
fit, il garda la ligne
de conduite qu'il s'était
fixée et
chercha continuellement à mieux
connaître son Seigneur.
Moqueries, menaces, persécutions,
la Croix restera
debout et sera
toujours le seul lieu où Jésus nous
invite à le rencontrer pour nous
décharger de nos péchés.
Notre Psalmiste avait réalisé que
"l'amitié de l'Éternel
est pour ceux qui le craignent" (Psaume 25: 14) et qu'au travers de cette alliance,
l'homme allait être enrichi de
précieux conseils et qu'il
expérimenterait une paix intérieure
que le monde ne pourrait jamais donner ni
même comprendre. (Psaume 119: 165 - v. L. S)
Une paix
concrète ! Non pas une paix sur papier,
mais une paix qui
s'installe dans le coeur et qui y reste aussi
longtemps que nos pensées sont
tournées vers le Seigneur, et qu'elles
prennent appui sur sa Parole.
Une paix qui ne se prépare pas avec des
armes pour décourager et semer la crainte
dans le coeur des ennemis éventuels, mais
une paix qui se construit dans l'amour mutuel, un
amour qui a montré toute son ampleur
à Golgotha lorsque le Fils de Dieu
accomplissait parfaitement la volonté de son
père en prenant - sur lui
- la conséquence de nos
péchés.
Une paix qui se prolonge même dans
l'adversité, même dans
l'épreuve !
Épreuves avons-nous dit ?
Oui, épreuves, même si nous venons de
lire qu'aucun malheur n'arrive à celui qui
aime la loi de Dieu !
Dieu ne se contredisant pas, il nous faut
maintenant changer de version car la traduction de
la Bible Segond met en opposition deux textes des
Écritures :
- Le Psaume 119, verset 165b : "Et il ne leur arrive aucun
malheur".
- Le Psaume 34: 19: "le malheur atteint souvent le
juste".
Cette contradiction apparente s'estompe totalement
lorsque l'on prend en considération d'autres
versions qui sont en accord entre elles :
- " ... rien ne peut les
renverser" ceux qui
aiment la loi de l'Éternel ( (v. Bible
annotée ; (v. D. M ; v.
Ostervald)
- "... pour eux il n'y a pas de
chute". (v. D)
Ajoutons encore la version Sefarim, (Bible du
Rabbinat français) et ainsi nous serons
fixés sur la pensée de Dieu à
l'égard de ce qui attend ceux et celles qui
aiment la loi de l'Éternel :
Afin de rendre à
César ce qui appartient à
César, je dois signaler qu'une petite note
dans la Bible Segond concernant le verset 165,
précise que : " littéralement, ils n'ont aucune
pierre d'achoppement devant eux. "
Ainsi donc il n'y a point de cause de chute, point
de pierre d'achoppement. Il n'y a rien qui puisse faire
trébucher l'enfant de Dieu qui
s'attache à la Parole de son
Seigneur !
Par contre, il en est tout autre pour ceux et
celles qui gardent des
liens avec le monde
d'où ils sont sortis !
Il en est tout autre pour ceux et celles qui
fragilisent leur santé spirituelle
en participant
à des pratiques païennes lors des
fêtes religieuses, sabordant ainsi le sérieux du
message qu'ils devraient annoncer. (Pâques en
l'occurrence).
Quelle est la couleur de notre foi ?
Comment se manifeste-t-elle lorsque le monde
païen dénature les symboles mêmes
de notre foi et qu'il les remplace par
d'autres ? Lui donnons-nous la main
d'association ?
Peut-on décemment faire ami-ami avec des
traditions païennes qui occultent le message
chrétien tout en n'en gardant que
l'apparence au travers de la religion ?
Si lors de la Pâque juive, instituée
par Moïse selon le conseil de Dieu, la mort
pouvait frapper ceux qui ne respectait pas
(à la lettre) les enseignements
donnés, si Jésus lui-même a
suivi les directives ancestrales afin de ne pas
pécher contre Dieu...
... ne devrions-nous pas prêter une attention
particulière à notre façon de
commémorer les grandes fêtes qui
rappellent des événements-clé
du message chrétien ?
La grâce et la liberté en Christ ne
nous permettent pas de nous "acoquiner" avec le
monde pour participer à ses oeuvres. Si nous
voulons que notre témoignage porte du fruit,
que Dieu soit avec nous, qu'il nous inspire,
alors il faut nous
approprier le conseil qui a été
donné à
Jérémie.
Un conseil qui garde toute sa signification en
cette période de Pâques où les
lapins en chocolats et les oeufs sont devenus les
seuls signes vraiment visibles des fêtes
pascales !
Ainsi
parle l'Éternel : Si tu te rattaches
à moi, je te répondrai, et tu te
tiendras devant moi ; Si tu sépares
ce qui est précieux de ce qui est
vil,
tu
seras comme ma bouche. Jérémie 15:
19
(v. L. S)
Suis-je en mesure de me désolidariser des
coutumes païennes qui altèrent le
message de l'Évangile ?
En remontant dans l'histoire, nous voyons que
l'Église de Jésus-Christ n'a pas su
garder sa place et qu'elle s'est laissé
séduire par son environnement,
excepté un petit troupeau qui a eu à
coeur de garder la foi de ses pères.
En dehors de ce petit troupeau, l'Église
officielle s'est
prostituée avec le monde en acceptant ses rites païens.
Elle l'a fait délibérément
pour ... en conduire plusieurs à la foi
chrétienne, ou du moins à ce qui lui
ressemblait !
Dès lors, il n'est pas surprenant que le
christianisme mondain ait gardé ce qui lui
rappelait les traditions ancestrales. Ces
dernières conduisant toujours les hommes
à célébrer de faux dieux et
à mettre en sourdine le contenu de la Parole
de Dieu.
Cette année encore, ce christianisme mondain
ne manquera pas de célébrer
Pâques à sa façon,
en passant à
côté de la Croix! Il cherchera son plaisir dans des
traditions païennes qu'il associera à
ce jour mémorable où Christ est mort
pour mon péché, et pour celui de tous
les hommes qui accepteraient le pardon de Dieu.
Un pardon
accordé à chacun, mais
dont ne peuvent bénéficier que ceux
et celles qui, par la foi, se sont
arrêtés au pied de la
Croix, ceux qui ont
confessé et abandonné leur péché pour
s'engager dans le chemin étroit qui conduit
à la vie éternelle.
L'as-tu accepté toi qui lit ces
lignes ?
Ou, comme beaucoup, vas-tu simplement jouir des
avantages des fêtes pascales en passant à côté
de la Croix ?
Veux-tu oublier qu'un homme, fils de Dieu, cherche
encore aujourd'hui à t'arracher de l'Enfer,
de la perdition éternelle où ton
âme ne manquera pas d'être jetée
si tu t'obstines à te détourner de
cette Croix ?
La
prédication de la croix est une folie pour
ceux qui périssent ; mais pour nous qui
sommes sauvés, elle est une puissance de
Dieu. 1 Corinthiens 1: 18 (v. L. S)
- "Christ
crucifié ; scandale pour les Juifs et
folie pour les païens",
1 Corinthiens 1: 23 (v. L. S)
Scandale et folie pour le monde d'hier !
Scandale et folie pour le monde d'aujourd'hui qui a
remplacé les symboles de la foi par des
symboles païens ! Des lapins, des
oeufs..., signes mondains d'une Pâque sans
Christ, sans Croix, sans pardon et sans
espérance !
Il n'empêche quand même "
qu'il
a plu à Dieu de sauver les
croyants par la folie de la
prédication"
(1 Corinthiens 1: 21), que cela plaise aux hommes ou
non !
Jésus est le seul Sauveur et
"il
n'y a AUCUN AUTRE NOM qui ait été
donné parmi les hommes" pour qu'ils soient sauvés et
conduits dans le Royaume de son Père !
(Actes 4: 12)
... disait le psalmiste (v.
166) ! Qui ne voudrait pas être
sauvé ? Qui ne voudrait pas
échapper au feu de l'enfer ?
En principe, tout le monde voudrait échapper
à la colère de Dieu ! Tout le
monde, mais la
majorité veut passer à côté de la
croix sans y
prêter attention !
Quelle
responsabilité que celle de l'Église,
celle du corps de Christ !
Quelle responsabilité que la
nôtre !
Une responsabilité qui, au travers de nos
actes, va démontrer si nous savons faire la
différence entre ce qui est souillé
et ce qui est pur ! Si nous savons présenter le
message de l'Évangile sans
l'édulcorer et sans y adjoindre des
festivités mondaines pour y donner plus de
piments.
Le mélange a toujours détruit la
pureté de l'original, sachons donc garder la
Parole de Dieu telle qu'elle est !
Réjouissons-nous de tout ce que le Seigneur
a fait pour nous ! C'est suffisamment grand,
suffisamment extraordinaire pour que nous n'ayons
pas besoin de l'associer avec des coutumes
païennes pour passer de bonnes fêtes
chrétiennes !
Détournons nos coeurs de ces traditions qui
sont loin d'être inoffensives !
Chacune d'entre elles
annonce un message tiré de la nuit des
temps !
Un message qui prend la place des commandements de
Dieu et qui escamote, par le plaisir charnel
qu'elles procurent, le sérieux de
l'Évangile.
"Je hais, je déteste le
mensonge"
avions-nous déjà relevé
(Psaume 119: 163) ! Qu'y a-t-il de plus mensonger
que des fêtes pascales sans la
Croix ?
Ne passons donc pas à côté de
la Croix ! De la croix de Christ et de la
croix que nous devons porter !
Contrairement au lapin de Pâques, la croix -
et la
résurrection de Christ d'entre les
morts - ne sont pas
le fruit de légendes qui seraient venues du
fond des âges. Elles servent toujours
à la gloire de Dieu et à magnifier
son amour envers le pécheur qui a reconnu la
nécessité du sang de Jésus
pour que les péchés des hommes soient
effacés !
Quant au lapin et autres "spécialités
pascales", je vous renvoie à la fin de ce
texte afin que vous soyez à même de
bien comprendre avec qui ou avec quoi vous vous
associez lorsque la Croix est occultée par
ces "douceurs" et les amusements qui sont
d'actualité en ce moment.
Ces paroles de l'apôtre
Paul (1 Corinthiens 7: 19) nous montrent aussi que, dans
l'Ancienne Alliance, il était demandé
la même chose !
Dieu ne change pas, il est toujours le même,
ce qu'il appelait bien ou mal autrefois a
gardé le même
qualificatif aujourd'hui. S'il nous demande
encore, à nous gens qui sommes entrés
dans le 3e millénaire, d'observer ses
commandements, c'est bien parce que l'homme a
toujours un coeur aussi tortueux que ses
ancêtres.
L'homme n'a pas changé ! De tout temps
les descendants d'Adam ont choisi leurs traditions
ou celles des autres peuples plutôt que de
servir le Seigneur selon les enseignements qu'il
avait transmis à son peuple.
"Vous
anéantissez fort bien le commandement de
Dieu, pour garder votre tradition", disait Jésus aux
religieux de son époque ; des
religieux qui étaient censés conduire
le peuple ! (Marc 7: 9)
Qu'en est-il de toutes ces traditions religieuses
qui anéantissent la Parole de Dieu à
tel point que les jeunes d'aujourd'hui n'ont aucune
idée de la signification de Pâques,
n'y voyant qu'une occasion d'avoir plusieurs jours
de congé à la file et,
occasionnellement, d'offrir ou de se faire offrir
des lapins ou des oeufs en chocolats ?
Quel message allons-nous annoncer en cette
période pascale ?
Allons-nous savoir "séparer ce qui est
précieux de ce qui est vil" ? (Jérémie 15:
19)
"Un grand
bonheur attend ceux qui aiment ta Loi : pour
eux point de cause de chute". Psaume 119: 165 (v. Sefarim, Bible du
Rabbinat français)
Ne minimisons pas les
traditions mondaines qui, sous des aspects bon
enfant, pourraient devenir une pierre d'achoppement
pour ceux qui nous regardent vivre et nous voient
participer gaiement à leurs traditions
païennes !
Si, toi qui es Juif, tu vis à la
manière des païens et non à la
manière des Juifs, pourquoi forces-tu les
païens à judaïser ? Galates
2: 14 (v. L. S)
Si, toi qui es
chrétien, tu vis à la manière
des païens et non à la manière
des chrétiens, pourquoi veux-tu qu'ils
changent de vie ... ?
Il n'y a rien d'inoffensif à vivre comme le
monde, ce monde qui sait nous toucher lorsque, par
exemple, il nous présente l'image d'enfants
qui cherchent dans les champs ou les jardins, les
oeufs qu'un lapin aurait.... pondus !
Ne serait-il pas plus touchant d'entendre tous ces
bambins chanter à la gloire de Dieu ?
Cela démontrerait au moins qu'il y a encore
beaucoup de foyer où la "lampe de Dieu" est
allumée !
© J-M
Ravé 15 mars 2008 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
Le
lièvre ou le lapin de
Pâques
Le lièvre est
une tradition de Pâques d'origine germanique
et nordique. Il était l'animal
emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au
printemps et de la déesse de la
fertilité et du printemps Ost ara en pays
germanique. Elle a donné son nom à
Ester (Pâques en anglais) et est
resté associé aux fêtes de
Pâques. De manière similaire, dans les
traditions celtiques et scandinaves, le
lièvre était le symbole de la déesse
mère.
Les
oeufs de Pâques
décorés
La tradition d'offrir des oeufs
décorés est bien antérieure au
christianisme. L'oeuf est symbole de vie et de
renouveau ; c'est l'image d'une vie nouvelle.
Il était tout désigné pour
devenir un symbole de Pâques et exprimer le
renouveau inauguré par la
résurrection.
Les
oeufs de Pâques en chocolat
Ce n'est qu'au XVIII
ème siècle, en France, qu'on
décide de vider un oeuf frais et de le
remplir de chocolat. Puis, on a fait des oeufs en
chocolat. On les cache dans le jardin et les
enfants doivent les trouver.
Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de
Pâques qui les ramènent de Rome. Dans
les pays germaniques, c'est le lièvre ou le
lapin qui les dépose dans les
jardins.
Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs
d'oeufs de Pâques privilégiés,
d'autres animaux peuvent tenir ce rôle :
la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la
cigogne (en Alsace et dans la région de
Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en
Allemagne).
(source :
http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_paques_traditions.htm#li%E8vre