Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(47) (Schin)

2 ème partie: En passant à côté de la Croix (message de Pâques)

Le monde qui nous entoure a su détourner, à son avantage, les fêtes chrétiennes qui jalonnent le calendrier.
N'allons surtout pas lui jeter la pierre en raison de ce comportement ! Lui, au moins,
il a su, et il sait encore, profiter de toutes les occasions, bonnes ou mauvaises, pour annoncer son message de... "libération" !
Libération du "carcan" de la foi en Dieu, "libération" de la morale chrétienne, tout en gardant quand même certains "avantages" du christianisme qui lui permettent de faire la fête.

Puissions-nous, en tant que chrétiens - ayant accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur - avoir une même détermination pour profiter de toutes les occasions afin d'annoncer la bonne nouvelle de l'Évangile tout autour de nous, aujourd'hui plus que jamais !

... prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine...
... ils détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. 2 Timothée 4: 1-4 (v. L. S)

Alors que nous entrons dans les fêtes pascales, il serait impensable de passer à côté d'elles sans
mentionner l'oeuvre de Dieu envers les hommes. De même, il serait impensable que le monde ne profite pas de cette aubaine pour faire de l'argent.

Comment pourrions-nous supprimer Noël ou Pâques ?
Personne ne voudrait que ces fêtes soient effacées du calendrier, les commerçants moins que les autres car ils aiment la musique des pièces sonnantes et trébuchantes qui tombent dans leur tiroir-caisse en abondance à ces occasions !

Quant à nous, enfants de Dieu, rachetés par le sang de Jésus-Christ, lavés, purifiés de nos fautes, il n'est pas possible d'oublier l'événement le plus extraordinaire qui ait pu se passer sur la terre et de ne pas profiter de l'occasion pour témoigner de...

La venue et la mort du Fils de Dieu donnant sa vie pour le pardon de nos péchés !

Pour saisir l'importance de ce dernier geste, il faut prendre conscience que notre existence ne se terminera pas dans le cimetière de notre ville ou village !
Certes, le corps y sera déposé, mais l'âme, dès l'instant où le souffle de vie aura quitté notre corps,
cette âme-là s'en ira vers sa destination éternelle. (Où irait la tienne si tu quittais ce monde maintenant ? Penses-y sérieusement !)

Dès lors, nul besoin de prier pour son repos éternel !
Point besoin de réciter le "Notre Père" en sa faveur !
Point besoin de prières pour le défunt !
Pour lui
c'est fini ! Son temps a passé ! Comme tout à chacun, il a eu, durant son pèlerinage terrestre, de multiples occasions de "préparer" son éternité en fonction de la Parole de Dieu qui n'a pas manqué de l'interpeller à un moment ou un autre.

De tout temps, dans tous les siècles et aujourd'hui encore, le Seigneur a invité les hommes à se tourner vers lui, aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau.
Toujours le message a été clair et suffisamment compréhensible car il ne présentait que deux chemins :

J
'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui... Deutéronome 30: 19-20 (v. L. S)

À cette exhortation, nous ajouterons les paroles du Seigneur Jésus qui, lui aussi, n'a jamais manqué de montrer aux hommes le chemin qui conduit à la vie éternelle :

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Matthieu 7: 13 (v. L. S)

... la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, ET celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Jean 17: 3 (v. L. S)

Sachant que, dans le coeur de l'homme, il y a la "pensée de l'éternité" (Ecclésiaste 3: 11), l'individu est donc placé devant deux alternatives :
- Ou bien, il cherchera Dieu sérieusement (et il le trouvera),
- Ou bien, il fera tout pour échapper à la pensée de l'éternité ! (avec les conséquences qui s'en suivront)

L'auteur du Psaume 119 n'a pas échappé à ce choix. Lui aussi avait la pensée de l'éternité dans son coeur ! Il n'a point cherché à l'escamoter, mais il l'a entretenue en cherchant soigneusement Celui qui avait pu ainsi la lui mettre dans le coeur.

Dès le moment où il a tout entrepris pour connaître l'Auteur de son salut, dès que l'on s'aperçut que sa vie devenait de plus en plus conforme à ce qu'il avait appris des commandements de Dieu, l'opposition n'a pas manqué de se manifester.
Plusieurs, et non des moindres, se sont levés pour lui mettre des bâtons dans les roues afin de le contraindre à vivre comme la majorité, c'est-à-dire loin de Dieu ou, plus hypocritement, "
en ayant l'apparence de la piété, mais en reniant ce qui en fait la force" (2 Timothée 3: 5).

Moqueries, menaces, persécutions, rien n'y fit,
il garda la ligne de conduite qu'il s'était fixée et chercha continuellement à mieux connaître son Seigneur.
Moqueries, menaces, persécutions,
la Croix restera debout et sera toujours le seul lieu où Jésus nous invite à le rencontrer pour nous décharger de nos péchés.

Notre Psalmiste avait réalisé que "
l'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent" (Psaume 25: 14) et qu'au travers de cette alliance, l'homme allait être enrichi de précieux conseils et qu'il expérimenterait une paix intérieure que le monde ne pourrait jamais donner ni même comprendre. (Psaume 119: 165 - v. L. S)

Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi,
Et il ne leur arrive aucun malheur.

Une paix concrète ! Non pas une paix sur papier, mais une paix qui s'installe dans le coeur et qui y reste aussi longtemps que nos pensées sont tournées vers le Seigneur, et qu'elles prennent appui sur sa Parole.

Une paix qui ne se prépare pas avec des armes pour décourager et semer la crainte dans le coeur des ennemis éventuels, mais une paix qui se construit dans l'amour mutuel, un amour qui a montré toute son ampleur à Golgotha lorsque le Fils de Dieu accomplissait parfaitement la volonté de son père en prenant -
sur lui - la conséquence de nos péchés.

Une paix qui se prolonge même dans l'adversité, même dans l'épreuve !
Épreuves avons-nous dit ?
Oui, épreuves, même si nous venons de lire qu'aucun malheur n'arrive à celui qui aime la loi de Dieu !

Dieu ne se contredisant pas, il nous faut maintenant changer de version car la traduction de la Bible Segond met en opposition deux textes des Écritures :

- Le
Psaume 119, verset 165b : "Et il ne leur arrive aucun malheur".
- Le
Psaume 34: 19: "le malheur atteint souvent le juste".

Cette contradiction apparente s'estompe totalement lorsque l'on prend en considération d'autres versions qui sont en accord entre elles :

- " ...
rien ne peut les renverser" ceux qui aiment la loi de l'Éternel ( (v. Bible annotée ; (v. D. M ; v. Ostervald)
- "...
pour eux il n'y a pas de chute". (v. D)

Ajoutons encore la version Sefarim, (Bible du Rabbinat français) et ainsi nous serons fixés sur la pensée de Dieu à l'égard de ce qui attend ceux et celles qui aiment la loi de l'Éternel :

Un grand bonheur attend ceux qui aiment ta Loi : pour eux point de cause de chute.

Afin de rendre à César ce qui appartient à César, je dois signaler qu'une petite note dans la Bible Segond concernant le verset 165, précise que : " littéralement, ils n'ont aucune pierre d'achoppement devant eux. "
Ainsi donc il n'y a point de cause de chute, point de pierre d'achoppement.
Il n'y a rien qui puisse faire trébucher l'enfant de Dieu qui s'attache à la Parole de son Seigneur !

Par contre, il en est tout autre pour ceux et celles
qui gardent des liens avec le monde d'où ils sont sortis !
Il en est tout autre pour ceux et celles qui fragilisent leur santé spirituelle
en participant à des pratiques païennes lors des fêtes religieuses, sabordant ainsi le sérieux du message qu'ils devraient annoncer. (Pâques en l'occurrence).

Quelle est la couleur de notre foi ?
Comment se manifeste-t-elle lorsque le monde païen dénature les symboles mêmes de notre foi et qu'il les remplace par d'autres ? Lui donnons-nous la main d'association ?
Peut-on décemment faire ami-ami avec des traditions païennes qui occultent le message chrétien tout en n'en gardant que l'apparence au travers de la religion ?

Si lors de la Pâque juive, instituée par Moïse selon le conseil de Dieu, la mort pouvait frapper ceux qui ne respectait pas (à la lettre) les enseignements donnés, si Jésus lui-même a suivi les directives ancestrales afin de ne pas pécher contre Dieu...

... ne devrions-nous pas prêter une attention particulière à notre façon de commémorer les grandes fêtes qui rappellent des événements-clé du message chrétien ?

La grâce et la liberté en Christ ne nous permettent pas de nous "acoquiner" avec le monde pour participer à ses oeuvres. Si nous voulons que notre témoignage porte du fruit, que Dieu soit avec nous, qu'il nous inspire,
alors il faut nous approprier le conseil qui a été donné à Jérémie.
Un conseil qui garde toute sa signification en cette période de Pâques où les lapins en chocolats et les oeufs sont devenus les seuls signes vraiment visibles des fêtes pascales !

Ainsi parle l'Éternel : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi ; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. Jérémie 15: 19 (v. L. S)

Suis-je en mesure de me désolidariser des coutumes païennes qui altèrent le message de l'Évangile ?
En remontant dans l'histoire, nous voyons que l'Église de Jésus-Christ n'a pas su garder sa place et qu'elle s'est laissé séduire par son environnement, excepté un petit troupeau qui a eu à coeur de garder la foi de ses pères.
En dehors de ce petit troupeau, l'Église officielle
s'est prostituée avec le monde en acceptant ses rites païens. Elle l'a fait délibérément pour ... en conduire plusieurs à la foi chrétienne, ou du moins à ce qui lui ressemblait !
Dès lors, il n'est pas surprenant que le christianisme mondain ait gardé ce qui lui rappelait les traditions ancestrales. Ces dernières conduisant toujours les hommes à célébrer de faux dieux et à mettre en sourdine le contenu de la Parole de Dieu.

Cette année encore, ce christianisme mondain ne manquera pas de célébrer Pâques à sa façon,
en passant à côté de la Croix! Il cherchera son plaisir dans des traditions païennes qu'il associera à ce jour mémorable où Christ est mort pour mon péché, et pour celui de tous les hommes qui accepteraient le pardon de Dieu.

Un pardon accordé à chacun, mais dont ne peuvent bénéficier que ceux et celles qui, par la foi, se sont arrêtés au pied de la Croix, ceux qui ont confessé et abandonné leur péché pour s'engager dans le chemin étroit qui conduit à la vie éternelle.

L'as-tu accepté toi qui lit ces lignes ?
Ou, comme beaucoup, vas-tu simplement jouir des avantages des fêtes pascales
en passant à côté de la Croix ?

Veux-tu oublier qu'un homme, fils de Dieu, cherche encore aujourd'hui à t'arracher de l'Enfer, de la perdition éternelle où ton âme ne manquera pas d'être jetée si tu t'obstines à te détourner de cette Croix ?

La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. 1 Corinthiens 1: 18 (v. L. S)

- "Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens", 1 Corinthiens 1: 23 (v. L. S)

Scandale et folie pour le monde d'hier ! Scandale et folie pour le monde d'aujourd'hui qui a remplacé les symboles de la foi par des symboles païens ! Des lapins, des oeufs..., signes mondains d'une Pâque sans Christ, sans Croix, sans pardon et sans espérance !

Il n'empêche quand même "
qu'il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication" (1 Corinthiens 1: 21), que cela plaise aux hommes ou non !
Jésus est le seul Sauveur et "
il n'y a AUCUN AUTRE NOM qui ait été donné parmi les hommes" pour qu'ils soient sauvés et conduits dans le Royaume de son Père ! (Actes 4: 12)

J'espère en ton salut...

... disait le psalmiste (v. 166) ! Qui ne voudrait pas être sauvé ? Qui ne voudrait pas échapper au feu de l'enfer ?
En principe, tout le monde voudrait échapper à la colère de Dieu ! Tout le monde,
mais la majorité veut passer à côté de la croix sans y prêter attention !

Quelle responsabilité que celle de l'Église, celle du corps de Christ !
Quelle responsabilité que la nôtre !
Une responsabilité qui, au travers de nos actes, va démontrer
si nous savons faire la différence entre ce qui est souillé et ce qui est pur ! Si nous savons présenter le message de l'Évangile sans l'édulcorer et sans y adjoindre des festivités mondaines pour y donner plus de piments.

Le mélange a toujours détruit la pureté de l'original, sachons donc garder la Parole de Dieu telle qu'elle est ! Réjouissons-nous de tout ce que le Seigneur a fait pour nous ! C'est suffisamment grand, suffisamment extraordinaire pour que nous n'ayons pas besoin de l'associer avec des coutumes païennes pour passer de bonnes fêtes chrétiennes !

Détournons nos coeurs de ces traditions qui sont loin d'être inoffensives !
Chacune d'entre elles annonce un message tiré de la nuit des temps !
Un message qui prend la place des commandements de Dieu et qui escamote, par le plaisir charnel qu'elles procurent, le sérieux de l'Évangile.

"Je hais, je déteste le mensonge" avions-nous déjà relevé (Psaume 119: 163) ! Qu'y a-t-il de plus mensonger que des fêtes pascales sans la Croix ?
Ne passons donc pas à côté de la Croix ! De la croix de Christ et de la croix que nous devons porter !

Contrairement au lapin de Pâques, la croix -
et la résurrection de Christ d'entre les morts - ne sont pas le fruit de légendes qui seraient venues du fond des âges. Elles servent toujours à la gloire de Dieu et à magnifier son amour envers le pécheur qui a reconnu la nécessité du sang de Jésus pour que les péchés des hommes soient effacés !

Quant au lapin et autres "spécialités pascales", je vous renvoie à la fin de ce texte afin que vous soyez à même de bien comprendre avec qui ou avec quoi vous vous associez lorsque la Croix est occultée par ces "douceurs" et les amusements qui sont d'actualité en ce moment.

Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime beaucoup. (v. 167)

"
L'OBSERVATION DES COMMANDEMENTS DE DIEU EST TOUT"
1 Corinthiens 7: 19 (v. L. S)

Ces paroles de l'apôtre Paul (1 Corinthiens 7: 19) nous montrent aussi que, dans l'Ancienne Alliance, il était demandé la même chose !
Dieu ne change pas, il est toujours le même, ce qu'il appelait bien ou mal autrefois a gardé le même qualificatif aujourd'hui. S'il nous demande encore, à nous gens qui sommes entrés dans le 3e millénaire, d'observer ses commandements, c'est bien parce que l'homme a toujours un coeur aussi tortueux que ses ancêtres.

L'homme n'a pas changé ! De tout temps les descendants d'Adam ont choisi leurs traditions ou celles des autres peuples plutôt que de servir le Seigneur selon les enseignements qu'il avait transmis à son peuple.

"
Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition", disait Jésus aux religieux de son époque ; des religieux qui étaient censés conduire le peuple ! (Marc 7: 9)
Qu'en est-il de toutes ces traditions religieuses qui anéantissent la Parole de Dieu à tel point que les jeunes d'aujourd'hui n'ont aucune idée de la signification de Pâques, n'y voyant qu'une occasion d'avoir plusieurs jours de congé à la file et, occasionnellement, d'offrir ou de se faire offrir des lapins ou des oeufs en chocolats ?

Quel message allons-nous annoncer en cette période pascale ?
Allons-nous savoir "
séparer ce qui est précieux de ce qui est vil" ? (Jérémie 15: 19)
"Un grand bonheur attend ceux qui aiment ta Loi : pour eux point de cause de chute". Psaume 119: 165 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Je garde tes ordonnances et tes préceptes,
Car toutes mes voies sont devant toi. (119: 168)

Ne minimisons pas les traditions mondaines qui, sous des aspects bon enfant, pourraient devenir une pierre d'achoppement pour ceux qui nous regardent vivre et nous voient participer gaiement à leurs traditions païennes !

Si, toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? Galates 2: 14 (v. L. S)


Si, toi qui es chrétien, tu vis à la manière des païens et non à la manière des chrétiens, pourquoi veux-tu qu'ils changent de vie ... ?

Il n'y a rien d'inoffensif à vivre comme le monde, ce monde qui sait nous toucher lorsque, par exemple, il nous présente l'image d'enfants qui cherchent dans les champs ou les jardins, les oeufs qu'un lapin aurait.... pondus !
Ne serait-il pas plus touchant d'entendre tous ces bambins chanter à la gloire de Dieu ? Cela démontrerait au moins qu'il y a encore beaucoup de foyer où la "lampe de Dieu" est allumée !

Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c'est la voie de la mort.
Proverbes 14: 12 ; 16: 25 (v. L. S)

Choisis la vie, afin que tu vives !
Deutéronome 30: 19-20 (v. L. S)

 


© J-M Ravé 15 mars 2008 -
CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

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Complément

Le lièvre ou le lapin de Pâques
Le lièvre est une tradition de Pâques d'origine germanique et nordique. Il était l'animal emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au printemps et de la déesse de la fertilité et du printemps Ost ara en pays germanique. Elle a donné son nom à Ester (Pâques en anglais) et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.

Les oeufs de Pâques décorés
La tradition d'offrir des oeufs décorés est bien
antérieure au christianisme. L'oeuf est symbole de vie et de renouveau ; c'est l'image d'une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.

Les oeufs de Pâques en chocolat
Ce n'est qu'au XVIII ème siècle, en France, qu'on décide de vider un oeuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des oeufs en chocolat. On les cache dans le jardin et les enfants doivent les trouver.
Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui les ramènent de Rome. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. 
Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs d'oeufs de Pâques privilégiés, d'autres animaux peuvent tenir ce rôle : la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la cigogne (en Alsace et dans la région de Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en Allemagne). 

(source : http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/fetes_paques_traditions.htm#li%E8vre

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