L'année nouvelle n'a
pas manqué de mettre en avant de nombreuses
pratiques superstitieuses destinées,
soi-disant, à amener le bonheur la
santé et l'argent dans les foyers. Ces
actes, loin d'être inoffensifs ont pourtant
contribué à mettre une
certaine foi en
avant.
Cette foi s'est concrétisée
par des
actes qui ont
démontré que les croyances
ancestrales ont gardé leur pouvoir de
séduction un peu partout sur la surface de
la Terre.
Quelques exemples pris au hasard
démontreront combien il est absurde de
placer sa confiance dans certains rites pour
recevoir quelques bénédictions.
Le fait de s'embrasser sous du gui, de tenir une
pièce dans la main en mangeant de la
choucroute, d'ouvrir portes et fenêtres pour
laisser entrer l'an nouveau dans la maison, etc.,
etc... Comment toutes ces pratiques
pourraient-elles avoir une incidence
bénéfique alors que les
éléments utilisés n'ont point
de vie consciente en eux-mêmes ? C'est
impossible !
En réalité, derrière cette
confiance mal placée, il y a la main du
prince des ténèbres qui a su en
convaincre plusieurs que certains rites leur
seraient bénéfiques. Ces actes,
pratiqués par habitude, ont pour but
réel de détourner l'homme et la femme
de Celui qui peut seul apporter la
bénédiction, c'est-à-dire le
Créateur du Ciel et de la Terre !
Voici
toutes les bénédictions qui se
répandront sur toi et qui seront ton
partage, lorsque tu obéiras à la voix
de l'Éternel, ton Dieu... Deutéronome 28:
2 (v.
L. S)
Vous avez
tout pleinement en lui... (en
Christ) Colossiens 2: 10 (v. L. S)
Pour ma part, si je dois regarder à des
traditions sans tomber
dans la superstition,
je me joindrais à l'auteur du Psaume 119.
Aujourd'hui, il va nous montrer sur quelle coutume
nous devons nous appuyer sans crainte, et si nous
pourrons en être
bénéficiaires.
D'abord, il faut souligner que l'auteur de cette
coutume relevée dans le psaume 119 est le
Seigneur lui-même !
Une coutume, une tradition, une habitude qui se
perpétue, non pas chaque année
à un jour particulier, mais chaque jour qu'il nous est
donné de vivre ! (Psaume 119: 132 - v. L. S ; v. D)
Il est intéressant de
noter que ce n'est pas
l'homme qui met en avant une de ses propres
traditions pour
obtenir quelque chose, mais que l'homme s'appuie sur les habitudes de
Dieu, habitudes qui
deviennent traditionnelles en raison de la fidélité
de celui qui ne saurait
mentir !
Ce comportement particulier va à l'encontre
de la pensée humaine dont les traditions
ancestrales ont bien souvent pris le pas sur les
commandements de Dieu. Il suffit simplement
d'examiner certaines traditions dites "religieuses"
pour se rendre compte que la majorité
d'entre elles a remplacé les enseignements
donnés par le Seigneur.
À juste titre, le Fils de Dieu pourrait
encore nous dire ce qu'il disait à ses
contemporains :
Vous
anéantissez fort bien le commandement de
Dieu, pour garder votre tradition...
... annulant ainsi la parole de Dieu par votre
tradition, que vous avez établie
Marc. 7: 9-13 (v. L. S)
Quant à l'apôtre Paul... ! Ses
avertissements mériteraient d'être
écoutés avec attention, il en va de
notre liberté en Christ!
Prenez
garde
que personne ne fasse de vous sa proie par la
philosophie et par une vaine tromperie,
s'appuyant sur la tradition des
hommes, sur les rudiments du monde,
et
non sur Christ. Colossiens 2: 8 (v. L. S)
C'est bien en choisissant
Dieu, en prenant pour guide les Saintes
Écritures que nous nous démarquons de
toutes les traditions humaines au profit des
promesses divines. Promesses qui ne manqueront
jamais de s'accomplir chaque fois que les
conditions seront favorables pour qu'elles
s'exécutent sans que la sainteté, la
justice et l'amour de Dieu ne soient pris en
défaut.
Si le Psalmiste s'adresse à
l'Éternel : "Tourne vers moi ta face, et aie
pitié de moi" et
qu'il en appelle aux habitudes de Dieu (selon ta
coutume) c'est bien parce qu'il s'est
déjà rendu compte que tel
était le
comportement normal
de l'Éternel à l'égard de ceux
qui l'invoquent et qui s'attendent
sincèrement à lui.
Sa prière fait
suite aux divers
témoignages que Dieu a
rendus et qui ont
prouvé qu'il avait TOUJOURS une
réaction positive à l'égard de
celui qui s'approche de lui avec un coeur
sincère.
Toutefois, relevons qu'il a toujours
été attentif aux cris du
malheureux : "lorsqu'un malheureux crie,
l'Éternel entend, Et qu'il le sauve de
toutes ses détresses" (Psaume 34: 6).
Dans son amour et sa compassion, il fait aussi du
bien à ceux qui ne le connaissent pas afin
qu'ils prennent conscience de sa personne.
Quant à l'auteur du Psaume 119, nous savons
qu'il ne se place pas dans la catégorie de
ceux qui "tentent leur chance" en invoquant un Dieu
qu'ils ne connaissent pas, loin de là !
Lui, il fait partie de ceux et celles qui ont
marché avec Dieu.
Parce qu'il en est ainsi, il prend la
liberté de rappeler à
l'Éternel qu'il a un comportement particulier envers
ceux qui l'aiment et
qu'il espère en
bénéficier : "Selon ta
coutume à l'égard de ceux
qui aiment ton nom !" (v. 132)
Si le Seigneur répond à ceux qui
crient à lui lorsqu'ils sont dans la
détresse sans qu'ils aient pour autant de
l'amour pour lui, c'est bien pour manifester que
c'est LUI, le Seigneur, qui nous a aimés le
premier et qu'il n'est redevable de
personne !
C'est lui qui a prouvé son amour envers les
pécheurs (Romains 5. 8) et qu'il le prouve encore
aujourd'hui envers ceux qui ne viendront jamais
à lui malgré les
bénédictions qui ont
été répandues sur
eux !
Pensons simplement aux 10 lépreux et
rappelons-nous qu'un seul est revenu remercier le
Fils de Dieu : "Les dix n'ont-ils pas
été guéris ? Et les neuf
autres, où sont-ils ?" (Luc 17: 17)
Ainsi, si la bonté divine s'étend sur
tous les hommes (Matthieu 5: 45), cette bonté est d'autant
plus conséquente lorsqu'il s'agit de ceux et
celles qui font partie de la "Famille de
Dieu" : "quiconque fait la volonté de
mon Père qui est dans les cieux,
celui-là est mon frère
(le frère de
Jésus), et ma soeur, et ma
mère"
(Matthieu 12: 50).
Pensons à cet "héritage qui ne se
peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir,
cet héritage qui nous est
réservé dans les cieux" (1 Pierre 1: 4), cet héritage
réservé à ceux et celles qui
auront été fidèles jusqu'au
bout !
"À
l'égard de ceux qui aiment ton
Nom " relevait
le Psalmiste !
Il semble donc normal que ceux qui aiment le nom du
Seigneur, ceux qui obéissent à SA
Parole, s'attendent à ce que Dieu soit plus
attentionné envers eux puisque c'est sa
coutume, son habitude de "tourner sa face et
d'avoir compassion" de ceux qui l'aiment
indépendamment des circonstances.
L'amour et la fidélité...
notre amour et notre
fidélité envers le Seigneur et sa Parole
devraient être constants. Le Psalmiste a su
rester fidèle en dépit des
persécutions incessantes (v. 134) :
- Les pièges des
méchants m'environnent... (v. 61)
- Quand
feras-tu justice de ceux qui me
persécutent ? (v. 84)
- Des
méchants m'attendent pour me faire
périr...
(v. 95)
- Des
méchants me tendent des
pièges...
(v. 110)
Le lien de l'amour de Dieu envers ceux qui aiment
son nom à ce point, qui l'aiment et qui le
prouvent par leur fidélité et leur
obéissance, devient un canal par lequel
passe et repasse sa miséricorde. Une
miséricorde qui va d'abord renouveler les
forces de celui qui est accablé par
l'épreuve afin qu'il reste un
témoin.
S'il est facile de dire que nous aimons Dieu afin
de faire nôtre la prière du Psalmiste
pour recevoir l'objet de ses promesses, le point le
plus délicat consistera d'abord à
mesurer l'amour que nous avons réellement
pour lui. "Tourne vers moi ta face, et aie
pitié de moi, Selon ta coutume
à l'égard de ceux qui
aiment ton nom !"
Si parfois nous avons le sentiment que Dieu reste
sourd à nos prières ne serait-ce pas
en raison d'un amour défaillant ? (Je
parle du nôtre à son égard,
bien entendu, et non celui de notre Père
céleste qui demeure parfait !)
Nous pourrions nous persuader que nous l'aimons de
tout notre coeur tandis que nous nous trompons dans
la façon dont nous évaluons cet
amour.
Nous pourrions utiliser des instruments de mesure
qui ne sont pas adéquats tels les oeuvres ou
le service par exemple et imaginer que plus nous
serons actifs dans l'oeuvre de Dieu, plus nous
serons estimés !
Oeuvres et services de qualité, sans aucun
doute ! Mais oeuvres et services qui ne sont
pas les poids qui conviennent pour mesurer notre
amour !
Le seul poids officiel
qui convienne pour "peser" notre amour pour Dieu
est celui de l'obéissance !
Il n'y en a aucun autre qui soit plus précis
que lui !
Ni oeuvres, ni services, ni sentiments de la chair,
rien ne peut évaluer notre amour pour Dieu
si ce n'est le poids de notre obéissance aux
commandements de Dieu ; une obéissance
qui est en lien avec notre connaissance.
Il y a tout un monde entre l'ignorance et la
non-obéissance !
Pour la première, Dieu n'en tient pas compte
(Actes 17: 30), quant à la
non-obéissance - la
désobéissance - elle résulte
d'un choix réfléchi qui a
poussé son auteur à refuser sciemment
de mettre en pratique un commandement dont il a
pris connaissance !
Sans
obéissance, il n'y a pas d'amour selon la
conception de Dieu !
En ce début d'année, rappelons-nous
que c'est notre Sauveur et Seigneur qui a
défini la façon dont notre amour pour
lui (et pour son Père) sera défini.
Que c'est lui qui a parlé, et que SA Parole
est toujours la vérité !
Si vous m'aimez, gardez mes
commandements. Jean 14: 15 (v. L. S)
Il va de soi que le fait de "garder les
commandements" implique leur mise en
pratique !
Si vous
suivez mes lois, si vous gardez mes commandements
et les
mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en
leur saison... Lévitique 26: 3-4 (v. L. S)
Mais
celui, au contraire, qui ayant entendu mes paroles
(celles de
Jésus), ne les a point mises en
pratique, est semblable à un homme
qui a bâti sa maison sur la terre, sans lui
faire de fondement ; [car] le fleuve ayant
donné contre [cette maison], elle est
tombée aussitôt ; et la ruine de
cette maison a été grande.
Luc 6: 49 (v. D. M)
Alors que nous avons
parcouru les 3/4 du Psaume 119, nous avons
constaté que son auteur n'était pas
avare dans son langage pour manifester son désir continuel
de se soumettre aux commandements du
Seigneur.
Avons-nous le même désir que lui, la
même obstination que la sienne pour
connaître la Vérité, la
même discipline pour se plier à SA
parole tout comme le faisait Job
autrefois ?
Je n'ai
pas abandonné les commandements de ses
lèvres ; J'ai fait plier ma volonté
aux paroles de sa bouche. Job 23: 12
"J'ai fait plier ma volonté" et
je veux encore la
faire plier car j'ai
bien pris conscience que mon amour pour le Seigneur
ne sera pris en considération que si je
reste fidèle à sa
Parole. Fidèle
aussi à celle que je lui ai donnée le
jour où je me suis engagé à le
suivre et à faire SA
volonté
.
Que cette bonne décision, celle de faire
plier notre volonté à ses
commandements, soit toujours la nôtre car
elle servira à démontrer notre amour
pour le Seigneur et nous permettra de lui
présenter les promesses qu'il a faites en
faveur de ceux et celles qui aiment son
nom !
"Tourne
vers moi ta face, et aie pitié de moi,
Selon
ta coutume à l'égard de ceux qui
aiment ton nom !" (v. 132)
Prière d'un homme qui sait que Dieu ne peut
pas mentir !
Qui sait que SA parole est la
vérité !
Prière d'un homme qui, par sa conduite, nous
rappelle que nous devons nous conformer à ce
qui est prescrit dans le saint Livre ! Qui
nous rappelle que nous devons prendre garde
à son contenu tant il a de la valeur
(v. 129) !
Tellement admirables, qu'ils
n'ont pas besoin d'être mis au goût du
jour, d'être modernisés. Tellement
admirables qu'ils nous invitent à les mettre
en pratique afin que nous bénéficions
du bonheur promis.
Heureux
l'homme qui... trouve son plaisir dans la loi de
l'Éternel, Et qui la médite jour et
nuit ! Psaume 1 (v. L. S)
Heureux l'homme qui m'écoute, Qui veille
chaque jour à mes portes, Et qui en garde
les poteaux ! Proverbes 8: 34 (v. L. S)
Il n'y a rien de comparable
à la loi de l'Éternel !
Aucun pays n'a pu établir des ordonnances
supérieures en qualité à
celles que notre Dieu nous a laissées.
Déjà dans l'Ancien Testament ce fait
était reconnu : "quelle est la grande
nation qui ait des lois et des ordonnances justes,
comme toute cette loi que je vous présente
aujourd'hui ?"
(Deutéronome 4: 8).
Quant au Nouveau Testament, il n'y a pas l'ombre
d'un doute puisqu'il nous rappelle que :
"Toute
Écriture est inspirée de
Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, ... "
(2 Timothée 3:16).
Sachant cela, sachant que TOUTE L'ÉCRITURE est
inspirée de Dieu, nous n'avons aucun droit d'y
apporter une quelconque modification.
Comment oserions-nous
retoucher l'oeuvre du Créateur ou
l'améliorer ?
La Bible étant toute entière
l'ouvrage de Dieu, il nous appartient de la prendre
comme il nous l'a donnée, de croire ce
qu'elle dit et de se conformer à la
volonté de son auteur en mettant en pratique
ce que nous avons déjà compris.
Quant au reste, ce qui nous paraît obscur,
rien ne nous empêche de prier pour avoir des
éclaircissements et de sonder davantage les
Écritures puisque la Bible s'explique par la
Bible.
"La
révélation de tes paroles
éclaire, Elle donne de l'intelligence aux
simples." Psaume 119: 130 (v. L. S)
Là encore, l'auteur du Psaume 119 fait une
réflexion qui se vérifie
constamment chez ceux qui aiment s'entretenir
de la Parole de Dieu.
Pour ma part, je suis toujours
émerveillé lorsque, en famille,
à l'écoute d'un texte biblique,
plusieurs sont sensibles à la portée
des mots que contiennent les versets
cités.
N'y a-t-il pas de quoi être
enthousiasmé lorsque l'on se rend compte que
chaque mot est à sa place et qu'il n'a pas
été donné pour rien ? Que
leur absence ou leur substitution par un autre
changerait toute la pensée qui a
été donnée par le
Saint-Esprit ?
Dès lors, il devient plus facile de
comprendre la pensée du Seigneur lorsqu'il
disait : " je vous le dis en
vérité, tant que le ciel et la terre ne
passeront point, il ne disparaîtra pas de la
loi un seul iota ou un seul trait de lettre,
jusqu'à ce que tout soit
arrivé"
(Matthieu 5: 18).
Le ciel et la terre sont toujours là, chacun
peut en témoigner ! Alors puisqu'il en
est ainsi, ne changeons pas ce que Dieu a dit et
restons dans la pensée
que "ses
préceptes sont admirables".
Si nous l'avons bien compris nous ne chercherons
pas à les mettre au mauvais goût du
jour, mais nous les accepterons tels qu'ils sont,
même si parfois ils peuvent déranger
notre vieille nature !
Ils sont admirables et ils le resteront car c'est
par eux, c'est par la Parole de Dieu que nous
pourrons avancer dans le chemin étroit sans
crainte de nous égarer dans des voies
ténébreuses dont l'issue finale est
la perdition éternelle !
"Tu as
les Paroles de la Vie
éternelle"
pouvait dire Pierre (Jean 6: 68) !
Que ce cri du coeur soit le nôtre !
Qu'il soit TOUJOURS le nôtre !
Si nous le croyons sincèrement, nous ne
pourrons faire autrement que d'obliger notre
volonté à se plier à celle du
Seigneur ! À moins que...
... À moins que l'éternité ne
soit pas notre objectif prioritaire ! À
moins que notre façon de percevoir le
Père céleste soit faussée par
la pensée que sa justice et sa
sainteté ont été
escamotées par un amour qui fermerait les
yeux sur nos
désobéissances !
Comportement qui révélerait alors un
sérieux manque de connaissance des Saintes
Écritures car il serait en pleine
contradiction avec les paroles même de notre
Sauveur.
Si nous voulons que vive la tradition de Dieu dans
nos vies, cette habitude qu'il a d'avoir de la
miséricorde envers ceux qui aiment son Nom,
faisons en sorte d'aimer son Nom de la façon
dont il le demande, car c'est la seule qui soit
prise en considération !
© J-M
Ravé 5 janvier 2008 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse