Pour ce dernier message de
l'année (le prochain sera pour
l'entrée dans la nouvelle année),
cette fois-ci, j'ai été frappé
par l'insistance de l'auteur du Psaume 119 à
mettre en avant qu'il était un serviteur de
l'Éternel.
En effet, dans cette lettre (Aïn), il affiche
cette position dans 3 versets sur 8 !
Puissions-nous faire de même et nous redire
sans cesse que nous sommes bel et bien des
serviteurs de l'Éternel !
Que nous puissions le faire jusqu'à la fin de notre
vie, tel
Siméon, homme juste et pieux, qui attendait
la consolation d'Israël, la venue du Messie.
Conduit par le Saint-Esprit dans le temple, il put
voir le "petit enfant Jésus" et
dire :
Maintenant, Seigneur,
tu
laisses ton serviteur s'en aller en
paix,
selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut,
Salut que tu as préparé devant tous
les peuples, Lumière pour éclairer
les nations, Et gloire d'Israël, ton
peuple. Luc 2: 29-32 (v. L. S)
Quant à notre Psalmiste, sa
répétition nous montre qu'il a bien
pris conscience de sa place devant Dieu en
reconnaissant que, comme tous les hommes, il devait
être serviteur et brebis afin d'être
conduit par le Bon Berger. D'ailleurs, il finira
son Psaume en concluant : "Je suis errant comme
une brebis perdue ; cherche ton serviteur, Car
je n'oublie point tes commandements." (v. 176)
Cette insistance à reconnaître cet
état de serviteur a des avantages
considérables
surtout lorsque l'on est serviteur ou servante
du
Seigneur !
En effet, à ce titre, il est permis de faire
des demandes que d'autres ne pourraient pas faire
aussi facilement, puisque, comme serviteurs
nous
sommes - et non pas
nous serons - "gens de
la maison de Dieu" !
Ainsi
donc, vous n'êtes plus des étrangers,
ni des gens du dehors ; mais vous êtes
concitoyens des saints, gens de la maison de
Dieu.
Éphésiens 2:
19
(v. L. S)
Confessant qu'il est un serviteur, notre Psalmiste
reconnaît
dépendre d'un Maître, reconnaît appartenir à un
Maître :
"Je suis
à toi"
(v. 94).
En raison de cet état, lui et nous, nous
avons la même liberté pour faire
diverses prières qui démontreront
notre état de dépendance à
l'égard du Seigneur : C'est ainsi que
les uns et les autres, nous aurons la
liberté de demander :
1) Sa protection :
Prends
sous ta garantie le bien de ton
serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des
orgueilleux ! Psaume 119: 122 (v. L. S)
2) L'instruction nécessaire pour plaire
à celui qui nous a
enrôlés :
Agis
envers ton serviteur selon ta
bonté, Et enseigne-moi tes
statuts !
Je
suis
ton serviteur : donne-moi l'intelligence, Pour
que je connaisse tes préceptes !
Psaume 119: 124-125 (v. L. S)
Ainsi le fait
d'appartenir au Seigneur est loin d'être un
handicap, bien au contraire puisque nous sommes
liés l'un à l'autre par un "contrat"
qui nous engage réciproquement l'un
vis-à-vis de l'autre. Et quel
engagement !
Dieu nous a tout donné en
Jésus-Christ : une part de choix, une
part de roi !
Vous avez
tout pleinement en lui, qui est le chef de toute
domination et de toute autorité.
Colossiens 2: 10 (v. L. S)
Et nous... ? Qu'offrons-nous à Dieu si
ce n'est d'abord une vie sale et souillée
par le péché, une vie inutilisable
tant qu'elle n'a pas été
transformée ! Nous l'offrons souvent
après que Dieu ait insisté pour la
recevoir, n'est-ce pas souvent ainsi?
Mon fils,
(ma
fille) donne-moi ton coeur, Et que tes
yeux se plaisent dans mes voies. Proverbes 23: 26 (v. L. S)
Loin d'être un marché de dupes
où l'Éternel serait le grand perdant,
il se réjouit chaque fois qu'un descendant
d'Adam se dégage de la servitude du
péché pour devenir serviteur de Dieu,
serviteur de Jésus-Christ !
"Je suis ton
serviteur..., je suis ta servante... !
"
Un privilège, une grâce à ne
pas négliger, à ne pas
mépriser, car être dans cet
état devant Dieu, c'est accéder au rang le plus
élevé qu'il soit possible
d'atteindre pour le
pécheur perdu que nous
étions !
Sachant que Dieu ne pourra JAMAIS être pris
en défaut, nous pouvons avoir la certitude
qu'il tiendra TOUJOURS les promesses qu'il a faites
à ceux et celles qui lui appartiennent. Mais
il ne pourra les tenir que si
les "gens de sa maison" sont trouvés
fidèles dans leur engagement :
Puisqu'il s'est attaché
à moi, je le délivrerai, Je
l'élèverai en un lieu sûr,
puisqu'il connaît mon nom... Psaume 91: 14 (v. Bible
annotée)
Alors que nous allons terminer une année et
que nous allons (peut-être) faire le bilan de
ces 12 mois écoulés, j'ai sur le
coeur de mettre en avant cette position de
SERVITEUR qu'avait le Psalmiste. Cet homme me
plaît parce qu'il sut mettre en avant son
appartenance à Dieu au détriment de
son rang social et de ses fonctions
terrestres : "Je suis ton
serviteur".
Une position (celle de serviteur) que nous devrions
aussi mettre continuellement en avant si nous avons
été au bénéfice du
salut en Jésus-Christ, car Dieu ne saurait admettre n'être
qu'un Sauveur sans être un
SEIGNEUR !
Qu'a
été Jésus pour nous en
2007 ?
A-t-il bien été le Seigneur de notre
vie, libre de nous utiliser comme ouvriers avec
lui ?
Nous a-t-il toujours trouvés à la
place où il nous attendait, accomplissant ce
que SA Parole nous demande de faire ?
Souvenons-nous que le fait d'avoir
été sauvés de la condamnation
éternelle n'a pas été le
résultat d'une simple
formalité ! Il y a eu mort d'homme, ne l'oublions pas !
Il y a eu la mort du
Fils de Dieu qui a pris notre condamnation sur
lui ! C'est par
son action et
par la foi en son oeuvre que nous avons
été arrachés de
l'enfer !
Le salut accordé n'est donc pas une mince
affaire !
Si nous prenons bien conscience de ce qui a
été fait pour nous, de qui l'a fait et d'où il nous a
sortis, il est
évident que l'on ne peut pas continuer
à rester au bord du gouffre de la perdition
en faisant de l'équilibre entre ciel et
enfer. Ne soyons pas de ceux qui ont seulement
tendu la main pour être sauvés puis
qui l'ont reprise afin de construire leur vie comme
ils l'entendaient... sans plus se soucier des
commandements de Dieu !
Si Jésus nous a sauvés, son intention
n'a jamais été de nous abandonner sur
les berges de l'enfer comme on pourrait laisser un
naufragé sur la plage après l'avoir
sauvé et fait le minimum pour lui.
Non ! Il nous a sauvés et nous a
invités à le suivre afin de nous
mettre à l'abri d'un monde qui voudrait bien
nous reprendre à lui !
S'il est notre Sauveur,
il s'attend donc à ce que nous le
considérions comme SEIGNEUR
avec tout ce que cette condition implique. Il
s'attend donc à ce que nous le suivions de
bon gré pour faire SA volonté, tels
des serviteurs et des servantes reconnaissants.
Si un maître nageur sauve quelqu'un de la
noyade, le rescapé et ceux de son entourage
éprouvent une grande reconnaissance envers
leur sauveteur, ce qui est la moindre des choses.
Dans le meilleur des cas, de profonds liens peuvent
même les attacher les uns aux autres,
forgeant ainsi une amitié à toute
épreuve.
Avec le Seigneur
Jésus, cette relation "amicale" ne pourra se
concrétiser que par l'obéissance. En
dehors d'elle, nous restons pour lui des
étrangers du dehors qui n'ont rien compris
à la Croix et qui n'ont pas
réalisé la différence qu'il y
a entre l'éternité avec ou sans
Dieu.
Nous en avions déjà
parlé en citant ce verset de
Jean 15:14: "Vous êtes mes amis,
si vous faites ce que je vous
commande". Cette relation
"amicale" est INCONTOURNABLE pour la simple et
bonne raison que Jésus a donné sa vie
pour que nous vivions éternellement dans SON
Ciel AVEC LUI !
Dans ce royaume n'entreront que des serviteurs et
des servantes qui, tout au long de leur vie, auront
contribué à l'avancement du Royaume
de Dieu en marchant dans l'obéissance. Ils
seront accompagnés de ceux et celles qui,
sur leur lit de mort, auront été
sauvés in
extremis sans avoir
eu le temps de servir concrètement le
Seigneur.
Comme nous ne faisons pas partie de ces derniers,
comme nous ne sommes pas encore sur notre lit de
mort, nous n'avons
aucune excuse pour ne pas être des serviteurs
ou des servantes actifs.
En cette fin d'année et en regard de ce que
nous avons vécu, osons nous poser les bonnes
questions :
Ai-je été un serviteur actif pour le
Maître ?
Est-il mon Seigneur autant dans mes paroles que
dans ma façon de me conduire ?
L'auteur du Psaume 119 avait mis en avant le fait
qu'il était le serviteur de
l'Éternel : "Je suis ton
serviteur".
Si nous pensons pouvoir faire de même...
gloire à Dieu ! Toutefois ne nous
emballons pas trop vite et
réfléchissons un instant au
qualificatif que le Seigneur pourrait bien ajouter
à cette fonction de serviteur que nous
reconnaissons. Comment va-t-il juger notre travail
de 2007 ? Va-t-il nous dire :
- (serviteur) fidèle et
prudent (Matthieu 24: 45) ; bon et fidèle (25:21).
ou
- (serviteur) méchant et
paresseux (Matthieu 25: 26) ; inutile
(v. 30).
Nous voici en présence de deux
catégories fort distinctes de serviteurs qui
font partie des "gens de la maison de
Dieu", une maison
où l'on ne trouve que
ceux et celles qui ont été
sauvés !
Rappelons-nous ce que le Saint-Esprit a dit par la
bouche de l'apôtre Paul pour définir
les rachetés : "vous n'êtes plus
des étrangers, ni des gens du dehors ;
mais vous êtes concitoyens des
saints, gens de la maison de Dieu."
Éphésiens 2:
19 (v. L.
S).
Voilà ce que nous
sommes ! C'est l'Écriture qui le
dit : gens de la maison de Dieu bons et
fidèles ou gens de la maison de Dieu
méchants et paresseux, mais gens de la
maison de Dieu quand même !
La suite des textes tirés de
l'Évangile de Matthieu nous apprend que ces
serviteurs - "gens de la maison de
Dieu" - auront un avenir
éternel différent selon
l'appréciation de celui qui les a faits
entrer dans sa maison :
- Entre
dans la joie de ton maître. (Matthieu 25: 21)
ou :
- (Le
Maître)
lui
donnera sa part avec les hypocrites : c'est
là qu'il y aura des pleurs et des
grincements de dents.
(Matthieu 24: 51)
Puisque nous avons été sauvés
et rachetés à grand prix (la vie du
Fils de Dieu), il est logique qu'une fois dans la
maison du Maître nous sachions prouver notre
reconnaissance par un service qui le
glorifie.
En cette fin d'année, ayons le courage de
nous examiner un instant, de nous mettre face
à notre vécu et de faire comme si
nous devions rendre compte de notre administration,
rendre compte de la façon dont nous avons
servi en 2007.
Acceptons de le faire afin d'y découvrir nos
manquements et y
remédier pour la suite des
temps.
D'ores et déjà nous savons que nous
ne pouvons pas servir deux Maîtres à
la fois (Matthieu 6: 24).
Si donc un coeur est partagé,
c'est l'ennemi qui le
possède en entier ! C'est lui qui en prend le
contrôle et qui manipule ceux qui naviguent
entre Dieu et le monde.
N'a-t-il pas déjà poussé
certains "gens de la maison de Dieu" à se
mettre au service du monde au lieu de servir le
Seigneur ?
Ne les a-t-il pas encouragés à
accomplir des oeuvres qui n'ont rien à voir
avec le salut des âmes où le service
chrétien ?
Ne les a-t-il pas "fatigués" afin qu'ils
n'aient plus le goût d'aller dans la maison
de Dieu ?
Certes, il y a des compensations ! Le monde
sait être reconnaissant ! Les diverses
sociétés mondaines savent
reconnaître rapidement l'énergie qui a
été donnée pour
défendre et encourager leurs causes ou leurs
oeuvres. Elles savent faire des éloges et
offrir des
couronnes... mortuaires comme derniers cadeaux pour saluer
ceux et celles qui ont sacrifié leur temps
et leurs forces pour des choses
périssables.
À cela, je préfère la
reconnaissance du Seigneur plutôt que celle
des hommes, car la couronne qui me sera
donnée... qui NOUS sera donnée
si nous sommes
fidèles dans notre
engagement, sera une
couronne incorruptible (1 Corinthiens 9: 25), une couronne de vie et non de mort (Apocalypse 2: 10), une couronne réservée
aux vainqueurs qui auront su travailler pour la
gloire de Dieu !
Dieu
n'est pas injuste, pour oublier votre travail et
l'amour que vous avez montré pour son
nom... Hébreux 6: 10 (v. L. S)
"Je suis ton
serviteur..., je suis ta servante... !
"
Afin de pouvoir faire notre propre autocritique,
nous allons mettre un peu à l'écart
l'auteur du Psaume 119 qui était
un serviteur de
l'Éternel sous la contrainte de
loi. Nous, nous
suivrons l'apôtre Paul qui nous invite
à être ses imitateurs comme il l'a
été de Christ (1 Corinthiens 11: 1).
Étant comme lui "sous la grâce", il nous sera plus facile de saisir
ce que Dieu attend de ses serviteurs et de ses
servantes !
Ce qui m'a frappé avec Paul, c'est que, se
déclarant comme serviteur, il le fait d'une
façon différente de notre Psalmiste
puisqu'il va se rendre lui-même
RECOMMANDABLE !
Non seulement lui, mais aussi ceux qui sont avec
lui ! Faisons-nous partie de son groupe ?
Sommes-nous ses imitateurs ? Sommes-nous
recommandables ?
Regardons ce que disent les Écritures, c'est
Paul qui parle :
...
nous nous rendons à tous égards
RECOMMANDABLES, comme serviteurs de Dieu...
2 Corinthiens 6: 4 et
suivants (v. L. S)
Nous pourrions dire que c'est vite fait de se
recommander soi-même, soit ! Mais c'est
peut-être plus difficile de se
RENDRE RECOMMANDABLES ! Plus difficile
de tout faire pour ÊTRE conformes à
l'image de l'ambassadeur de Christ dont nous avons
les fonctions (2 Corinthiens 5: 20).
Ambassadeur de Christ ! Ce n'est pas
rien ! C'est le représentant officiel
d'un État, " le Royaume de Dieu", dans un
autre État, le monde !
Pour prouver que sa fonction n'est pas
usurpée, qu'il est bien un serviteur de
Christ, entièrement dévoué
à son Maître, l'apôtre va parler
de son cheminement depuis qu'il est au service de
son Sauveur et Seigneur.
Prenons notre Bible et survolons le passage qui
atteste qu'il est bien recommandable en tant que
serviteur de Dieu (à lire :
2 Corinthiens 6: 4 à
18).
Premièrement, nous relevons sa patience au travers
de l'adversité : tribulations,
calamités, détresses, coups,
emprisonnements...
Question : Comment est-ce que
j'appréhende mes légères
afflictions? Comment est-ce que j'ai vécu
les petites contrariétés de la vie
qui ne sont rien en regard des épreuves de
l'apôtre ?
Si je n'ai pas su me maîtriser, si j'ai perdu
patience, je ne suis pas encore le serviteur ou la
servante docile qui puisse être
utilisé dans n'importe quelle
circonstance.
Je ne puis pas être le serviteur que l'on
peut envoyer vers n'importe qui par crainte que mon
mauvais caractère, mon mauvais
témoignage ne vienne entacher l'annonce de
la Bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ
et que je ne devienne une pierre d'achoppement
à l'égard de celui à
sauver !
Deuxièmement, nous constatons qu'il possède
le fruit de l'Esprit décrit dans
l'épître aux Galates 5: 22, même si les
particularités ne sont pas toutes
nommées lorsqu'il se recommande : la
longanimité, la bonté, la
charité sincère...
Question : Ma chair est-elle suffisamment
crucifiée pour que le fruit de l'Esprit
commence à révéler ses
caractéristiques dans ma vie ? Ne
restent-ils pas certains mauvais fruits provenant
de mon ancienne vie qui l'empêche de
s'épanouir ?
Le bon fruit - oeuvre de l'Esprit :
possède l'amour, la joie, la paix, la
patience, la bonté, la
bénignité, la fidélité,
la douceur, la tempérance. Galates 5: 22
Les mauvais fruits - oeuvres de la chair :
l'impudicité,
l'impureté, la dissolution,
l'idolâtrie, la magie, les inimitiés,
les querelles, les jalousies, les
animosités, les disputes, les divisions, les
sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de
table, et les choses semblables (tout excès) ... Galates 5: 19-21
Troisièmement, nous voyons que la Parole de Dieu
prêchée est mise en pratique et
qu'elle est absolument conforme à ce que
Dieu a dit : parole de
vérité,
puissance de
Dieu, armes
offensives et défensives de la justice...
Question : Suis-je en mesure de démontrer
que le message de l'Évangile que j'annonce
est conforme à l'Écriture et que ma
vie reflète ce que je dis ?
Ensuite,
nous voyons qu'il reste fidèle à Dieu
et à sa Parole indépendamment des
circonstances. Nous voyons aussi qu'il sait tirer
profit de tout ce qui semble négatif pour en
faire valoir la richesse, démontrant ainsi
"que
toutes choses travaillent ensemble pour le bien de
ceux qui aiment Dieu"
(Romains 8: 28). Non seulement ceux qui sont
éprouvés, mais aussi ceux qui sont
témoins de l'épreuve et qui peuvent
se rendre compte qu'il est possible de rester
fidèles quelle que soit
l'adversité.
Pour revenir à l'auteur du Psaume 119, son
parcours n'a été guère
différent de celui de l'apôtre Paul.
Une relecture du psaume en question nous remettra
en mémoire aussi bien sa
fidélité et les épreuves qu'il
a supportées, que son désir
d'enseigner les autres dans la saine
doctrine : "Je parlerai de tes préceptes
devant les rois"
(v. 46).
Deux régimes : ancienne et nouvelle
alliance, mais le même coeur pour servir
Dieu !
Un coeur droit, honnête ! Un coeur qui a
su mettre à profit les enseignements de la
Parole de Dieu pour marcher dans la
sanctification.
Alors..., en cette fin d'année et en raison
de la rédaction de ce message, j'ai dû
réfléchir à mon parcours de
ces 12 derniers mois et faire un bilan.
Comme beaucoup, je puis admettre que la ligne
générale de ma conduite ne semble pas
avoir entachée l'alliance faite avec Dieu le
jour où j'ai accepté qu'il soit mon
Sauveur et mon Seigneur. Je n'ai pas l'impression
d'avoir rétrogradé mais plutôt
d'avoir avancé dans certains
domaines.
Néanmoins je dois reconnaître quand
même qu'il y a eu des zones d'ombres qui
"mettent en lumière" certains points faibles
dans ma vie de serviteur, des points qu'il faudra mettre en
ordre afin que
l'ennemi ne profite pas de mon laisser-aller pour
endormir ma vigilance.
Ne voulant pas avoir combattu en vain et
désirant terminer ma course en vainqueur, je
m'écrie avec le roi David (Psaume 51: 10 - v. L. S) :
Ayant mis la main à la
charrue, ayant accepté Jésus comme
Sauveur et Seigneur de notre vie, encourageons-nous
mutuellement afin de toujours marcher dans la bonne
direction les yeux fixés sur la
rémunération éternelle que le
Seigneur Jésus accordera à ceux et
celles qui auront combattu le bon combat !
Quiconque
met la main à la charrue, et regarde en
arrière, n'est pas propre au royaume de
Dieu. Luc 9: 62 (v. L. S)
Si nous regardons en
arrière, que
ce ne soit pas comme les Israélites qui
regrettaient le temps de leur esclavage, ce temps
où le monde païen lui apportait ce que
l'épreuve du désert ne leur apportait
plus, mais qui leur
était réservé en
quantité et en qualité
supérieure dans le pays de la promesse.
Si nous regardons en
arrière, que
ce soit pour regarder le chemin parcouru et nous
réjouir de toutes les bontés que
l'Éternel nous accordées, puis
prenons la route nouvelle de 2008 en regardant
"non
point aux choses visibles, mais à celles qui
sont invisibles ; car les choses visibles sont
passagères, et les invisibles sont
éternelles"
(2 Corinthiens 4: 18).
En ayant les regards tournés dans la bonne
direction, il nous sera plus facile d'aborder la
nouvelle année et de nous réjouir
à cause de la Parole que Dieu nous a
donnée. Que déjà nous
puissions méditer sur la lettre
« Phé » que nous propose
l'auteur du Psaume 119 (v. 129-136) et que nous
développerons la prochaine fois.
- J’ai ouvert ma bouche, et
j’ai soupiré ; car j’ai un ardent
désir de tes commandements. (v. 131 - v. D)
- Affermis mes pas dans ta
parole, Et ne laisse aucune iniquité
dominer sur moi ! (v. 133 - v. L. S)
© J-M
Ravé 15 décembre 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse