Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(35) (Aïn)

(3e partie) Je suis ton serviteur (message de fin d'année)

Pour ce dernier message de l'année (le prochain sera pour l'entrée dans la nouvelle année), cette fois-ci, j'ai été frappé par l'insistance de l'auteur du Psaume 119 à mettre en avant qu'il était un serviteur de l'Éternel.
En effet, dans cette lettre (Aïn), il affiche cette position dans 3 versets sur 8 ! Puissions-nous faire de même et nous redire sans cesse que nous sommes bel et bien des serviteurs de l'Éternel !
Que nous puissions le faire
jusqu'à la fin de notre vie, tel Siméon, homme juste et pieux, qui attendait la consolation d'Israël, la venue du Messie. Conduit par le Saint-Esprit dans le temple, il put voir le "petit enfant Jésus" et dire :

Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. Luc 2: 29-32 (v. L. S)

Quant à notre Psalmiste, sa répétition nous montre qu'il a bien pris conscience de sa place devant Dieu en reconnaissant que, comme tous les hommes, il devait être serviteur et brebis afin d'être conduit par le Bon Berger. D'ailleurs, il finira son Psaume en concluant : "
Je suis errant comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements." (v. 176)

Cette insistance à reconnaître cet état de serviteur a
des avantages considérables surtout lorsque l'on est serviteur ou servante du Seigneur !
En effet, à ce titre, il est permis de faire des demandes que d'autres ne pourraient pas faire aussi facilement, puisque, comme serviteurs
nous sommes - et non pas nous serons - "gens de la maison de Dieu" !

Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Éphésiens 2: 19 (v. L. S)

Confessant qu'il est un serviteur, notre Psalmiste
reconnaît dépendre d'un Maître, reconnaît appartenir à un Maître : "Je suis à toi" (v. 94).

En raison de cet état, lui et nous, nous avons la même liberté pour faire diverses prières qui démontreront notre état de dépendance à l'égard du Seigneur : C'est ainsi que les uns et les autres, nous aurons la liberté de demander :

1) Sa protection :
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux ! Psaume 119: 122 (v. L. S)

2) L'instruction nécessaire pour plaire à celui qui nous a enrôlés :
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts !
Je suis ton serviteur : donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes ! Psaume 119: 124-125 (v. L. S)

Ainsi le fait d'appartenir au Seigneur est loin d'être un handicap, bien au contraire puisque nous sommes liés l'un à l'autre par un "contrat" qui nous engage réciproquement l'un vis-à-vis de l'autre. Et quel engagement !
Dieu nous a tout donné en Jésus-Christ : une part de choix, une part de roi !

Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Colossiens 2: 10 (v. L. S)

Et nous... ? Qu'offrons-nous à Dieu si ce n'est d'abord une vie sale et souillée par le péché, une vie inutilisable tant qu'elle n'a pas été transformée ! Nous l'offrons souvent après que Dieu ait insisté pour la recevoir, n'est-ce pas souvent ainsi?

Mon fils, (ma fille) donne-moi ton coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies. Proverbes 23: 26 (v. L. S)

Loin d'être un marché de dupes où l'Éternel serait le grand perdant, il se réjouit chaque fois qu'un descendant d'Adam se dégage de la servitude du péché pour devenir serviteur de Dieu, serviteur de Jésus-Christ !

"Je suis ton serviteur..., je suis ta servante... ! "
Un privilège, une grâce à ne pas négliger, à ne pas mépriser, car être dans cet état devant Dieu,
c'est accéder au rang le plus élevé qu'il soit possible d'atteindre pour le pécheur perdu que nous étions !

Sachant que Dieu ne pourra JAMAIS être pris en défaut, nous pouvons avoir la certitude qu'il tiendra TOUJOURS les promesses qu'il a faites à ceux et celles qui lui appartiennent. Mais il ne pourra les tenir que
si les "gens de sa maison" sont trouvés fidèles dans leur engagement :

Puisqu'il s'est attaché à moi, je le délivrerai, Je l'élèverai en un lieu sûr, puisqu'il connaît mon nom... Psaume 91: 14 (v. Bible annotée)

Alors que nous allons terminer une année et que nous allons (peut-être) faire le bilan de ces 12 mois écoulés, j'ai sur le coeur de mettre en avant cette position de SERVITEUR qu'avait le Psalmiste. Cet homme me plaît parce qu'il sut mettre en avant son appartenance à Dieu au détriment de son rang social et de ses fonctions terrestres : "
Je suis ton serviteur".
Une position (celle de serviteur) que nous devrions aussi mettre continuellement en avant si nous avons été au bénéfice du salut en Jésus-Christ, car
Dieu ne saurait admettre n'être qu'un Sauveur sans être un SEIGNEUR !

Qu'a été Jésus pour nous en 2007 ?
A-t-il bien été le Seigneur de notre vie, libre de nous utiliser comme ouvriers avec lui ?
Nous a-t-il toujours trouvés à la place où il nous attendait, accomplissant ce que SA Parole nous demande de faire ?

Souvenons-nous que le fait d'avoir été sauvés de la condamnation éternelle n'a pas été le résultat d'une simple formalité !
Il y a eu mort d'homme, ne l'oublions pas !
Il y a eu la mort du Fils de Dieu qui a pris notre condamnation sur lui ! C'est par son action et par la foi en son oeuvre que nous avons été arrachés de l'enfer !

Le salut accordé n'est donc pas une mince affaire !
Si nous prenons bien conscience de ce qui a été fait pour nous,
de qui l'a fait et d'où il nous a sortis, il est évident que l'on ne peut pas continuer à rester au bord du gouffre de la perdition en faisant de l'équilibre entre ciel et enfer. Ne soyons pas de ceux qui ont seulement tendu la main pour être sauvés puis qui l'ont reprise afin de construire leur vie comme ils l'entendaient... sans plus se soucier des commandements de Dieu !

Si Jésus nous a sauvés, son intention n'a jamais été de nous abandonner sur les berges de l'enfer comme on pourrait laisser un naufragé sur la plage après l'avoir sauvé et fait le minimum pour lui.
Non ! Il nous a sauvés et nous a invités à le suivre afin de nous mettre à l'abri d'un monde qui voudrait bien nous reprendre à lui !
S'il est notre
Sauveur, il s'attend donc à ce que nous le considérions comme SEIGNEUR avec tout ce que cette condition implique. Il s'attend donc à ce que nous le suivions de bon gré pour faire SA volonté, tels des serviteurs et des servantes reconnaissants.

Si un maître nageur sauve quelqu'un de la noyade, le rescapé et ceux de son entourage éprouvent une grande reconnaissance envers leur sauveteur, ce qui est la moindre des choses. Dans le meilleur des cas, de profonds liens peuvent même les attacher les uns aux autres, forgeant ainsi une amitié à toute épreuve.

Avec le
Seigneur Jésus, cette relation "amicale" ne pourra se concrétiser que par l'obéissance. En dehors d'elle, nous restons pour lui des étrangers du dehors qui n'ont rien compris à la Croix et qui n'ont pas réalisé la différence qu'il y a entre l'éternité avec ou sans Dieu.
Nous en avions déjà parlé en citant ce verset de
Jean 15:14: "Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande". Cette relation "amicale" est INCONTOURNABLE pour la simple et bonne raison que Jésus a donné sa vie pour que nous vivions éternellement dans SON Ciel AVEC LUI !

Dans ce royaume n'entreront que des serviteurs et des servantes qui, tout au long de leur vie, auront contribué à l'avancement du Royaume de Dieu en marchant dans l'obéissance. Ils seront accompagnés de ceux et celles qui, sur leur lit de mort, auront été
sauvés in extremis sans avoir eu le temps de servir concrètement le Seigneur.
Comme nous ne faisons pas partie de ces derniers, comme nous ne sommes pas encore sur notre lit de mort,
nous n'avons aucune excuse pour ne pas être des serviteurs ou des servantes actifs.

En cette fin d'année et en regard de ce que nous avons vécu, osons nous poser les bonnes questions :
Ai-je été un serviteur actif pour le Maître ?
Est-il mon Seigneur autant dans mes paroles que dans ma façon de me conduire ?

L'auteur du Psaume 119 avait mis en avant le fait qu'il était le serviteur de l'Éternel : "
Je suis ton serviteur".
Si nous pensons pouvoir faire de même... gloire à Dieu ! Toutefois ne nous emballons pas trop vite et réfléchissons un instant au qualificatif que le Seigneur pourrait bien ajouter à cette fonction de serviteur que nous reconnaissons. Comment va-t-il juger notre travail de 2007 ? Va-t-il nous dire :

- (serviteur)
fidèle et prudent (Matthieu 24: 45) ; bon et fidèle (25:21).
ou
- (serviteur)
méchant et paresseux (Matthieu 25: 26) ; inutile (v. 30).

Nous voici en présence de deux catégories fort distinctes de serviteurs qui font partie des "
gens de la maison de Dieu", une maison où l'on ne trouve que ceux et celles qui ont été sauvés !
Rappelons-nous ce que le Saint-Esprit a dit par la bouche de l'apôtre Paul pour définir les rachetés : "
vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu." Éphésiens 2: 19 (v. L. S).
Voilà ce que nous sommes ! C'est l'Écriture qui le dit : gens de la maison de Dieu bons et fidèles ou gens de la maison de Dieu méchants et paresseux, mais gens de la maison de Dieu quand même !

La suite des textes tirés de l'Évangile de Matthieu nous apprend que ces serviteurs - "
gens de la maison de Dieu" - auront un avenir éternel différent selon l'appréciation de celui qui les a faits entrer dans sa maison :

-
Entre dans la joie de ton maître. (Matthieu 25: 21)
ou :
-
(Le Maître) lui donnera sa part avec les hypocrites : c'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. (Matthieu 24: 51)

Puisque nous avons été sauvés et rachetés à grand prix (la vie du Fils de Dieu), il est logique qu'une fois dans la maison du Maître
nous sachions prouver notre reconnaissance par un service qui le glorifie.

En cette fin d'année, ayons le courage de nous examiner un instant, de nous mettre face à notre vécu et de faire comme si nous devions rendre compte de notre administration, rendre compte de la façon dont nous avons servi en 2007.
Acceptons de le faire afin d'y découvrir nos manquements
et y remédier pour la suite des temps.

D'ores et déjà nous savons que nous ne pouvons pas servir deux Maîtres à la fois (
Matthieu 6: 24).
Si donc un coeur est partagé,
c'est l'ennemi qui le possède en entier ! C'est lui qui en prend le contrôle et qui manipule ceux qui naviguent entre Dieu et le monde.
N'a-t-il pas déjà poussé certains "gens de la maison de Dieu" à se mettre au service du monde au lieu de servir le Seigneur ?
Ne les a-t-il pas encouragés à accomplir des oeuvres qui n'ont rien à voir avec le salut des âmes où le service chrétien ?
Ne les a-t-il pas "fatigués" afin qu'ils n'aient plus le goût d'aller dans la maison de Dieu ?

Certes, il y a des compensations ! Le monde sait être reconnaissant ! Les diverses sociétés mondaines savent reconnaître rapidement l'énergie qui a été donnée pour défendre et encourager leurs causes ou leurs oeuvres. Elles savent faire des éloges et offrir
des couronnes... mortuaires comme derniers cadeaux pour saluer ceux et celles qui ont sacrifié leur temps et leurs forces pour des choses périssables.

À cela, je préfère la reconnaissance du Seigneur plutôt que celle des hommes, car la couronne qui me sera donnée... qui NOUS sera donnée
si nous sommes fidèles dans notre engagement, sera une couronne incorruptible (1 Corinthiens 9: 25), une couronne de vie et non de mort (Apocalypse 2: 10), une couronne réservée aux vainqueurs qui auront su travailler pour la gloire de Dieu !

Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom...
Hébreux 6: 10 (v. L. S)

"Je suis ton serviteur..., je suis ta servante... ! "
Afin de pouvoir faire notre propre autocritique, nous allons mettre un peu à l'écart l'auteur du Psaume 119 qui était
un serviteur de l'Éternel sous la contrainte de loi. Nous, nous suivrons l'apôtre Paul qui nous invite à être ses imitateurs comme il l'a été de Christ (1 Corinthiens 11: 1).
Étant comme lui "
sous la grâce", il nous sera plus facile de saisir ce que Dieu attend de ses serviteurs et de ses servantes !

Ce qui m'a frappé avec Paul, c'est que, se déclarant comme serviteur, il le fait d'une façon différente de notre Psalmiste puisqu'il va se rendre lui-même RECOMMANDABLE !
Non seulement lui, mais aussi ceux qui sont avec lui ! Faisons-nous partie de son groupe ? Sommes-nous ses imitateurs ? Sommes-nous recommandables ?

Regardons ce que disent les Écritures, c'est Paul qui parle :

... nous nous rendons à tous égards RECOMMANDABLES, comme serviteurs de Dieu... 2 Corinthiens 6: 4 et suivants (v. L. S)

Nous pourrions dire que c'est vite fait de se recommander soi-même, soit ! Mais c'est peut-être plus difficile de se
RENDRE RECOMMANDABLES ! Plus difficile de tout faire pour ÊTRE conformes à l'image de l'ambassadeur de Christ dont nous avons les fonctions (2 Corinthiens 5: 20).
Ambassadeur de Christ ! Ce n'est pas rien ! C'est le représentant officiel d'un État, " le Royaume de Dieu", dans un autre État, le monde !

Pour prouver que sa fonction n'est pas usurpée, qu'il est bien un serviteur de Christ, entièrement dévoué à son Maître, l'apôtre va parler de son cheminement depuis qu'il est au service de son Sauveur et Seigneur.
Prenons notre Bible et survolons le passage qui atteste qu'il est bien recommandable en tant que serviteur de Dieu (à lire :
2 Corinthiens 6: 4 à 18).

Premièrement, nous relevons sa patience au travers de l'adversité : tribulations, calamités, détresses, coups, emprisonnements...

Question : Comment est-ce que j'appréhende mes légères afflictions? Comment est-ce que j'ai vécu les petites contrariétés de la vie qui ne sont rien en regard des épreuves de l'apôtre ?
Si je n'ai pas su me maîtriser, si j'ai perdu patience, je ne suis pas encore le serviteur ou la servante docile qui puisse être utilisé dans n'importe quelle circonstance.
Je ne puis pas être le serviteur que l'on peut envoyer vers n'importe qui par crainte que mon mauvais caractère, mon mauvais témoignage ne vienne entacher l'annonce de la Bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ et que je ne devienne une pierre d'achoppement à l'égard de celui à sauver !

Deuxièmement, nous constatons qu'il possède le fruit de l'Esprit décrit dans l'épître aux Galates 5: 22, même si les particularités ne sont pas toutes nommées lorsqu'il se recommande : la longanimité, la bonté, la charité sincère...

Question : Ma chair est-elle suffisamment crucifiée pour que le fruit de l'Esprit commence à révéler ses caractéristiques dans ma vie ? Ne restent-ils pas certains mauvais fruits provenant de mon ancienne vie qui l'empêche de s'épanouir ?

Le bon fruit - oeuvre de l'Esprit : possède
l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. Galates 5: 22

Les mauvais fruits - oeuvres de la chair :
l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables (tout excès) ... Galates 5: 19-21

Troisièmement, nous voyons que la Parole de Dieu prêchée est mise en pratique et qu'elle est absolument conforme à ce que Dieu a dit : parole de vérité, puissance de Dieu, armes offensives et défensives de la justice...

Question : Suis-je en mesure de démontrer que le message de l'Évangile que j'annonce est conforme à l'Écriture et que ma vie reflète ce que je dis ?

Ensuite, nous voyons qu'il reste fidèle à Dieu et à sa Parole indépendamment des circonstances. Nous voyons aussi qu'il sait tirer profit de tout ce qui semble négatif pour en faire valoir la richesse, démontrant ainsi "que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu" (Romains 8: 28). Non seulement ceux qui sont éprouvés, mais aussi ceux qui sont témoins de l'épreuve et qui peuvent se rendre compte qu'il est possible de rester fidèles quelle que soit l'adversité.

Pour revenir à l'auteur du Psaume 119, son parcours n'a été guère différent de celui de l'apôtre Paul. Une relecture du psaume en question nous remettra en mémoire aussi bien sa fidélité et les épreuves qu'il a supportées, que son désir d'enseigner les autres dans la saine doctrine : "
Je parlerai de tes préceptes devant les rois" (v. 46).

Deux régimes : ancienne et nouvelle alliance, mais le même coeur pour servir Dieu !
Un coeur droit, honnête ! Un coeur qui a su mettre à profit les enseignements de la Parole de Dieu pour marcher dans la sanctification.
Alors..., en cette fin d'année et en raison de la rédaction de ce message, j'ai dû réfléchir à mon parcours de ces 12 derniers mois et faire un bilan.
Comme beaucoup, je puis admettre que la ligne générale de ma conduite ne semble pas avoir entachée l'alliance faite avec Dieu le jour où j'ai accepté qu'il soit mon Sauveur et mon Seigneur. Je n'ai pas l'impression d'avoir rétrogradé mais plutôt d'avoir avancé dans
certains domaines.
Néanmoins je dois reconnaître quand même qu'il y a eu des zones d'ombres qui "mettent en lumière" certains points faibles dans ma vie de serviteur,
des points qu'il faudra mettre en ordre afin que l'ennemi ne profite pas de mon laisser-aller pour endormir ma vigilance.

Ne voulant pas avoir combattu en vain et désirant terminer ma course en vainqueur, je m'écrie avec le roi David (
Psaume 51: 10 - v. L. S) :

Renouvelle en moi un esprit bien disposé...

Ayant mis la main à la charrue, ayant accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie, encourageons-nous mutuellement afin de toujours marcher dans la bonne direction les yeux fixés sur la rémunération éternelle que le Seigneur Jésus accordera à ceux et celles qui auront combattu le bon combat !

Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. Luc 9: 62 (v. L. S)

Si nous regardons en arrière, que ce ne soit pas comme les Israélites qui regrettaient le temps de leur esclavage, ce temps où le monde païen lui apportait ce que l'épreuve du désert ne leur apportait plus, mais qui leur était réservé en quantité et en qualité supérieure dans le pays de la promesse.

Si nous regardons en arrière, que ce soit pour regarder le chemin parcouru et nous réjouir de toutes les bontés que l'Éternel nous accordées, puis prenons la route nouvelle de 2008 en regardant "non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles" (2 Corinthiens 4: 18).

En ayant les regards tournés dans la bonne direction, il nous sera plus facile d'aborder la nouvelle année et de nous réjouir à cause de la Parole que Dieu nous a donnée. Que déjà nous puissions méditer sur la lettre « Phé » que nous propose l'auteur du Psaume 119 (v. 129-136) et que nous développerons la prochaine fois.

-
J’ai ouvert ma bouche, et j’ai soupiré ; car j’ai un ardent désir de tes commandements. (v. 131 - v. D)

-
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! (v. 133 - v. L. S)

***

C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités,
Qui guérit toutes tes maladies ;

C'est lui qui délivre ta vie de la fosse,
Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;

C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,
Qui te fait rajeunir comme l'aigle.

Psaume 103


© J-M Ravé 15 décembre 2007 -
CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse