Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(31) (Samek)

(4e partie) Tromperies ou "mini-tromperies"... ne servent qu'à me tromper et non à tromper Dieu!

S'il vous sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ? Job 13: 9 (v. L. S)

Si Dieu me sonde... ! Si Dieu prenait maintenant l'épée de sa Parole pour séparer en moi ce qui est vrai de ce qui a l'apparence du vrai..., s'il mettait devant mes yeux les pensées secrètes qui animent mon coeur, pourrais-je dire comme David :

Que ma justice paraisse devant ta face, Que tes yeux contemplent mon intégrité !
Si tu sondes mon coeur, si tu le visites la nuit, Si tu m'éprouves, tu ne trouveras rien : Ma pensée n'est pas autre que ce qui sort de ma bouche.
Psaume 17: 2-3 (v. L. S)

Comment oserais-je répondre de la même façon, moi qui suis conscient de mes faiblesses, qui fais encore le mal que je ne voudrais plus faire (
Romains 7: 19 et suivants) ?
Comment cet homme pouvait-il affirmer une telle chose sans être repris par l'Éternel ?

Simplement parce qu'il a toujours
voulu avoir un coeur droit devant Dieu, droit même lorsqu'il avait péché !
Droit parce qu'il savait reconnaître sa faute lorsqu'elle lui était présentée et qu'il ne cherchait pas à la dissimuler, à l'amoindrir : "J'ai péché contre toi seul et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux..." (Psaume 51)

N'avait-il pas toujours exprimé
le désir d'être sondé par celui qui l'avait appelé à devenir roi d'Israël ?
N'avait-il pas demandé à
être examiné afin de ne pas rester dans un mauvais chemin, mais plutôt à être conduit sur la voie qui mène jusque dans la Vie éternelle (Psaume 139: 24) ?

Sonde-moi, Éternel ! éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins et mon coeur... Psaume 26: 2 (v. L. S)

C'était un homme droit..., droit de coeur, un homme SELON LE COEUR DE DIEU, toujours prêt à ACCOMPLIR LA VOLONTÉ DU SEIGNEUR ! (1 Samuel 13: 14 ; Actes 13: 22)

Si nous connaissons son parcours terrestre, nous constatons qu'il y a eu des "dérapages" dans sa conduite, tout comme il peut y en avoir dans la nôtre.
Cependant, il a toujours su revenir à la source de son salut en s'humiliant profondément de ses manquements, de son péché. Son désir a toujours été d'être en communion avec l'Éternel, d'être conduit par lui et ce, jusque dans la Vie éternelle (
Psaume 139: 24) !

Connaissant la valeur de la vie éternelle qui nous a été offerte grâce à l'oeuvre de Jésus, nous avons certainement aussi le profond désir d'être agréables à Dieu.
Mais..., entre le désir et la réalité, entre ce que nous disons (dans nos prières) et ce que nous vivons au quotidien, il pourrait bien y avoir quelques comportements, quelques pensées qui discréditeraient sérieusement l'amour que nous prétendons avoir.
Il pourrait y avoir un manque de sincérité qui révélerait un coeur partagé, un coeur qui aurait tendance à s'endurcir lorsque certains sujets sont abordés, lorsque certains comportements doivent changer pour être de véritables témoins de Christ.

Si la semaine passée nous avons pu mettre l'accent sur le fait que Dieu méprise ceux qui s'écartent de ses statuts, de ses commandements (
Psaume 119: 118a), cette semaine nous regarderons si nous ne sommes pas en danger en raison d'une "mauvaise foi" qui ne s'appuierait pas uniquement sur la Parole de Dieu, mais qui prendrait aussi en considération les illusions de notre propre coeur.

C'est donc encore avec l'auteur du psaume 119 que nous continuerons notre périple en profitant de l'occasion pour faire un bilan de santé pour savoir si nous n'avons pas besoin d'être remis en forme afin de poursuivre notre pèlerinage à la gloire de Dieu.
Si Dieu nous aime... puisque Dieu nous aime,
n'avons-nous pas quelque chose à faire pour rester dans cet amour ?
L'histoire d'Israël est une grande histoire d'amour parsemée de serments et de promesses de la part de l'Éternel. Une grande histoire d'amour qui ne fut pas souvent partagée en raison de l'infidélité d'un peuple qui avait d'autres préoccupations que celle de servir son Dieu. Conduite insensée qui obligea Dieu à repousser ceux et celles qui persistaient dans leur insoumission, dans leur désobéissance (
v. 118a) :

Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts...

Nous connaissons cette histoire d'amour, nous en sommes les bénéficiaires exceptionnels, mais savons-nous manifester notre reconnaissance par notre fidélité à l'auteur de notre salut, à l'engagement qu'un jour nous avons pris devant lui et devant les hommes ?
Mon coeur est-il en bon état ?
N'y a-t-il pas des signes annonciateurs qui pourraient nous avertir qu'il se détache de Dieu, qu'il devient moins sensible à son Esprit parce qu'il se nourrit d'illusions plutôt que du pain de Vie ?
Mon coeur d'enfant de Dieu est-il selon le coeur de ce Dieu que je dis servir et honorer ?

Je voudrais bien répondre par un oui catégorique à la dernière question, mais je crains qu'avant, je ne doive réfléchir aux motivations qui me poussent à agir.
Un "scanner" sérieux de mon âme... "
Sonde-moi, Éternel ! éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins et mon coeur..." (Psaume 26: 2) pourrait bien révéler quelques anomalies, quelques malformations, surtout si j'ai pris l'habitude de faire passer mes propres pensées avant celles du Seigneur, mes "commandements" avant les siens !

"Oui, Seigneur, sonde-moi, éprouve-moi afin que je ne m'appuie pas sur des illusions trompeuses, que je ne déforme pas le sens de TES Paroles pour justifier ma conduite. Sonde-moi, parle à mon coeur... ton serviteur écoute, je veux marcher dans tes voies et répondre à ton amour par mon amour au travers de ma fidélité à TA parole."

Puissions-nous prendre à notre compte l'avertissement de Jérémie, un avertissement qui est en mesure de parler encore au peuple de Dieu d'aujourd'hui (nous sommes le peuple de Dieu par Jésus-Christ) !
Un avertissement qui, s'il est écouté, nous permettra de ne pas vivre notre vie chrétienne en nous trompant nous-mêmes !
Combien se cachent-ils derrière l'amour de Dieu et imaginent-ils que cet amour est un laisser-passer qui les autorise à vivre selon leur plaisir sans se soucier de la sainteté et de la justice de Dieu ?

Ne vous livrez pas à des espérances trompeuses, en disant : C'est ici le temple de l'Éternel, le temple de l'Éternel, Le temple de l'Éternel...
... Mais voici,
vous vous livrez à des espérances trompeuses, Qui ne servent à rien....
Puis vous venez vous présenter devant moi, dans cette maison sur laquelle mon nom est invoqué, Et vous dites : Nous sommes délivrés !... Et c'est afin de commettre toutes ces abominations... ! Jérémie 7: 4 et suivants (v. L. S)

Nos tromperies seront toujours sans effets quant aux décisions que Dieu a prises concernant les attitudes que nous pouvons avoir et qui ne seraient pas conformes à sa Parole !
Ni le fait d'aller au temple de l'Éternel, ni le fait de se cacher derrière l'amour de Dieu, de mettre en avant le salut offert gratuitement, ne peuvent être des arguments qui nous libèrent de la discipline et de l'obéissance dues à notre Sauveur et Seigneur (
Psaume 119: 118b) !

Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts,
Car leur tromperie est sans effet.

Il est évident que personne ne peut tromper Dieu, nous en sommes conscients ! Nous connaissons trop le Seigneur pour maquiller volontairement le mensonge en vérité, pour lui faire croire que nous avons bien agi alors qu'en réalité nos intentions n'étaient pas pures.
Nous avons certainement encore en mémoire la fin dramatique d'Ananias et de Saphira qui sont morts sur le champ pour avoir menti au Saint-Esprit (
Actes 5: 1-11), époque où l'amour de Dieu venait de se manifester à la Croix !

Si aujourd'hui nous n'entendons plus dire que de pareils jugements sont tombés aussi précipitamment sur des trompeurs, cela ne veut surtout pas dire que Dieu a changé ! Mais cela pourrait plutôt signifier que le Saint-Esprit n'est pas aussi présent dans son Église qu'il ne l'était au temps des apôtres.
Moins de présence..., moins de corrections !
Moins de corrections..., moins de crainte de l'Éternel !
Moins de crainte de l'Éternel... moins d'amour pour lui, moins de bénédictions de sa part et un plus grand laisser-aller qui laisse supposer que Dieu approuve nos.... désobéissances !

Pourtant, nous devrions prendre conscience que cet "éloignement" du Saint-Esprit ne l'empêche pas d'agir de façon formelle. Simplement nous ne comprenons pas toujours la signification de certains déboires, de certains ennuis, de certaines infortunes que nous mettons sur le dos de "pas de chance" en oubliant que Dieu se sert de tout pour nous rappeler à l'ordre.
Il nous suffirait déjà de relire les avertissements donnés concernant la façon dont est prise la Sainte Cène pour comprendre que
certains maux sont consécutifs à la conduite désinvolte de ceux et celles qui n'ont pas respecté l'ordre établi, c'est-à-dire l'enseignement donné par les Écritures : "... celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts. " (1 Corinthiens 11: 29)

"Ne vous livrez pas à des espérances trompeuses" disait l'Éternel par la bouche de son prophète !
Avertissement que je ne veux pas oublier tout en m'efforçant d'avoir une conduite qui me permette de marcher d'une manière digne de Dieu qui "
nous appelle à son royaume et à sa gloire" (1 Thessaloniciens 2: 12), tout en pratiquant "des oeuvres dignes de la repentance" (Actes 26: 20).

S'il est vrai que nous ne pouvons pas mentir à Dieu, que
nous ne voulons pas mentir effrontément à Dieu, par contre, nous pourrions fort bien nous tromper nous-mêmes simplement par de faux raisonnements. Ceux-ci aboutiront au même résultat désastreux si l'on ne veut pas se laisser corriger par le Saint-Esprit qui a promis de nous conduire dans TOUTE la Vérité (Jean 16: 13).

En dépréciant un tant soit peu la Parole de Dieu pour ne pas mettre en pratique des enseignements que nous jugerions de peu d'importance, nous pourrions glisser petit à petit dans la catégorie de ceux que Dieu finira par mépriser s'ils persistaient dans leur insoumission : "Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts..." (v 118a)

Dieu ayant veillé pour que SA parole nous soit transmise de génération en génération
au prix de la vie de plusieurs de ses enfants, avons-nous le droit de minimiser quoique ce soit dans le contenu des Saintes Écritures ?
La réponse est donnée par la Parole de Dieu elle-même !
Cette semaine, alors que j'écoutais une prédiction sur l'Apocalypse, un texte m'a particulièrement frappé : "
ces paroles sont les véritables paroles de Dieu". (Apocalypse 19: 9 - v. L. S)

Si cette pensée mettait en avant l'extrême importance du paragraphe qui la précédait, en aucun cas cela ne voulait dire que le reste de l'Écriture n'avait pas autant d'intérêt. Il nous suffit simplement de relever les citations où le Seigneur Jésus utilise l'expression "en vérité" pour être attentifs au contenu de cette vérité, et l'être d'autant plus lorsqu'il insiste en disant "en vérité, en vérité... !"
Dieu ne s'est jamais lassé de répéter les mêmes choses au fil des générations, au fil des siècles. La Bible est là pour nous montrer l'importance capitale qu'il y a à pratiquer ce que le Seigneur demandait autrefois et qu'il nous demande encore.

Il nous suffit de savoir que Dieu "
rejette tous ceux qui s'écartent de ses statuts" ( v. 118a - version Bible annotée) que Jésus le confirme dans la nouvelle Alliance : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort." (Jean 8: 51), il nous suffit de bien peser ce "en vérité, en vérité" pour comprendre que ces paroles sont aussi les "véritables paroles de Dieu" et qu'elles s'accompliront avec autant d'exactitude que ce que Jean a dépeint dans le chapitre 19 de l'Apocalypse.

Puisque que nous avons bien saisi que Dieu est sérieux, qu'il ne parle pas sans raison valable, qu'il ne se répète que pour montrer qu'il est primordial, essentiel, pour les fils d'Adam de marcher selon ce qu'il enseigne, nous allons voir comment nous pouvons nous tromper et tromper Dieu par la même occasion, en s'imaginant que ce que nous faisons est agréable au Seigneur.

Car leur tromperie est sans effet...
D'abord, nous devons être convaincus que nous ne pourrons jamais persuader le Seigneur que nous avions de bonnes raisons d'agir d'une manière contraire à SA parole.
Il est impossible que Dieu comprenne que nous n'avions pas d'autres possibilités que de pécher contre lui en nous mettant volontairement en désaccord avec ce qu'il demande de faire.
"
Dieu est un secours qui ne manque jamais dans la détresse" (Psaume 46: 1), voilà ce qu'il pourrait répondre à ceux et celles qui voudraient justifier une conduite qui les auraient poussés à s'écarter du chemin étroit.

Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés...
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Jacques 1: 16 & 22 (v. L. S)

S'il peut y avoir de la douceur dans les paroles de l'apôtre Jacques, n'oublions pas qu'il a très bien décrit le parcours qui conduit à la mort ! La mort du chrétien - il s'adresse à des enfants de Dieu -
une mort spirituelle puisqu'il parle de l'âme tout en mettant en avant qu'il faut tout faire pour ramener ce pécheur (chrétien), ce frère, de la voie où il s'est égaré ! (Jacques 5: 19, 20)

Avant le rejet définitif, avant que Dieu méprise celui ou celle qui a abandonné le chemin étroit, des opérations de sauvetage sont entreprises afin de sauver ces précieuses âmes de la mort, ces âmes toujours aimées du Seigneur qui veut encore les arracher des griffes de l'ennemi.
Mais, avant ces opérations de sauvetage qui parfois n'aboutissent à rien parce que les "naufragés de la foi" (
1 Timothée 1: 19) n'ont pas voulu être secourus, il y a de nombreux avertissements qui sont donnés afin que nous ne fassions pas naufrage !

En dehors de ces cas extrêmes, je me suis interrogé sur
mes... "mini-tromperies", celles qui ne sont pas aussi évidentes que la désobéissance, mais dont la pratique fait que les comportements qui les ont engendrées ne servent à rien sinon qu'à perdre du temps inutilement et à me fragiliser !

J'ai donc réfléchi sur mes HABITUDES qui auraient pu donner naissance à des "mini-tromperies" dont j'ignorai l'existence.
Si l'habitude est une seconde nature (St Augustin), nous devons admettre que cette nature routinière a tendance à nous faire perdre conscience du motif qui, un jour, nous avait conduits à agir comme nous sommes habitués à le faire.

À titre d'exemple, dans les foyers chrétiens, nous avons l'habitude de rendre grâce à Dieu pour la nourriture qui est sur la table puis d'en demander la bénédiction.
S'il n'y a rien à reprocher à cette manière conforme aux Écritures, par contre cet usage pourrait (au conditionnel) bien devenir stérile, devenir une simple routine trompeuse qui n'apporte aucun bienfait, ni pour le présent ni pour l'avenir !
Pourquoi ?
Parce qu'il est arrivé... parce qu'il m'est arrivé de me surprendre à
agir machinalement sans avoir la moindre reconnaissance au fond de mon coeur !
Que peuvent apporter de telles "actions de grâce" ? Ne sont-elles pas des "mini-tromperies" dont le contenu "évangélique" reste sans effet bénéfique comme les "vulgaires" tromperies ? (Car leur tromperie est sans effet... v. 118b)

Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10: 31 (v. L. S)

Que l'habitude d'avoir en abondance notre pain quotidien sur la table ne nous fasse pas oublier que nous sommes prévenus qu'il y aura : "en divers lieux, des famines et des tremblements de terre" (Matthieu 24: 7, Paroles du Seigneur Jésus).

La reconnaissance d'aujourd'hui ne peut pas laisser notre Père céleste indifférent car elle deviendra un gage de sécurité. En effet, des promesses sont faites
pour les enfants de ceux qui auront été élevés dans la crainte de Dieu et qui auront compris que tout provient de lui : "J'ai été jeune, j'ai vieilli ; Et je n'ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain" (Psaume 37: 25).

Dans les habitudes, les bonnes habitudes à ne pas perdre, nous pourrions ajouter
la lecture de la Parole de Dieu. Lecture conseillée, recommandée, mais lecture parfois stérile lorsqu'elle n'est pas "consommée" de la bonne façon.
Lire pour lire n'apporte, pour ainsi dire, que la "satisfaction" du devoir accompli, tandis que lire pour recevoir, pour apprendre, deviendra autant indispensable que la nourriture pour le corps.

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! Psaume 139: 23-24 (v. L. S)

Cette prière n'a d'intérêt que si j'accepte d'être changé.
En me laissant sonder, en m'examinant (c'était le moment où jamais en raison de ce message), donc en m'examinant, j'ai encore découvert que je pouvais perdre des bénédictions quoique l'acte visible que j'accomplissais était conforme à la Parole de Dieu !

Comment est-ce que je donne à Dieu ?
N'ai-je pas quelquefois donné par habitude, pour faire comme tout le monde ?
N'ai-je pas oublié que mon offrande, mon don, était offert à Dieu et qu'il regardait, non au montant que je déposais, mais qu'il regardait à mon coeur, qu'il regardait si c'était un geste d'amour ou une formalité à remplir ? (Pensons au quart de sou de la veuve, deux petites pièces qui ont ému le Seigneur Jésus)

Que chacun donne comme il l'a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9: 7 (v. L. S)

Toutes ces "mini-tromperies", ces "petites choses", ne sont pas aussi insignifiantes qu'elles n'en paraissent car, à la longue, elles finissent par rendre fade notre vie chrétienne parce que nous n'avons pas l'impression d'être bénis quoique nous ayons été fidèles (dans la forme).

Dès lors, si comme l'apôtre Paul, je peux, dans un premier temps dire : "
... je ne me sens coupable de rien..." (1 Corinthiens 4: 3), cela ne veut surtout pas dire que ma vie est à l'honneur de Dieu. En effet l'apôtre s'empresse d'ajouter :

... mais ce n'est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c'est le Seigneur. 1 Corinthiens 4: 4 (v. L. S)

En conclusion :

1) Ne trompons pas Dieu avec des raisonnements qui nous pousseront à nous écarter de ses commandements ("
Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts").

2) Faisons
bien et de bon coeur tout ce que nous sommes appelés à faire afin que nous ne nous trompions nous-mêmes en croyons que les simples formalités sont suffisantes pour plaire à Dieu.

3) Que nos "mini-tromperies" soient autant repoussées que les péchés grossiers que nous commettions autrefois, que Dieu nous les révèle afin que nous puissions faire un pas de plus dans la sanctification (
Hébreux 12: 14) et savoir, en nous-mêmes, que nous marchons de progrès en progrès (1 Thessaloniciens 4: 1) !

***

Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Jérémie 17: 10 (v. L. S)

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes.
2 Corinthiens 13: 5 (v. L. S)


© J-M Ravé 17 novembre 2007 -
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