S'il vous
sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le tromperez-vous
comme on trompe un homme ? Job 13: 9 (v. L. S)
Si Dieu me sonde... ! Si Dieu prenait
maintenant l'épée de sa Parole pour
séparer en moi ce qui est vrai de ce qui a
l'apparence du vrai..., s'il mettait devant mes
yeux les pensées secrètes qui animent
mon coeur, pourrais-je dire comme David :
Que ma
justice paraisse devant ta face, Que tes yeux
contemplent mon intégrité !
Si tu sondes mon coeur, si tu le visites la nuit,
Si tu m'éprouves, tu ne trouveras
rien : Ma pensée n'est pas autre que ce
qui sort de ma bouche. Psaume 17: 2-3 (v. L. S)
Comment oserais-je répondre de la même
façon, moi qui suis conscient de mes
faiblesses, qui fais encore le mal que je ne
voudrais plus faire (Romains 7: 19 et
suivants) ?
Comment cet homme pouvait-il affirmer une telle
chose sans être repris par
l'Éternel ?
Simplement parce qu'il a toujours voulu
avoir un coeur droit devant Dieu, droit même
lorsqu'il avait péché !
Droit parce
qu'il savait
reconnaître sa faute lorsqu'elle lui était
présentée et qu'il ne cherchait pas à la
dissimuler, à
l'amoindrir :
"J'ai
péché contre toi seul et j'ai fait ce
qui est mal à tes yeux..." (Psaume 51)
N'avait-il pas toujours exprimé
le désir
d'être sondé par celui qui l'avait appelé
à devenir roi d'Israël ?
N'avait-il pas demandé à
être
examiné afin
de ne pas rester dans un mauvais chemin, mais
plutôt à être conduit sur la
voie qui mène jusque dans la Vie
éternelle (Psaume 139: 24) ?
Sonde-moi, Éternel !
éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins
et mon coeur... Psaume 26: 2 (v. L. S)
C'était un homme
droit..., droit de coeur, un homme SELON LE COEUR
DE DIEU, toujours prêt à ACCOMPLIR LA
VOLONTÉ DU SEIGNEUR ! (1 Samuel 13: 14 ; Actes 13: 22)
Si nous connaissons son parcours terrestre, nous
constatons qu'il y a eu des "dérapages" dans
sa conduite, tout comme il peut y en avoir dans la
nôtre.
Cependant, il a toujours su revenir à la
source de son salut en s'humiliant
profondément de ses manquements, de son
péché. Son désir a toujours
été d'être en communion avec
l'Éternel, d'être conduit par lui et
ce, jusque dans la Vie éternelle
(Psaume 139: 24) !
Connaissant la valeur
de la vie éternelle qui nous a été offerte
grâce à l'oeuvre de Jésus, nous
avons certainement aussi le profond désir
d'être agréables à Dieu.
Mais..., entre le désir et la
réalité, entre ce que nous disons
(dans nos prières) et ce que nous vivons au
quotidien, il pourrait bien y avoir quelques
comportements, quelques pensées qui
discréditeraient sérieusement l'amour
que nous prétendons avoir.
Il pourrait y avoir un manque de
sincérité qui
révélerait un coeur partagé,
un coeur qui aurait tendance à s'endurcir
lorsque certains sujets sont abordés,
lorsque certains comportements doivent changer pour
être de véritables témoins de
Christ.
Si la semaine passée nous avons pu mettre
l'accent sur le fait que Dieu méprise ceux
qui s'écartent de ses statuts, de ses
commandements (Psaume 119: 118a), cette semaine nous regarderons si
nous ne sommes pas en danger en raison d'une
"mauvaise foi" qui ne s'appuierait pas uniquement
sur la Parole de Dieu, mais qui prendrait aussi en
considération les illusions de notre propre
coeur.
C'est donc encore avec l'auteur du psaume 119 que
nous continuerons notre périple en profitant
de l'occasion pour faire un bilan de santé
pour savoir si nous n'avons pas besoin d'être
remis en forme afin de poursuivre notre
pèlerinage à la gloire de Dieu.
Si Dieu nous aime... puisque Dieu nous aime,
n'avons-nous pas
quelque chose à faire pour rester dans cet
amour ?
L'histoire d'Israël est une grande histoire
d'amour parsemée de serments et de promesses
de la part de l'Éternel. Une grande histoire
d'amour qui ne fut pas souvent partagée en
raison de l'infidélité d'un peuple
qui avait d'autres préoccupations que celle
de servir son Dieu. Conduite insensée qui
obligea Dieu à repousser ceux et celles qui
persistaient dans leur insoumission, dans leur
désobéissance (v. 118a) :
Nous connaissons cette
histoire d'amour, nous en sommes les
bénéficiaires exceptionnels, mais
savons-nous manifester notre reconnaissance par
notre fidélité à l'auteur de
notre salut, à l'engagement qu'un jour nous
avons pris devant lui et devant les
hommes ?
Mon coeur est-il en bon état ?
N'y a-t-il pas des signes annonciateurs qui
pourraient nous avertir qu'il se détache de
Dieu, qu'il devient moins sensible à son
Esprit parce qu'il se nourrit d'illusions
plutôt que du pain de Vie ?
Mon coeur d'enfant de Dieu est-il selon le coeur de
ce Dieu que je dis servir et honorer ?
Je voudrais bien répondre par un oui
catégorique à la dernière
question, mais je crains qu'avant, je ne doive
réfléchir aux motivations qui me
poussent à agir.
Un "scanner" sérieux de mon âme...
"Sonde-moi, Éternel !
éprouve-moi, Fais passer au creuset mes reins
et mon coeur..."
(Psaume 26: 2) pourrait bien révéler
quelques anomalies, quelques malformations, surtout
si j'ai pris l'habitude de faire passer mes propres
pensées avant celles du Seigneur, mes
"commandements" avant les siens !
"Oui, Seigneur,
sonde-moi, éprouve-moi afin que je ne
m'appuie pas sur des illusions trompeuses, que je
ne déforme pas le sens de TES Paroles pour
justifier ma conduite. Sonde-moi, parle à
mon coeur... ton serviteur écoute, je veux
marcher dans tes voies et répondre à
ton amour par mon amour au travers de ma
fidélité à TA
parole."
Puissions-nous prendre à notre compte
l'avertissement de Jérémie, un
avertissement qui est en mesure de parler encore au
peuple de Dieu d'aujourd'hui (nous sommes le peuple
de Dieu par Jésus-Christ) !
Un avertissement qui, s'il est
écouté, nous permettra de ne pas
vivre notre vie chrétienne en nous trompant
nous-mêmes !
Combien se cachent-ils derrière l'amour de
Dieu et imaginent-ils que cet amour est un
laisser-passer qui les autorise à vivre
selon leur plaisir sans se soucier de la
sainteté et de la justice de Dieu ?
Ne
vous livrez pas à des espérances
trompeuses, en disant : C'est ici le
temple de l'Éternel, le temple de
l'Éternel, Le temple de
l'Éternel...
... Mais voici, vous vous livrez à des
espérances trompeuses, Qui ne servent
à rien....
Puis
vous venez vous présenter devant
moi,
dans cette maison sur laquelle mon nom est
invoqué, Et vous dites : Nous sommes
délivrés !... Et c'est afin de
commettre toutes ces abominations... !
Jérémie 7: 4 et
suivants (v. L. S)
Nos tromperies seront toujours sans effets quant
aux décisions que Dieu a prises concernant
les attitudes que nous pouvons avoir et qui ne
seraient pas conformes à sa
Parole !
Ni le fait d'aller au temple de l'Éternel,
ni le fait de se cacher derrière l'amour de
Dieu, de mettre en avant le salut offert
gratuitement, ne peuvent être des arguments
qui nous libèrent de la discipline et de
l'obéissance dues à notre Sauveur et
Seigneur (Psaume 119: 118b) !
Il est évident que
personne ne peut tromper Dieu, nous en sommes
conscients ! Nous connaissons trop le Seigneur
pour maquiller volontairement le mensonge en vérité,
pour lui faire croire que nous avons bien agi alors
qu'en réalité nos intentions
n'étaient pas pures.
Nous avons certainement encore en mémoire la
fin dramatique d'Ananias et de Saphira qui sont
morts sur le champ pour avoir menti au Saint-Esprit
(Actes 5: 1-11), époque où l'amour de
Dieu venait de se manifester à la
Croix !
Si aujourd'hui nous n'entendons plus dire que de
pareils jugements sont tombés aussi
précipitamment sur des trompeurs, cela ne
veut surtout pas dire que Dieu a
changé ! Mais cela pourrait
plutôt signifier que le Saint-Esprit n'est
pas aussi présent dans son Église
qu'il ne l'était au temps des
apôtres.
Moins de présence..., moins de
corrections !
Moins de corrections..., moins de crainte de
l'Éternel !
Moins de crainte de l'Éternel... moins
d'amour pour lui, moins de
bénédictions de sa part et un plus
grand laisser-aller qui laisse supposer que Dieu
approuve nos....
désobéissances !
Pourtant, nous devrions prendre conscience que cet
"éloignement" du Saint-Esprit ne
l'empêche pas d'agir de façon
formelle. Simplement nous ne comprenons pas
toujours la signification de certains
déboires, de certains ennuis, de certaines
infortunes que nous mettons sur le dos de "pas de
chance" en oubliant que Dieu se sert de tout pour
nous rappeler à l'ordre.
Il nous suffirait déjà de relire les
avertissements donnés concernant la
façon dont est prise la Sainte Cène
pour comprendre que certains maux sont consécutifs
à la conduite désinvolte de ceux et
celles qui n'ont pas respecté l'ordre
établi, c'est-à-dire l'enseignement
donné par les
Écritures : "... celui qui mange et boit sans
discerner le corps du Seigneur, mange et boit un
jugement contre lui-même. C'est pour cela
qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un
grand
nombre sont morts. "
(1 Corinthiens 11: 29)
"Ne vous livrez pas à des espérances
trompeuses" disait l'Éternel par la bouche
de son prophète !
Avertissement que je ne veux pas oublier tout en
m'efforçant d'avoir une conduite qui me
permette de marcher d'une manière digne de
Dieu qui "nous appelle à son royaume
et à sa gloire"
(1 Thessaloniciens 2: 12), tout en pratiquant "des oeuvres
dignes
de la repentance"
(Actes 26: 20).
S'il est vrai que nous ne pouvons pas mentir
à Dieu, que nous ne voulons pas mentir
effrontément à Dieu, par contre, nous pourrions fort bien
nous tromper nous-mêmes simplement par de
faux raisonnements. Ceux-ci aboutiront au
même résultat désastreux si
l'on ne veut pas se laisser corriger par le
Saint-Esprit qui a promis de nous conduire dans
TOUTE la Vérité (Jean 16: 13).
En
dépréciant un tant soit peu la Parole
de Dieu pour ne pas mettre en pratique des
enseignements que nous jugerions de peu
d'importance, nous
pourrions glisser petit à petit dans la
catégorie de ceux que Dieu finira par
mépriser s'ils persistaient dans leur
insoumission : "Tu méprises tous ceux qui
s'écartent de tes statuts..." (v 118a)
Dieu ayant veillé pour que SA parole nous
soit transmise de génération en
génération au prix de la vie de plusieurs de ses
enfants, avons-nous
le droit de minimiser quoique ce soit dans le
contenu des Saintes Écritures ?
La réponse est
donnée par la Parole de Dieu
elle-même !
Cette semaine, alors que j'écoutais une
prédiction sur l'Apocalypse, un texte m'a
particulièrement frappé :
"ces paroles sont les véritables paroles de
Dieu". (Apocalypse 19: 9 - v. L. S)
Si cette pensée mettait en avant
l'extrême importance du paragraphe qui la
précédait, en aucun cas cela ne
voulait dire que le reste de l'Écriture
n'avait pas autant d'intérêt. Il nous
suffit simplement de relever les citations
où le Seigneur Jésus utilise
l'expression "en vérité" pour
être attentifs au contenu de cette
vérité, et l'être d'autant plus
lorsqu'il insiste en disant "en
vérité, en
vérité... !"
Dieu ne s'est jamais
lassé de répéter les
mêmes choses au fil des
générations, au fil des siècles. La Bible
est là pour nous montrer l'importance
capitale qu'il y a à pratiquer ce que le
Seigneur demandait autrefois et qu'il nous demande
encore.
Il nous suffit de savoir que Dieu "rejette tous ceux qui
s'écartent de ses statuts" ( v. 118a -
version Bible annotée) que Jésus le
confirme dans la nouvelle Alliance :
"En
vérité, en
vérité, je vous le dis, si quelqu'un
garde ma parole, il ne
verra jamais la mort."
(Jean 8: 51), il nous suffit de bien peser ce "en
vérité, en vérité" pour
comprendre que ces paroles sont aussi les
"véritables paroles de
Dieu" et qu'elles
s'accompliront avec autant d'exactitude que ce que
Jean a dépeint dans le chapitre 19 de
l'Apocalypse.
Puisque que nous avons
bien saisi que Dieu est sérieux, qu'il ne
parle pas sans raison valable, qu'il ne se
répète que pour montrer qu'il est
primordial, essentiel, pour les fils d'Adam de
marcher selon ce qu'il enseigne, nous allons voir
comment nous pouvons nous tromper et tromper Dieu
par la même occasion, en s'imaginant que ce
que nous faisons est agréable au
Seigneur.
Car
leur tromperie est sans effet...
D'abord, nous devons
être convaincus que nous ne pourrons jamais persuader le
Seigneur que nous avions de bonnes raisons d'agir
d'une manière contraire à SA
parole.
Il est impossible que Dieu comprenne que nous
n'avions pas d'autres possibilités que de
pécher contre lui en nous mettant
volontairement en désaccord avec ce qu'il
demande de faire.
" Dieu
est un secours qui ne manque jamais dans la
détresse"
(Psaume 46: 1), voilà ce qu'il pourrait
répondre à ceux et celles qui
voudraient justifier une conduite qui les auraient
poussés à s'écarter du chemin
étroit.
Ne vous y
trompez pas, mes frères
bien-aimés...
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas
à l'écouter, en vous trompant
vous-mêmes par de faux raisonnements.
Jacques 1: 16 & 22 (v. L. S)
S'il peut y avoir de la douceur dans les paroles de
l'apôtre Jacques, n'oublions pas qu'il a
très bien décrit le parcours qui
conduit à la mort ! La mort du
chrétien - il s'adresse à des enfants
de Dieu - une mort
spirituelle puisqu'il
parle de l'âme tout en mettant en avant qu'il
faut tout faire pour ramener ce pécheur
(chrétien), ce frère, de la voie
où il s'est égaré !
(Jacques 5: 19, 20)
Avant le rejet définitif, avant que Dieu
méprise celui ou celle qui a
abandonné le chemin étroit, des
opérations de sauvetage sont entreprises
afin de sauver ces précieuses âmes de
la mort, ces âmes toujours aimées du
Seigneur qui veut encore les arracher des griffes
de l'ennemi.
Mais, avant ces opérations de sauvetage qui
parfois n'aboutissent à rien parce que les
"naufragés de la foi" (1 Timothée 1: 19) n'ont pas voulu être secourus,
il y a de nombreux avertissements qui sont
donnés afin que nous ne fassions pas
naufrage !
En dehors de ces cas extrêmes, je me suis
interrogé sur mes...
"mini-tromperies", celles qui ne sont pas aussi
évidentes que la
désobéissance, mais dont
la pratique fait que
les comportements qui les ont engendrées ne
servent à rien
sinon qu'à perdre du temps inutilement et
à me fragiliser !
J'ai donc
réfléchi sur mes
HABITUDES qui
auraient pu donner naissance à des
"mini-tromperies" dont j'ignorai l'existence.
Si l'habitude est une seconde nature (St Augustin),
nous devons admettre que cette nature
routinière a tendance à nous faire
perdre conscience du motif qui, un jour, nous avait
conduits à agir comme nous sommes
habitués à le faire.
À titre d'exemple, dans les foyers
chrétiens, nous avons l'habitude de rendre
grâce à Dieu pour la nourriture qui
est sur la table puis d'en demander la
bénédiction.
S'il n'y a rien à reprocher à cette
manière conforme aux Écritures, par
contre cet usage pourrait (au conditionnel) bien
devenir stérile, devenir une simple routine
trompeuse qui n'apporte aucun bienfait, ni pour le
présent ni pour l'avenir !
Pourquoi ?
Parce qu'il est arrivé... parce qu'il m'est
arrivé de me surprendre à
agir machinalement
sans avoir la moindre reconnaissance au fond de mon
coeur !
Que peuvent apporter
de telles "actions de grâce" ? Ne
sont-elles pas des "mini-tromperies" dont le
contenu "évangélique" reste sans
effet bénéfique comme les "vulgaires"
tromperies ? (Car leur tromperie est
sans
effet... v. 118b)
Soit donc
que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que
vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour
la gloire de Dieu. 1 Corinthiens 10: 31 (v. L. S)
Que l'habitude d'avoir en
abondance notre pain quotidien sur la table ne nous
fasse pas oublier que nous sommes prévenus
qu'il y aura : "en divers lieux, des
famines et des tremblements de
terre" (Matthieu 24: 7, Paroles du Seigneur
Jésus).
La reconnaissance d'aujourd'hui ne peut pas laisser
notre Père céleste indifférent
car elle deviendra un gage de
sécurité. En effet, des promesses
sont faites pour les
enfants de ceux qui auront été
élevés dans la crainte de
Dieu et qui auront
compris que tout provient de lui :
"J'ai
été jeune, j'ai vieilli ; Et je
n'ai point vu le juste abandonné,
ni sa
postérité mendiant son
pain" (Psaume 37: 25).
Dans les habitudes, les bonnes habitudes à
ne pas perdre, nous pourrions ajouter
la lecture de la
Parole de Dieu.
Lecture conseillée, recommandée, mais
lecture parfois stérile lorsqu'elle n'est
pas "consommée" de la bonne
façon.
Lire pour lire n'apporte, pour ainsi dire, que la
"satisfaction" du devoir accompli, tandis que lire
pour recevoir, pour apprendre, deviendra autant
indispensable que la nourriture pour le corps.
Sonde-moi, ô Dieu, et
connais mon coeur ! Éprouve-moi, et connais mes
pensées ! Regarde si je suis sur une
mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de
l'éternité ! Psaume 139: 23-24 (v. L. S)
Cette prière n'a d'intérêt que
si j'accepte d'être changé.
En me laissant sonder, en m'examinant
(c'était le moment où jamais en
raison de ce message), donc en m'examinant, j'ai
encore découvert que je pouvais perdre des
bénédictions quoique l'acte visible
que j'accomplissais était conforme à
la Parole de Dieu !
Comment est-ce que je
donne à Dieu ?
N'ai-je pas
quelquefois donné par habitude, pour faire
comme tout le monde ?
N'ai-je pas oublié que mon offrande, mon
don, était offert à Dieu et qu'il
regardait, non au montant que je déposais,
mais qu'il regardait à mon coeur, qu'il
regardait si c'était un geste d'amour ou une
formalité à remplir ? (Pensons
au quart de sou de la veuve, deux petites
pièces qui ont ému le Seigneur
Jésus)
Que
chacun donne comme il l'a résolu en son
coeur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu
aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9: 7 (v. L. S)
Toutes ces "mini-tromperies", ces "petites choses",
ne sont pas aussi insignifiantes qu'elles n'en
paraissent car, à la longue, elles finissent
par rendre fade notre vie chrétienne parce
que nous n'avons pas l'impression d'être
bénis quoique nous ayons été
fidèles (dans la forme).
Dès lors, si comme l'apôtre Paul, je
peux, dans un premier temps dire :
" ...
je ne me sens coupable de rien..." (1 Corinthiens 4: 3), cela ne veut
surtout pas dire que ma vie est à l'honneur
de Dieu. En effet l'apôtre s'empresse
d'ajouter :
...
mais ce n'est pas pour cela que je suis
justifié. Celui qui me juge, c'est le
Seigneur. 1 Corinthiens 4: 4 (v. L. S)
En
conclusion :
1) Ne trompons pas Dieu avec des raisonnements qui
nous pousseront à nous écarter de ses
commandements ("Tu méprises tous ceux qui
s'écartent de tes statuts").
2) Faisons bien et
de bon
coeur tout ce que
nous sommes appelés à faire afin que
nous ne nous trompions nous-mêmes en croyons
que les simples formalités sont suffisantes
pour plaire à Dieu.
3) Que nos "mini-tromperies" soient autant
repoussées que les péchés
grossiers que nous commettions autrefois, que Dieu
nous les révèle afin que nous
puissions faire un pas de plus dans la
sanctification (Hébreux 12: 14) et savoir, en nous-mêmes, que
nous marchons de progrès en progrès
(1 Thessaloniciens 4: 1) !
Moi,
l'Éternel, j'éprouve le coeur, je
sonde les reins, Pour rendre à chacun selon
ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.
Jérémie 17:
10
(v. L. S)
Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous
êtes dans la foi ; éprouvez-vous
vous-mêmes. 2 Corinthiens 13: 5 (v. L. S)
© J-M
Ravé 17 novembre 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse