Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

(25) (Lamed

2e partie - A quoi me sert donc la Parole de Dieu?

Cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. Hébreux 4: 2 (v. L. S)

Mais tous n'ont pas obéi à la bonne nouvelle. Romains 10: 16 (v. L. S)

La bonne nouvelle ! Qui n'a pas envie d'entendre de bonnes nouvelles ?
Et quand ces bonnes nouvelles viennent de la part de notre Père Céleste, à combien plus forte raison devraient-elles être appréciées à leurs plus hautes valeurs !
Pensez donc ! Un Dieu qui ne peut mentir ! Un Dieu qui promet que ce qu'il dit s'accomplira sans que personne ne puisse l'en empêcher ! Ne serait-ce pas la panacée, le remède universel pour guérir le coeur de l'homme atteint de la maladie héréditaire qu'est le péché ?

Si oui..., alors, pourquoi le monde est-il si malheureux, pourquoi certains enfants de Dieu qui ont accepté Jésus comme Sauveur de leur vie, sont-ils en proie à la détresse ?
Pourquoi les promesses de Dieu ne s'accomplissent-elles pas... toujours ?

L'épître aux Hébreux nous donne la clé du mystère : "
la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent".
Voilà pourquoi le monde, dans sa généralité, se trouve en proie à la détresse, à la peur du lendemain. N'ayant pas voulu croire ce que Dieu disait, les hommes ont ouvert leur coeur à toutes sortes de connaissances que le prince des ténèbres ne manqua pas de leur proposer... Nous connaissons tous la suite et nous en voyons les conséquences, tant dans le monde que dans l'Église des derniers temps !

Quant au peuple de Dieu (Israël), nous comprenons qu'à cause de son manque de foi, le message de l'Évangile a été annoncé aux païens que nous étions.
Ainsi, nous faisons désormais partie du peuple de Dieu (
1 Pierre 2: 10) parce qu'à un moment nous avons accepté ce que disait la Parole de Dieu et que nous avons agi en conséquence.
Malheureusement nous devons constater qu'il y a parmi nous, quand ce n'est pas en nous,
la même rébellion qu'ont eue les Israélites face à cette Parole de Dieu qui montre pourtant clairement le chemin à suivre, la conduite à avoir.

Nous l'avons tous entendue cette Parole ! Mais parce que plusieurs de ceux qui l'ont entendue ont refusé de l'accepter et de la mettre en pratique,
elle ne leur servit de rien si ce n'est qu'à mettre en avant leur coeur mauvais et rebelle et à faire venir sur eux les conséquences du péché de la désobéissance !
La loi de Dieu n'ayant pas fait leurs délices, ils périssent dans leur misère ! (ou meurent à petit feu sans joie, sans assurance, le coeur aigri, loin de la communauté des croyants)

Chrétiens de la dernière heure, chrétiens des temps de la fin, nous qui connaissons les répercutions que peut avoir la désobéissance, nous devrions ouvrir les yeux et nous rendre compte qu'à de nombreuses reprises
la Parole de Dieu ne nous sert à rien ou à peu de choses parce que nous ne la mettons pas en pratique.

Si, dans bien des cas, l'homme désobéissant, l'homme "rebelle", l'enfant de Dieu indiscipliné y perd de nombreuses bénédictions qui auraient pu être une occasion de louer le Seigneur, il y en a d'autres, par contre, qui jouent avec le feu de... l'enfer, d'autres qui tentent le diable !

Ils marchent au bord d'un précipice en se partageant entre monde et Église, au risque de tomber sans plus jamais avoir la possibilité de se relever. Tout cela pour avoir
peut-être déjà péché contre l'Esprit de Dieu en refusant continuellement d'écouter sa voix.

Combien de soupirs, combien de regrets connus de Dieu seul ? Combien ne se mordent-ils pas les doigts d'avoir refusé de prendre pour eux la pensée du Psalmiste (
v. 92) ?

"Si ta loi n'eût fait mes délices, j'eusse alors péri dans ma misère."

Et parce que les commandements de Dieu ont été méprisés ces belles paroles ont été changées par : "
Si ta loi avait fait mes délices..., je n'en serais pas là aujourd'hui !"

(C'est aussi ce que pourront dire ceux qui n'auront pas marché en vainqueurs, ceux qui n'auront pas été fidèles jusqu'au bout, ceux qui se seront détournés du Seigneur Jésus et qui passeront l'éternité hors de sa présence)

Lorsque je pense à mes... désobéissances (n'ayons pas peur de reconnaître les faits), je ne puis que bénir le Seigneur pour son infinie patience à mon égard et remercier mon Père Céleste pour tous les avertissements, les appels qu'il m'a adressés et qu'il adresse encore aujourd'hui à tous les fils et toutes les filles prodigues qui ont quitté la maison paternelle pour se mêler au monde des païens !

Réfléchissons à la valeur de la Parole de Dieu !
Réfléchissons à la personnalité de celui qui a donné SA parole et regardons ce que nous sommes face à ce Dieu trois fois saint "
qui ne tient point (jamais) le coupable pour innocent" (Nombres 14: 18).

Méprises-tu (encore) les richesses de sa douceur, et de sa patience, et de sa longue attente ; ne connaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Romains 2: 4 (v. D. M)

Parce que la crainte de l'Éternel n'est plus dans le coeur (
La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux" Romains 3: 18), parce que cette crainte respectueuse tant à disparaître, le respect dû à la Parole de Dieu s'effrite toujours un peu plus. Conséquence : La Parole de Dieu ne sert à rien, même pour certains chrétiens !

Là encore, il n'est pas question de condamner les autres, mais bien de reconnaître qu'il est arrivé, à certaines périodes de notre vie (de ma vie), que LA PAROLE DE DIEU NE NOUS A SERVI DE RIEN soit parce que nous n'avions pas la foi qui permettait de lui donner vie, soit parce que nous préférions nos propres pensées à celles du Seigneur !

... les voies de l'Éternel sont droites ; Les justes y marcheront, mais les rebelles y tomberont. Osée 14: 9 (v. L. S)

... les infidèles y tomberont, les transgresseurs y tomberont... (v. Bible annotée ; v. D)

Il y a donc tout un apprentissage à refaire, c'est-à-dire
RÉAPPRENDRE la crainte de l'Éternel, apprendre la crainte de Christ (Éphésiens 5: 21), cette crainte filiale respectueuse qui désire honorer celui qui a tout accompli. Cette crainte qui permet à l'amour de se manifester dans les deux sens : de Dieu vers nous et de notre coeur vers celui qui nous a tant aimés.

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. (Parole de Jésus) Matthieu 22: 37 (v. L. S)

Sachant qu'il n'y a d'amour que dans l'obéissance, nous sommes à même de soupeser notre amour pour Dieu en considérant tous les manquements volontaires à nos devoirs de fils et de filles de Dieu.
Manquements qui ne peuvent contribuer qu'à
ébranler notre foi puis à la déséquilibrer en nous faisant douter de l'absolue véracité de la Parole de Dieu et de son inaltérabilité au fils des siècles.
Manquements qui nous font
prendre Dieu pour moins que ce qu'il est ! Ceci, chaque fois que nous nous trompons dans nos jugements en croyant que c'est à lui de nous comprendre alors que c'est à nous de faire des efforts pour comprendre et mettre en pratique cette Parole de Dieu que l'auteur du psaume 119 avait tant à coeur.
Bien sûr, notre fidélité ne nous garantira jamais un chemin sans embûches, au contraire ! Néanmoins elle permettra au Seigneur de nous accompagner dans les tempêtes de la vie, de nous soutenir, de nous porter dans les moments les plus pénibles, de nous accrocher de toute notre force à ce que Dieu a dit tout comme l'a fait notre Psalmiste qui sait si bien dépeindre ce que son coeur ressent au travers du Psaume 119 et au verset
92.

Si ta loi n'eût fait mes délices,
J'eusse alors péri dans ma misère.

Un naufragé ne lâchera pas la planche de salut qui s'est présentée à lui ! Il s'y agrippera d'autant plus qu'il n'y a rien d'autres autour de lui qui puisse l'empêcher de couler. Cette planche de salut, à ses yeux et dans l'instant présent, vaut bien plus que tout l'argent qu'il peut avoir sur son compte en banque.
Désormais sa vie dépend de son obstination à garder précieusement l'objet de son salut : "La vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fut-il dans l'abondance." Luc 12: 15

Notre foi "plus précieuse que l'or" (
1 Pierre 1: 7), notre foi en la Parole de Dieu, c'est-à-dire en Dieu - comment pourrions-nous avoir foi en Dieu et douter de sa Parole, ne pas avoir confiance en ce qu'il dit ? - notre foi a-t-elle fait naufrage parce qu'elle ne prend plus au sérieux ou pas suffisamment au sérieux les commandements de Dieu ?

J'ai foi en Dieu, je crois dans sa Parole, et... je ne voudrais pas la mettre en pratique ?
Faut-il avoir perdu son bon sens pour avoir un tel comportement ou être tombé dans les filets du diable ! Prions le Seigneur afin que ceux qui se sont laissés piéger puissent "revenir à leur bon sens, et se dégager des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté" (d'après
2 Timothée 2: 26)

Le commandement que je t'adresse, Timothée....

(Mettons notre nom à la place de celui de Timothée car le commandement est le même pour nous, il est encore un commandement et non une simple option !)

Le commandement que je t'adresse, .......................... c'est que...
tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 Timothée 1: 18-19 (v. L. S)

Si ta loi n'eût fait mes délices...
Généralement la nature humaine est allergique aux mots : "lois", "commandements", "ordres", "devoirs", etc... Derrière chacun de ces mots, aux yeux de nombreuses personnes, se cache une contrainte qui viole la liberté.
C'est mal interpréter la pensée du Seigneur, lui qui n'a désiré QUE le bien de l'homme.
S'il nous a donné certaines règles, c'est afin que nous n'ayons pas à souffrir d'une liberté dont nous ignorons où elle pourrait nous conduire.
S'il nous a donné des instructions, c'est afin que nous les mettions en pratique pour qu'elles contribuent à notre bonheur, notre guérison, notre développement spirituel et qu'elles renforcent notre communion avec lui.

La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Romains 7: 12 (v. L. S)

Je (Paul) te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ... 1 Timothée 6: 13-14 (v. L. S)

Bien avant l'heure de l'apôtre Paul, le Psalmiste s'était rendu compte que la Loi de Dieu n'était pas contraignante ! Jamais il ne s'est plaint de devoir la mettre en pratique ! Au contraire ! À tout moment il demanda à mieux la connaître pour mieux l'appliquer !

Cette attitude positive, ce désir ardent d'être plus près de Dieu, et l'amour pour sa Parole
ont alimenté continuellement sa foi. C'est ainsi que rien, ni personne n'ont pu le détourner de la règle de conduite qu'il s'était fixée :

Je veux garder tes statuts. Psaume 119: 8

Ma part, ô Éternel ! je le dis, c'est de garder tes paroles. Psaume 119: 57

Une décision qui ne sera jamais abandonnée puisque nous retrouvons la même pensée vers la fin de ce Psaume : "
J'ai choisi tes ordonnances" (v. 173)

(N'est-ce pas une bénédiction d'être dirigés par le Saint-Esprit qui doit nous conduire dans TOUTE la Vérité ?)

Ce choix ayant était fait une fois pour toute, il ne manquera jamais l'occasion de chercher à mieux connaître celui qui a donné de si parfaits commandements. "
Quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd'hui ?" (Deutéronome 4: 8)

Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jean 6: 68 (v. L. S)

Souffrant de la persécution comme tout enfant de Dieu fidèle à son Seigneur est appelé à souffrir, il n'a jamais perdu de vue qu'il devait
grandir dans la foi et dans la connaissance de son Dieu comme nous sommes invités à le faire : "Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ" .(2 Pierre 3: 18)

Remarquons ses demandes réitérées qui, par leur insistance, rejoignent la détermination de Jacob : "
Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. " (Genèse 32: 26)

Enseigne-moi tes statuts ! (v. 26, 33, 64, 68, 124, 135, 171)
Enseigne-moi tes lois (v. 108)

Cette idée qui revient constamment à son esprit est la preuve irréfutable que les commandements de Dieu font bel et bien ses délices.
Ses demandes ne sont pas des mots vides de sens. Elles n'ont rien à voir avec les désirs des paresseux qui veulent quelques choses mais qui ne font rien pour s'approprier ce que Dieu promet, eux qui préfèrent passer leur temps à se tourner et se retourner dans leurs habitudes.

Son désir d'instruction n'a rien à voir non plus avec les personnes qui apprennent toujours et qui ne parviennent jamais à arriver à la connaissance de la Vérité (d'après
2 Timothée 3: 7), cette connaissance qui pousse à mettre en pratique ce que l'on a appris ! Non ! Il veut être enseigné car il sait que la mise en pratique de tout ce qu'il apprendra servira à consolider sa relation avec Dieu et à résister à la pression de l'adversaire.

Pour lui, pas question de vie "chrétienne" au rabais !
Le salut d'occasion n'existant pas,
il faut donc se comporter comme il convient quand on est en possession (par grâce) d'un si grand salut (Hébreux 2: 3) !

Si ta loi n'eût fait mes délices...
Comme bien souvent tout au long de cette série, il est temps de faire une pause afin de se remettre en question. En effet, s'il est facile de dire que nous aimons la Parole de Dieu, notre comportement pourrait bien démontrer le contraire, car la foi sans les oeuvres est morte et inutile, comme nous le rappelle l'apôtre (
Jacques 2: 20-26).
Qu'en est-il de ma foi en la Parole de Dieu ?
Est-elle TOUTE la Vérité ?
Et cette Vérité ne devient-elle pas mensonge dans ma vie par le fait que je n'y crois pas suffisamment pour la mettre en pratique ?

Bien sûr je ne vais pas jeter ma Bible aux orties, je ne vais pas non plus en arracher quelques pages, pas plus que je ne vais prendre un feutre noir pour cacher des textes qui me contrarient, mais, plus subtilement, avec précaution, je pourrais bien cacher quelques commandements, quelques exhortations derrière le paravent de mes excuses afin de les passer outre et de continuer à vivre "chrétiennement" avec une Parole de Dieu, ou des extraits de la Parole de Dieu qui ne me servent à rien !

Ce serait alors un comportement à risque qui m'empêcherait de me joindre au Psalmiste qui voyait ce que "mon paravent d'excuses" pourrait bien me masquer (
v. 96).

Je vois des bornes à tout ce qui est parfait :
Tes commandements n'ont point de limite.

"Ton commandement est d'une immense étendue !" (v. Bible annotée)

Le Seigneur Jésus nous a déjà montré que le commandement va plus loin que la lettre (mais moi je vous dis....), plus loin que nos actes, plus loin que nos paroles. Il va jusqu'au fond de notre coeur, là où peut-être sont entretenues mille et une excuses qui ne servent qu'à amoindrir la force de la Parole de Dieu, qu'à déplacer les limites et les bornes que Dieu a placées.

"
Tes commandements n'ont point de limite", disait le Psalmiste ! Puis-je faire mienne cette expression et dire que désormais les commandements de Dieu n'auront plus de limites dans ma vie ? Qu'il n'y aurait plus de sphère privée où le Seigneur est interdit d'entrée, de domaines où sa Parole passe en arrière-plan ?
Si oui, alors... : "
Approchons-nous (donc) avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure (Hébreux 10: 22).

"Seigneur, apprends-moi à comprendre de mieux en mieux ta volonté, à saisir la valeur, la richesse de tes enseignements. Aide-moi à avoir un coeur honnête lorsque je sonde les Écritures, que jamais ce ne soit pour justifier une de mes attitudes, mais que ce soit toujours pour chercher à conformer davantage ma vie à ce que tu désires, à ta volonté qui est clairement exprimée au travers des Saintes Écritures. Que TA Parole fasse mes délices jusqu'à la fin de mon pèlerinage !"

Sommes-nous conscients des nombreux réconforts dont nous avons déjà bénéficié ? (même s'ils sont un peu trop lointains en raison de notre paresse ou de nos manquements)
Sommes-nous conscients que c'est bien grâce à la Parole de Dieu qu'un jour nous avons retrouvé la Vie lorsque tout allait mal dans la nôtre ?

Avouons que si nous sommes rassemblés ce matin au lieu de nous trouver au milieu des païens, c'est bien parce que le Seigneur nous a redonné suffisamment de Vie et de goût pour sa Parole.
Alors, si c'est par elle (la Parole de Dieu) que nous avons retrouvé la Vie, soyons aussi fermes que le Psalmiste, aussi décidés que lui, aussi conscients que lui, et n'hésitons à professer notre foi et notre confiance comme il a su le faire (
v 93), n'hésitons pas à refaire alliance avec notre Seigneur !

Je n'oublierai jamais tes ordonnances,
Car c'est par elles que tu me rends la vie.

Si ta loi n'avait fait mes délices, si j'avais oublié tes ordonnances, j'aurai péri dans ma misère !
Telle est la réflexion que plusieurs d'entre nous pourraient prendre à leur compte lorsqu'ils se souviennent des épreuves du passé !
Mais parce que vous avez su saisir la balle au bond, parce que vous avez accepté de faire plier votre volonté à celle du Seigneur, alors à ce moment-là, au milieu de votre détresse, vous avez crié quelque chose de semblable à ce que l'auteur du Psaume 119 a pu dire : (
v. 94) :

Je suis à toi : sauve-moi ! Car je recherche tes ordonnances.

Appel riche d'enseignements ! Appel qui met bien en lumière trois points :

1)
Je suis à toi ! Suis-je bien encore à Christ ? Êtes-vous encore bien à Christ ? Si oui, sachez que :

Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes... 1 Corinthiens 6: 19 (v. L. S)

2)
Sauve-moi ! Un cri qui correspond bien à la situation de celui ou celle qui ne se fait pas d'illusion quant à ses capacités et qui se tourne vers Dieu, notre Sauveur .

Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. "2 Timothée 4: 18 (v. L. S)

3)
Je recherche tes ordonnances Pas de passivité ! Pas d'assoupissement ! Pas de légèreté ! Mais un travail continuel qui maintient en éveil et démontre qu'on a un intérêt véritable pour la Parole de Dieu et qu'on a envie de toujours mieux connaître celui qui nous l'a donnée.

En nous regardant vivre, le Seigneur Jésus pourrait certainement nous dire, mais...:

N'avez-vous pas lu dans la loi... Matthieu 12: 5
N'avez-vous pas lu que le créateur... Matthieu 19: 4
N'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit... Matthieu 22: 31
N'avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse... Marc 12: 26

Qu'as-tu lu ? Qu'as-tu retenu ? Et, dans ce que tu as retenu, dans ce que tu sais, que mets-tu en pratique ?
En vérité..., à quoi me sert donc la Parole de Dieu ? À quoi nous sert-elle si nous ne la mettons pas en pratique ?

Me servira-t-elle mieux aujourd'hui qu'elle ne m'a servi hier?

Cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. Hébreux 4: 2 (v. L. S)

Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d'or et d'argent. Psaume 119: 72 (v. L. S)

***

Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. 2 Timothée 3: 16 (v. L. S)


© J-M Ravé 6 octobre 2007 -
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