Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(24) (Lamed)

1re partie - Ta parole! Le Pain de Vie éternel qui me garantit de la mort

La parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile. 1 Pierre 1: 25 (v. L. S)

C'est avec un texte de l'apôtre Pierre que nous allons poursuivre notre méditation du Psaume 119 en découvrant le paragraphe attribué à la lettre "Lamed".

Pourquoi commencer par un texte de l'épître de Pierre ?
Simplement pour montrer, une fois de plus, que
le Nouveau Testament confirme l'Ancien, que nous vivons sous la même autorité et que les grands principes, les grandes lois que Dieu a établis autrefois, n'ont pas changé.

Si parfois le Seigneur Jésus a pu ajouter
"Mais moi, je vous dis que" (Matthieu 5: 22, 28, 32..., ), ce ne fut JAMAIS pour amenuiser la portée de la Parole de Dieu, l'importance des enseignements de l'Ancien Testament, mais pour les affiner, les accentuer afin que nous comprenions bien, nous qui vivons dans les temps de la fin, l'importance qu'il y a à sonder les Écritures afin de vivre au plus proche de ce que notre Père céleste attend de nous.

Nous vivons dans un siècle où l'on a la manie de minimiser la portée de nos actes, minimiser notre responsabilité,
minimiser les commandements du Seigneur alors qu'au contraire, la Parole de Dieu nous engage à prêter toujours plus attention à notre comportement; à nous examiner afin de savoir si nous sommes toujours dans la foi et si nos actes correspondent bien au témoignage chrétien que nous voulons rendre, ceci en raison du retour imminent du Seigneur Jésus qui a promis de venir chercher les siens.

... vous avez été régénérés (nous avons été régénérés), non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. 1 Pierre 1: 23 (v. L. S)

Une Parole vivante qui donne la Vie, une Parole permanente capable de renouveler celui ou celle qui l'assimile pour sa vie : "
J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées... je les ai mangées..." (Jérémie 15: 16 ; v. L. S ;v. D).
Qu'en est-il de cette régénération aujourd'hui ? Sommes-nous toujours bénéficiaires de l'action bienfaisante de cette Parole en vivant
avec elle, en vivant par elle, en vivant pour elle ?

Cette Parole vivante que l'apôtre met en évidence, cette Parole qui demeure éternellement,
nous place devant notre responsabilité à l'égard de Dieu comme l'ont été toutes les personnes qui ont été confrontées à ce que Dieu a dit.

Ainsi il n'y a pas de passe-droit, pas de favoritisme ! Et si parfois on pourrait regretter de ne point avoir vécu dans un autre siècle, à l'époque de Moïse par exemple, de Joseph, si les "histoires" de l'Ancien Testament nous émeuvent encore et sont souvent utilisées pour l'école du dimanche, si nous regrettons quelque peu de n'avoir point vécu aux côtés de ces hommes de foi ou au côté du Fils de Dieu, pensons bien que
l'obéissance à la Parole de Dieu devait se prouver aussi bien à leur époque qu'à la nôtre.

En conséquence, si tu n'es pas capable d'accepter maintenant ce que Dieu dit, si tu refuses de mettre en pratique ce que l'Écriture demande, eh bien..., t
u n'aurais pas été capable non plus d'entrer dans le pays de la promesse, tu serais mort dans le désert.
Quant au fait de regretter de ne pas avoir vécu au temps du Seigneur Jésus, pense à ta conduite d'aujourd'hui et regarde si tu cherches vraiment la compagnie des frères et soeurs de Jésus, la compagnie de ceux qui ont tout abandonné pour le suivre.

La parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Évangile. 1 Pierre 1: 25 (v. L. S)

Personnellement, je suis heureux de ce que la Parole de Dieu "demeure éternellement". Elle est fiable parce que, même sans prendre en considération le domaine de la foi, je suis conscient que le monde serait sens dessus dessous si les lois établies par Dieu venaient à changer aussi souvent que changent celles des hommes !
L'auteur du Psaume 119 ne manque pas de relever que tout ce qui l'environne fonctionne d'après des principes divins stables (
v. 91)

C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui,
Car toutes choses te sont assujetties.

La fidélité de Dieu à cet égard devrait déjà être un sujet de louanges de notre part car nous sommes à même de voir continuellement la sagesse du Seigneur au travers de ses oeuvres, au travers de l'équilibre de la Création ! Un équilibre reconnu par des scientifiques qui, néanmoins, "veulent ignorer que des cieux existèrent autrefois par la Parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau... " (2 Pierre 3: 5).

Sachant que tout provient de Dieu, conscient qu'il est l'auteur de toute la création et qu'il ne violera point ses lois
(Il a donné des lois, et il ne les violera point" Psaume 148: 6), comment ne pourrais-je pas lui faire confiance pour ma vie, puisqu'elle aussi est régie par des lois qui garantissent le bon fonctionnement de mon organisme tant que je les respecte ?
Et que dire des lois spirituelles que je dois apprendre et mettre en pratique pour que je sois heureux :

La loi de l'Éternel est parfaite, elle restaure l'âme ; Le témoignage de l'Éternel est véritable, il rend sage l'ignorant. Psaume 19: 8 (v. L. S)

... observe ses lois et ses commandements que je te prescris aujourd'hui, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi... Deutéronome 4: 40 (v. L. S)

Là encore, nous ne pouvons pas l'ignorer, Ancien et Nouveau Testaments se rencontrent pour donner le même message et nous conseiller ou nous ordonner de mettre en pratique la Parole de Dieu (Lévitique 26: 3 - conseil ; Jacques 1: 22 - ordre).

C'est souvent le simple refus de mettre en pratique les enseignements des Écritures, tant pour l'homme que pour l'Église, qui fait que l'engagement chrétien n'est plus à la hauteur de ce qu'il devrait être et que l'enfant de Dieu ne bénéficie plus de toutes les bénédictions qui découlent des divers noms de l'Éternel.

On peut bien chanter des cantiques en reprenant des textes bibliques tel que : "Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs" (d'après le Psaume 84), en réalité beaucoup ne font que chanter ou lire leur propre condamnation !
Ils se condamnent en préférant d'autres activités que les rencontres fraternelles où ceux qui aiment la loi de Dieu se rassemblent selon l'exemple des premiers disciples.

La semaine dernière nous avions relevé un texte de l'Apocalypse qui parlait de ceux qui "passent pour être vivants" (Apocalypse 3:1), mais qui, en réalité, sont considérés comme morts par le Seigneur !
Morts, parce qu'il n'y a plus rien à retirer de leur engagement avec celui qui les avait pourtant sauvés pour servir.
Morts pour avoir abandonné leur premier amour, morts pour ne plus aimer la Parole de leur Sauveur, morts pour ne plus la mettre en pratique.

Cette mort, le Psalmiste en est bien conscient (
v. 92). Il en est d'autant plus qu'il vient d'affirmer que la Parole de Dieu subsiste dans les cieux (v. 89) ! Elle est là-haut inaltérable, aussi pure qu'à son origine !
Non seulement la Parole demeure éternellement, mais
la fidélité du Seigneur l'accompagne de génération en génération (v. 90) !

De génération en génération ta fidélité subsiste.

D'une génération à l'autre, Dieu est fidèle !
Cela veut donc dire que
je suis dans une bonne génération !
Mon Seigneur et mon Sauveur est aussi fidèle aujourd'hui qu'il l'a été dans les générations précédentes !
Fidèle dans son amour, fidèle dans ses jugements, fidèle dans l'application de ses lois et... pour ce qui nous concerne :
Fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés (les transgressions à sa loi, à ses commandements) ceux que nous confessons et que nous abandonnons (1 Jean 1: 9 ; Proverbes 28: 13).

Ainsi, je vis dans une génération où la fidélité de Dieu ne manquera pas de se manifester dans ma vie ainsi que dans tout l'Univers, c'est SA Parole !
La simple possibilité de constater que les lois physiques qu'il a ordonnées (mises en ordre) sont toujours efficaces fait que, quoiqu'il arrive dans ma vie, sa fidélité à mon égard, à l'égard de l'enfant de Dieu que je suis devenu par grâce, cette fidélité-là continuera à s'exercer en ma faveur.
Bien sûr, de nombreuses questions peuvent venir nous troubler lorsque tout semble aller de travers dans notre vie et que les légères afflictions (
2 Corinthiens 4: 17), les épreuves obligatoires nous attristent et nous pèsent lorsqu'elles se prolongent indéfiniment.
C'est oublier alors que : "toutes choses travaillent ensemble POUR LE BIEN de ceux qui aiment Dieu" (
Romains 8: 28) et que si ce travail se prolonge autant c'est que Dieu veut faire un chef d'oeuvre de notre vie (Moïse, 40 ans dans le désert) et non un gadget inutile incapable de résister après la première utilisation.

D'autres questions peuvent encore se poser en constatant que la nature semble devenir un peu folle en ne respectant plus l'ordre établi lorsque divers cataclysmes viennent meurtrir la Terre et ceux qui l'habitent.

"Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme."

Voilà ce que nous disait l'auteur du Psaume 119 (v.90), appuyant ainsi la Parole que l'Éternel donna à Noé et à ses fils : "Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point" (Genèse 8: 22).

En considérant ces paroles provenant de
Celui qui ne peut mentir, nous sommes en droit de nous interroger et même de lui demander pourquoi il y a toujours plus de "ratés" dans le déroulement des saisons comme si la Terre ou l'Univers se fatiguait, comme si quelque chose se déréglait.
N'a-t-il pas promis de ne point changer ses lois (
Psaume 148: 6) ? Alors comment se fait-il que même la nature semble être détraquée ?

Croyant de tout mon coeur que la Parole de Dieu demeure éternellement, je dois donc chercher une explication dans les Saintes Écritures pour comprendre pourquoi cette Terre devient de moins en moins ferme contrairement à ce que dit le Psalmiste.
C'est par la bouche d'Esaïe que nous viendra la réponse, une réponse qui prépare la Parole prophétique donnée à Noé : "
Tant que la terre subsistera" une pensée qui limite la durée de l'existence de notre Planète et qui, pour les connaisseurs de la Parole de Dieu, nous ramène encore dans le Nouveau Testament où l'apôtre Pierre met en parallèle deux époques de notre terre :

- Celle de Noé : "
... le monde d'alors périt, submergé par l'eau..." 2 Pierre 3: 5
- Celle de la fin des temps : "...
les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. " 2 Pierre 3: 7

Notons qu'entre ces deux actions, il y a la Parole de Dieu qui les lie et qui les a programmées en raison de la méchanceté des hommes.

... le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu... (v. L. S)

Jugements terribles dont les conséquences sont éternelles pour les hommes (et les femmes) impies qui n'ont JAMAIS voulu se repentir de leurs mauvaises actions en dépit des divers appels d'hommes de Dieu qui les ont toujours invités à venir ou à revenir à Dieu. Par leur entêtement à suivre leurs propres voies, les rebelles ont signé leur propre condamnation et ont contraint le Seigneur à agir selon sa justice n'ayant pas voulu de son amour !

Dieu est juste ! Si tu ne l'aimes pas, si tu n'apprécies pas sa compagnie au travers des frères et soeurs dans la foi, si tu préfères vivre loin du corps de Christ (les églises se vident de plus en plus), il respectera ta volonté et accédera à tes désirs terrestres en permettant que
tu passes l'éternité aussi près de lui que tu as voulu l'être ici-bas..., c'est-à-dire loin de la maison de Dieu !

Si nous avons le privilège de voir les nuages s'amonceler sur la Terre, de voir la nature perdre la tête, ne cherchons des explications scientifiques, mais croyons plutôt ce que Dieu nous a dit par la bouche de son prophète Esaïe :

La terre chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme une cabane ; Son péché pèse sur elle, Elle tombe, et ne se relève plus. Esaïe 24: 20 (v. L. S)

Le péché ! Voilà le mot-clé, voilà la conséquence de toute vie qui se dégrade, vie végétale, vie animale et vie spirituelle.
Et ce péché, ce n'est pas n'importe lequel ! C'est le seul qui a entraîné l'humanité toute entière dans la mort : la désobéissance à la Parole de Dieu !

Revenons dans le jardin d'Éden, à l'instant où Eve et Adam mangèrent du fruit défendu ! Ce n'était pas un fruit toxique, il ne portait en lui rien qui puisse donner la mort, aucune convulsion ne les a saisis suite à l'absorption de ce fruit.
Mais l'acte en lui-même démontra qu'ils résistèrent à Dieu, qu'ils s'opposèrent à SA parole pour faire leur volonté, une volonté qui fut altérée par la suggestion du serpent ancien, le diable !
La désobéissance venait de faire ses premières victimes dans le genre humain. C'est ainsi que nos premiers parents allaient transmettre à leurs enfants les conséquences néfastes de leur expérience. À leur tour ces enfants allaient s'enfoncer encore plus loin dans les ténèbres, plus profondément dans la voie du mal montrant désormais qu'il est plus facile de désobéir que d'obéir !
Pour obéir à la Parole de Dieu, il faut lutter, combattre, résister, se faire violence. Pour désobéir ... pas besoin d'explication, c'est devenu tellement naturel depuis Adam et Eve!

Le péché ! C'est toujours lui qui vient couper la communion d'avec le Seigneur, toujours lui qui pousse l'homme à se cacher de Dieu, à fuir sa présence ! Toujours le prince des ténèbres qui manigance dans l'ombre des traquenards pour nous éloigner de notre Sauveur, pour nous faire tomber et nous perdre.
"Où es-tu ?" ne cesse de demander le Seigneur à ceux et celles qui ne sont pas à la place où il s'attend à les trouver.
Où suis-je aujourd'hui ? À quoi, à qui mon coeur est-il attaché ?

Suis-je tombé entre les mains de l'adversaire qui me manipule selon son bon plaisir ou, au contraire, suis-je accroché à la Parole de Dieu au point que rien ne pourra m'empêcher de la suivre, de la mettre en pratique ?

Sommes-nous conscients que plus la "
Terre souffre les douleurs de l'enfantement" (Romains 8: 22), plus elle souffre d'être libérée du péché des hommes, plus nous devrions soupirer après le retour du Seigneur pour ne plus être les témoins de la progression du mal ?

Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
Et ce n'est pas elle seulement ;
mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps (la délivrance de notre corps. v. D). Romains 8: 22-23 (v. L. S)

Loin de vouloir être alarmiste, loin de vouloir peindre le diable sur la muraille, je ne puis que m'appuyer sur ce que disent les Écritures et faire tous mes efforts (toujours selon l'apôtre Pierre), faire tous mes efforts pour joindre à ma foi toute une panoplie de comportements qui ne me laisseront point oisif ni stérile quant à ma connaissance de Jésus-Christ (Lire
2 Pierre 1: 3-10) et qui démontreront que je suis bien un enfant de Dieu, un témoin, un ambassadeur de Christ !

Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point (celles que Pierre a citées dans les versets précédents), est aveugle, et ne voit point de loin, ayant oublié la purification de ses anciens péchés. 2 Pierre 1: 9 (v. D. M)

Avoir oublié la purification de ses anciens péchés, c'est ne plus avoir conscience de la valeur du sacrifice de Jésus qui s'est donné pour que nous soyons sauvés !

C
es "choses" dont nous parle l'apôtre, ou du moins une partie de ces "choses" devait, à coup sûr, être des éléments visibles dans la vie de l'auteur du Psaume 119.
Comment aurait-il pu rester debout, résister à l'adversaire, s'il n'avait pas eu la
crainte de l'Éternel qui est le commencement de la science (Proverbes 1: 7), cette science qui aboutit à mieux connaître la Parole de Dieu afin de lui être agréable en la mettant en pratique ?
Comment aurait-il pu rester debout s'il n'avait pas eu la
foi en Dieu, cette foi qui alimentait sa patience dans les tribulations (2 Corinthiens 6: 4) ?

C'est bien son intégrité et son attachement sans borne à l'Éternel qui l'ont rendu conscient de ce que bien des chrétiens de "seconde zone", c'est-à-dire vivant loin du corps de Christ, n'expérimentent plus.
Je ne juge personne étant donné qu'autrefois que je fus l'un de ceux qui naviguaient dans cette "seconde zone", mais j'attire l'attention de ceux et celles qui sont négligents et qui par leurs comportements me rappellent ce que j'étais avant que le Seigneur m'interpelle ! Alors... , "
si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs !"(Hébreux 4: 7)

Ne te détourne pas encore une fois de lui s'il condescend, s'il s'abaisse à t'appeler pour l'énième fois !

Suite à ses appels réitérés m'invitant à revenir dans la maison du Père, Dieu, dans sa grâce, m'a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue (
Psaume 40). J'ai pu remettre mon espérance en lui, reprendre sa Parole pour qu'elle soit une lumière sur mon sentier (Psaume 119: 105).
Depuis mon retour dans le troupeau de son pâturage, je puis dire comme le Psalmiste (
v. 92) :

Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri dans ma misère.

C'est une vérité tellement évidente qu'il faut avoir perdu le sens de la Parole de Dieu pour ne plus comprendre que : " L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Matthieu 4: 4).
Combien l'ont perdu ?
Combien l'ont retrouvé ?
Et combien ne retrouveront plus jamais la valeur de la Parole de Dieu parce qu'ils n'ont plus envie d'obéir à ce qu'elle demande ?
S'il y a
des nourritures terrestres qui donnent la nausée en raison de notre sensibilité, de notre éducation, de notre état de santé, il en est de même en ce qui concerne la Parole de Dieu.
Parce que diverses "portions" ne passent pas bien, elles sont rejetées, méprisées !
L'homme devant vivre de TOUTES les paroles sortant de la bouche de Dieu, il va de soi que, ceux qui ne supportent pas tel ou tel passage des Écritures sont en danger car leur santé spirituelle ira en se dégradant toujours plus en raison de l'absence de certaines "vitamines".

Puis-je maintenant accepter, les yeux fermés, tous les enseignements de la Parole de Dieu, les accepter au point de marcher par la foi en ayant une confiance absolue que si Dieu demande quelque chose, c'est pour mon bien ?

Suis-je dans la catégorie de ceux dont Jésus parle à son Père dans la prière : "
Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs... " (Jean 17: 14) " ils ont gardé ta parole " (Jean 17: 6) ?

Si ta loi n'eût fait mes délices, j'eusse alors péri dans ma misère. Une déclaration à ne pas négliger en ces temps de la fin, une déclaration que je ne veux pas oublier car derrière elle, il y a la sécurité de la fidélité de Dieu, une fidélité qui me pousse à ajouter maintenant ce que le Psalmiste a dit avant moi (v. 93) :

Je n'oublierai jamais tes ordonnances,
Car c'est par elles que tu me rends la vie.

Précieuses pensées qui, non seulement me permettent d'être approuvé du Seigneur lorsqu'il constate l'intérêt que j'ai pour ses enseignements, mais aussi pensées qui me donne la sécurité parce qu'au travers de ces ordonnances-là, il y a un remède à chacun de mes problèmes.
Les ordonnances de Dieu, ses prescriptions, comme celles de nos médecins,
ne font de l'effet qu'à partir du moment où elles sont suivies à la lettre...
Pensons-y et regardons, dans le secret de notre chambre, dans le secret de notre coeur, si nous n'avons pas mis de côté une "ordonnance" du Seigneur !
Une ordonnance qu'il nous aurait déjà prescrite (et rappelée à de multiples reprises) afin que notre âme recouvre la santé qu'elle avait lorsque Christ était notre premier et unique amour, lorsque qu'il était le No 1 de notre vie !

***

Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des Psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs sous l'inspiration de la grâce.
Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.
Colossiens 3: 16-17 (v. L. S)



© J-M Ravé 29 septembre 2007 -
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