Signale ta
bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent
un refuge... Psaume 17: 7 (v. L. S)
Les
yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses
oreilles sont attentives à leur
prière... 1 Pierre 3:12 (v. L. S)
À partir du moment où j'ai mis foi
dans la Parole de Dieu, où je crois "dur
comme fer" qu'elle est la vérité, ne
dois-je pas poursuivre ma route en la gardant dans
mon coeur ?
Ne dois-je pas me répéter que je n'ai
pas à regarder aux circonstances, mais
plutôt à CELUI qui a fait des
promesses et qui ne manquera pas de les accomplir
au moment
favorable ?
À quoi me
sert-il de savoir que Dieu est attentif à
mes prières si je ne suis pas attentif
à ses commandements, ses conseils, si je me
détourne de sa Parole parce qu'il tarde
à exaucer mes demandes ?
"Oh Seigneur! Puisque tu m'as donné
l'espérance (Psaume 119: 49) moi je veux rester dans cette
espérance car tu ne promets rien en
vain!"
Le "tout" et le "tout
de suite" n'étant pas dans le programme de
Dieu, je dois donc m'entraîner à
garder la foi comme d'autres l'ont gardée
lorsqu'ils passaient par des moments difficiles. La
garder comme ceux qui n'ont pas obtenu ce qu'ils
demandaient mais qui, néanmoins, sont
restés fidèles au Seigneur et devenus
des exemples.(Hébreux, chapitre
11).
Dieu est
attentif... !
Rien ne lui échappe, pas même nos
pensées les plus secrètes, nos
murmures ou nos interrogations intérieures
qui peuvent naître suite à des doutes,
mais des doutes qui ne remettent pas (toujours) en
cause ce qui a été écrit dans
le saint Livre.
Suite à une trop longue attente de la
manifestation de Dieu dans notre vie, nos doutes
pourraient prendre naissance lorsque nous regardons
à l'image de l'enfant de Dieu que nous
sommes. Une image qui nous paraît bien
décevante chaque fois que l'épreuve
s'éternise. "Je ne suis pas meilleur que mes
pères" pouvait dire un homme de foi qui
perdit soudainement l'assurance qu'il avait
lorsqu'il agissait au nom de
l'Éternel ! (Élie - 1 Rois 19: 4)
Ce n'est pas Dieu qui était mis en cause,
mais sa propre personne, de la même
façon que nous pouvons aussi perdre pied en
croyant que le Seigneur ne pourrait plus agir
envers nous en raison de nos manquements, en raison
de la piètre image que nous donnons d'un
fils ou d'une fille qu'il a racheté.
Une image dont la
ressemblance avec celle du Fils de Dieu est
tellement éloignée du divin
modèle, que
Satan se fait un plaisir d'insinuer que c'est la
raison pour laquelle il faut rester sans
bénédiction visible. Et le
père du mensonge de souffler encore à
notre oreille qu'il ne faudra pas s'attendre de
sitôt à ce que les écluses des
cieux s'ouvrent en notre faveur : "Dieu est
bien trop saint pour qu'il s'intéresse
à un individu tel que toi" pourrait-il
ajouter en ricanant !
Situation embarrassante pour le chrétien,
situation humiliante
pour l'enfant de Dieu qui ne se "sent " pas
béni autant que ses
frères.
Passage difficile qui, s'il n'est pas vécu
dans la foi pour résister à
l'adversaire, pourrait bien déstabiliser
celui ou celle qui s'était engagé
à suivre Jésus.
Qui n'a pas cherché des yeux le "signe"
visible de la bonté de Dieu envers son
enfant lorsqu'il était
désemparé, troublé par le
prince des ténèbres qui n'en
finissait pas de le harceler avec des
pensées contraires à la
foi ?
"Signale
ta bonté toi qui sauve !" ou, selon d'autres versions :
"Rends
admirable ta bonté !" (Psaume 17: 7) La prière de ceux qui
s'attendent au secours de l'Éternel et qui
espèrent un moment de répit dans
leurs afflictions, qui attendent ardemment que les
nuages se dissipent pour laisser briller le soleil
sur des jours meilleurs. "SIGNALE TA BONTÉ,
TOI QUI SAUVES !" N'est-ce pas le cri de
quelqu'un qui s'attend au secours du Seigneur, qui
s'y attend et qui commence à
s'impatienter ?
"Fais-moi vivre! Fais-moi revivre!", avons-nous
déjà entendu de l'auteur du Psaume
119!
Pourtant Dieu est rarement silencieux ! C'est
nous qui ne comprenons pas sa façon de
parler !
Parfois il arrive que la bonté du Seigneur
se manifeste par des actions qui vont à
l'opposé de ce que nous attendions ce qui
fait que nous pourrions attribuer à l'ennemi
de nos âmes les actes que Dieu accomplit pour
notre bien.
Il agit et nous réagissons mal sans
comprendre les motivations qui l'ont conduit
à "s'acharner" contre nous, oubliant que
la main divine blesse
pour guérir !
Il
fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et
sa main guérit. Job 5: 18 (v. L. S)
Quand il émonde, quand il taille les
sarments que nous sommes (Jean 15: 5), et que la blessure
occasionnée par l'acte "chirurgical" fait
souffrir notre vieille nature, cette
opération-là défigure notre
image. Elle défigure notre
personnalité afin de la transformer pour
qu'elle soit à l'image de Christ.
(Romains 8: 29).
Instant douloureux où la chair ne comprend
pas l'utilité d'une telle opération
qui ne fait que fragiliser celui qui voulait
être guéri, délivré de
sa souffrance, de ses tourments et non être affligé
davantage.
Sans doute est-ce
parfois bien humiliant de vivre la bonté de
Dieu d'une façon qui soit contraire à
nos pensées.
Humiliant d'être blessés dans notre
amour-propre parce que tout-à-coup, nous
comprenons que nous n'avons rien compris ou si peu
de l'amour de Dieu à notre égard. Un
amour continuel qui le pousse à prendre soin
de celui qui se confie en lui.
Une bonté qui passe trop souvent
inaperçue, une bonté qui est mal
comprise sur le moment, mais qui plus tard se
révèle avoir été
indispensable :
"Je sais,
ô Éternel ! que tes jugements
sont justes ; C'est par fidélité que tu m'as
humilié"
pourra dire l'auteur du Psaume 119 au verset 75 !
L'humiliation devient donc un instrument
bénéfique qui prouve l'attachement du
Père céleste à son enfant, un
Père qui est parfois contraint de manifester sa
bonté et son amour en
châtiant celui
qui a bénéficié du salut en
Jésus-Christ !
Nos
pères nous châtiaient pour peu de
jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu
nous châtie pour notre bien, afin que nous
participions à sa sainteté. Il est
vrai que tout châtiment semble
d'abord un sujet de tristesse, et non de
joie ; mais il produit plus
tard
pour ceux qui ont été ainsi
exercés un fruit paisible de justice.
Hébreux 12: 10-11 (v. L. S)
Nous imaginons souvent
que les bienfaits de Dieu sont palpables et qu'ils
vont contribuer à notre
prospérité terrestre.
C'est oublier que le
Seigneur veut d'abord que ce soit notre âme
qui prospère
car le bénéfice qu'elle en tirera
sera un bénéfice
éternel !
L'apôtre Jean ne s'y est pas trompé
lui qui souhaite ardemment que l'état
extérieur des bien-aimés
prospère autant que leur état
intérieur !
Bien-aimé, je souhaite que
tu prospères à tous égards et
sois en bonne santé, comme prospère
l'état de ton âme. 3 Jean 1: 2 (v. L. S)
Comment va mon âme aujourd'hui ? Se
développe-t-elle en se nourrissant des mets
succulents qui sont dans la Parole de Dieu ou
s'étiole-t-elle par ce qu'elle fait la
sourde oreille aux appels du Seigneur qui l'invite
à reprendre du service, à être
zélée comme au temps de son premier
amour ?
Cette bonne santé de l'âme, nous nous
en rendons compte, ne peut être reconnue
qu'au travers d'un engagement sérieux avec le
Seigneur, un
engagement sans
compromis !
Mais, attention ! Cet engagement ne sera pas
le garant d'une vie plus facile dans le monde,
même si le mieux-être est
souhaité !
L'apôtre ne fait-il pas le souhait d'une
amélioration de ce domaine ?
"Je
souhaite que tu
prospères à tous
égards...."
On ne peut pas souhaiter à quelqu'un ce
qu'il a déjà en sa
possession !
Dans le cas présent, l'apôtre souhaite
que tout ce qui "enveloppe" l'âme puisse
prospérer autant que cette dernière.
(Pour autant que cette prospérité ne
soit pas un piège et une occasion de
chute !)
Ainsi nous sommes bien loin d'un Évangile de
prospérité prêché haut et fort par
certains. Évangile qui en a fait tomber
plusieurs dans la pauvreté spirituelle et
matérielle
pour s'être laissés séduire par
des promesses d'hommes que Dieu n'a pas
honorées quoiqu'ils s'appuyaient sur
certains extraits des saintes Écritures.
Faux Évangile
que Christ n'a pas vécu puisque, contrairement aux renards et
aux oiseaux du ciel, il n'avait pas un endroit lui
appartenant pour reposer sa tête
(Matthieu 8: 20), lui qui de riche s'est fait pauvre
pour que nous puissions accéder à SES
richesses éternelles !
Cette bonne santé de l'âme est donc
une richesse sans pareille qui n'est pas toujours
visible par celui ou celle qui en
bénéficie, surtout quand il prend
trop en considération son état
terrestre, un
état non contesté par le Seigneur
Jésus : "Je connais ta tribulation et ta
pauvreté bien que tu sois riche" disait-il lorsqu'il parlait à
l'Église de Smyrne (Apocalypse 2: 9).
Le Fils de Dieu peut-il me déclarer riche
aux travers de mes tribulations, de mes infortunes
terrestres, qui doivent être le lot de tous
les croyants (Jean 16: 33) ?
La réponse lui appartient et il ne la
donnera pas en fonction de l'état de nos
finances, de nos biens terrestres :
"Je connais ta pauvreté (terrestre)" - en
opposition avec : "bien que tu sois riche
(spirituellement)"
Bien entendu, cette richesse intérieure est
facile à découvrir dans le psaume
119, un psaume que nous parcourons depuis plusieurs
semaines. Une richesse qui est mise en avant par le
fait qu'un homme, l'auteur de ce psaume,
accorde plus
d'importance à la Parole de Dieu qu'à
toutes les autres choses.
Mêmes l'escalade
dans la persécution de son entourage ne le fait pas
varier dans ses pensées.
Railleries, moqueries (v 23),
pièges (v. 61) et
maintenant, faussetés ou mensonges
(v. 69a),
notre homme n'en démord pas (v. 69b) :
Même le fait de
subir l'humiliation
n'y changera rien ! Au contraire ! Nous
constatons qu'elle fut un enrichissement pour sa
vie ! (Le sera-t-elle pour nous ?)
- Avant
d'avoir été humilié, je
m'égarais
(v. 67) - Perdu
dans mes propres pensées, dans ma
façon de servir Dieu ?
- Il m'est bon
d'être humilié (v. 71) -
de vivre dans
l'humiliation, dans
l'humilité
au
présent.
- C'est
par fidélité que tu m'as
humilié (v. 75),
une déduction
franche, consécutive au
bénéfice reçu au travers de ce
temps difficile.
Avant, pendant et
après... trois
étapes ! C'est-à-dire une de
trop !
En effet, il ne devrait pas y avoir d'après,
puisque l'homme est appelé,
déjà dans l'Ancien Testament,
à "marcher humblement avec son Dieu"
(Michée 6: 8).
Un "après" qui révèle que
notre homme a repris sa vieille nature
"orgueilleuse". En conséquence le Seigneur
doit intervenir, l'humilier de nouveau, l'humilier
à tel point qu'il sera poussé
à demander, une fois de plus (pour la 3
ème fois), à ce que Dieu lui rende la
vie (v. 107).
La question du jour : Pourquoi doit-on vivre
continuellement dans l'humilité ?
Simplement parce que...
Dieu
résiste aux orgueilleux, mais il fait
grâce aux humbles. Jacques 4: 6, 1 Pierre 5: 5 (v. L. S)
...
celui qui est humble d'esprit obtient la
gloire. Proverbes 29: 23 (v. L. S)
Puisque l'humilité
précède la gloire, et que je
désire ardemment faire partie de
l'Église glorieuse de Jésus-Christ,
alors oui, il faut absolument que, comme le
Psalmiste, je déclare à mon tour
(71) :
C'est bon parce qu'ainsi je
ne provoquerai pas Dieu et lui n'aura pas besoin de
me résister !
C'est bon parce qu'au travers de l'humilité
consécutive à l'humiliation, comme le
Psalmiste, je comprendrai de mieux en mieux que
l'observation de la Parole de Dieu est tout
(v. 67).
Le Père des miséricordes doit-il
m'humilier pour que je comprenne cette
vérité ?
Doit-il me maintenir dans l'humiliation parce que
j'aurais tendance à m'élever,
à me glorifier des dons, des
capacités qu'il m'a donnés ?
Oui, qu'il le fasse si besoin est ! Qu'il le
fasse afin que je manque pas le grand jour de
l'enlèvement, ce jour où les enfants
de Dieu fidèles seront enlevés
à la rencontre du Seigneur dans les airs
afin d'être avec lui pour TOUJOURS !
(1 Thessaloniciens 4: 17)
Si Jésus, le Fils de Dieu, a dû
s'humilier, abandonner toute sa gloire
légitime, comment ne devrais-je pas à
mon tour vivre humblement moi qui n'ai rien
apporté dans ce monde et qui n'en emportera
rien ? (1 Timothée 6: 7)
Ainsi, si je dois vivre au rang des "balayures du
monde", être le rebut de tous, selon
l'expression de l'apôtre Paul (1 Corinthiens 4: 13), n'être jugé digne que
d'un marchepied dans l'Église (Jacques 2: 3-4), c'est-à-dire de la place la
moins en vue, je dois prendre mon mal en patience
et continuer à obéir comme Christ n'a
jamais cessé d'obéir à son
Père :
... ayant
paru comme un simple homme, il (Jésus) s'est humilié
lui-même, se rendant
obéissant jusqu'à la mort, même
jusqu'à la mort de la croix. Philippiens 2: 8 (v. L. S)
Parce que le Fils de Dieu, l'auteur de toute la
création visible et invisible s'est
revêtu d'humilité, il nous est
ordonné de nous vêtir de la même
façon, nous qui sommes fils ou filles de
rois !
...
TOUS, dans vos rapports mutuels,
revêtez-vous
d'humilité ; car Dieu résiste aux
orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
1 Pierre 5:5 (v. L. S)
L'humiliation permise par Dieu pour remettre son enfant à sa
place et
l'humilité volontaire sont donc de bonnes
choses puisqu'elles vont contribuer au
relèvement de l'enfant de Dieu qui, sans
cela, s'égarerait dans ses
pensées.
N'est-il pas humiliant parfois de constater que
l'on reste embourbé dans des
difficultés alors que d'autres semblent
passer au travers sans avoir trop à en
souffrir?
Quoiqu'il en soit, et puisque la Parole de Dieu le
dit, je veux me convaincre qu' "il m'est bon d'être
humilié".
Aide-moi à
comprendre ta pensée Seigneur !
À comprendre qu'il m'est bon de vivre dans
l'humilité, voire dans l'humiliation
afin que je ne me
plaigne plus de ma condition !
Que nous ne
nous plaignons plus de notre condition, de celle
qui montrerait que nous sommes inférieurs
à nos frères et soeurs dans la foi,
une
infériorité voulue de toi pour que tu
n'aies pas besoin de nous jeter au bas d'un
piédestal que nous nous serions
fabriqué avec nos oeuvres et notre
orgueil !
"Tu es
trop juste, Éternel, pour que je conteste
avec toi" (Jérémie
12:1) - Tu as
toujours raison et je ne veux plus contrecarrer tes
plans. Aide-moi pour qu'il en soit bien
ainsi !
L'escalade dans la persécution
ajoutée à l'humiliation, cette
humiliation conséquente à un manque
d'humilité volontaire, ne devraient pas nous
détacher de la Parole de Dieu tout comme
rien n'a pu détacher le Psalmiste de son
amour pour l'Éternel et de ses
commandements.
Quel homme ! Quel témoin !
Ou plutôt quelle puissance dans la Parole
divine!
Quelle puissance de vie dans cette Parole qui
pousse un individu à rester fidèle
à Dieu quoique tout se déchaîne
autour de lui pour le faire lâcher
prise !
Et cette parole-là, est aussi à notre
disposition ! Elle est là même
avec la même autorité que par le
passé ! Son contenu n'a pas
varié ! Elle peut nous apporter,
à nous aussi..., à toi aussi..., le
bonheur dans la persécution et
l'humiliation !
Elle le peut chaque fois que quelqu'un prend la
ferme décision de la croire et de la mettre
en pratique dans sa vie !
Prenons-en de la graine :
Si nous voulons
être tenus (par
Dieu), sachons tenir
(à lui et
à SA parole) !
Tenir et comprendre que :
Toutes
choses concourent (travaillent) ensemble pour le bien
de ceux qui aiment Dieu. Romains 8: 28 (v. L. S, v. D. M, v.
D)
Pensée divine incompréhensible dans
les moments d'épreuves !
Pensée divine plus vraie que ce que nos yeux
voient ou que ce que nos oreilles
entendent !
Pensée divine, Parole de Dieu qui
s'accomplira immanquablement si nous savons nous la
remémorer dans ces temps de la fin où
l'épreuve de notre foi est testée
continuellement.
Parole de Dieu qui vaut infiniment plus que tout ce
que le monde peut proposer ! (v. 72 du Psaume 119)
Affirmation quelque peu
surprenante pour le commun des mortels, mais
affirmation bien réelle pour celui qui fait
ses délices de la Parole de Dieu, qui sait
se réjouir chaque fois que le Saint-Esprit
l'éclaire sur un passage des Saintes
Écritures !
L'auteur du psaume 119 ne manque pas de nous
surprendre nous qui sommes si sensibles à la
détresse, si fragiles dans notre foi !
Son secret ?
La joie de suivre les commandements de
Dieu !
Je me
réjouis en suivant tes
préceptes, Comme si je possédais tous
les trésors. Psaume 119: 14 (v. L. S)
Réjouissez-vous toujours
dans le Seigneur ; je le répète,
réjouissez-vous. Philippiens 4. 4 (v. L. S)
Dans le Seigneur et
non dans le monde ou avec le
monde !
Combien sont nombreux ceux et celles qui ne se
réjouissent pas ou plus de la Parole de
Dieu, qui changent de conversation après
quelques minutes lorsque l'on parle des choses de
Dieu !
Leur joie... leur manque de joie dans le Seigneur,
dans sa Parole, fait peine à voir et
révèle que leur premier amour n'a pas
résisté à l'épreuve du
temps.
L'adversité, l'humiliation que venaient de
subir le Psalmiste ne l'ont pas
éloigné de ce qui faisait autrefois
ses délices et ce qui l'en fait
toujours !
Avant:
- Je fais
mes délices de tes statuts... (v.16)
- Tes préceptes font mes délices, Ce
sont mes conseillers. (v.24)
- Je fais mes délices de tes
commandements... (v.47)
Maintenant:
- Moi, je fais mes délices de ta loi.
(v.70)
Et plus
tard, pratiquement
à la fin du psaume 119, il dira encore
(v. 174) : "Ta loi fait mes
délices".
Alors que ma vie s'en va vers
l'éternité (cela quel que soit mon
âge) puis-je aussi dire et DÉMONTRER
que la Parole de Dieu fait toujours mes
délices ?
Sachons être honnêtes devant le juste
Juge et réclamons son pardon et son secours
afin qu'il n'y ait plus de laisser-aller dans notre
vie et qu'elle devienne de plus en plus à
l'image de Christ! Amen?
Là
où est ton trésor, là aussi
sera ton coeur. Matthieu 6: 21 (v. L. S)