Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(14) (Zaïn)

2 ème partie - L'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux.

Veux-tu être consolé? h5

Rachel pleure ses enfants ; Elle refuse d'être consolée... Jérémie 31: 15 (v. L. S)

La méchanceté des hommes n'a de limite que celle que le prince des ténèbres veut bien accorder, c'est-à-dire qu'elle n'en n'a pas !
Si Satan ne peut donner de frontière à la méchanceté c'est parce qu'en lui il n'y a pas la moindre parcelle d'amour, de compassion et qu'il se "réjouit" de voir les hommes faire porter la responsabilité de leurs maux sur Dieu !

Dans les versets qui viennent d'être cités, Jérémie annonçait le "massacre des innocents", celui des enfants âgés de deux ans et en dessous, massacre promulgué par le roi Hérode afin d'éliminer Jésus de Nazareth. (
Matthieu 2: 16-18)

Par la même occasion, le prophète était la bouche de l'Éternel pour annoncer que,
malgré les situations les plus désastreuses, Dieu restait le Dieu des consolations pour son peuple. 8 (Jérémie 31: 16 )
Il l'invitait à regarder plus loin que le présent, plus loin que les conséquences de son péché, à regarder à Celui qui est à même de sauver toute personne qui s'approche de lui d'un coeur sincère et repentant.
Un message qui a parcouru les siècles et qui retentit encore aujourd'hui !

Venez et plaidons ! dit l'Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige... Esaïe 1: 18 (v. L. S)

J'efface tes transgressions comme un nuage, Et tes péchés comme une nuée ;
Reviens à moi, Car je t'ai racheté. Esaïe 44: 22 (v. L. S)

... la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom
(au nom de Jésus) à toutes les nations... Luc 24: 47 (v. L. S)

Le péché est toujours la cause de nos maux !
Il l'est, même si nous sommes au bénéfice de l'oeuvre de la Croix et que nous ne vivions plus dans le péché.
En effet,
le péché des autres peut être responsable de bien des larmes qui, dans bien des cas, semblent intarissables. Mais, pour les enfants de Dieu, pour ceux et celles qui ont accepté Jésus comme Sauveur ET Seigneur de leur vie, la voix de Jérémie nous rappelle celle de l'Éternel parlant à son peuple :

Ainsi parle l'Éternel : Retiens tes pleurs, Retiens les larmes de tes yeux ; Car il y aura un salaire pour tes oeuvres, dit l'Éternel... Jérémie 31: 15-16 (v. L. S)

Plus que de simples mots, il y a, derrière la Parole de notre Dieu, l'espérance qu'il met dans les coeurs de ceux et celles qui veulent le prendre au mot et qui s'appuient sur ce qu'il a dit et non sur ce qu'ils voient ou ressentent.

"
Tu m'as donné l'espérance", pouvait dire l'auteur du psaume 119 ! Ajoutant encore : "C'est ma consolation dans ma misère". (v. 49 - 50)

Tu m'as déjà donné l'espérance quoique je ne vois point la délivrance !
Tu m'as donné l'espérance pour que je puisse vivre dans ce temps de "famine" où
le bonheur semble faire défaut :

"Tu m'as donné l'espérance, c'est ma consolation dans ma misère !"

Tu nous l'as donnée par ta Parole, aussi nous appartient-il de garder la foi malgré notre "misère" passagère, cette "misère" qui semble parfois prendre racine.
Que chaque enfant de Dieu passant par le creuset de l'épreuve réalise qu'au travers de cette espérance il y a un renouveau de vie qu'il lui appartient de saisir afin d'entretenir sa vie spirituelle au lieu de la laisser couler !
L'auteur du psaume 119 nous montre bien que son espérance n'est pas vaine et que son engagement vis-à-vis de Dieu n'a pas faibli (nous le verrons la prochaine fois).
Qu'en est-il de notre engagement lorsque la souffrance fait son oeuvre ?

La manifestation de ce Dieu d'amour, car il est amour même dans nos épreuves, ne consiste pas toujours dans une délivrance immédiate de l'épreuve - hélas pour notre vieille nature -, mais elle permet à celui qui est éprouvé de "sentir" les effets de la grâce dans sa vie en constatant qu'il est soutenu dans le malheur qui l'accable, soutenu dans la misère, dans la difficulté, dans un passage difficile de la vie, passage obligé pour que la foi soit testée.

Au risque de me répéter :
L'espérance n'est pas la délivrance, mais elle trace son chemin !
Et c'est peut-être parce que l'espérance n'est pas suffisamment ancrée dans certains coeurs, peut-être parce que l'attachement au Fils de Dieu n'est pas aussi fort qu'il devrait être, peut-être parce que l'épreuve semble interminable aux yeux des hommes et des femmes qui sont dans la souffrance...

.... C'est peut-être à cause de ses quelques points particuliers dans de nombreuses vies, que
l'ennemi de nos âmes fait tous ses efforts pour démontrer que l'espérance ne change pas les circonstances et qu'en conséquence, il serait préférable, à son avis, de jeter l'éponge et vivre comme le monde qui nous entoure !
Vivre comme ce monde qui, en définitive,
semble être bien moins malheureux que l'enfant de Dieu qui s'efforce de ramer à contre-courant.

Cette dernière image a bien souvent été présentée à ceux qui souffraient à cause de leur foi : Jérémie le "lamentateur", Job, Asaph (
Psaume 73), David (Psaume 37), ils ont tous vu le méchant prospérer et l'ont parfois envié, mais ils ont aussi compris que la finalité de telles vies serait la perdition éternelle. Puissions-nous avoir la même compréhension afin qu'aucune racine d'amertume ne vienne infecter notre vie et notre entourage.

Ainsi, quel que soit le ton employé par l'adversaire de nos âmes, sa voix est toujours celle du mensonge, quelle que soit l'image du monde qu'il veut nous présenter, quels que soient les attraits qu'il veut mettre en avant pour nous séduire, aucun de ses arguments ne devrait pouvoir inverser la marche de ceux qui s'appuient sur les promesses de Dieu.

Comment, toi qui as déjà goûté à la bonté de Dieu, qui as déjà bénéficié de sa grâce et de son amour, comment toi qui t'es un jour engagé dans le chemin étroit, pourrais-tu croire que ton Père céleste ne tiendrait pas SA parole ?

Tiens-tu pour peu de chose les consolations de Dieu, Et les paroles qui doucement se font entendre à toi ?... Job 15: 11 (v. L. S)

L'auteur du psaume 119 n'a pas pris les consolations divines tout en pleurnichant sur son sort, elles lui ont redonné la VIE, redonner de l'élan pour
garder sa place de témoin malgré la hargne des adversaires et leur mépris d'une foi qui, à leurs yeux, semblait inopérante.

L'enfant qui pleure parce qu'il est tombé et qu'il s'est égratigné le genou ne va-t-il pas se réfugier dans les bras de sa mère ou de son père pour se faire consoler ?
Va-t-il pleurer jusqu'à ce que la guérison soit complète, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de blessures visibles à son genou ou va-t-il accepter les paroles d'amour et les soins qui vont lui être prodigués et sécher ses larmes ?
La réponse va de soi :
La consolation doit permettre de passer le cap de la difficulté tout en vivant avec elle, mais en ayant les yeux fixés sur celui qui console et qui bande les plaies.

Cette consolation qui a fait du bien à l'auteur du psaume 119, cette consolation découlant de l'espérance que
Dieu a DONNÉE suite à une promesse de sa part, cette consolation-là a été un stimulant qui, telle une nourriture de qualité a démontré qu'elle était un aliment IRREMPLAÇABLE pour l'âme blessée, pour celle qui souffre !

Non point une consolation humaine apportée par des consolateurs fâcheux selon l'expression de Job envers ses amis (16: 2), mais une consolation divine qui est expressément recommandée d'utiliser par la Parole de Dieu elle-même :

Afin que vous soyez nourris et rassasiés du lait de ses consolations... Esaïe 66: 11 (v. L. S)

Afin que vous soyez allaités, et que vous soyez rassasiés de la mamelle de ses consolations... (v. D. M)

La consolation que désire apporter le Seigneur est un aliment fortifiant destiné à renouveler la force des enfants de Dieu qui ont été affaiblis. Cette consolation, véritable nourriture bienfaisante, n'est malheureusement pas toujours utilisée.

Combien de fois n'avons-nous pas..., n'ai-je pas regardé les promesses de Dieu en pensant qu'elles n'étaient pas pour moi ?
Combien de fois n'ai-je pas pensé qu'elles ne pouvaient plus être pour moi parce que j'imaginais que mes épreuves étaient des montagnes que même Dieu ne pouvait déplacer ou renverser?
Combien de fois n'avons-nous pas écouté la voix de l'adversaire qui insinuait que Dieu ne bougerait plus le petit doigt pour nous secourir en raison de la médiocrité de notre vie chrétienne ?

Oh combien le prince des ténèbres sait grandir nos "légères afflictions" (
2 Corinthiens 4: 17) et diminuer la grandeur de notre bien-aimé Sauveur qui l'a pourtant vaincu à Golgotha ! Combien il sait mettre devant nous une autre nourriture que celle proposée par Esaïe 66: 11, le "lait de ses consolations" !

Dans l'épreuve, dans la difficulté, la Bible nous montre qu'il y a bien deux catégories de nourriture pour l'âme. Chacune d'entre elles a ses effets et chacune imprimera sur le visage de la personne les signes de son choix "alimentaire".

Alors que nous venons de constater que la consolation divine est envisagée comme une nourriture bienfaisante et recommandée, maintenant nous allons voir que la nourriture de l'homme qui s'apitoie sur lui-même n'a pas les mêmes effets bienfaisants.

Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu'on me dit sans cesse : où est ton Dieu ? Psaume 42: 3 (v. L. S)

Où est ton Dieu toi qui te lamentes, toi qui passes des heures à désespérer, à voir l'avenir tout en noir ?

Entre les larmes et le "lait de la consolation", notre choix sera vite fait si nous avons compris qu'une des deux "nourritures" détruit tandis que l'autre fortifie.

Les railleurs, les moqueurs, les adversaires de la VÉRITÉ pourront bien poser des questions embarrassantes, mais cela ne devra jamais être une raison pour nous nourrir d'amertume ! Ce ne serait pas sage d'entrer dans leur jeu et d'alimenter ainsi leurs sarcasmes en leur exposant notre manque de confiance dans le Dieu de l'espérance !
Si le monde peut se moquer de notre foi lorsque nous sommes dans la difficulté, que dira-t-il s'il voit que nous abandonnons le camp des croyants ? Cela le poussera-t-il à devenir un disciple de Christ ? Bien sûr que non ! Restons donc fidèles à notre engagement tout comme le Psalmiste l'a été dans sa misère :

Ma part, ô Éternel ! je le dis, C'est de garder tes paroles. Psaume 119: 57 (v. L. S)

Ne suis-je pas encore aimé de Dieu ? Lui qui m'aimait avant que je ne le connaisse ! Lui qui m'a aimé lorsque je vivais dans le péché !

Ne m'aimerait-il plus parce que je suis dans une épreuve qu'il a permise ?
Loin de là !
Il VEUT me consoler !

l'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. Esaïe 49: 13 (v. L. S)

Si donc je veux me laisser consoler par ses paroles d'espérance, il viendra me consoler car c'est sa parfaite volonté ! Il fera plus encore !
Il m'utilisera dans mon épreuve afin qu'à mon tour je puisse en consoler d'autres !

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! 2 Corinthiens 1: 3-4 (v. L. S)

De la théorie à la pratique il n'y qu'un pas à faire,
un simple pas de foi que personne ne peut faire à notre place.
Un pas de foi qui s'appuiera sur la Parole d'un Dieu qui ne peut mentir et qui permettra au Consolateur d'intervenir dans notre vie pour renouveler nos forces dans l'adversité.

Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Esaïe 40: 31 (v. L. S)

Depuis plusieurs semaines, l'auteur du psaume 119 nous a servi de guide afin que nous puissions avancer malgré les épreuves qui nous accableraient. Il nous a montré :

- Qu'il avait à coeur de marcher dans la voie de l'Éternel,
- Qu'il désirait s'instruire toujours davantage sur les enseignements divins,
- Qu'il ne faisait pas de compromis avec la Parole de Dieu,
- Qu'il désirait marcher dans la sanctification afin de plaire à son Seigneur.

Toutes ses attitudes positives ont démontré son attachement et sa confiance dans son Seigneur.
Pour cette raison Dieu lui a fait une promesse afin qu'au travers de son épreuve, il se souvienne qu'il n'est pas seul et qu'un jour il sera délivré de ses tourmentateurs et de ses frayeurs.

En relisant les 8 versets qui concernent le paragraphe de la lettre "Zaïn", nous voyons qu'il s'appuyait sur deux consolations de poids :

- L'une, sur la promesse que Dieu lui a faite (v.
49),
- L'autre, sur le résultat de ses réflexions qui l'ont conduit à prendre en considération les jugements divins du temps passé (v.
52).

Si nous avons les mêmes promesses que lui - et nous les avons - nous bénéficions en plus d'une promesse bien supérieure puisque notre Sauveur, celui qui a payé la rançon de notre péché (1 Timothée 2:6), a formellement déclaré :
Voici, je (Jésus) suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde... Matthieu 28: 20 (v. L. S)

Cette présence invisible, et pourtant bien réelle, ne saurait laisser indifférent celui qui nous a envoyé le Consolateur par excellence, c'est-à-dire l'Esprit Saint, l'Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir (Jean 14: 17).

Rachel ne voulait pas être consolée parce que sa perte était grande (
Jérémie 31: 15).
Dans cet exemple douloureux, il est humainement compréhensible que l'on ne veuille pas se séparer de son chagrin.
Pourtant le Dieu de compassion, le Dieu qui comprend la douleur des hommes, le Dieu qui a souffert la mort de la Croix,
nous invite, aujourd'hui encore à nous nourrir du "lait de ses consolations", une nourriture suffisamment riche pour que nous continuions notre marche dans le chemin de l'espérance, ce chemin qui va nous mener jusque dans l'éternité, là où il n'y aura plus de larmes !

Quelle perte pourrions-nous subir dans ce monde qui serait suffisamment lourde pour nous rendre inconsolables ?
Un jour nous allons tout perdre: argent, amis, famille, santé... etc. Nous retournerons dans la poussière et nous n'emmènerons rien dans l'éternité, pas même un atome de ce qui était entre nos mains durant notre séjour ici-bas !

Entre deux consolations de poids, entre la promesse de Dieu qui a été faite à chacun d'entre nous et notre regard sur les jugements de Dieu qui se sont exercés dans le passé, ajouté à la promesse du Fils de Dieu :
Je me demande comment nous avons pu, la plupart d'entre nous - au moins pendant quelques instants - perdre pied et ne plus croire dans le secours de l'Éternel !

C'est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères. Il (Élie) se coucha et s'endormit... 1 Rois 19: 4-5 (v. L. S)

Se coucher ! Abandonner la lutte !
S'abandonner entre les mains du prince des ténèbres qui essaiera de tout faire pour nous donner le coup de grâce (nous achever), si nous ne voulons plus vivre en étant dépendant de la Grâce de Dieu.

Faut-il, comme la femme de Martin Luther, que mes proches s'habillent de deuil pour que je comprenne que
l'espérance que Dieu propose est la preuve concrète qu'il s'intéresse à ma vie et non le signal d'un Dieu à l'agonie qui n'a plus la force de délivrer ses enfants ?

"Martin Luther, avec tous les soucis et les oppositions, avait un moment de découragement. Son épouse Catherine de Bora va agir, comment va-t-elle s'y prendre ?
La digne et pieuse épouse de Martin Luther, affligée de voir son mari triste et découragé depuis plusieurs jours, eut l'idée de se revêtir d'habits de deuil.

Quoi ? lui dit son mari, Martin Luther, tu portes le deuil ! Qu'est-il donc arrivé ?
C'est parce que Dieu est mort ! dit-elle.
Comment peux-tu dire de telles insanités ! Tu blasphèmes !

Comment peux-tu alors être toi-même si déprimé et abattu si Dieu est encore vivant pour nous secourir !
J'ai mérité la leçon, ma chère femme, dit Martin Luther.
Et aussitôt, il se ressaisit et reprit courage."
(source : http://www.blogdei.com/bergerie/)

Afin que l'adversité ne dessine plus des rides sur mon front, que mes yeux ne s'assombrissent et que ma mine ne s'allonge plus, c'est décidé, je vais mettre un écriteau sur mon miroir et un autre à ma place de travail:

Souris ! Dieu n'est pas mort!


L'Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. Esaïe 49: 13 (v. L. S)

Dieu secourt celui dont le regard est abattu.
Job 22. 29 (v. L. S)

***

Compte patiemment sur le Seigneur ;
ressaisis-toi, reprends courage,
oui, compte patiemment sur le Seigneur.

Psaume 27: 14 (V. français courant)

***

VEUX-TU ÊTRE CONSOLÉ?


© J-M Ravé 21 juillet 2007 -
CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse