Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

l'Abécédaire pour une vie bénie

(13) (Zaïn)

Les promesses du monde rendent les fous joyeux

Les promesses de Dieu soutiennent les malheureux

Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à.............................................. Actes 7: 17 (v. L. S)

Et c'est ainsi que.............................................., AYANT PERSÉVÉRÉ, (il, elle) obtint l'effet de la promesse. Hébreux 6: 15 (v. L. S)

Par la foi, nous sommes invités à mettre notre nom à la place des pointillés, à la place du nom d'Abraham. Croyons que ces versets sont aussi faits pour nous : pour moi, aussi bien que pour toi lecteur ou auditeur, surtout si tu es dans la souffrance, dans l'épreuve et que tu as mis ton espérance dans le Seigneur.

Alors que j'ai la Bible sous les yeux, alors que j'ai la Parole de Dieu à ma disposition, il m'est recommandé de m'appuyer sur le contenu de ce Livre. De le faire de la première jusqu'à la dernière lettre, puis d'y placer mon nom chaque fois que l'occasion se présentera.
La Bible : Une lettre d'amour d'un Dieu d'amour, une lettre qui nous est adressée d'abord à titre individuel !

Si par malheur, je commençais à douter de sa véracité,
ne serait-ce que d'un seul passage, alors oui, ce serait le plus grand malheur que je puisse connaître! Je n'aurais alors plus rien ni personne en qui je pourrais mettre ma confiance! Plus personne, sinon des gens comme moi, des pécheurs graciés ou non, qui ont tous besoin de Dieu pour vivre ou survivre.

Émettre un doute sur ce que Dieu a dit reviendrait à semer moi-même des parasites dans le champ de mon coeur, des parasites qui, en se multipliant, finiraient par détruire, petit à petit, la bonne semence qui y fut plantée lorsque j'ai donné ma vie à Christ.

Le doute, semblable à une tumeur maligne, ne ferait qu'engendrer
des pensées qui réduiraient les bénédictions de Dieu à de simples effets du hasard, annulant par conséquent le bénéfice de la foi d'antan.
C'est ainsi que plusieurs se sont retrouvés dans des situations pires que celles qui les avaient conduites à implorer la grâce du Seigneur. Pires parce qu'elles sont revenues à leur point de départ, là où l'ennemi de leur âme les attendait afin de les prendre par la main pour les éloigner de cette frontière qu'ils avaient franchie un jour dans le bon sens.

Combien de champs n'ont-ils pas été dévastés ?
Combien de coeurs n'ont-ils pas laissé entrer la vermine du doute qui, en se propageant, a attaqué les fondements même de leur foi ?
Et combien sont-ils, ces enfants de Dieu que le mal a déjà atteints,
ceux qui croient sans avoir la foi ?
Croire que Dieu PEUT, sans avoir la foi que Dieu FERA comme il l'a pourtant promis à ceux qui sont les descendants du père des croyants.

Dieu PEUT et Dieu FERA tout ce qu'il a promis quand bien même les circonstances présentes pourraient démontrer le contraire. Le seul obstacle qu'il pourrait rencontrer c'est la perte de notre foi, de notre confiance en SA parole, une attitude contraire de celle qu'il attend de ses enfants !

Le juste vivra de la foi ; mais si quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Hébreux 10: 38 (v. D. M)

La Bible nous enseigne que des hommes ont persévéré dans la foi, ont maintenu leur attachement à la Parole de Dieu, ont résisté à l'adversaire extérieur et intérieur. Ces hommes-là ont eu tellement d'importance aux yeux de Dieu qu'il a trouvé bon de nous les donner en exemple afin que notre foi se calque sur la leur.

L'auteur du psaume 119 nous fait la démonstration de sa fidélité envers l'Éternel, une fidélité à toute épreuve qui ne l'a jamais empêché d'avoir les yeux ouverts sur la réalité.
Il est loin d'être assis sur un petit nuage en train de rêvasser !
Il se trouve en première ligne étant
la cible visible des ennemis de l'Éternel. Pour cette raison, il réclame le secours d'en-haut ne sachant que répondre aux adversaires de la Vérité qui l'outragent continuellement (v.41-42).

S'appuyant sur la Parole de Dieu pour mettre en évidence la réalité de sa foi (
119: 25), mettant en avant les promesses de Dieu dans cette Parole (v. 41), aujourd'hui nous allons découvrir qu'il a progressé dans sa réflexion puisqu'il va aller encore plus loin en dépassant le simple fait de s'appuyer sur une des promesses de Dieu qu'il a relevée.

Les Saintes Écritures sont remplies de promesses que le Seigneur est toujours en mesure de tenir. Il est bon de les connaître afin d'avoir un argument scripturaire pour appuyer nos prières pour qu'elles puissent être exaucées au moment favorable.
Mais bien plus que toutes les promesses que notre Bible contient, il y a
LA promesse, cette promesse unique dans son genre puisqu'elle est faite pour l'instant présent.
C'est la SEULE qui puisse avoir de l'importance au moment où la difficulté tente de faire barrage à notre foi.


C'est ainsi que nous voyons notre Psalmiste s'appuyer :
1) Sur la Parole de Dieu (
v. 25),
2) Ensuite sur une promesse qui correspond à sa situation (
v. 41),
3) Et maintenant, sur une promesse qui lui est particulièrement destinée ! (
v. 49)

Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur!

Voici donc notre homme qui, tout en parlant de la promesse de Dieu, rappelle qu'il est toujours son serviteur (en dépit de l'adversité), rappelle que c'est le Seigneur lui-même qui lui avait fait une promesse, laissant ainsi entendre qu'il n'a pas pris une parole de Dieu ou une promesse au hasard pour la faire sienne.

Dans cet exemple, ce n'est point l'homme qui a choisi de s'appuyer sur tel ou tel texte de la Parole de Dieu !
C'est l'Éternel qui s'est engagé par une parole précise envers son serviteur, une parole qui a fait naître l'espérance. Une espérance qui ne trompe point puisque Dieu est un Dieu de vérité.

Cette espérance ne vient pas du Psalmiste puisque l'Écriture dit que c'est Dieu qui la lui a donnée :

Puisque tu m'as donné l'espérance ! Psaume 119: 49 (v. L. S)

L'espérance n'est pas la délivrance !
L'espérance (donnée par Dieu) devient, pour ainsi dire, l'aliment de la foi, son combustible afin qu'elle résiste dans l'épreuve car elle se rappellera que : "le Seigneur a dit.... "

L'espérance fait barrage au doute ! Elle doit être saisie lorsqu'elle se présente au travers de la Parole de Dieu, de ses promesses, et plus particulièrement de
la Parole ou de la promesse qui nous a profondément touchés lorsque nous nous sommes placés devant le Seigneur dans un moment de détresse. Dieu confirmant ainsi que le texte lu est approprié à la situation présente et qu'il entend agir conformément à ce qu'il a dit si la foi est au rendez-vous.

L'espérance soutient le malheureux... Job 5: 16 (v. L. S)

Il y a de l'espérance pour ton avenir, dit l'Éternel. Jérémie 31. 17 (v. L. S)

... nous trouvions un puissant encouragement, nous dont LE SEUL REFUGE a été de saisir L'ESPÉRANCE QUI NOUS ÉTAIT PROPOSÉE. Hébreux 6: 18 (v. L. S)

L'espérance n'est pas la délivrance, mais elle trace son chemin !
C'est donc dans un but bien précis qu'une révélation particulière fut attribuée au Psalmiste, non pour qu'il se glorifie d'avoir reçu quelque chose du Seigneur, mais qu'il ait une parole précise pour soutenir sa foi dans une épreuve qui doit se prolonger.

Ceci nous permet de comprendre qu'il y a des instants dans notre vie où les moments passés avec le Seigneur dans la prière, la médiation ou les rencontres fraternelles sont indispensables pour que le Saint-Esprit ait la possibilité de mettre une conviction profonde dans le coeur de celui ou celle qui s'est approché du Seigneur avec son problème.

Mais les promesses, les révélations particulières, comme les songes de Joseph par exemple, ne sont destinées qu'à
faire naître l'espérance afin qu'au moment de l'épreuve, il subsiste un rayon de soleil divin qui rappelle qu'un jour cette épreuve douloureuse aura une fin victorieuse.

Et c'est ainsi que.............................................., AYANT PERSÉVÉRÉ, (il, elle) obtint l'effet de la promesse. Hébreux 6: 15 (v. L. S)

Ainsi il n'est point question de délivrance prochaine, mais d'espérance qui doit se maintenir malgré ce que les 5 sens seront à même de constater.
L'auteur du psaume 119 l'a fort bien compris lui qui parle de sa misère ! (
v. 50)

C'est ma consolation dans ma misère !

Les promesses de Dieu sont comme une bouée de sauvetage qu'il ne faut pas lâcher sous peine de sombrer dans le désespoir. Elles sont là pour notre consolation, nous dit le Psalmiste !

En tout temps, quelle que soit la force de la tempête, quelle que soit la couleur de l'horizon que tu perçois, accroche-toi à cette bouée irremplaçable, cette promesse qui un instant t'a donné de l'espérance. Si tu lâches cette bouée, tu seras emporté par ce que tu crains...

Si je lâche la bouée, si je lâche la Parole de Dieu qui m'a été donnée pour alimenter ma foi, alors je n'ai plus rien qui puisse me permettre de tenir jusqu'à ce que la promesse devienne un fait accompli.

Tant que je tiens cette bouée, tant que je m'accroche aux promesses d'un Dieu qui ne peut pas mentir : "
c'est ma consolation dans ma misère", ma consolation parce que je SAIS que l'épreuve aura une fin et que je suis à même de la supporter puisque Dieu m'a donné l'espérance !

Vais-je rejeter cette espérance parce que je suis dans la misère, dans l'épreuve,
dans l'affliction, pour employer le mot qu'utilise la majorité des Bibles de langue française ?
Que jamais je ne refuse cette espérance car, la rejeter serait refuser la Vie!
Selon le dictionnaire Larousse des synonymes, l'affliction est "une peine profonde qui déprime et qu'il est difficile de consoler".

Dans ces versions, il est intéressant de relever que Dieu apporte la consolation à ceux qu'il est difficile de consoler avec des paroles humaines ! IL vient consoler les inconsolables, ceux qui n'ont plus d'espérance dans ce monde !

Et cette consolation, provenant de l'espérance que Dieu a donnée au travers d'une promesse (
v. 50 et 49) va produire dans le coeur du Psalmiste un réveil et lui redonner du goût à la vie (v. 50)

Car ta promesse me rend la vie.

Cette promesse que Dieu nous a faite le jour où, devant lui, nous avons exposé ce qui chargeait notre coeur, celle qui est "sortie de notre Bible" et qui ne nous a plus lâchés tant elle revenait sans cesse à notre esprit, cette promesse-là nous a-t-elle rendu la vie ?
C'est-à-dire, sommes-nous repartis plein de vigueur, louant le Seigneur et nous réjouissant de ce qu'il a le contrôle parfait de notre destinée, et que rien ni personne ne pourra nous nuire
tant que nous resterons attachés à LUI et à SA Parole ?

Une maxime du monde déclare que : "les promesses rendent les fous joyeux", mais ça,
c'est le monde qui parle au monde.
Il en est tout autre lorsque c'est le Seigneur qui engage son peuple, ses enfants à s'appuyer sur ses promesses.
Pour l'enfant de Dieu, c'est folie que de ne pas croire ou de ne plus croire ce que Dieu a dit.
C'est folie de douter qu'il ne va pas mener à bien ce qu'il a déjà commencé ! Nous valons plus que les oiseaux du ciel dont il prend soin ! Ne l'oublions jamais, c'est Jésus le Fils de Dieu qui l'a dit, lui qui a donné SA vie sur la Croix pour que nous puissions obtenir le pardon divin. (Matthieu 6: 26)

Dieu n'oublie pas ses promesses, mais nous, nous oublions nos promesses faites à Dieu, une des raisons qui pourrait ralentir le processus de délivrance, de guérison, qui a été entamé le jour où nous avons fait le pas de foi qu'il attendait pour intervenir.

Seigneur, je ne suis pas meilleur que mes frères et soeurs dans la foi et j'ai conscience qu'à de nombreuses reprises, j'ai parlé à légère en faisant des promesses que j'ai vite oubliées. Non pas que je ne voulais tenir ma parole, mais je n'ai pas été attentif à ce qui est sorti de ma bouche.
Pardonne ce péché et remets-moi en mémoire tout ce qu'il m'est encore possible de faire lorsque je me suis engagé des lèvres.
Donne-moi la sagesse qui me manque afin qu'à l'avenir je sois plus prudent concernant les promesses que je pourrais faire car je connais ta Parole qui dit : "
Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir" (Ecclésiaste 5: 5).


Revenons aux promesses de Dieu qui ne peuvent faillir, revenons plus particulièrement à celle que l'auteur du psaume 119 a reçue : "Souviens-toi de ta promesse faite à ton serviteur".
Cette promesse qui apporte l'espérance et le goût de revivre, le goût de résister à l'adversaire, à l'adversité !
Cette promesse qui invite le bénéficiaire à tenir le coup dans l'épreuve (
v. 51) et qui le pousse à maintenir la direction dans laquelle il s'était engagé, à suivre les commandements de Dieu qu'il connaît :

Je ne m'écarte point de ta loi.

Les vents sont toujours contraires, il n'y aucune manifestation de la puissance divine qui laisse envisager au moins un répit, mais cet homme est capable de tenir simplement avec la parole de Dieu reçue.
Il résiste au doute qui pourrait le détruire tandis que d'autres, malgré quelques gestes de la part du Seigneur signalant sa présence, pourraient bien lâcher prise sous prétexte que la délivrance n'a pas été totale et définitive.
Il n'est pas question de montrer du doigt qui que ce soit. En effet, je me souviens encore d'une triste période où ma foi ne valait pas grand-chose...

C'était il y a bien 15 ans, nous attendions avec impatience que le Seigneur pourvoit pour le règlement d'une facture comme il l'avait toujours fait.
Cette fois-ci, au lieu de recevoir l'intégralité de la somme, notre Père céleste avait trouvé bon de nous faire parvenir de petits dons. Ainsi, au lieu de me réjouir d'un billet de vingt francs donnés avec amour, je "pleurais", me lamentais en regardant tout ce qu'il manquait pour honorer cette facture. J'avais alors oublié, pour un temps, que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

Combien n'ont-ils pas été contrariés, chagrinés, comme je l'ai été, combien n'ont-ils pas été
déçus de Dieu simplement parce qu'il n'avait pas répondu immédiatement à 100% selon la demande du moment ?
Combien de louanges, d'actions de grâce n'ont jamais vu le jour en raison d'un manque de reconnaissance qui aurait dû "encourager" le Seigneur à poursuivre son oeuvre ?

Afin de ne jamais retomber dans le même piège, sachons, dès aujourd'hui, reconnaître que c'est déjà un privilège qu'il nous accorde lorsqu'il nous offre un acompte de sa bienveillance à titre de garantie, un privilège destiné à nous réjouir plutôt qu'à nous attrister !

Le Psalmiste n'avait
rien que la Parole de Dieu, rien que la promesse ! Il ne savait même pas combien de temps il allait subir les railleries des moqueurs, des orgueilleux (v. 51). Malgré ce manque d'information, quoique qu'il n'y ait rien dans le présent qu'il puisse voir pour fortifier sa foi, il y avait cependant derrière lui un passé qui ne pouvait mentir !

Un passé qui rappelait que Dieu intervenait bien dans la vie des hommes et qu'aux temps voulus, ses jugements s'exerçaient prouvant par là que SA parole était la Vérité (
v. 52)

Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Éternel ! Et je me console.

Et si à mon tour je regardais en arrière ?
Si à
ton tour tu t'arrêtais un instant pour prendre conscience de tous les bienfaits que le Seigneur t'a déjà accordés jusqu'à ce jour !

Ensemble nous pourrions reconnaître qu'il a toujours été fidèle même dans les moments les plus sombres de notre vie.

N'est-ce pas parce qu'il nous a secourus, que nous sommes encore dans le chemin étroit ?
Alors, s'il a pu être un secours dans la détresse du passé, ne le sera-t-il pas dans celle d'aujourd'hui ?

Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, Jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai ; Je l'ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver. Esaïe 46: 4 (v. L. S)

Je serai le même jusques à votre vieillesse, et je vous chargerai [sur moi] jusques à votre blanche vieillesse... (v. D. M)

Amen ?

Oui Amen ! Qu'il en soit ainsi dans MA vie !... et dans la tienne
si TU le veux !

***

Tout le bien qui nous est donné, et tout don parfait vient d'en haut, descendant du Père des lumières, par devers lequel il n'y a point de variation, ni d'ombre de changement. Jacques 1: 17 (v. D. M)


© J-M Ravé 14 juillet 2007 -
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