Le temps
approchait où devait
s'accomplir la promesse que Dieu avait faite
à..............................................
Actes 7: 17 (v. L. S)
Et c'est
ainsi
que.............................................., AYANT
PERSÉVÉRÉ, (il, elle) obtint l'effet de la
promesse. Hébreux 6: 15 (v. L. S)
Par la foi, nous sommes
invités à mettre notre nom à
la place des pointillés, à la place
du nom d'Abraham. Croyons que ces versets sont
aussi faits pour nous : pour moi, aussi bien
que pour toi lecteur ou auditeur, surtout
si tu es dans la
souffrance, dans l'épreuve et que tu as mis
ton espérance dans le
Seigneur.
Alors que j'ai la Bible sous les yeux, alors que
j'ai la Parole de Dieu à ma disposition, il
m'est recommandé de m'appuyer sur le contenu
de ce Livre. De le faire de la première
jusqu'à la dernière lettre, puis d'y
placer mon nom chaque fois que l'occasion se
présentera.
La Bible : Une lettre d'amour d'un Dieu
d'amour, une lettre qui nous est adressée
d'abord à titre individuel !
Si par malheur, je commençais à
douter de sa véracité,
ne serait-ce que d'un
seul passage, alors
oui, ce serait le plus grand malheur que je puisse
connaître! Je n'aurais alors plus rien ni
personne en qui je pourrais mettre ma confiance!
Plus personne, sinon des gens comme moi, des
pécheurs graciés ou non, qui ont tous
besoin de Dieu pour vivre ou survivre.
Émettre un doute sur ce que Dieu a dit
reviendrait à semer moi-même des
parasites dans le champ de mon coeur, des parasites
qui, en se multipliant, finiraient par
détruire, petit à petit, la bonne
semence qui y fut plantée lorsque j'ai
donné ma vie à Christ.
Le doute, semblable à une tumeur maligne, ne
ferait qu'engendrer des pensées qui
réduiraient les bénédictions
de Dieu à de
simples effets du hasard, annulant par conséquent le
bénéfice de la foi
d'antan.
C'est ainsi que plusieurs se sont retrouvés
dans des situations pires que celles qui les
avaient conduites à implorer la grâce
du Seigneur. Pires parce qu'elles sont revenues
à leur point de départ, là
où l'ennemi de leur âme les attendait
afin de les prendre par la main pour les
éloigner de cette frontière qu'ils
avaient franchie un jour dans le bon sens.
Combien de champs n'ont-ils pas été
dévastés ?
Combien de coeurs n'ont-ils pas laissé
entrer la vermine du doute qui, en se propageant, a
attaqué les fondements même de leur
foi ?
Et combien sont-ils, ces enfants de Dieu que le mal
a déjà atteints, ceux qui croient sans avoir la
foi ?
Croire que Dieu PEUT,
sans avoir la foi que Dieu FERA comme il l'a pourtant promis à
ceux qui sont les descendants du père des
croyants.
Dieu PEUT et Dieu FERA tout ce qu'il a promis quand
bien même les circonstances présentes
pourraient démontrer le contraire. Le seul
obstacle qu'il pourrait rencontrer c'est la perte
de notre foi, de notre confiance en SA parole, une
attitude contraire de celle qu'il attend de ses
enfants !
Le juste
vivra de la foi ; mais si quelqu'un se retire,
mon âme ne prend point de plaisir en lui.
Hébreux 10: 38 (v. D. M)
La Bible nous enseigne que des hommes ont
persévéré dans la foi, ont
maintenu leur attachement à la Parole de
Dieu, ont résisté à
l'adversaire extérieur et intérieur.
Ces hommes-là ont eu tellement d'importance
aux yeux de Dieu qu'il a trouvé bon de nous
les donner en exemple afin que notre foi se calque
sur la leur.
L'auteur du psaume 119 nous fait la
démonstration de sa fidélité
envers l'Éternel, une fidélité
à toute épreuve qui ne l'a jamais
empêché d'avoir les yeux ouverts sur
la réalité.
Il est loin d'être assis sur un petit nuage
en train de rêvasser !
Il se trouve en première ligne étant
la cible visible des
ennemis de l'Éternel. Pour cette raison, il réclame
le secours d'en-haut ne sachant que répondre
aux adversaires de la Vérité qui
l'outragent continuellement (v.41-42).
S'appuyant sur la Parole de Dieu pour mettre en
évidence la réalité de sa foi
(119: 25),
mettant en avant les promesses de Dieu dans cette
Parole (v. 41),
aujourd'hui nous allons découvrir qu'il a
progressé dans sa réflexion puisqu'il
va aller encore plus loin en dépassant le
simple fait de s'appuyer sur une des promesses de
Dieu qu'il a relevée.
Les Saintes Écritures sont remplies de
promesses que le Seigneur est toujours en mesure de
tenir. Il est bon de les connaître afin
d'avoir un argument scripturaire pour appuyer nos
prières pour qu'elles puissent être
exaucées au moment favorable.
Mais bien plus que toutes les promesses que notre
Bible contient, il y a LA
promesse, cette promesse unique dans son genre
puisqu'elle est faite
pour l'instant présent.
C'est la SEULE qui puisse avoir de l'importance au
moment où la difficulté tente de
faire barrage à notre foi.
C'est ainsi que nous voyons notre Psalmiste
s'appuyer :
1) Sur la Parole de Dieu (v. 25),
2) Ensuite sur une promesse qui correspond à
sa situation (v. 41),
3) Et maintenant, sur une promesse qui lui est
particulièrement destinée !
(v. 49)
Voici donc notre homme qui,
tout en parlant de la promesse de Dieu, rappelle
qu'il est toujours son serviteur (en dépit
de l'adversité), rappelle que c'est
le Seigneur
lui-même qui
lui avait fait une promesse, laissant ainsi
entendre qu'il n'a pas pris une parole de Dieu ou
une promesse au hasard pour la faire sienne.
Dans cet exemple, ce n'est point l'homme qui a
choisi de s'appuyer sur tel ou tel texte de la
Parole de Dieu ! C'est l'Éternel qui s'est
engagé par une
parole précise envers son serviteur, une
parole qui a fait naître l'espérance.
Une espérance qui ne trompe point puisque
Dieu est un Dieu de vérité.
Cette espérance ne vient pas du Psalmiste
puisque l'Écriture dit que c'est Dieu qui la
lui a donnée :
Puisque
tu
m'as donné l'espérance !
Psaume 119: 49 (v. L. S)
L'espérance n'est pas la
délivrance !
L'espérance (donnée
par Dieu) devient, pour ainsi dire, l'aliment de la
foi, son combustible afin qu'elle résiste
dans l'épreuve car elle se rappellera
que : "le Seigneur a dit.... "
L'espérance fait barrage au doute !
Elle doit être saisie lorsqu'elle se
présente au travers de la Parole de Dieu, de
ses promesses, et plus particulièrement de
la
Parole ou de la promesse qui nous a
profondément touchés lorsque nous
nous sommes placés devant le Seigneur dans
un moment de détresse. Dieu confirmant ainsi
que le texte lu est approprié à la
situation présente et qu'il entend agir
conformément à ce qu'il a dit si la
foi est au rendez-vous.
L'espérance soutient le
malheureux... Job 5: 16 (v. L. S)
Il y a de
l'espérance pour ton avenir, dit
l'Éternel. Jérémie 31.
17
(v. L.
S)
... nous
trouvions un puissant
encouragement, nous dont LE SEUL
REFUGE a été de
saisir L'ESPÉRANCE QUI NOUS
ÉTAIT PROPOSÉE. Hébreux 6: 18 (v. L. S)
L'espérance n'est pas la
délivrance, mais elle trace son
chemin !
C'est donc dans un
but bien précis qu'une
révélation particulière fut
attribuée au Psalmiste, non pour qu'il se
glorifie d'avoir reçu quelque chose du
Seigneur, mais qu'il ait une parole précise
pour soutenir sa foi dans une épreuve
qui doit se
prolonger.
Ceci nous permet de comprendre qu'il y a des
instants dans notre vie où les moments
passés avec le Seigneur dans la
prière, la médiation ou les
rencontres fraternelles sont indispensables pour
que le Saint-Esprit ait la possibilité de
mettre une conviction profonde dans le coeur de
celui ou celle qui s'est approché du
Seigneur avec son problème.
Mais les promesses, les révélations
particulières, comme les songes de Joseph
par exemple, ne sont destinées qu'à
faire naître
l'espérance
afin qu'au moment de l'épreuve, il subsiste
un rayon de soleil divin qui rappelle qu'un jour
cette épreuve douloureuse aura une fin
victorieuse.
Et
c'est ainsi
que..............................................,
AYANT PERSÉVÉRÉ,
(il,
elle)
obtint l'effet de la promesse. Hébreux 6: 15 (v. L. S)
Ainsi il n'est point question de délivrance
prochaine, mais d'espérance qui doit se
maintenir malgré ce que les 5 sens seront
à même de constater.
L'auteur du psaume 119 l'a fort bien compris lui
qui parle de sa misère ! (v. 50)
Les promesses de Dieu sont
comme une bouée de sauvetage qu'il ne faut
pas lâcher sous peine de sombrer dans le
désespoir. Elles sont là pour notre
consolation, nous dit le Psalmiste !
En tout temps, quelle que soit la force de la
tempête, quelle que soit la couleur de
l'horizon que tu perçois, accroche-toi
à cette bouée irremplaçable,
cette promesse qui un instant t'a donné de
l'espérance. Si tu lâches cette
bouée, tu seras emporté par ce que tu
crains...
Si je lâche la
bouée,
si je lâche la
Parole de Dieu qui
m'a été donnée pour alimenter
ma foi, alors je n'ai
plus rien qui puisse me permettre de
tenir jusqu'à
ce que la promesse devienne un fait accompli.
Tant que je tiens cette bouée, tant que je
m'accroche aux promesses d'un Dieu qui ne peut pas
mentir : "c'est ma consolation dans ma
misère", ma
consolation parce que je SAIS que l'épreuve aura une
fin et que je suis à même de la
supporter puisque Dieu m'a donné
l'espérance !
Vais-je rejeter cette espérance parce que je
suis dans la misère, dans l'épreuve,
dans
l'affliction, pour
employer le mot qu'utilise la majorité des
Bibles de langue française ?
Que jamais je ne refuse cette espérance car,
la rejeter serait refuser la Vie!
Selon le dictionnaire Larousse des synonymes,
l'affliction est "une peine profonde qui
déprime et qu'il est difficile de
consoler".
Dans ces versions, il est intéressant de
relever que Dieu apporte la consolation à
ceux qu'il est difficile de consoler avec des
paroles humaines ! IL vient consoler les
inconsolables, ceux qui n'ont plus
d'espérance dans ce monde !
Et cette consolation, provenant de
l'espérance que Dieu a donnée au
travers d'une promesse (v. 50 et
49) va
produire dans le coeur du Psalmiste un
réveil et lui redonner du goût
à la vie (v. 50)
Cette promesse que Dieu nous
a faite le jour où, devant lui, nous avons
exposé ce qui chargeait notre coeur, celle
qui est "sortie de notre Bible" et qui ne nous a
plus lâchés tant elle revenait sans
cesse à notre esprit, cette
promesse-là nous a-t-elle rendu la
vie ?
C'est-à-dire, sommes-nous repartis plein de
vigueur, louant le Seigneur et nous
réjouissant de ce qu'il a le contrôle
parfait de notre destinée, et que rien ni
personne ne pourra nous nuire tant que nous resterons
attachés à LUI et à SA
Parole ?
Une maxime du monde déclare que : "les
promesses rendent les fous joyeux", mais ça,
c'est le monde qui
parle au monde.
Il en est tout autre lorsque c'est le Seigneur qui
engage son peuple, ses enfants à s'appuyer
sur ses promesses. Pour l'enfant de Dieu, c'est folie que
de ne pas croire ou de ne plus croire ce que Dieu a
dit.
C'est folie de douter
qu'il ne va pas mener à bien ce qu'il a
déjà commencé ! Nous
valons plus que les oiseaux du ciel dont il prend
soin ! Ne l'oublions jamais, c'est
Jésus le Fils de Dieu qui l'a dit, lui qui a
donné SA vie sur la Croix pour que nous
puissions obtenir le pardon divin. (Matthieu 6: 26)
Dieu n'oublie pas ses promesses, mais nous, nous
oublions nos promesses faites à Dieu, une
des raisons qui pourrait ralentir le processus de
délivrance, de guérison, qui a
été entamé le jour où
nous avons fait le pas de foi qu'il attendait pour
intervenir.
Seigneur, je ne
suis pas meilleur que mes frères et soeurs
dans la foi et j'ai conscience qu'à de
nombreuses reprises, j'ai parlé à
légère en faisant des promesses que
j'ai vite oubliées. Non pas que je ne
voulais tenir ma parole, mais je n'ai pas
été attentif à ce qui est
sorti de ma bouche.
Pardonne ce péché et remets-moi en
mémoire tout ce qu'il m'est encore possible
de faire lorsque je me suis engagé des
lèvres.
Donne-moi la sagesse qui me manque afin qu'à
l'avenir je sois plus prudent concernant les
promesses que je pourrais faire car je connais ta
Parole qui dit : " Mieux vaut pour toi ne point faire
de voeu, que d'en faire un et de ne pas
l'accomplir"
(Ecclésiaste 5: 5).
Revenons aux promesses de Dieu qui ne peuvent
faillir, revenons plus particulièrement
à celle que l'auteur du psaume 119 a
reçue : "Souviens-toi de ta promesse
faite à ton serviteur".
Cette promesse qui apporte l'espérance et le
goût de revivre, le goût de
résister à l'adversaire, à
l'adversité !
Cette promesse qui invite le
bénéficiaire à tenir le coup
dans l'épreuve (v. 51) et
qui le pousse à maintenir la direction dans
laquelle il s'était engagé, à
suivre les commandements de Dieu qu'il
connaît :
Les vents sont toujours
contraires, il n'y aucune manifestation de la
puissance divine qui laisse envisager au moins un
répit, mais cet
homme est capable de tenir simplement avec la parole de Dieu
reçue.
Il résiste au
doute qui pourrait le détruire tandis que
d'autres, malgré quelques gestes de la part
du Seigneur signalant sa présence,
pourraient bien lâcher prise sous
prétexte que la délivrance n'a pas
été totale et définitive.
Il n'est pas question de montrer du doigt qui que
ce soit. En effet, je me souviens encore d'une
triste période où ma foi ne valait
pas grand-chose...
C'était il y a bien 15 ans, nous attendions
avec impatience que le Seigneur pourvoit pour le
règlement d'une facture comme il l'avait
toujours fait.
Cette fois-ci, au lieu de recevoir
l'intégralité de la somme, notre
Père céleste avait trouvé bon
de nous faire parvenir de petits dons. Ainsi, au
lieu de me réjouir d'un billet de vingt
francs donnés avec amour, je "pleurais", me
lamentais en regardant tout ce qu'il manquait pour
honorer cette facture. J'avais alors oublié,
pour un temps, que ce sont les petits ruisseaux qui
font les grandes rivières.
Combien n'ont-ils pas été
contrariés, chagrinés, comme je l'ai
été, combien n'ont-ils pas
été déçus de
Dieu simplement parce
qu'il n'avait pas répondu
immédiatement à 100% selon la demande
du moment ?
Combien de louanges, d'actions de grâce n'ont
jamais vu le jour en raison d'un manque de
reconnaissance qui aurait dû "encourager" le
Seigneur à poursuivre son oeuvre ?
Afin de ne jamais retomber dans le même
piège, sachons, dès aujourd'hui,
reconnaître que c'est déjà un
privilège qu'il nous accorde lorsqu'il nous
offre un acompte de sa bienveillance à titre
de garantie, un privilège destiné
à nous réjouir plutôt
qu'à nous attrister !
Le Psalmiste n'avait rien que la Parole de
Dieu, rien que la
promesse ! Il ne
savait même pas combien de temps il allait
subir les railleries des moqueurs, des orgueilleux
(v. 51).
Malgré ce manque d'information, quoique
qu'il n'y ait rien dans le présent qu'il
puisse voir pour fortifier sa foi, il y avait cependant derrière
lui un passé qui ne pouvait
mentir !
Un passé qui rappelait que Dieu intervenait
bien dans la vie des hommes et qu'aux temps voulus,
ses jugements s'exerçaient prouvant par
là que SA parole était la
Vérité (v. 52)
Et si à
mon
tour je regardais en
arrière ?
Si à ton
tour tu
t'arrêtais un instant pour prendre conscience
de tous les bienfaits que le Seigneur t'a
déjà accordés jusqu'à
ce jour !
Ensemble nous
pourrions reconnaître qu'il a toujours
été fidèle même dans les
moments les plus sombres de notre
vie.
N'est-ce pas parce qu'il nous a secourus, que nous
sommes encore dans le chemin
étroit ?
Alors, s'il a pu être un secours dans la
détresse du passé, ne le sera-t-il
pas dans celle d'aujourd'hui ?
Jusqu'à votre vieillesse je
serai le même, Jusqu'à votre
vieillesse je vous soutiendrai ; Je l'ai fait,
et je
veux encore vous porter, Vous
soutenir et vous sauver. Esaïe 46: 4 (v. L. S)
Je serai
le même jusques à votre vieillesse, et
je vous chargerai [sur moi] jusques à votre
blanche vieillesse... (v. D. M)
Amen ?
Oui Amen ! Qu'il en soit ainsi dans MA
vie !... et dans la tienne si TU le veux !
Tout le
bien qui nous est donné, et tout don parfait
vient d'en haut, descendant du Père des
lumières, par devers lequel il n'y a point
de variation, ni d'ombre de changement.
Jacques 1: 17 (v. D. M)
© J-M
Ravé 14 juillet 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse