... tu es le
Dieu de mon salut, Tu es toujours mon
espérance. Psaume 25: 5 (v. L. S)
Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de
toute joie et de toute paix dans la
foi,
pour
que vous abondiez en
espérance, par la puissance du
Saint-Esprit ! Romains 15: 13 (v. L. S)
Quels que soient les aléas de la vie, les
conséquences des actions entreprises par
l'Adversaire de nos âmes, et même
quelles que soient les "non-réponses" de
Dieu à nos prières, sommes-nous
toujours en mesure de lui dire :
"Tu es
toujours mon
espérance !"
Sans doute est-ce parce que la vie
chrétienne ressemble davantage à un
parcours du combattant qu'à une promenade de
santé, que l'apôtre Paul nous a
transmis la pensée du Seigneur qui veut que
nous soyons renouvelés dans notre
espérance.
Bien plus encore, il demande à ce que notre
"réserve" d'espérance augmente de
jour en jour par l'action de l'Esprit saint !
Une provision
d'espérance capable de soutenir notre
foi dans chacun
des domaines de notre vie, une provision d'espérance
suffisante pour qu'à tout moment, nous
puissions proclamer à l'égard de
notre Sauveur et Seigneur : "Tu es toujours mon
espérance", et
non : "Mon âme languit d'attente au
dedans de moi. "
(Job 19: 27)
En effet, contrairement à Job, notre
espérance devrait nous rendre joyeux
puisqu'elle est censée s'appuyer sur les
promesses de Dieu. Lui-même désire
nous remplir de joie et de paix chaque fois que
notre foi sera mise en
action par le biais d'une espérance qui ne
trompe pas.
Or,
l'espérance ne trompe
point, parce que l'amour de Dieu est
répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit
qui nous a été donné.
Romains 5: 5 (v. L. S)
Comment notre âme pourrait-elle languir,
s'étioler, dépérir petit
à petit dans l'attente de la manifestation
des promesses de Dieu alors que Dieu est
qualifié de "Dieu de
l'espérance" ?
Pourquoi nous arrive-t-il de nous
morfondre ?
Pourquoi la tristesse peut-elle se lire sur mon
visage ou sur celui de quelques-uns de mes
frères et soeurs dans la foi si ce n'est
parce que l'impatience nous a fait perdre la
maîtrise de nos sentiments et que nous
nous sommes laissés submerger par la
crainte ?
L'espérance ne devrait-elle pas être
une joyeuse attente se réjouissant des
promesses qui ne manqueront pas de
s'accomplir ? Une joyeuse attente qui forme
déjà des projets pour l'avenir en
raison de la vue que
la foi donne des choses
promises ?
N'ai-je pas mis ma foi, ma confiance dans la Parole
de Dieu ?
Oui, certainement ! Un jour, j'ai
abandonné ma vie à Christ
après avoir pris conscience que
j'étais un pécheur perdu qui pouvait
être sauvé de la condamnation
éternelle (l'enfer) en acceptant
d'être racheté par le Fils de
Dieu.
Ainsi je ne m'appartiens plus, je n'appartiens plus
à mon ancien maître, mais je suis
devenu la propriété du Roi des rois
qui m'a donné tout ce qui doit contribuer
à ma vie terrestre et spirituelle !
Puisque
sa
divine puissance nous a fait don de tout ce qui
contribue à la vie et à la
piété, par la connaissance de Celui qui
nous a appelés par sa propre gloire et par
sa vertu... 2 Pierre 1: 3 (v. Bible
annotée)
Seulement cette vérité
incontournable, comme toutes les
vérités des saintes Écritures,
tant celles qui nous dérangent que celles
qui nous réjouissent, cette
vérité donc ne peut être
vécue que si nous avons un coeur bien
disposé à servir l'Auteur de notre
salut.
Il suffit de lire la suite de 2 Pierre 1: 3 pour se convaincre que la vie
chrétienne n'est pas une vie
d'oisiveté, mais une vie de service,
d'engagement.
La persévérance et
l'entraînement à plaire à Dieu
nous permettront de franchir la ligne d'arrivée en
vainqueurs et non
d'être "ramassés" par la voiture
balai !
"À celui qui vaincra... ", promesses faites
à chacune des 7 Églises
présentées dans l'Apocalypse, mais
promesses bien différentes de celle dont
bénéficiera ceux qui auront
été sauvés comme au travers du
feu, sauvés en ayant perdu la
récompense qui leur avait été
promise le jour où ils s'étaient
donnés à Christ (1 Corinthiens 3: 15).
Cette persévérance nous la retrouvons
bien entendu dans notre psaume 119 à la
lettre "vav", plus précisément au
verset 41.
Persévérance à s'appuyer, une
fois de plus, sur ce que Dieu a dit,
sur SA
promesse !
Il y avait
déjà eu les versets 25 et
28 qui
affichaient la même
détermination : "Selon TA parole". Maintenant nous voyons le verset 41
qui ajoute une précision
supplémentaire en parlant d'une promesse qui
a été faite - "selon TA promesse" -.
(La plus part des versions ne font pas cette
différence, toutefois elle existe dans la
version Sefarim, Bible du Rabbinat français
et Louis Segond : selon ta Parole "dabar" en
hébreu , selon ta promesse "imrah" en
hébreu).
Si la Parole (dabar) de Dieu est "une lampe à nos
pieds, une lumière sur notre
sentier" (Psaume 119: 105) pour que l'on puisse diriger nos
pieds dans le sentier de la justice en prenant
garde aux avertissements et recommandations qu'elle
contient, cette Parole-là - "dabar" -
contient, en elle-même, des promesses -
"imrah" - qu'il nous appartient de prendre par la
foi. La Parole de Dieu
ne contient pas que des promesses, mais elle en
contient, à chacun de les
chercher!
L'auteur du psaume 119 semble donc faire une
différence qui pourrait nous conduire
à nous exprimer en employant les deux
pensées qui sont présentées
dans ce psaume : "selon TA Parole et
conformément aux promesses qu'elle contient
je m'appuie sur ce que tu as dis...)
C'est donc bien dans la Parole de Dieu que nous
puiserons la nourriture dont notre âme a
besoin, c'est dans cette Parole que nous
découvrirons les consolations qui seront un
baume pour les coeurs meurtris, les coeurs
abattus.
"Rends-moi la vie", "relève-moi", "que ta
miséricorde vienne sur moi"
Voilà les 3 prières, les 3
supplications qui ont été faites
jusqu'à présent dans le psaume 119,
en s'appuyant sur ce
qui était sorti de la bouche de
l'Éternel : selon Ta parole, selon Ta
promesse !
N'est-il pas bon de se rappeler que :
"L'homme
ne vivra pas de pain seulement, mais de toute
parole qui sort de la bouche de Dieu" (Matthieu 4: 4) ? Bon,
parce qu'en procédant ainsi nous mettons en
valeur notre foi, une foi, qui, rappelons-le, doit
se maintenir quoiqu'il
arrive !
Car vous
avez besoin de persévérance, afin
qu'après avoir accompli la
volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est
promis. Hébreux 10:36 (v. L. S)
Ce besoin de persévérance est
indispensable pour "décrocher" ce que Dieu a
promis. Plus le besoin est attaché à l'être
intérieur, un
être qui souffre de son manque de communion
avec Dieu, plus il va implorer la grâce, la
miséricorde divine : (v. 41)
Nous voyons que le Psalmiste
se trouve dans une impasse, qu'il a besoin du
secours de l'Éternel afin de pouvoir
répondre à ceux qui l'outragent selon
ce que nous enseigne le verset 42. Du
secours parce qu'il ne sait comment répondre
à ceux qui le persécutent.
Et je
pourrai répondre à celui qui
m'outrage... (v. 42 - L. S)
Et j'aurai de quoi répondre à celui
qui m'outrage... (v. D)
Souvenons-nous ! Il avait déjà
subi les assauts de personnes élevées
en dignité (v. 23)
sans pour autant revenir en arrière quant
à sa foi. Maintenant, il se rend compte
qu'il est temps de répondre à ceux
qui le maltraitent par la langue. Mais que
dire ?
Que dire lorsque soi-même on n'a plus le
sentiment de vivre (fais-moi vivre - v. 25),
quand on a l'impression de plier sous les
épreuves (relève-moi - v. 28) ?
Que dire lorsque Dieu semble indifférent
à nos misères et que le monde
païen, bien installé dans son confort,
est plutôt enclin à croire que
l'Éternel nous a
abandonnés ?
Combien
qui disent à mon sujet : Plus de salut
pour lui auprès de Dieu ! Psaume 3: 2 (v. L. S)
(Ne suis-je pas parfois poussé à le
croire lorsque je traîne derrière moi
le fardeau d'une épreuve destinée
à me former ou à me reformer, que je
le traîne interminablement au point de croire
qu'il en sera ainsi jusqu'à la fin de ma
vie. Pensons à Moïse qui resta 40 ans
hors service alors qu'il était mis à
part pour Dieu !)
Que dire lorsqu'il ne reste plus que la foi et
l'espérance, une foi qui seule est capable
de voir ce qui est invisible, de toucher ce qui
n'est pas palpable ?
Que dire lorsqu'il n'y a rien de concret à
présenter aux hommes, lorsque l'on devient
conscient que le visible de notre vie concernant
les choses de ce monde n'est pas
enviable ?
Alors oui, Seigneur, je crains d'avoir la bouche
fermée ou de perdre mon temps à
argumenter si je n'ai pas les directives de
l'Esprit saint qui pourrait me réconforter
dans ma faiblesse.
Ce pas de foi qui a été fait, cet
engagement : "Je
me confie en ta Parole" (v. 42),( je me
confie en Jésus-Christ, la Parole de Dieu faite chair
Jean 1: 14) devient alors le seul argument qui
puisse être invoqué pour obtenir le
secours promis à ceux qui se confient dans
leur Père céleste.
Aucune oeuvre, si bonne soit-elle, ne pourra
fléchir le coeur de Dieu, par contre notre
foi en Lui et en sa Parole, le fait de lui rappeler
SA parole et SES promesses (si nous marchons dans
l'obéissance) permettront que l'on
reçoive la parole de sagesse qui fermera la
bouche de nos détracteurs.
Ainsi lorsque notre foi ou le témoignage de
notre foi au travers de nos activités sont
mis en accusation, nous avons le privilège
de recourir à la promesse que le Fils de
Dieu nous a laissée :
Quand on
vous mènera devant les synagogues, les
magistrats et les autorités, ne vous
inquiétez pas de la manière dont vous
vous défendrez ni de ce que vous
direz ; car le Saint-Esprit vous enseignera
à l'heure même ce qu'il faudra
dire.
Luc 12: 11-12 (v. L. S)
On mettra la main sur vous, et l'on vous
persécutera...
... Mettez-vous donc dans l'esprit de ne pas
préméditer votre
défense ; car je vous donnerai une
bouche et une sagesse à laquelle tous vos
adversaires ne pourront résister ou
contredire. Luc 21: 13-15 (v. L. S)
Il semblerait que nous ayons une grâce
particulière que l'auteur du psaume 119 ne
possédait pas, une grâce que plusieurs
ont déjà expérimentée
chaque fois que le Saint-Esprit a eu la
liberté de s'exprimer afin qu'ils puissent
parler avec assurance lorsqu'ils ont dû
défendre leur attachement à l'Auteur
des Saintes Écritures et leur
fidélité à SA Parole.
Nous voyons que notre Psalmiste est
embarrassé comme nous pourrions l'être
si nous ne demandions pas le secours du Seigneur et
que nous devions répondre avec notre seule
intelligence.
La chair des uns et des autres est tellement faible
que la crainte de répondre à
côté est présente dans le coeur
de celui qui aime le Seigneur et qui ne veut pas
salir son Nom, la crainte de mal parler parce que
non conduit par l'Esprit !
La crainte de mal parler qui aurait pour effet de
retirer la force à la Parole de Dieu en
citant des textes mal à propos que l'ennemi
pourrait nous retourner en comparant l'état
dans lequel nous vivons par rapport au leur.
"Que cette Parole de
vérité ne s'éloigne point de
ma bouche, Seigneur ! Qu'elle soit toujours
utilisée selon ta volonté afin
qu'elle ne devienne pas une Parole à
laquelle tu aurais ôté toute
efficacité simplement parce que ma vie ne
serait pas conforme à ce qu'elle devrait
être.
Ne retire pas de ma bouche TA parole en la rendant
sans effet, comme si elle ne venait point de
toi..., et que moi-même je sache la conserver
dans sa pureté afin que je ne la
déforme pas, que je ne la rende pas
stérile !"
Pensons à tous
ceux et toutes celles qui ont mis de
côté tant de textes bibliques et qui
se privent volontairement des promesses qu'elles
renferment ! Eux qui peuvent citer les
passages incriminés comme s'ils
n'étaient plus la VÉRITÉ pour
aujourd'hui ! Combien ce comportement
malheureux est à l'opposé de celui du
Psalmiste (v. 44) :
Mais il faut
reconnaître que ce "je garderai" est au futur
et qu'il semble conditionné à la
façon dont Dieu va agir : "Si tu fais
ci, je ferai cela !"
Cependant, plutôt que d'y voir un moyen de
pression pour que le Seigneur intervienne, voyons
plutôt un engagement solennel qui va dans la
continuité de ce qui a déjà
été entrepris.
En recherchant cette bénédiction
découlant de la miséricorde divine
(la réponse à donner à ceux
qui l'outragent), en rappelant que la
délivrance appartient à
l'Éternel, aujourd'hui comme hier, l'auteur du psaume 119 projette
l'avenir qu'il entrevoit lorsqu'il aura
bénéficié du salut, de la
délivrance.
Pour le moment, il a les mains liées, son
enthousiasme pour servir le Dieu de ses
pères n'a fait que lui causer du tort
(v.23),
mais son engagement n'est pas remis en question,
bien au contraire !
Ainsi, si le
présent actuel engage le
futur, nous
constatons que ce présent-là est
conditionné par le passé, par un
passé qui révèle la
façon dont nous avons construit l'essentiel
de notre vie (spirituelle) : sur le sable ou
sur le Rocher de notre salut !
Une base solide, comme celle du Psalmiste,
révèle un désir ardent de
progresser, de s'accrocher coûte que
coûte aux enseignements de la Parole de Dieu, le rocher sur
lequel aucune construction de vie ne pourra
s'effondrer dans les
tempêtes.
Celui qui
craint l'Éternel possède un appui
ferme... Proverbes 14: 26 (v. L. S)
Éternel, ma force et mon
appui, mon refuge au jour de la
détresse ! Jérémie 16:
19
(v. L. S)
En raison de cette confession, alors oui, j'ai
aussi la liberté d'ouvrir mon coeur et
d'exposer mes pensées sans pour autant qu'il
y ait la moindre idée de faire pression sur
la volonté de Dieu !
Ainsi au lieu de dire : "Seigneur,
si tu fais ceci, je ferai cela", la foi
va me pousser à dire : "lorsque
tu auras fais cela, je pourrai alors...."
D'ailleurs le Psalmiste n'a jamais
employé le "si" comme argument de
pression !
Son premier acte
à accomplir
dans le futur consistera à fermer la bouche
des moqueurs en donnant une réponse pleine
de la sagesse divine. "Je pourrai répondre à
celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole.
" (v. 42)
Ensuite,
il "signera" un nouvel engagement avec son Dieu, il
confirmera que c'est la Loi de Dieu qui fait force
dans sa vie et qui la fera jusqu'à la fin de
ses jours : "Je garderai ta loi constamment,
à toujours et à
perpétuité." (v. 44)
Puis, il prend la ferme décision
qu'il marchera au large du péché, des
mauvaises compagnies, du monde, car il sait qu'il
est impossible de rechercher la volonté de
Dieu si l'on n'a pas une vie
disciplinée : "Je marcherai au large,
Car je recherche tes ordonnances. " (v. 45) Pas
de retour en arrière envisageable !
Enfin, par son engagement, il prouve qu'il
n'a pas peur des hommes puisqu'il continuera
à "évangéliser" les grands de
ce monde alors que ce sont certains d'entre eux qui
l'ont outragé en raison de sa foi :
"Je
parlerai de tes préceptes devant les rois,
Et je ne rougirai point. " (v. 46)
Voilà son programme ! Voilà un
programme sur lequel il ne reviendra pas quoiqu'il
devra attendre pour voir la victoire du Seigneur
sur les impies et pour bénéficier de
la miséricorde de Dieu dans cette épreuve
particulière.
La suite du psaume 119 nous montrera que son
espérance n'a pas faibli, qu'elle est
restée la même quoique les
épreuves soient montées en
intensité !
Ils
ont failli me terrasser et
m'anéantir ; Et moi, JE
N'ABANDONNE POINT TES ORDONNANCES. Psaumes 119: 87 (v. L. S)
Son passé d'enfant de Dieu fidèle
à son engagement lui a permis de vivre le
présent d'une manière qui fait
honneur à son Dieu. Dès lors, son
futur ne peut être envisagé que sous
le meilleur angle.
Heureux
celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met
son espoir en l'Éternel, son Dieu !
Psaume 146: 5 (v. L. S)
Heureux celui pour qui je (Jésus) ne serai
pas une occasion de chute ! Matthieu 11: 6 (v. L. S)
Alors mon frère, ma soeur, alors toi,
l'auteur de ces lignes, toi qui
désespères au lieu d'espérer,
toi qui passes par une épreuve interminable,
as-tu encore des projets pour Dieu ? Des
projets qui ne sont pas conditionnels à la
réponse du Seigneur, mais des projets qui
prouvent que tu as gardé la foi et que tu
désires t'investir davantage pour le royaume
de Dieu ?
Est-ce bien vrai ?
Sur Dieu
reposent mon salut et ma gloire ; Le rocher de
ma force, mon refuge, est en Dieu. Psaume 62: 7 (v. L. S)
© J-M
Ravé 7 juillet 2007 -
CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse