Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

2005 - Une année de récolte et de semailles

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Sur le seuil de la porte, entre deux mondes, entre deux vies, entre une année qui vient d’être vécue et une nouvelle qui se présente, je m’interroge sur ce qu’ont été ces 366 jours passés, particulièrement sur ce que j’ai semé derrière moi.

L’avenir qui s’ouvre devant nous, avec cette année 2005, cet avenir-là importe peu pour le moment:
en réalité il ne sera que la prolongation des jours précédents.
De ce fait, il est presque indispensable de prendre un temps de réflexion afin de ne pas s’engager dans la nouvelle année sans avoir fait le bilan de celle que nous venons d’abandonner. Réfléchir, à moins que ce Nouvel An ne serve uniquement qu’à faire la fête!

Qu’ai-je semé tout au long de ma route?
Quels sont les motifs qui m’ont poussé à agir d’une façon plutôt que d’une autre?
Plaise à Dieu que nous n’ayons pas utilisé nos capacités, notre autorité, pour semer de la mauvaise graine, de l’amertume dans les coeurs; que nous n’ayons pas utilisé nos compétences et le pouvoir qui auraient pu être les nôtres pour écraser ceux et celles qui étaient entre nos mains et qui n’avaient pas l’heur de nous plaire.

N’oublions pas que les semailles sont toujours suivies de la récolte! Que cette récolte sera en fonction de ce que nous avons semé. Ainsi cette nouvelle année pourrait bien être celle où nous moissonnerons, à contrecoeur, les conséquences du mal que nous aurions pu faire à moins que nous récoltions les fruits de notre bienveillance, de notre persévérance à marcher dans la droiture, dans l’honnêteté.

Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Galates 6. 7

Cette loi de la nature que les paysans, maraîchers et jardiniers de toutes catégories (jardiniers en herbe y compris) connaissent bien, cette loi de la nature ne s’applique pas uniquement à la végétation:
Elle est une illustration puissante pour démontrer que nous “encaisserons”, un jour ou l’autre, les fruits des graines que nous avons semées autour de nous dans nos rapports quotidiens avec nos contemporains.

Il n’y a pas de baguette magique qui puisse transformer l’avenir qui se présente devant nous!
L’année nouvelle ne permet
que de changer de calendrier.
Trop souvent le Nouvel An est l’occasion de manifester l’hypocrisie de certains qui clameront, à qui veut les entendre, une bonne et heureuse année.
Ils le feront, alors que, derrière eux, ils ont laissé des personnes en larmes, ils ont semé l’injustice, ils ont encouragé le désordre, le mensonge, ils ont débauché la morale que nos pères nous avaient transmise.
Ils auront fait tout cela après avoir, au début de 2004, souhaité une bonne année à tous ceux et toutes celles qu’ils auront voulu écraser.

Ainsi, la nouvelle année est bien le moment propice qui nous est donné afin de faire le point pour que nous ne poursuivions pas nos mauvaises actions, celles que nous avons accomplies lorsque nous nous sommes laissés entraîner par l’irritation, la colère...!
Elle est l’occasion d’arracher l’ivraie que nous aurions pu semer, cette mauvaise graine issue de nos mauvaises pensées. Ne tardons pas à la déraciner afin qu’elle ne vienne pas envahir et assombrir les jours qui nous restent à vivre. (Ce qu’un homme a semé..., etc.)

Ne faisons pas taire notre conscience en ne voulant présenter que l’autre face de notre personne, en ne voulant mettre en lumière que le côté qui rencontrera l’approbation de plusieurs.
Durant cette année écoulée, nous avons certainement eu l’occasion de faire du bien, de soulager des âmes en détresse, d’apporter du réconfort, de partager l’abondance qui a été entre nos mains, de le faire en faveur des plus démunis que la Providence a placé sur notre route.
Sans doute avons-nous été les bons samaritains de quelques-uns?
Mais, est-ce que les bonnes oeuvres ciblées peuvent vraiment cacher le mal que nous aurions fait, volontairement ou non, à notre semblable?
Notre conscience peut-elle être à ce point compartimentée au point que nous nous arrogions le droit d’écraser Untel et de tendre la main à un autre sans que nous ayons des comptes à rendre?

Un automobiliste qui a pu conduire 30 ou 40 ans sans accident n’en sera pas moins coupable s’il s’en vient à tuer quelqu’un avec son véhicule, à le blesser ou à commettre une infraction au code de la route.
En règle générale, chacun s’accorde à ce que justice soit rendue et que la conséquence du mal qui a été fait soit au mieux réparée lorsque c’est possible.

Cette position, s’inscrit tout à fait avec celles des croyants qui ont placé leur foi dans la Bible et qui considèrent, comme moi, que ce livre est la Parole de Dieu.
N’est-ce pas le Créateur qui a pu mettre dans le coeur de l’homme le sentiment de justice? Cette justice qui, lorsqu’elle est appliquée avec
droiture, sans tenir compte des individus, représente, en quelque sorte, l’autorité de Dieu! (Romains 13. 4)

Ainsi le mal que nous avons fait ne saurait être caché et pardonné en raison du bien que nous aurions semé.
Le poison versé dans la plus noble des boissons, restera toujours du poison et accomplira son oeuvre de destruction!
Sans doute pourrons-nous amoindrir, ici-bas, les conséquences du mal que nous avons engendré, mais nous ne pourrons JAMAIS, par nos propres actes, en effacer la marque aux yeux de Dieu!

La dernière fête que le monde a célébrée, et qui rappelait la naissance de Jésus, nous ouvre la porte au pardon divin si nous voulons croire et vivre les enseignements que le Fils de Dieu est venu nous apporter.
Que reste-t-il de ce Noël en dehors des poubelles garnies qui vomissent leur trop plein?
Cette fête a-t-elle été l’occasion de penser à celui qui veut nous donner le vrai bonheur et sa parfaite paix? (
Jean 14: 27)

Il est évident que chacun désire que cette nouvelle année apporte avec elle le bonheur, la joie et la santé!
Cependant il ne faut pas se faire d’illusions! Il n’y a pas de VRAI bonheur pour le méchant, pour celui qui use de tromperie à l’égard de son prochain; le bonheur n'est pas pour le méchant, et il ne prolongera point ses jours (Écclésiaste 8: 13).
Même s’ils réussissent dans leurs entreprises, même s’ils ont pu enfoncer la tête de quelques-uns d’entre nous, les hommes méchants, ceux qui pratiquent l’injustice, n’ont pas un avenir bien rose devant eux: La lumière du méchant s'éteindra. (
Job 18: 5; Psaume 73, en entier)

En dépit de cette triste réalité, nous ne pouvons qu’espérer, pour tous, y compris pour ceux qui nous ont maltraités, nous ne pouvons que souhaiter, du fond du coeur,
une bonne et heureuse année à chacun, ce qui sera pour nous un signe de notre appartenance à Christ qui nous a demandé de nous aimer les uns les autres, de vivre en paix avec chacun pour autant que cela dépende de nous.

S'il est possible, (pour) autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Romains 12: 18

Je suis pour la paix; mais dès que je parle, Ils sont pour la guerre.
Psaume 120: 7

Le monde entier aspire à la paix, mais il le fait en se préparant à la guerre!
Le monde entier aspire à la paix, mais la paix qu’il propose un peu partout, est une paix où les nombreux ingrédients qui la composent, telle la statue de Nébucadnetsar (
Daniel 2: 31 et suivants) ne peuvent s’associer longtemps entre eux, particulièrement lorsque celui qui est le Prince de la Paix est mis à l’écart.
Pour cette raison, nous savons, malgré notre bonne volonté,
qu’il y aura toujours des gens en guerre contre nous:
Il y aura toujours des hommes (et des femmes)
qui n’accepteront jamais, malgré la tolérance qu’ils prêchent, de reconnaître que celui qui craint Dieu et qui marche selon ses ordonnances, puisse rester ferme sur ses positions et encourager ses contemporains à faire de même, c’est-à-dire à s’appliquer à vivre selon les ordonnances divines qui ont été données par celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie (Jean 14: 6).

Pour plusieurs:
- Il est inacceptable que l’on puisse rester ainsi ferme sur des positions qui sont différentes des leurs!
- Inacceptable que l’on puisse avoir en vue un monde meilleur ailleurs que sur cette terre, que l’on puisse l’imaginer sans que l’homme en ait été l’artisan!

Pourtant, ce monde meilleur existe, il est l’endroit où il n’y aura plus de larmes ni de morts; un monde où la vie éternelle, dans la présence du Seigneur, sera le lot de tous ceux et toutes celles qui auront cru Dieu!

Cette éternité si lointaine, s’est brusquement rapprochée ces jours-ci en révélant la fragilité de nos pauvres vies.

Les dernières catastrophes qui ont endeuillé cette fin d’année devraient nous interpeller puissamment afin que nous nous rendions compte que notre vie, quelque soit notre rang, notre fonction, notre richesse, peut être reprise à tout instant.

Combien, pour se rassurer, pensent que le malheur n’arrive qu’aux autres? Ceux-ci oublient qu’ils sont eux-mêmes les autres de quelqu’un!

Au jour du malheur réfléchi! Écclésiaste 7: 14

Alors réfléchissons! Demandons-nous si nous n'avons pas à revoir notre mode de vie, notre façon de penser, nous qui sommes semblables à ces fétus de paille emportés en un clin d’oeil dès que le vent de l’adversité se met à souffler.
Pensons à ce Dieu unique qui a créé le ciel et la terre, ce Dieu connu ou inconnu, aimé ou détesté, ce Dieu que nous pourrions être amenés à rencontrer plus vite que nous ne l’avons prévu!

Si la porte de 2006 (le 31 décembre) est indiquée sur notre nouveau calendrier, nous devons aussi prendre en considération que nous pourrions être à même de franchir une autre porte dans le courant de cette année: celle qui nous sépare du monde dans lequel nous vivons, de celui dans lequel nous passerons l’éternité.

En cette période de festivité, je ne désire pas être un empêcheur de tourner en rond, mais
l’actualité encore brûlante est un avertissement solennel que nous ne devons pas sous-estimer!
Ces catastrophes qui touchent profondément le coeur de chacun, devraient aussi nous interpeller afin de
nous faire crier, ou prier un S.O.S. des plus convaincants si nous n’avons aucune certitude quant à l’éternité!

S.O.S. = Sauvez nos âmes!
(Save Our Soul)

 Notre âme! La partie la plus importante de notre être, est souvent celle qui est la plus négligée tandis que toute l’attention est portée sur le corps qui finira dans la tombe.
Ton âme! Comment va ton âme?
Où ira-t-elle lorsque la dernière porte de ton dernier calendrier s’ouvrira?

Alors que les médias articulent le chiffre de 100.000 morts et disparus, nous ne pouvons pas rester indifférents aux paroles du Seigneur Jésus, de ce Jésus que la fête de Noël a remis en avant pour quelques instants:

Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs.
Marc 13: 7

Alors que plusieurs s’interrogent sur la réalité de l’existence d’un Dieu qui ne fait rien pour empêcher de telles catastrophes, qui l’accusent peut-être de passivité,
ces personnes devraient faire le calcul du nombre de morts dont l’homme est responsable au travers des guerres, des accidents qu’il a engendrés durant 2004.

Qu’elles sachent que la plupart du temps l’homme est sourd aux appels de Dieu qui a pourtant mis au fond de son coeur la pensée de l’éternité.
Qu’elles se souviennent du nombre de fois où elles-mêmes ont résisté à l’appel de l’Évangile, de la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ,
qu’elles réalisent qu’elles ont JETÉ Dieu hors de leur vie ... et que, de ce fait, Dieu s’est éloigné d’elles.

Loin peut-être, mais toujours suffisamment prêt pour faire entendre sa voix!

En ce début d’année 2005, Dieu nous invite encore à faire la paix avec Lui, une paix que les circonstances ne pourront jamais dénoncer, une paix qui nous ouvrira les portes de la cité céleste le jour où la dernière porte de notre dernier calendrier se fermera sur ce monde où nous n’avons été qu’un pèlerin de passage.

Quant à nous qui avons accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, que cette année nouvelle soit une occasion de plus pour annoncer l’Évangile à ceux qui nous entourent. Que nous sachions rester attachés aux enseignements du Livre des livres afin que nous soyons à jamais au bénéfice des promesses de notre Dieu:

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs... Psaume 1: 1

Heureux l'homme qui craint l'Éternel, Qui trouve un grand plaisir à ses commandements.
Psaume 112: 1


© J-M Ravé 31 décembre 2004

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