Heureux ceux qui
ont faim et soif de la justice, car ils seront
rassasiés! Matthieu 5: 6
Bienheureux sont
ceux qui sont affamés et altérés de la
justice; car ils seront rassasiés. (Version David Martin)
Nous avons vu dans le message précédent que la faim était une bonne maladie,
particulièrement lorsque cette dernière est
assimilée à la justice.
- Avons-nous faim et soif de justice?
- Oui!
Mais avons-nous faim et soif de
la seule justice que Dieu promet de rassasier?
Quelqu'un dit
à Jésus, du milieu de la foule: Maître,
dis à mon frère de partager avec moi notre
héritage. Luc
12: 13
Un homme, dont le nom ne nous est pas connu, (cela aurait pu
être l’un d’entre nous!) s’adresse
à Jésus afin qu’il intervienne pour
qu’il puisse avoir la part d’héritage qui
va lui échapper, un bien
terrestre qui va lui passer entre les doigts alors
qu’humainement il semble y avoir droit.
Cette injustice le contraint à se manifester
publiquement: Sortant de la foule pour s’approcher de
Christ, cet homme ne vient pas dans un élan de foi
parce que son âme aurait été
profondément touchée, il ne vient pas pour
mieux saisir le sens d’un message qui a
été apporté, il ne s’avance pas
pour être un disciple, mais il vient vers le
Maître afin que celui-ci fasse en sorte qu’il ne
soit pas écarté d’une succession.
Dans un sens, il n’a pas tort! Il est toujours bon de venir à Dieu pour
avoir son conseil, surtout
lorsque l’on connaît l’importance
qu’avait le patrimoine familial dans l’Ancien
Testament!
Mais le Seigneur n’est pas venu pour cela, il
n’est pas venu pour faire la justice entre les hommes,
il est venu pour que la justice
de Dieu s’accomplisse en permettant que le
péché soit expié une fois pour toute en
lui ( en Jésus-Christ), par sa mort sur la croix!
Jésus lui
répondit: O homme, qui m'a établi pour
être votre juge, ou pour faire vos partages? Luc 12:
14
Et, pour bien faire comprendre à son auditoire la
vraie valeur des biens terrestres que cherchait cet homme,
il ajoute:
Gardez-vous avec
soin de toute avarice; car la vie d'un homme ne dépend pas de
ses biens,
fût-il dans l'abondance. Luc 12: 15
Cet homme, ayant plus faim et soif d’argent que de
justice, ne fut point rassasié par Dieu car la
justice qu’il cherchait ne servait qu’à
satisfaire ses désirs de possession sans qu’elle
ne contribuât à la gloire du Seigneur.
Quel genre de justice cherchons-nous?
Il faut d’abord que nous cherchions une justice qui n’a pas cours
ici-bas, une justice dont
chacun des principes ne sera JAMAIS remis en cause.
C’est une justice qui a déjà eu
l’occasion de se manifester dans notre vie en
condamnant, avec le plus de sévérité
possible, le péché qui habitait en nous.
J’aime cette justice inébranlable d’un Dieu
inflexible dans son jugement. Quelle grâce de savoir
que j’ai été au banc des accusés,
soumis à la même loi que les autres, apprenant
que mes péchés, comme les leurs, me rendaient
indigne d’entrer dans le royaume de Dieu!
J’aime cette justice qui a
condamné mon péché une fois pour toute
dans la chair de mon bien-aimé Sauveur et
Seigneur, afin que par la foi
en LUI je puisse obtenir plus qu’un pardon royal: un
pardon divin!
J’ai besoin de cette
justice pour moi-même, j’ai besoin de m’en
nourrir en m’appuyant sur la loi de son amour qui me
garantit que ce qu’il dit
s’accomplira!
Je suis heureux de savoir que le péché sera
toujours condamné de la même façon et
qu’il n’y aura pas une autre option pour obtenir
la grâce, qu’il n’y aura pas d’autres
moyens que le salut en Jésus-Christ!
Pouvons-nous être heureux, ET ATTRISTÉS EN MÊME
TEMPS de ce que le
pécheur non repentant ira à la perdition?
Pour moi cela me rassure car
j’ai foi en un Dieu qui n’a pas deux poids deux
mesures pour juger un homme.
Si un pécheur non
repentant pouvait
échapper à la colère de Dieu,
j’aurais crainte pour mon éternité, car
il pourrait bien changer aussi les “règles”
sur lesquelles les rachetés s’appuient,
“règles” qui garantissent notre salut si
nous les mettons en pratique!
C’est bien parce que la justice de Dieu est
inébranlable que nous pouvons proclamer avec force
qu’il n’y a de salut en aucun autre qu’en
Jésus-Christ. Raison pour laquelle il nous faut
insister pour que le pécheur se repente comme nous
l’avons fait un jour, nous qui avons été
déchargés du fardeau de notre
péché, libérés de la juste
condamnation divine.
Il n'y a de
salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait
été donné parmi les
hommes, par
lequel nous devions être sauvés. Actes 4:
12
Il y a un seul
Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les
hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est
donné lui-même en rançon pour
tous. 1
Timothée 2: 5-6
Sachant que la justice de Dieu est incontournable, quel feu
devrions-nous avoir pour tout mettre en oeuvre afin de
retirer des flammes de l’enfer à venir ceux et
celles que nous côtoyons?
Avez-vous faim et soif de cette
justice, avez-vous envie de la partager?
Avons-nous un zèle enflammé pour annoncer la
bonne nouvelle de l’Evangile?
Tout l’univers pourrait être bouleversé,
les planètes et les systèmes solaires tout
chamboulés dans leur ordre, que la justice de Dieu n’en demeurerait pas
moins stable, et toujours satisfaite de la mort expiatoire
du Seigneur JÉSUS!
La condamnation irrémédiable du pécheur
non repentant doit donner à réfléchir
à celui qui s’imagine que Dieu est tellement bon
que de toute façon il passera
l’éponge!
S’il en était ainsi Dieu serait injuste et cruel
d’avoir accepté que son Fils quitte le Ciel afin
de mourir sur une croix pour rien! En effet, s’il y a
une autre source de salut en dehors de Christ, il est donc
mort pour rien et son sacrifice est loin d’être
parfait.
Si tous les chemins mènent à Rome selon
l’adage populaire, si tous les chemins mènent
à la perdition, il n’y en a qu’un seul qui
conduise à la Jérusalem céleste, dans
la présence bénie du Dieu Tout-Puissant.
Combien devrions-nous être impatients et avoir le
même désir que celui de l’apôtre
Paul! Celui de déloger de cette terre afin
d’entrer dans la promesse de Dieu:
... nous
attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une
nouvelle terre, où la justice habitera. 2 Pierre 3: 13
Sans doute pouvons-nous mieux saisir pourquoi nous sommes
invités à être heureux d’être
en manque de justice, de cette justice dans laquelle nous
baignerons éternellement.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!
Parfois nous crions à
l’injustice et nous souhaitons que les hommes nous
rendent justice, qu’ils reconnaissent notre droiture.
Nous crions aussi à Dieu pour qu’il intervienne
afin qu’il défende notre cause, qu’il fasse
pencher la balance en notre faveur.
Malheureusement nous sommes à même de
réaliser que nous devons souvent courber
l’échine devant l’injustice, que nous
devons subir la pression de personnes qui sont
utilisées par l’ennemi de nos âmes pour
nous humilier et nous contraindre à subir leurs
jugements et leurs décisions iniques qui n’ont
rien à voir avec la justice.
Lorsque les lois humaines vont à contre-sens de
l’éthique chrétienne, qu’elles se
moquent des commandements de Dieu, comment pouvons-nous nous
attendre à une justice digne de ce nom?
Le méchant
forme des projets contre le juste, Et il grince des dents
contre lui. Ps
37:12
Beaucoup restent sur leur faim et resteront longtemps sur
leur faim. A l’école de Dieu, ils devront
apprendre à être HEUREUX d’avoir faim de cette justice
inabordable sans la sagesse
divine, apprendre à témoigner devant les
oppresseurs plutôt qu’à gémir
devant les hommes.
Et c’est en témoignant, c’est en restant
fidèle malgré l’adversité, que
Dieu peut commencer à rassasier l’âme qui
a faim et soif de la justice, lui donner une nourriture qui met du baume dans
son coeur.
Les apôtres
se retirèrent de devant le sanhédrin,
joyeux d'avoir été jugés
dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.
Actes 5: 41
C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les
outrages, dans les calamités, dans les
persécutions, dans les détresses, pour Christ;
car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. 2
Corinthiens 12: 10
Dieu ne veut pas utiliser des
“coupe-faim” qui nous donneraient la sensation
d’être rassasiés!
Il veut que nous entretenions cette faim et cette soif de
justice (de la justice de Dieu) cette faim et cette foi qui
démontrera la bonne santé de notre
âme.
Il nous suffit de relire les béatitudes (Matthieu 5:
3-12) pour comprendre que chacune des pensées,
inspirées par l’Esprit Saint, est liée
aux autres pour nous permettre de faire un bilan de
santé:
- Avons-nous le coeur suffisamment pur (purifié) pour
faire la différence entre le bien et le mal, entre la
justice des hommes et celle de Dieu? (verset 8)
O Dieu!
crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit
bien disposé. Psaume 51: 10 (12)
- Sommes-nous affligés de voir l’injustice
autour de nous? De voir le nom de notre Seigneur
traîné dans la boue? De voir sa Parole
piétinée? (verset 4)
Car il est de la
justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui
vous affligent, et de vous donner, à vous qui êtes
affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur
Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa
puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux
qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent
pas à l'Évangile de notre Seigneur
Jésus. 2 Thessaloniciens 1: 6 - 8
- Désirons-nous apporter la paix (tout en subissant
l’injustice) ou voulons-nous la guerre à tout
prix pour défendre notre cause? (verset 9)
S'il est possible,
autant que cela
dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Romains 12. 18
... la
colère de l'homme n'accomplit pas la justice de
Dieu. Jacques
1: 20
- Sommes-nous pauvres en esprit au point de demander au
Seigneur qu’il nous accorde tout ce qui peut contribuer
à notre édification spirituelle ou sommes-nous
assez riches de Dieu? (verset 3)
Moi, je suis
pauvre et indigent; Mais le Seigneur pense à moi. Tu
es mon aide et mon libérateur: Mon Dieu, ne tarde
pas! (Un roi qui se sentait pauvre!) Psaume 40: 17
- Connaissons-nous un genre de persécution qui serait
la conséquence de notre engagement chrétien?
(verset 10)s
Car il vaut
mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en
faisant le
bien qu'en
faisant le mal. 1 Pierre 3: 17
Si vous êtes outragés pour le nom de Christ,
vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire,
l'Esprit de Dieu, repose sur vous. 1 Pierre 4: 14
Comment va ton âme?
As-tu cette “bonne maladie”
d’avoir faim? Faim et soif de la justice de Dieu!