Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Avoir la “bonne maladie” pour être en bonne santé!

1 ère partie: Comment va ton âme?

Lorsque j’étais enfant, il m’est arrivé d’entendre plusieurs fois une réflexion d’un de mes grands-parents qui justifiait, à sa façon, l’appétit que nous pouvions avoir:

La faim est une bonne maladie”

A regarder le monde qui nous entoure, nous constatons que cette maxime n’a de la valeur que dans certaines circonstances: nous étions jeunes, pleins de vie, pleins d’énergie et la faim n’était que la conséquence d’une bonne santé.
Les malades n’ont généralement pas d’appétit et c’est seulement lorsqu’ils sont en voie de guérison qu’ils retrouvent le goût de la table.

En dehors de ces considérations alimentaires, il est une autre faim qui est un signe de bonne santé; une faim qui apporte le bonheur!

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Matthieu 5: 6

Bienheureux sont ceux qui sont affamés et altérés de la justice; car ils seront rassasiés. (Version David Martin)


Avons-nous cette “bonne maladie”? Celle d’avoir faim et soif de la justice de Dieu? Ou au contraire, notre manque d’appétit démontrerait-il que notre santé spirituelle n’est pas à son mieux?

Comment va ton âme?

Cette dernière question est loin d’être une formule de politesse du genre “Comment ça va”? Au contraire elle va droit au but et donne à réfléchir car la profondeur de cette question demande autre chose que la réponse habituelle: “ça va”! Une réponse qui n’est pas toujours l’exacte vérité mais qui permet de faire silence sur des problèmes que nous n’avons pas envie de partager.

Comment va ton âme? Cette question me fut posée par un cher frère en Christ du Jura bernois (Suisse), un frère qui fut un instrument de bénédiction pour notre famille.
Sa question inhabituelle traverse encore aujourd’hui mon esprit, m’amenant à réfléchir régulièrement sur cette santé spirituelle qui pourrait avoir tendance à moins m’inquiéter que celle de mon corps, ce corps pourtant destiné à retourner à la poussière.
Nous prêtons tous beaucoup d’attention à notre santé! Ah! Si nous prenions autant soin de notre âme!
Si seulement nous avions de l’inquiétude pour cette blessure non soignée, cette blessure qui s’infecte chaque fois que nous pensons à celui qui nous a fait du tort. Si nous pouvions extirper ces racines d’amertume qui vivent au détriment de notre communion avec le Seigneur!
Notre âme a besoin de contrôles “médicaux” autant que notre corps car c’est d’elle que dépend souvent notre santé physique.
Une santé qu’il ne faut pas négliger, l’Écriture nous donnant des conseils afin que nous nous portions bien:

Crains l'Éternel, et détourne-toi du mal: Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os. Proverbes 3: 7- 8

... sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours.
Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur;
Car c'est la vie pour ceux qui les trouvent,
C'est la santé pour tout leur corps. Proverbes 4: 20 - 22


Quoique nous puissions suivre au mieux ces textes bibliques, il y a des circonstances où la santé, pour des raisons que nous ignorons, est fortement atteinte.
Nous connaissons tous des personnes qui aiment le Seigneur de tout leur coeur et qui ont pourtant à souffrir dans leur chair.
A leur égard nous pourrions être comme les amis de Job, des amis fâcheux qui n’apportent aucun soulagement et qui ne voient au travers de toutes ces tribulations, que la conséquence du péché.
Un tel jugement ne ferait qu’ajouter des blessures qui pourraient être plus douloureuses que la maladie elle-même!
Soyons plutôt de ceux qui, avec l’apôtre Jean, déclarent:

Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme. 3 Jean 1: 2


Une âme qui prospère, une âme qui se fortifie, voilà les points de base qui peuvent conduire à souhaiter que la santé suive le même chemin!

Comment va ton âme?

Une âme en bonne santé n’est pas affaiblie par un corps qui subit la souffrance même s’il lui arrive d’avoir parfois des moments où elle semble plier sous la pression du mal qui s’acharne.
Sa force étant dans le Seigneur, il ne fait aucun doute qu’elle retrouvera sa bonne position et restera ferme dans la foi en dépit d’une chair meurtrie par la souffrance.

Une âme en bonne santé sait qu’un nouveau corps l’attend et que ce passage de la vie, ô combien difficile pour certains, n’est pas ignoré de Celui dont les compassions se renouvellent chaque matin.
Des personnes, alitées depuis des dizaines d’années, ont été des lumières resplendissantes qui ont encouragé des frères et soeurs dans la foi qui n’avaient plus rien d’autre que la santé physique. Ils cherchaient ce baume universel de l’amour de Dieu afin de guérir leur âme tourmentée.
Loin de gémir sur leur sort, ces grands malades ont été des sources de bénédiction pour leur entourage. Ils ont montré que leur foi en Dieu ne dépendait pas des circonstances.
A nous de réfléchir lorsque l’adversité vient nous frapper, à nous de ne pas écouter la voix de l’ennemi qui désire nous faire revenir en arrière, nous faire perdre ce que nous avons acquis par la foi mise en Jésus-Christ.
Satan sait utiliser mille et une astuces pour nous faire déraper, il peut même utiliser nos proches, telle la femme de Job:

Sa femme lui dit: Tu demeures ferme dans ton intégrité! Maudis Dieu, et meurs!
Mais Job lui répondit: Tu parles comme une femme insensée... Job 2: 9-10


Il peut aussi utiliser l’Église, le corps de Christ qui, en ces temps de Laodicée, s’assoupit au point que “
l’amour fraternel” devient de plus en plus insensible à la souffrance du racheté qui est dans les chaînes de la douleur, ce racheté qui aurait tant besoin d’affection et de communion fraternelle.
(Seigneur donne-moi l’amour qui pourrait me manquer afin que je ne salisse pas le beau nom que tu m’as donné lorsque tu m’as sorti de la boue du péché.)

Satan sait aussi utiliser le corps médical (dans certains pays) pour exterminer légalement ceux qui n’ont plus d’espérance ici-bas et dont l’éternité n’est pas la préoccupation première: l’euthanasie qui, sous le couvert d’une fausse compassion, est un instrument puissant pour ôter la vie que Dieu a donnée. Tout cela au nom d’un humanisme qui revendique une liberté que seul le prince des ténèbres offre généreusement à ceux et celles qui le suivent.

Mangeons et buvons, car demain nous mourrons! Esaïe 22: 13

Pour exemple, ce texte biblique définit la triste réalité de la vie d’un couple de médecins qui dernièrement, s’est euthanasié après avoir, une dernière fois, profité du peu de vie qui leur restait en buvant du champagne et en mangeant du caviar.
Quel est l’esprit qui tirait les ficelles? Comment allait leur âme?
Satan est assez subtil pour faire comprendre à ceux qui sont encore sous sa coupe que ces morts étaient des morts “douces” et enviables! MENSONGES!

Précieuse, aux yeux de l'Éternel, est la mort de ses saints. Psaume 116: 15 (Version Darby)

Souvenons-nous d’un des dix commandements de Dieu (
Exode 20: 13; Deutéronome 5: 17; Romains 13: 9), ce commandement donné par Dieu lui-même. Souvenons-nous qu’il est le Juge suprême, qu’il est celui qui aura le dernier mot!

Tu ne tueras point

Veillons donc sur notre âme, car si elle est en bonne santé nous pourrons croire que le Seigneur nous donnera la force de tenir dans la tourmente!

Par contre un esprit abattu, une âme non entretenue, pourrait bien avoir des effets négatifs sur un corps en bonne santé et conduire ce dernier à se dégrader.
Si le corps et l’âme sont malades, qu’allons-nous devenir?

Certains signes caractéristiques, lorsqu’ils se manifestent, mettent la puce à l’oreille et peuvent être les signes annonciateurs d’une maladie.

- Une grande fatigue continuelle,
cette fatigue qui nous ôte la force de prendre la Parole de Dieu, qui nous empêche d’assister aux cultes ou aux réunions de prières, n’est-elle pas l’occasion de s’interroger sur la santé de son âme et d’en parler à un frère dans la foi?

-
Un manque d’appétit pour les choses spirituelles ne démontre-t-il pas un problème qui, avec le temps, pourrait bien avoir de graves conséquences? L’anémie spirituelle, lorsqu'elle est entretenue, conduit doucement vers un endormissement mortel!
Le manque d’appétit peut aussi provenir du fait que l’on s’est gavé d’une nourriture autre que celle voulue par Dieu, une de ces nourritures que le monde offre gratuitement à ceux et celles qu’il arrive à piéger.

Il n’y a aucune contre-indication à se nourrir continuellement de la Parole de Dieu:
Tu ne grossis pas, tu grandis!

Ces “maladies” sont loin d’être constructives, raison pour laquelle je préfère revenir sur la “bonne maladie” dont parlaient mes grands-parents, cette maladie d’avoir faim parce que l’on est en pleine croissance, parce que l’on s’est dépensé.
Ah, se dépenser pour le Seigneur, croître continuellement en Lui, voilà ce qui donne faim et soif d’une nourriture préparée d’avance pour tous ceux qui savent en apprécier les valeurs nutritives.

Bienheureux sont ceux qui sont affamés et altérés de la justice; car ils seront rassasiés. (Version David Martin)

... c'est eux qui seront rassasiés. (Version Darby)

Être affamé, avoir faim,
c’est être en manque!

Car il a satisfait l'âme altérée, Il a comblé de biens l'âme affamée.
Psaume 107: 9


 © J-M Ravé 07 juin 2003
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