Ce que nous avons entendu, ce
que nous savons, Ce que nos pères nous ont raconté,
Nous ne le cacherons point à leurs enfants; Nous dirons à la
génération future les louanges de
l'Éternel, Et sa
puissance, et les prodiges qu'il a opérés.
... il a ordonné
à nos pères de l'enseigner à leurs
enfants,
Pour qu'elle fût connue de la génération future,
Des enfants qui naîtraient, Et que, devenus grands, ils en
parlassent à leurs enfants,
Afin qu'ils missent en Dieu leur confiance, Qu'ils n'oubliassent pas
les oeuvres de Dieu, Et qu'ils observassent ses commandements...
Psaume 78: 3-7
Il est probable qu’une grande majorité d’entre nous
n’ait pas été élevée dans la foi
chrétienne et que la découverte de la bonne nouvelle du
salut en Jésus-Christ s’est faite sans l’apport
familial.
Assurément nous sommes plusieurs à regretter de ne pas
avoir été enseignés plus tôt dans la saine
doctrine.
Depuis que nous avons connu le Seigneur, depuis que nous avons
accepté de le suivre, notre vie a été
transformée et nous sommes conscients que son
“esclavage” vaut mieux que celui du monde ou que celui de
nos mauvaises passions, ces derniers nous détruisant à
petit feu et nous conduisant immanquablement vers la perdition
éternelle.
Avec le recul, nous regrettons de ne pas nous être convertis
plus tôt, raison pour laquelle nous faisons ce qui est en notre
pouvoir afin que nos enfants entrent dans le chemin de la vie
éternelle le plus vite possible pour qu’ils ne
connaissent pas les parcours tourmentés de nos vies.
Nous aimerions leur éviter bien des tracas mais, notre
meilleure volonté à être des bons
évangélistes au sein de notre famille, n’est pas
toujours suffisante car:
Le fait d’être né dans
une famille qui se déclare pour Jésus-Christ peut
amener l’adolescent à ne pas saisir facilement son
état de perdition.
Étant “tombé dans la
marmite” dès sa plus jeune enfance, son
“handicap” me fait penser à Obélix, ce
personnage de bandes dessinées, un goinfre dont la force
légendaire fait trembler les ennemis de son petit village.
Son plus grand regret...
... Ne pas pouvoir être comme les
autres, ne pas participer à leurs faiblesses afin de goûter à cette fameuse potion qui
décuple les forces!
Tombé dans la marmite étant petit, il
bénéficie en permanence de sa force miraculeuse.
Celui qui est né dans une famille
chrétienne bénéficie, lui aussi,
d’avantages que le commun des adolescents ne connaît pas.
Regrette-t-il de ne pas être comme les autres?
Par sa présence dans un foyer
construit sur les bases saines et solides de la Parole de Dieu, il
participe, malgré le fait qu’il ne se soit pas encore
engagé à suivre Christ, à la sainteté de
ses parents rachetés par le précieux sang de
Christ.
L’engagement à marcher avec le Seigneur apporte une telle
bénédiction sur le foyer, qu’indépendamment
de sa volonté, le croyant la répand sur ses enfants et
son conjoint si ce dernier n’est pas converti.
... le mari non-croyant est
sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est
sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que
maintenant ils sont saints. 1 Corinthiens 7: 14
Ainsi l’enfant né dans un foyer chrétien a, aux
yeux de Dieu, un statut différent d’un enfant du
monde.
Les parents de cet enfant, malgré leurs propres imperfections
visibles à l’oeil nu par ceux qui les regardent, les
parents vivent dans une atmosphère particulière puisque
que Christ habite dans chacun de leur coeur.
Ainsi Christ étant dans le foyer, sa bénédiction se répand sur tous
ceux et toutes celles qui vivent sous le même
toit, à tel point que des
étrangers sont à même de sentir qu’il y a
quelque chose de différent dans les familles
chrétiennes.
Quoique baignant dans une bonne atmosphère spirituelle, nos
enfants ne sont pas sauvés pour autant, car chaque individu
est appelé à prendre SA propre décision pour
suivre le Seigneur.
- Les lectures bibliques que nous pouvons faire en famille ne sauvent
pas l’enfant qui les écoute!
- Les réunions de prières familiales ne sauvent pas
plus que nos prières en sa faveur!
- Le fait qu’il ne se souille pas avec le monde, ne le rend pas
juste aux yeux de Dieu (Il n’y a point de juste, pas même
un seul, Romains
3: 12)
- Les bonnes actions qu’il peut accomplir ne servent à
rien pour son salut.
Sa conduite, aussi bonne soit-elle,
témoignant de son appartenance à une famille
chrétienne, ne fait pas de lui un enfant de Dieu.
Mais à
tous ceux qui l'ont
reçue (la
lumière - Jésus), à ceux qui croient en son nom,
elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu... Jean 1:
12
Son bon comportement, inculqué par ses parents, est une sorte
de tremplin sur lequel il est installé, mais tant qu’il
ne s’est pas jeté dans les bras de son Sauveur, il est
encore à côté du salut, perdu dans SON
péché quoique bénéficiant des
bénédictions répandues sur la maison familiale
qui marche avec son Sauveur.
Attention!
Contrairement à Obélix chez qui les effets de la potion
sont permanents chez lui, les effets de la bénédiction
reposant sur la maison paternelle et dont bénéficient
les enfants ne sont pas permanents.
Un jour il faudra quitter cette maison,
vivre sa propre vie AVEC ou SANS Dieu!
La foi des parents ne sauve pas!
La foi des parents n’est pas un vaccin contre les
difficultés.
La foi des parents n’est pas un passeport pour
l’éternité!
L’éducation religieuse
reçue dans le foyer ne fait que des individus
religieux qui se conforment plus ou
moins à la discipline de la famille qui célèbre
son Dieu selon ses aspirations et son propre engagement.
Inclus dans les rencontres spirituelles que vit la famille, il arrive
que l’enfant soit mal à l’aise, en perte
d’équilibre car, en dehors de la quiétude du
foyer, il peut y avoir une tempête dans son coeur, tantôt
attiré par un monde qui offre ses tentations malsaines,
tantôt désireux de faire le pas de foi qui
l’engagerait personnellement sur le chemin étroit.
Ballotté de droite à gauche, voyant la grâce de
Dieu se manifester dans sa famille mais n’ayant pas la
conviction d’avoir péché (gravement) contre Dieu,
il lui est souvent difficile d’admettre que Dieu puisse changer
sa vie: une vie qui ne va pas trop mal dans les grandes lignes.
Pourtant l’appel de Dieu se fait toujours plus pressant: chaque
rencontre est l’occasion de percevoir la tendresse du
Père céleste qui invite la petite brebis à
entrer dans les verts pâturages:
Mon fils
(ma
fille), donne-moi ton
coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies. Proverbes 23. 26
En tant que parents nous sommes invités à veiller
à ce que la réponse à cette invitation ne soit
pas un “oui” qui ne serait pas un engagement, mais
simplement destiné à ne plus “subir” les
exhortations à entrer dans le chemin étroit.
“Que tes yeux se
plaisent dans mes voies!”
Cette deuxième partie du verset
est la conséquence d’un engagement avec Dieu:
On ne peut accepter Jésus comme
son Sauveur et son Seigneur sans aimer sa Parole, sans
apprécier ses enseignements, sans marcher d’un coeur
reconnaissant dans cette nouvelle vie et sans avoir envie de partager
le feu qui nous anime.
La discipline chrétienne peut sembler lourde pour celui qui
n’a pas fait le pas, pour celui qui vit au crochet de “la
foi de ses pères”. Raison pour laquelle certains parents
donnent un peu de mou et ferment les yeux sur les
“déviations” de leurs enfants qui se laissent
entraîner par leurs copains du monde, tolérant
qu’ils fassent des expériences qu’eux-mêmes
ont connus quand ils vivaient sans Dieu.
Ce comportement est un comportement de
parents démissionnaires qui ne
veulent plus assumer l’autorité parentale en ce qui
concerne la foi.
Ils donnent comme excuse, qu’ils ne veulent pas que leurs
enfants rejettent Dieu plus tard en raison d’un enseignement
trop strict qui les éloignerait des réalités du
monde.
Que rejetteront-ils?
- Un Dieu dont on a minimisé la
sainteté, un Dieu qui tolère que ses enfants se
compromettent dans un monde dirigé par le prince des
ténèbres? Si c’est ce Dieu-là que nous
servons, alors OUI, il mérite d’être rejeté
et ne saurait être un grand DIEU !
- Rejetteront-ils, pour un temps, un Dieu qui semble être un
despote empêchant ses sujets de toucher à ce qui leur
semble bon, ceci afin de les préserver de chaînes
lourdes à porter, des chaînes qui laisserontt leurs
marques dans la chair même après que les
péchés aient été confessés et
pardonnés?
La promesse du Seigneur est là pour nous rappeler que ce qui a
été semé dans un coeur, finira par germer un
jour.
C’EST LA PROMESSE DE DIEU..., même si nous avons la
tristesse de voir nos descendants s’éloigner des saints
commandements que nous leur avons inculqués tout en faisant de
notre mieux pour être des témoins de Christ dans notre
foyer.
(Que l’enfant ne se trompe pas en
pensant qu’il pourra vivre durant de nombreuses années
sans se soucier de son Créateur. Qu’il ne s’imagine
pas qu’il lui suffise d’attendre d’avoir des cheveux
blancs pour entrer dans la promesse de Dieu, promesse faite aux
parents qui ont élevé leurs enfants dans la foi.
Il faudrait être un insensé pour provoquer ce Seigneur
qui sait user de patience mais qui sait aussi mettre une bride sur le
cou de ceux qui sont sans intelligence et qui se conduisent comme des
ânes!
Ne soyez pas
comme le cheval, comme le mulet, qui n'ont pas
d'intelligence,
dont l'ornement est la bride et le mors, pour les refréner
quand ils ne veulent pas s'approcher de toi. Psaume 32: 9)
Ainsi les parents n’ont pas le droit d’oublier que les
Saintes Écritures ordonnent d’enseigner les enfants dans
la voie qu’ils doivent suivre!
Quelle voie voulons-nous qu’ils
suivent?
En tout cas la voie de Dieu est claire et nette sur ce sujet, elle ne
laisse aucune ambiguïté qui nous permettrait d’avoir
un choix à faire. Il n’y a
pas de double sens dans ce que le Seigneur nous dit.
Revenons à notre texte de base: Psaume 78: 3-7 et allons
jusqu’au verset suivant:
Afin qu'ils ne fussent
pas, comme leurs pères, Une race indocile et rebelle, Une race
dont le coeur n'était pas ferme, Et dont l'esprit
n'était pas fidèle à Dieu. (verset 8)
Ce miroir nous renvoie notre propre image et nous rappelle la
façon dont nous nous conduisions autrefois; une conduite que
le Seigneur ne veut pas voir dans la vie de nos enfants.
Quels fruits portiez-vous
alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces
choses, c'est la mort. Romains 6: 21
Voulons-nous aussi rougir de nos
enfants?
Nous avons péché, nous avons peut-être
été très loin dans le péché,
mais ceci ne doit pas nous amener
à avoir de la complaisance pour ces graves manquements et
tolérer que nos fils et nos filles fassent les mêmes
expériences que nous.
Ont-ils besoin de connaître la
souffrance pour apprécier la guérison, la prison pour
aspirer à la liberté, les profondeurs de Satan pour
désirer la vie en Jésus-Christ?
Ou avons-nous le désir sincère qu’ils vivent une
nouvelle vie, déjà maintenant “affranchis du
péché et devenus esclaves de Dieu, ayant pour fruit la
sainteté et pour fin la vie éternelle?“
(Romains
6:22)
Écoute, mon fils,
l'instruction de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de
ta mère... Proverbes 1:8
Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne
rejette pas l'enseignement de ta mère. Proverbes 6: 20
Que notre fidélité au Seigneur à élever
nos enfants dans ses voies puisse nous apporter la joie de les
entendre dire: