Le passereau même trouve une
maison, Et l'hirondelle un nid où elle dépose
ses petits... Psaume 84: 3
Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel
ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où
reposer sa tête. Matthieu 8: 20
Ne sommes-nous pas émerveillés de constater
que Dieu, dans son infinie sagesse, a fait en sorte que
chacun puisse avoir son logis, son “chez soi”, que
chaque être vivant puisse être satisfait de son
sort en s’intégrant dans l’environnement
qui lui a été offert par le
Créateur?
Qu’il soit nomade ou sédentaire, chacun vit
à son aise selon les particularités qui lui
ont été données, et cela tant que les
prédateurs ne viennent pas troubler son
existence.
Seul l’homme, en raison de la chute, ne se sent pas
à sa place! Le paradis perdu est inscrit quelque part
dans ses genes, raison pour laquelle il est insatisfait sur
cette planète, du moins tant qu’il n’a pas
rencontré son Sauveur, le Seigneur Jésus!
L’enfant de Dieu, le racheté n’est pas fait
pour vivre éternellement dans ce monde où les
ronces et les épines lui rappellent le douloureux
départ de ses parents chassés de
l’Eden.
Chassés mais TOUJOURS PRÉSENT DANS LE COEUR DE
DIEU!
Chassés mais non rejetés!
Chassés du Paradis
terrestre, dans l’incapacité de le retrouver
ici-bas, l’homme et la femme, ayant donné leur
vie à Christ, sont conscients
qu’aujourd’hui une place meilleure que celle
d’Adam et Ève leur est réservée,
meilleure parce que dans le royaume de Dieu il n’y aura
pas de tentateur! Le temps de la tentation sera
révolu!
L’enfant de Dieu, le racheté SAIT que son
Sauveur bien-aimé lui prépare une place dans
son royaume, (Jean 14: 2)
là où la mort et les larmes ne
règneront plus. Cet endroit merveilleux nous est
destiné après la longue marche que nous aurons
faite au milieu des tentations de ce monde, des combats
menés contre la chair qui ne peut se soumettre
à l’Esprit de Dieu.
La chair a des désirs
contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de
contraires à ceux de la chair; ils sont
opposés entre eux... Galates 5: 17
Si une place nous est préparée, par contre il
était tout autre de Marie et de Joseph qui,
contraints de se déplacer jusqu’à
Bethléhem, n’avaient personne qui les
attendait.
L’instant d’accoucher était proche et ce
déplacement causait quelques inquiétudes aux
futurs parents qui se devaient de trouver une place
convenable pour cet heureux événement.
Les voyez-vous arriver dans cette petite bourgade de
Bethléhem dont la population s’était
multipliée provisoirement à cause du
recensement; cette populace qui devait, sans aucun doute,
profiter de ce rassemblement pour faire du commerce, pour
s’amuser...?
Les voyez-vous, incognito dans cette foule, priant
certainement Dieu afin qu’il puisse y avoir une place
dans l’hôtellerie du village?
La journée était bien avancée et nous
pouvons croire que plusieurs n’avaient plus
l’esprit aussi clair que le matin, une des raisons
peut-être, pour laquelle l’aubergiste refusa
à cette femme enceinte de venir dans son
établissement.
J’ai été impressionné par le texte
de Luc qui relatait cet événement:
Pendant qu'ils étaient
là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
et elle enfanta son fils premier-né. Elle
l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce
qu'il n'y avait pas de place pour eux dans
l'hôtellerie. Luc 2: 6-7
Un texte lu et relu de nombreuses fois, un texte tellement
connu qu’il semblait peu probable de découvrir
un sujet qui puisse nous amener à la
réflexion, un sujet qui puisse nous interpeller.
Pourtant deux petits mots de ces versets m’ont
arrêté, deux petits mots que l’on retrouve
dans la plus part des traductions honnêtes de la
Bible: POUR EUX!
Ce “pour eux” dans le langage courant et dans
celui de la Bible désigne toujours une distinction
entre un groupe et un autre:
Ils avaient compris que
c'était pour
eux (Les principaux sacrificateurs et les
scribes) que Jésus avait
dit cette parabole. Luc 20: 19
C'est pour
eux (les disciples)
que je (Jésus) prie. Je ne prie pas pour le monde.
Jean 17: 9
Ainsi nous pouvons librement penser qu’il y avait de la
place dans l’hôtellerie de Bethléhem, mais
qu’il n’y en avait pas pour Joseph et Marie:
Il n’y avait pas de
place POUR EUX dans l’hôtellerie!
Luc 2: 7
En cette période de Noël, il est fort à
craindre que le même genre de réponse soit
donné par un grand nombre de personnes qui vont
bénéficier de ce 25 décembre pour faire
la fête; pour la faire sans Dieu, sans Jésus!
Pas de place pour LUI!
S’il est possible de comprendre qu’il y a 2000 ans
on ait refusé le gîte à un couple
étranger dont la femme était sur le point
d’accoucher, si on peut comprendre
l’insensibilité des coeurs, il devrait en
être autrement aujourd’hui, car cette
“fête” de Noël laisse encore
sous-entendre le nom du Fils de Dieu, même si ce
dernier est noyé dans le flonflon d’un paganisme
qui claque la porte au Seigneur Jésus!
Le monde n’a pas de
place pour Jésus et Jésus n’a pas sa
place dans le monde!
Raison pour laquelle il est né dans une
étable, (plus vraisemblablement une bergerie), et
qu’il fut déposé dans une mangeoire, une
crèche, où les animaux venaient se
nourrir.
À nous d’oublier les images populaires que la
tradition a ancrées dans les mémoires, et
pensons que cette crèche (cette
mangeoire) pouvait bien
être à ciel ouvert.
Rien ne nous autorise à croire que Jésus soit
né dans un bâtiment couvert servant d’abri
pour les animaux.
(Lire le livre de Keller P.
qui a été berger dans ces régions:
Un berger contemple le Bon
Berger et ses brebis)
Insensibles à
l’Esprit de Dieu, les
habitants de Bethléhem furent étrangers
à la joie du ciel, leurs préoccupations du
jour, les soucis de la vie étant un écran
opaque qui leur cachait l’essentiel.
Insensibles aux
festivités de la ville, seuls des bergers qui paissaient leurs
troupeaux, vivant dans le calme, furent interpellés
par les messagers de Dieu.
C’est souvent à l’écart du monde que
le Seigneur désire rencontrer les hommes. Parfois,
pour les mettre de côté, il sera contraint de
les aliter afin qu’ils prennent un temps
d’arrêt qui finira par leur être
salutaire.
Devra-t-il en arrêter brutalement quelques-uns pour
leur faire comprendre qu’ils courent à la
perdition? Ce sera déjà une grâce
d’être stoppé brutalement pour prendre
conscience que la vie sans Dieu conduit à une
éternité, elle aussi, SANS DIEU!
Mais quelle tristesse de
penser à ceux et celles qui ont été
stoppés en route par un handicap quelconque, qui ont
été freinés dans leurs
activités, afin qu’ils trouvent ou retrouvent le
Seigneur...
... Quelle tristesse de les
voir, une fois qu’ils sont sur pied, mépriser
leurs engagements et retourner à ce qu’ils
avaient vomi! Que peuvent-ils attendre de Dieu? On ne se
moque pas de lui!
Le monde n’a pas de
place pour Jésus et Jésus n’a pas sa
place dans le monde!
Jésus pourra-t-il te rencontrer dans les tourbillons
endiablés d’une fête dont les
lumières te cachent l’étoile du
matin?
L’autre soir nous sommes sortis en famille afin de voir
les lumières de Noël qui illuminaient la ville;
il est vrai que j’avais une
arrière-pensée afin que les enfants apprennent
une leçon. En effet mon intention n’était
pas d’admirer ces Père-Noëls faisant de la
balançoire ou grimpant des échelles, de
m’extasier devant des sapins enguirlandés.
Non! Mon but était de leur montrer le ciel avec ses
étoiles.
Au milieu des cascades de lumière du monde, levant la
tête, il y a avait un ciel qui semblait
désespérément vide; il fallait vraiment
prêter une attention soutenue pour trouver une
étoile pâlotte dont la lumière
tremblante semblait bien misérable en comparaison des
lumières du monde, de ces lumières dont
certaines, avec leurs clignotements, semblaient nous faire
des oeillades pour nous inviter à entrer dans la
fête.
Ce n’est seulement qu’en retournant à la
maison, dans une rue où les lumières de
Noël n’étaient pas installées, que
le ciel nous livra ses étoiles.
Des étoiles servant de guide pour montrer la route
aux voyageurs de ce monde, tout comme le Seigneur
Jésus, l’Étoile du matin, est la seule
lumière qui puisse nous conduire dans le bon chemin
sans avoir la crainte de s’égarer, du moins tant
que nous aurons les yeux fixés sur LUI!
Jésus lui
dit: Je suis le chemin, la
vérité, et la vie. Nul ne vient au Père
que par moi. Jean 14: 6
Le faste des fêtes de Noël est un piège
trompeur où tout est artifice, tout est du toc. La
splendeur apparente de ce temps de réjouissances, la
joie qu’occasionne ces festivités ne sont que de
pâles imitations en regard de ce que Dieu promet
à ses rachetés, à ceux qui ne
l’ont pas jeté dehors!
Il est sérieusement
temps de mesurer la place que Jésus a dans notre vie,
dans notre coeur! Nous
connaissons les promesses de Dieu, nous savons qu’il
les tiendra et qu’il ne fera pas d’exception.
Resterons-nous dans son chemin ou suivrons-nous, pendant
quelques temps, une route qui va satisfaire notre vieille
nature, celle qui vivait sans Dieu et qui cherchait son
plaisir dans les plaisirs que le monde offrait?
Pourquoi prendrions-nous le risque d’être vaincus
par le monde pour avoir voulu flirter un moment avec
lui?
Personne n’a la garantie qu’il sortira indemne
d’un attachement passager aux oeuvres du prince des
ténèbres.
Personne n’a la garantie que sa foi n’en prendra
pas un sérieux coup et que cet engagement (à
suivre les principes du monde) ne sera pas le signe
avant-coureur d’une dégradation spirituelle.
Je tremble à l’idée que certains qui
disent connaître le Seigneur, ne passent à
côté du salut et qu’ils n’aient
à regretter, durant toute
l’éternité, de ne s’être
jamais véritablement engagés à suivre
Jésus. Ils vivaient tantôt avec le monde,
tantôt assez près de Christ pour se donner
l’illusion d’être un enfant de Dieu.
Je vous le dis, je ne sais
d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous,
ouvriers d'iniquité.
C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements
de dents, quand vous
verrez Abraham, Isaac et
Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de
Dieu, et que vous serez
jetés dehors.
Luc 13. 26-28
Passer à côté du royaume de Dieu, en
avoir connu certains délices et être
jeté dehors! Un supplice que l’on
s’infligera en plus de la séparation
éternelle d’avec Dieu. Regrets et remords
n’y changeront plus rien!
La question: Est-ce
pécher que de vivre à la façon du
monde?
... si vous ne trouvez pas bon
de servir l'Éternel,
choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir... moi et ma
maison nous servirons l’Éternel. Josué 24: 15
Quelle place Jésus a-t-il réellement dans ma
vie? Est-ce que je vais le mettre dehors pour quelques
jours, lui le Roi des rois, lui l’auteur de mon salut,
lui le Juge?
Il fut rejeté avant d’être né, il
fut rejeté durant son séjour terrestre, il est
rejeté d’un monde qui veut faire fête
soi-disant en son honneur mais sans sa
présence...
... Vais-je à mon tour le mettre de côté
le temps de vivre des festivités mondaines?
Dieu s’est abaissé à devenir un homme en
Jésus-Christ, à quitter la gloire du ciel,
à s’appauvrir au point de ne pas avoir un lieu
où reposer sa tête, tout cela afin que nous,
nous soyons enrichis de sa présence!
Vous connaissez la grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est
fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa
pauvreté vous fussiez enrichis. 2 Corinthiens 8: 9
Certes la richesse qu’il nous propose n’a rien
à voir avec celle du monde, mais SA richesse est
réelle et ne se dévaluera jamais!
Jésus ne se trouve pas dans les palais, dans les
fêtes mondaines, il a accepté de naître
dans une “étable” malodorante où le
ménage n’avait pas été fait avant
sa venue car il n’était pas attendu.
De même, il a accepté de naître dans
l’étable nauséabonde de mon coeur afin de
le transformer pour en faire un palais, pour faire de mon
corps le temple du Saint-Esprit!
Ne savez-vous pas que
votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en
vous, que vous avez reçu de Dieu... 1 Corinthiens 6: 19
Il a voulu faire la fête avec moi en y associant les
anges dans le ciel parce qu’une âme était
passée des ténèbres à la
lumière.
Vais-je l’attrister par une conduite volontaire qui
démontrera que j’attache encore beaucoup
d’importance aux traditions des hommes?
Vais-je lui montrer que je suis encore capable
d’être séduit par tout ce qui brille?
Voici, je (Jésus) viens
bientôt, et ma rétribution est avec moi,
pour rendre à chacun
selon ce qu'est son oeuvre.
Apocalypse 22: 12
Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur
Jésus! Apocalypse 22: 20
© J-M Ravé 13 décembre 2003
- CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse