Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Parlez-moi d'amour, et dites-moi des choses tendres...

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Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs. 2 Timothée 4: 3

Ainsi parle l'Éternel: Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes! Mais ils répondent: Nous n'y marcherons pas.

J'ai mis près de vous des sentinelles: Soyez attentifs au son de la trompette! Mais ils répondent: Nous n'y serons pas attentifs. Jérémie 6: 16-17

 

Connaissez-vous ces mendiants de la Parole de Dieu, ces affamés des Saintes Ecritures qui ne regardent pas à la distance ni au temps pour aller étancher leur soif de Dieu, pour connaître ses commandements?

Ces frères et soeurs dans la foi qui, dans certaines régions de notre globe, sont obligés de partager la seule Bible qu'ils ont afin que chacun puisse en avoir une portion qu'ils échangeront contre une autre au prochain rendez-vous!

Quelle richesse! Quel trésor que cette Bible! Quel héritage! Combien les commandements de Dieu ont de la valeur aux yeux de telles personnes!

A l'opposé, quelque part autour de nous peut-être, il y a aussi des frères et soeurs qui ont la même Bible, le même trésor entre les mains.

Un trésor qu'ils ne partagent plus parce que ce livre est devenu pour eux tellement insipide qu'ils l'ont saupoudré d'un peu de mondanité afin d'en rehausser artificiellement la saveur.

Dès lors les commandements de Dieu n'ont plus le même impact dans leur vie, ils n'ont plus la même autorité, raison pour laquelle ils osent tenir tête à leur Créateur!

Bien entendu nous ne sommes pas de cette catégorie, nous aimons le Seigneur de tout notre coeur, sa Parole fait nos délices et il nous ne viendrait pas à l'idée d'y ajouter d'autres ingrédients pour en changer le goût!

Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers. Psaume 119: 24

Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime. Psaume 119: 47

Mais...

Sa Parole fait-elle vraiment nos délices lorsqu'elle vient nous reprendre?

Quand l'Esprit de Dieu, au travers d'une lecture ou d'une conversation avec un frère dans la foi, met l'accent sur ce qui devrait changer dans notre vie pour être agréable au Seigneur, n'avons-nous pas tout à coup le même comportement que les hommes du temps de Jérémie?

"Nous n'y serons pas attentifs!"

Pourtant c'est une grâce, un signe d'amour du Père que d'être conduit par sa sûre main, par son Esprit:

Avoir des sentinelles, des bergers, des pasteurs, des anciens d'Eglise, des frères ou des soeurs qui viennent à nous pour "sonner de la trompette" afin de nous rendre vigilants et nous faire remarquer qu'il y a peut-être un dérapage dans notre vie.

Un de ces dérapages que nous ne voyons pas en raison de nos préoccupations quotidiennes ou d'une habitude que nous avons prise sans nous en rendre compte.

Cette sentinelle, sonnant de la trompette, pourrait fort bien nous signaler (ou nous rappeler) que nous avons un pas de plus à faire pour avancer dans la sanctification, pour grandir dans la foi, la confiance en Dieu.

Quelle grâce merveilleuse de savoir que Dieu veuille sur nous et qu'il a des serviteurs fidèles qui sont là pour nous encourager à marcher dans les voies divines, à garder les yeux fixés sur les commandements du Seigneur.

Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Matthieu 11: 29

N'avons-nous pas tout à coup au fond de notre coeur une pensée de rejet lorsque nous entendons une prédication qui nous va tellement droit au coeur qu'on a l'impression qu'elle a été faite spécialement pour nous?

Quand le Saint-Esprit montre du doigt ce qui doit changer dans notre vie, certains n'ont-ils pas eu la pensée de tout abandonner tant ils se sentaient repris?

N'ont-ils pas trouvé le message déplaisant et désiré entendre des "choses agréables"?

Sérieusement...! Ne serions-nous pas heureux qu'une personne nous remette sur le bon chemin si, lors d'un voyage, nous allions dans une mauvaise direction?

Sans aucun doute!

A tel point, qu'en cas d'hésitation sur la route à suivre, c'est nous-mêmes qui prendrions l'initiative de nous informer.

Ainsi pour les choses terrestres, particulièrement pour les déplacements, la plupart savent écouter les conseils et les demander en cas de doute, afin de ne pas aller plus loin dans la mauvaise direction.

Dans notre vie chrétienne, le Seigneur est celui qui veut nous conduire, nous ramener sur le chemin étroit si nous nous sommes égarés. Parfois il veut simplement nous faire remarquer que notre conduite a un tantinet déviée de sa trajectoire et que s'il n'y a pas de correction, nous irons dans le décor, nous serons à côté du bon chemin.

Sommes-nous capables, dans ces temps fâcheux, d'entendre autre chose que des paroles agréables, capables de reprendre les paroles du psalmiste?

Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité! Psaume 139:24

Ou préférons-nous faire partie de ceux qui veulent entendre des choses agréables qui encouragent la paresse?

- Des choses agréables qui nous empêcheront de faire un pas en avant, d'abandonner la place que Dieu voudrait prendre!

- Des choses agréables qui nous "scotcheront" à cette vieille nature qui désire garder les plaisirs et les "avantages" du temps où l'on vivait sans Dieu!

- Des choses agréables qui serviront de lest et nous empêcherons de partir à la rencontre du Seigneur Jésus, le jour où il viendra prendre les siens!

Cet enlèvement sera si rapide (en un clin d'oeil) que nous n'aurons pas la possibilité de rompre les amarres pour nous "envoler", nous ne pouvons pas faire comme l'aérostier qui jette les sacs de sable qui alourdissent la nacelle de son ballon, pour prendre de l'altitude et s'éloigner du monde et de ses attraits, afin de connaître un autre bonheur.

Le Seigneur peut aussi nous inviter à "jeter du lest", à rompre les amarres afin de ne plus être attachés à certaines choses du monde, à certaines pratiques, à tout ce qui nous empêche de nous élever vers Dieu; ces "boulets" qui nous retiennent et qui, en définitive, nous causent plus de soucis que de bonheur.

Lorsque nous sommes las, fatigués, chargés d'une vie qu'on a du mal à supporter, lorsque nous n'arrivons plus à nous réjouir de notre salut en Jésus-Christ, réfléchissons afin de savoir si nous n'avons pas tenu tête à Dieu à un moment ou à un autre.

L'Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui. 2 Chroniques 16:9

Ne vouloir entendre que des choses agréables nous rendra tellement mous, que nous n'aurons plus aucune force pour résister à la puissance malfaisante de l'ennemi de nos âmes.

Déjà nombreux sont les chrétiens qui ne veulent plus défendre la morale chrétienne et qui acceptent que leurs enfants soient gavés d'enseignements contraires à la Parole de Dieu dans les établissements scolaires.

Trop souvent nous entendons dans le lointain, le son d'une trompette qui retentit pour annoncer la retraite de quelques enfants de Dieu qui ont quitté le champ de bataille et se sont rangés aux côtés d'un ennemi prêchant la tolérance.

Combien de fois le drapeau du christianisme n'a-t-il pas été mis en berne pendant lamentablement tandis qu' "Amis" et ennemis de l'Evangile signaient un armistice à la table des compromis?

Vouloir entendre uniquement des choses agréables c'est en quelque sorte ne plus accepter l'autorité de Dieu, ne plus permettre son ingérence dans notre vie!

Le temps de la grâce n'est pas un temps de démission de la part de l'Eternel, du Dieu Tout-Puissant, il n'a pas jeté sa couronne, même s'il s'est abaissé à devenir un homme en Jésus-Christ!

Un chrétien ne vit pas dans une démocratie avec un roi d'apparat que l'on montre aux grandes occasions.

Notre Dieu n'est pas un de ces rois sans pouvoir officiel qui serait dirigé par une majorité. Il reste le juge suprême qui rendra son verdict à l'heure qu'il a choisie et en fonction des lois qu'il a prescrites. Il n'agira pas selon notre façon de voir :

Est-ce d'après toi que Dieu rendra la justice? Job 34: 33

Un chrétien est donc soumis à son ROI, le Seigneur Jésus, qui ne saurait confondre patience et tolérance!

Si le Seigneur envoie ses sentinelles pour nous avertir du danger, s'il envoie sa Parole pour nous conduire, ne nous comportons pas comme des petits enfants qui ne veulent qu'un "guili-guili" ou des chatouilles et qui hurlent dans les magasins afin que les parents cèdent à leurs caprices en achetant l'objet de leur convoitise.

Parlez-moi d'amour..., parlez-moi de l'amour de Dieu, mais...

... Ne me dites pas que des choses tendres car l'amour de Dieu est aussi un amour correctif qui laisse entendre qu'un châtiment peut fort bien intervenir en cas d'indiscipline:

Le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Hébreux 12: 6

Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Hébreux 12. 10

Nous sommes dans cette époque où quelques-uns, selon 2 Timothée 4: 3, ont la démangeaison d'entendre des choses agréables, raison pour laquelle ils cherchent des milieux à l'étiquette "chrétienne" dont la doctrine cadre avec leurs désirs. Vous les voyez aussi courir de droite à gauche pour se désaltérer à des sources dont la qualité laisse à désirer.

Ce n'est pas ainsi que nous devons nous conduire! Le Seigneur nous invite à regarder où nous en sommes, à retrouver la bonne la voie si nous avons fait un écart, à revenir à la foi de nos pères dont certains ont donné leur vie pour que vive l'Evangile et que la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ parvienne jusqu'à nous.

Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; marchez-y, Et vous trouverez le repos de vos âmes! Jérémie 6: 16

Regardons donc où nous marchons! Si nous sommes toujours sur le chemin étroit, sachons nous boucher les oreilles afin de ne pas être séduits par tous ces chants qui nous invitent à sortir du sentier où Dieu nous a conduits un jour. Qu'importe si certains médisent de nous ouvertement ou dans le secret. Ce sont eux qui ont quitté le chemin dans lequel ils marchaient avec nous autrefois, ce chemin qu'ils trouvaient bon jusqu'au jour où ils se sont laissés séduire: ce n'est qu'une répétition de l'histoire!

Venez, tuons-le avec la langue; Ne prenons pas garde à tous ses discours! Jérémie 18: 18

Sans doute serons-nous de plus en plus solitaires! Sans doute perdrons-nous des relations qui s'éloigneront de nous en nous taxant de "chrétiens étroits"!

Quoiqu'il en soit, restons fidèles à la Parole de notre Dieu qui nous invite à poursuivre notre marche tout en acceptant son autorité dans notre vie, une autorité qui lui permet de nous montrer ce qui a besoin d'être changé.

© J-M Ravé 15 février 2003

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Tiré du livre: Claude Brousson Défenseur des Eglises opprimées (Huguenot, pasteur du Désert supplicié en 1698)

 

... Hâtez-vous donc, mes chers frères, de retourner à votre Dieu, et de faire votre paix avec lui, avant que ses jugements vous accablent.

Renoncez pour jamais aux abominations de Babylone, revenez dans la communion de votre Sauveur et dans le sein de son Eglise... Sentez bien votre misère..., implorez la miséricorde de votre Dieu, et la grâce de Jésus-Christ votre Sauveur, afin que vous soyez lavés dans son sang et revêtus de sa Justice.

Promettez-lui que désormais vous lui serez fidèles... et demandez-lui sans cesse le salutaire secours de son Saint-Esprit, afin que ce divin Esprit vous éclaire, qu'il vous sanctifie. qu'il vous console...

Il faut donc que nous changions entièrement de conduite, si nous voulons que Dieu ait pitié de nous. Il faut que nous détachions nos coeurs du monde, que nous soyons humbles, modestes, sobres, chastes, sincères, équitables, de bonne foi, ne faisant tort à personne, rendant à chacun ce qui lui est dû, ayant entre nous une sincère et ardente charité, que nous sanctifiions le jour du repos, en l'employant aux exercices de piété, que tous nos discours soient édifiants, et qu'en un mot nous glorifiions Dieu sans cesse et par nos pensées et par nos paroles, et par nos actions.

Alors ce grand Dieu nous reconnaîtra pour son peuple, il nous avouera pour ses enfants, il nous délivrera de tous nos maux, il nous remplira de ses grâces, et un jour il nous rendra participants de la gloire et de la félicité céleste...

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© J-M Ravé 15 février 2003

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