Dieu cherche un homme, un homme qui
n’est plus à sa place et qui vit dans la crainte et la
tristesse alors qu’il devrait être dans la présence
de Dieu, goûtant la paix et la joie qui sont données
à ceux et celles qui restent l’objet de son affection,
ceux et celles qu’il a rachetés.
Non! Nous n’allons pas parler d’Adam qui fut le premier
homme que l’Eternel chercha, un homme qui s’était
perdu à cause de sa désobéissance, de sa
curiosité malsaine, de sa soumission au serpent ancien: le
tentateur, Satan!
Nous n’allons pas parler de lui parce que nous pourrions fort
bien être la personne qui ne sait plus trop bien où elle
en est.
Sans avoir pour autant péché, il se pourrait que nous
ne soyons plus là où nous devrions être et que
Dieu s’inquiète de notre “disparition”, de
notre éloignement.
Sommes-nous, en cet instant, à la
place que Dieu nous a donnée? Quelle est cette place?
Suis-je perdu, sans point de
repère, les larmes aux yeux parce que dans le labyrinthe de
mes difficultés je traîne misérablement les pieds
en cherchant une sortie de secours?
N’ai-je pas lâché la main de mon père en
pensant pouvoir marcher tout seul avec mes propres forces?
Dieu, qui est riche en
miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a
aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a
rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous
êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble,
et nous a fait asseoir
ensemble dans les lieux célestes, en
Jésus-Christ.
Ephésiens 2: 4-6
Le jour où nous avons accepté Jésus comme
Sauveur et Seigneur, nous sommes passés de la mort à la
vie, nous avons été conduits à découvrir
un autre royaume où les objectifs à atteindre sont
à l’opposé de ceux que le monde propose;
un royaume où les moyens
utilisés diffèrent de ceux de la terre sur laquelle nous nous déplaçons
encore.
Pour le moment nous appartenons à deux mondes qui sont
opposés l’un à l’autre. Quoique nous ayons
choisi le camp du Dieu tout-puissant, nous devons reconnaître
qu’il nous arrive encore de
combattre avec les armes du passé.
Raison pour laquelle nous nous blessons en tentant de nous
défendre maladroitement au lieu de placer notre confiance en
Celui qui a vaincu le prince des ténèbres.
C’est bien en étant assis avec Christ dans les lieux
célestes que nous ne serons plus au pied de nos montagnes de
soucis, que nous ne combattrons plus selon les anciennes
règles.
Assis avec Christ, nous comprendrons que nos difficultés sont de
“légères afflictions” (2
Corinthiens 4: 17). D’ailleurs
dès que nous réalisons qu’aujourd’hui encore
il y a des frères et des soeurs en Christ qui souffrent la
torture et qui sont mis à mort à cause de leur foi,
nous ne pouvons qu’humblement reconnaître que nos
“montagnes d’épreuves” ne sont que des
taupinières sans importance.
Transportés par la foi dans le royaume de son amour, nous
vivrons dans la paix, la tranquillité même lorsque la
tempête fera rage autour de nous, même lorsque
l’adversaire ne ménagera pas ses efforts pour nous
nuire.
Assis avec Christ, nous aurons alors la ferme assurance que rien ne pourra
nous séparer de son amour (Romains 8:35), qu’aucun ennemi
ne sera assez puissant pour nous voler la place que le Seigneur nous
a préparée, qu’aucune circonstance terrestre ne
pourra nous déraciner du rocher sur lequel notre foi est
ancrée!
Lorsque les disciples étaient dans la barque et qu’ils
craignaient d’être engloutis dans les flots,
la place la plus sûre sur ce lac
déchaîné, était d’être assis
auprès de Jésus.
(Luc
8:23)
La tourmente peut faire rage dans notre vie, le monde peut utiliser
tous les moyens à sa disposition pour nous assaillir, nous
engloutir:
NOTRE PLACE LA PLUS SÛRE SERA TOUJOURS D’ÊTRE
AUPRÈS DU SEIGNEUR! Ce Seigneur
qui a promis d’être toujours avec nous.
Bien entendu cette promesse ne peut
s’accomplir que SI NOUS RESTONS DANS SA PRÉSENCE. Jamais
le Fils de Dieu ne nous accompagnera là où il
n’irait pas lui-même! N’oublions pas qu’il a
été dans la fournaise.
Il y est allé parce que des hommes de foi n’ont pas eu
peur de l’épreuve et qu’ils n’ont pas voulu
régler, à leur façon, le différent qui
les opposait avec les autorités de l’époque.
Se sont-ils confiés en Dieu au risque de perdre la face?
Non! Au risque de perdre la vie!
Dans nos pays dits “chrétiens” nous risquons
généralement de ne perdre que la face!
N’est-il pas dangereux de s’appuyer sur les
capacités, sur les dons qu’il nous a donnés en
pensant que leur utilisation sera suffisante pour nous sortir
d’embarras, pour faire nos petites guerres sans que le Seigneur
ait besoin d’intervenir?
Il m’est arrivé de le croire et de me m’appuyer plus
sur les dons, sur les capacités que le Seigneur m’avaient
donnés que sur LUI!
De ce fait, non seulement je n’étais plus assis avec
Christ dans les lieux célestes, mais enclin à utiliser
les mêmes armes que le monde pour justifier une conduite que le
prince des ténèbres et toute sa cohorte
n’entendaient pas approuver.
Sachons-le, sans son conseil, sans sa sagesse, nous prenons le risque
de nous empêtrer encore davantage au point d’en perdre le
sommeil et d’oublier que tout ce
qui nous touche, lorsque nous sommes dans sa présence, le
touche aussi!
Je vous le dis en
vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses
à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à
moi que vous les avez faites. Matthieu 25: 40
Opprimer le pauvre,
c'est outrager celui qui l'a fait; Mais avoir pitié de l'indigent, c'est
l'honorer. Proverbes 14: 31
Il répondit: Qui
es-tu, Seigneur? Et le
Seigneur dit: Je suis
Jésus que tu persécutes. Actes 9: 5
Si l’eau pouvait entrer dans la barque au point de craindre
qu’elle ne coule avec tous ses occupants, n’oublions pas que Jésus était dans
la même situation que ses apôtres, il était dans
le même bateau!
Tempête ou non, Jésus était endormi, inconscient
des événements qui se déroulaient autour de lui;
inconscient, mais abandonné entre
les mains de son Père, faisant
TOUJOURS sa volonté, il pouvait sommeiller sans crainte car il
connaissait mieux que quiconque les paroles de David:
Je me couche et je m'endors
en paix, Car toi seul,
ô Éternel! tu me donnes la
sécurité
dans ma demeure. Psaume 4:8 (4:9)
Qui sait si cette tempête, permise par le Père,
n’était pas orchestrée par Satan qui cherchait un
moyen pour empêcher que s’accomplisse le plan de Dieu?
L’ennemi de nos âmes a des libertés qui lui
permettent de nous toucher, mais ses actions sont limitées par
des frontières qu’il lui est impossible de franchir.
S’il a pu toucher Job et détruire la chair de sa chair:
ses enfants, s’il a pu aller jusqu’à le faire
souffrir dans son propre corps, il lui fut par contre interdit de
toucher à sa vie.
Ainsi, si les épreuves les plus terribles sont permises par
Dieu, nous pouvons aussi avoir la certitude que celui qui excite des
personnes contre les enfants de Dieu, celui qui incite certains
à te faire du mal, a dans son artillerie des armes
destinées à te blesser profondément,
et
ceci afin de te décourager au
point que tu puisses douter de l’amour de Dieu.
Déjà, cet ennemi marque des points chaque fois que nous
utilisons nos compétences pour nous défendre sans avoir
cherché le conseil de Dieu, c’est-à-dire chaque
fois que nous avons abandonné spirituellement notre place
près de Christ!
Tu me poussais pour me
faire tomber... Psaume
118: 13
Le seul moyen de pouvoir s’en sortir
était d’y rester (dans la
barque) et d’y rester avec
Jésus!
Le Seigneur peut sembler silencieux, être indifférent
à la situation dans laquelle nous nous trouvons, tellement
indifférent (à nos yeux) que parfois c’est nous
qui agissons prématurément et qui nous nous infligeons
des blessures pour avoir combattu sans Christ.
Sortir de la tempête par ses propres moyens n’a jamais
été le but de l’épreuve et ne le sera
jamais car la gloire doit être donnée à Dieu:
Tu me poussais pour me
faire tomber; Mais
l'Éternel m'a secouru. L'Éternel est ma force et le
sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Psaume 118: 13-14
De tout temps Satan s’est déchaîné contre
ceux qui avaient foi en Dieu. En ces temps de la fin, alors que le
temps de la grâce arrive à échéance, le
prince des ténèbres redouble d’efforts pour nous
nuire. Il déploie autour de nous des armées
chargées de nous faire peur, de créer la tempête
dans nos coeurs, dans nos esprits afin que nous perdions notre
assurance.
Rappelons-nous qu’il est vaincu et que s’il redouble
d’efforts, c’est parce qu’il sait que son temps est
compté!
Assis avec Christ dans les lieux célestes, quand l’orage
s’abat sur nous, ne nous perdons
que ce que nous ne pourrons pas emmener au Ciel le jour où
nous entrerons pour toujours dans la gloire!
Peut-être avons-nous encore beaucoup à perdre?
Qui nous séparera de
l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la
persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le
péril, ou l'épée?
selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le
jour, Qu'on nous regarde comme des brebis destinées à
la boucherie.
Mais dans toutes ces
choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a
aimés. Romains
8: 35-37
Dieu cherche un homme, un homme qui
n’est plus à sa place et qui vit dans la crainte et la
tristesse alors qu’il devrait être dans la présence
de Dieu goûtant la paix et la joie qui sont données
à ceux et celles qui restent l’objet de son affection,
ceux et celles qu’il a rachetés.
Maître, maître,
nous périssons! S'étant réveillé, il
menaça le vent et les flots, qui s'apaisèrent, et le
calme revint.
Puis il leur dit: Où est votre foi? (Où
est MA foi?) Luc 8: 24-25