La femme de Lot regarda en
arrière, et elle devint une statue de sel. Genèse 19:
26
Souviens-toi donc
d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières
oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton
chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
Apocalypse 2: 5
.. mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en
avant, je cours vers le
but, pour remporter le
prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Philippiens 3: 13-14 (Version Louis Segond)
Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d'avoir atteint [le
but] ; Mais [je fais]
une chose, [c'est qu'en] oubliant les choses qui sont derrière
[moi], et m'avançant vers celles qui sont devant [moi], je
cours vers le but, [savoir] au prix de la céleste vocation,
[qui est] de Dieu en Jésus-Christ Philippiens 3:
13-14 (Version David Martin)
Nous ne sommes pas des forçats, des bagnards qui devons
traîner notre passé derrière nous comme un
fardeau pesant qui nous empêcherait de courir; un fardeau qui
nous interpellerait afin de nous détourner de la vocation
céleste à laquelle nous sommes destinés.
Loin de là! L’apôtre Paul démontre que pour
courir vers le but nous devons regarder en avant, nous devons avoir
les yeux fixés sur Jésus (Hébreux
12: 2) et sur lui seul uniquement.
Le regard en arrière, pour celui qui est invité
à sortir du monde, démontrerait que tous les ponts
n’ont pas encore été coupés. La nostalgie
du passé devenant alors un boulet qui ralentit la marche vers
la cité céleste quand il ne vient pas la stopper
définitivement!
“Souvenez-vous de la femme de Lot” disait le Seigneur
Jésus! Cette femme qui regretta le monde qu’elle
était en train de quitter, un monde destiné à
subir la colère de Dieu, à connaître la
destruction par le feu et le soufre tant l’immoralité
était grande.
Le feu et le soufre! L’étang ardent de feu et de soufre!
Des parallèles qui ne peuvent pas nous laisser
indifférents dans ces temps de la fin. Bientôt nous
serons invités à franchir la ligne
d’arrivée..., si nous sommes toujours sur la bonne
piste!
L’étang ardent de feu et de soufre réservé
pour les lâches, les incrédules, les abominables, les
meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et
tous les menteurs! (Apocalypse
21: 8)
Un regard en arrière, alors qu’il fallait aller de
l’avant, avancer par la foi, et
voilà qu’une âme est
redemandée par le Seigneur bien avant son
temps. Que
cela nous serve d’exemple afin que
nous ne tombions pas dans le même piège!
Peut-être n’avait-elle pas les mêmes sentiments que
son mari, lui qui tourmentait son âme jour et nuit et qui
était profondément attristé en raison de ces
hommes sans frein qui menaient une vie de débauche sexuelle?
(2 Pierre
2: 7-8). Quoiqu’il en soit, elle
avait entendu la Parole de Dieu par la bouche de ses envoyés,
des anges qui finirent par prendre par la main tous les membres de
cette famille pour les faire sortir de ce cloaque et permettre ainsi
que la justice de Dieu s’exécute.
Lot eu bien du mal à quitter ces lieux de perdition car on ne
vit pas volontairement dans une ville où le
péché est la règle de vie, on ne devient pas un
notable qui siège aux portes de la ville en compagnie
d’autorités perverses sans finir par se trouver plus ou
moins lié à elle. Fort heureusement sa liberté
de pensées n’était pas atteinte. Sa foi en Dieu et
la crainte de l’Eternel l’empêchèrent
néanmoins de regarder en arrière.
Notons au passage que, contrairement à Abraham, il
n’intercéda pas pour ce peuple qui l’avait pourtant
accueilli!
Si le Seigneur marche devant nous, ce
n’est pas en nous retournant que nous pourrons contempler son
visage.
Cette lapalissade pourrait nous faire
sourire, néanmoins sa logique nous rappelle l’exhortation
de l’apôtre Paul qui nous invite à être
conscients que nous ne sommes pas encore
arrivés au but, même si nous avons derrière nous
un nombre impressionnant d’années de
conversion.
De ce fait, il est indispensable de ne pas perdre de vue
l’objectif à atteindre: notre chemin n’est pas un
tapis roulant ou un escalator qui nous conduirait sans effort
à la cité céleste!
Afin de ne pas nous perdre dans le dédale des chemins que le
monde propose, afin de rester sur ce chemin étroit, la seule
méthode consiste à ne perdre le “Nord”,
à ne jamais perdre Jésus
des yeux.
Un instant d’inattention, un regard posé sur le
passé qui nous invite à “revivre”
en pensée ce que nous déplorons, et voilà que tout
à coup nous nous retrouvons “perdus” dans un monde
qui n’est plus le nôtre, un monde d’où il nous
faudra ressortir en nous humiliant devant le Seigneur pour avoir
voulu “savourer” de nouveau, les délices du
péché!
Quelle honte pour nous, enfants de Dieu, rachetés par le
précieux sang de Christ qui a donné sa vie pour que
nous soyons sauvés de la condamnation éternelle, quelle
honte pour nous (et je fais partie des “nous”) d’avoir
eu par moments, du plaisir à revivre en pensée un
passé que nous nous interdisons de pratiquer
aujourd’hui!
“Oh Seigneur, toi qui a jeté nos péchés au
fond de la mer (Michée 7: 19), toi qui ne te souviens plus des
fautes que tu as pardonnées, vois comme notre vieille nature
veut encore prendre le dessus, comme nous avons besoin de ta
grâce pour aller de l’avant afin d’avoir du
dégoût pour ce péché qui nous enveloppe
facilement.
Ce n’est pas en vain que ton Saint-Esprit nous dit:
“Vous n'avez pas
encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le
péché.” (Hébreux
12: 4). Aide-nous à avoir nos
pensées tournées vers Jésus, à les rendre
captives à l’obéissance de Christ et non à
les laisser vagabonder dans les ruines d’un passé
où nous ne voulons pas retourner.”
Qui n’a pas souhaité perdre la mémoire, ne plus
avoir le souvenir des péchés que Dieu a
pardonnés? Comme ce serait merveilleux que, pour nous aussi,
il n’y ait plus la possibilité d’avoir le souvenir
de toutes les actions qui ont conduit Christ à quitter le
Ciel!
Ce serait merveilleux car l’accusateur de nos âmes ne
pourrait plus utiliser ce moyen pour nous écarter, au moins un
temps, de la présence de Dieu. Il ne pourrait plus nous
remettre en mémoire que nous avions quand même
passé du “bon temps” lorsque nous vivions dans les
ténèbres.
Ce serait merveilleux et regrettable tout à la fois, car il y
a des exceptions où le regard en arrière est
recommandé:
Des regards en arrière qui font
jaillir la source de la reconnaissance.
Oui, regardons en arrière, regardons d’où le
Seigneur nous a sortis! N’est-ce pas là une occasion pour
se réjouir encore du salut qu’il nous a
accordé?
Est-ce que cela ne nous aide pas à marcher humblement devant
notre Dieu? A chanter en l’honneur de son nom, conscients que
sans lui nous serions encore dans la boue infecte du
péché?
Si les jours sont un peu sombres, si le doute
essaie de nous perturber, souvenons-nous de ce qui a
été fait en notre faveur.
Si Dieu a été fidèle dans toutes ses promesses,
ET IL L’A ÉTÉ, nous pouvons alors croire fermement
qu’il n’a pas changé. Nos expériences
vécues sont aussi là pour nous souvenir des
bontés de l’Éternel, de ses bontés et de sa
compassion qui se renouvellent CHAQUE MATIN!
Les bontés de
l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à
leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta
fidélité est grande! Lamentations de
Jérémie 3: 22 - 23
Dans les moments où le soleil était caché par
les nuages, il m’est arrivé plusieurs fois de plonger
dans le cahier des souvenirs, là où mon épouse
transcrivait le parcours de notre vie avec le Seigneur.
Ah...! Comme cela faisait du bien de “revivre” tous ces
bons moments de délivrance! C’était un peu comme
un élixir de jouvence qui permettait de repartir avec
confiance: “Les bontés de l'Éternel ne sont pas
épuisées... !”
C’est bien parce qu’il y a eu de bons moments dans le
passé que le Seigneur en invite d’autres à
regarder en arrière, mais cette foi-ci pour des raisons tout
à fait différentes.
Souviens-toi donc d'où tu es
tombé!
Loin de condamner le coupable, une
invitation est faite pour revenir
à la maison du Père. Tel
le fils prodigue qui s’est mis à raisonner sainement en
faisant le bilan de sa vie, il y en a aujourd’hui qui sont
invités à regarder en arrière afin de se
souvenir aussi de ce temps béni passé en compagnie des
frères et soeurs dans la foi.
Le fils prodigue, à bout de ressources, osa regarder en
arrière, se souvenir du temps où il était
heureux dans la maison de son père. Aussi prit-il son
bâton de pèlerin pour faire la route en arrière
et revenir à l’endroit où il avait
bifurqué.
S’il est tard, plus tard que nous l’imaginons, il
n’est pas encore trop tard pour que la brebis du Seigneur, celle
qui s’est égarée, revienne dans les verts
pâturages.
Á nous d’être les porte-parole de Dieu afin de
lancer l’invitation qu’il nous a peut-être faite le
jour où nous nous sommes détournés de lui,
invitation que nous avons su accepter.
Á moins que nous ne soyons plus dans la course ou que nous
soyons dans un passage difficile, nous devons aller de l’avant
afin que notre route suive bien le sillon que le Seigneur a
tracé pour nous: Le regard en arrière n’est pas la
norme même si certaines exceptions confirment la
règle!
Jésus lui
répondit: Quiconque met la main à la charrue, et
regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. Luc
9:62
Pour travailler utilement dans le champ du monde, il faut
impérativement aller de l’avant et être
disposé à entrer dans un nouveau travail pour le
Seigneur.
Si nous l’avons bien servi en accomplissant ce qu’il nous
avait demandé, soyons aussi obéissants en acceptant
qu’il nous déplace dans son champ et qu’il nous
confie une autre mission à remplir.
Ne regardons pas en arrière en
désirant poursuivre à tout prix l’oeuvre dans
laquelle il nous a bénis précédemment.
Le regard en arrière pour ne pas
aller en avant!
Une façon pour s’accrocher aux bénédictions
qui furent les nôtres et dans lesquelles nous voudrions encore
vivre sans prendre le risque de la foi, cette foi indispensable pour
repartir dans une nouvelle mission prévue dans le plan
divin.
Lorsque tout est bien huilé, que notre travail pour le
Seigneur s’accomplit sans trop de difficultés, avons-nous
encore le désir d’aller de l’avant ou
préférons-nous nous laisser conduire par le
courant?
La monotonie est dangereuse et pourrait être un soporifique qui
endort notre zèle pour le service.
Nous n’avons pas envie de revenir en arrière pour
retomber dans les chaînes de l’esclavage, ces
chaînes qui nous ont faits souffrir et qui en ont meurtri plus
d’un?
Mais peut-être voulons-nous
volontairement nous attacher à nos agréables
souvenirs, vivre et revivre nos anciennes
bénédictions en nous
privant de la liberté d’en connaître de
nouvelles.
Les liens les plus doux, pareils aux
chaînes les plus lourdes, sont des entraves et sont tous deux
des instruments que Satan peut utiliser pour nous rendre
stériles, afin de nous empêcher de porter du fruit
à la gloire de Dieu.
Gardons donc cette liberté d’aller de l’avant. Elle
a un prix que nous n’avons pas le droit de négliger;
Christ nous a acquis au prix de sa vie, il nous a
libérés de toutes nos chaînes afin que nous
puissions le suivre.