Ainsi donc, Christ
ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la
même pensée. Car celui qui a souffert dans la
chair en a fini avec le péché, afin de vivre,
non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de
Dieu,
pendant le
temps qui lui reste à vivre dans la
chair.
1 Pierre 4: 1
Enseigne-moi à faire ta
volonté! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me
conduise sur la voie droite! Psaume 143: 10
Enseigne-moi
à faire ce qui te plaît... (V. Darby)
Dans le temps qui me reste
à vivre dans la chair!
Oublions le passé! Nos
égarements, nos manquements, confessons-les,
abandonnons enfin tout ce qui entrave notre marche avec le
Seigneur! Nous avons marché en boitillant, nous avons
glissé, nous avons trébuché, nous
sommes tombés?
Courage! Dieu pardonne celui qui confesse son
péché et qui l’abandonne! (Proverbes 28: 13)
Dans le temps qui me reste
à vivre dans la chair!
Cette expression est là
pour me remettre en mémoire que chaque jour qui
passe, mon capital vie diminue et qu’en raison de cela,
la sagesse divine m’exhorte à faire la
volonté de Dieu.
Elle m’encourage d’autant plus que mes jours
s’enfuient et que je n’en connais pas le solde. Il
n’a jamais été aussi urgent
d’apprendre à bien compter nos jours, à
réaliser que l’heure où nous allons
toucher les intérêts de ce que nous avons
placé à la banque du ciel, s’approche
inexorablement.
Dans le temps qui me reste
à vivre! Ce
temps-là, plus que par le passé (que je ne
puis plus changer), doit particulièrement être
centré, recentré sur l’essentiel!
Plus les jours s’écoulent, plus je dois
être conscient de mon départ et plus je dois
être sensibilisé à faire la
volonté de Dieu.
Ce serait de la folie de négliger volontairement des
“détails” que le Seigneur met en
évidence dans ma vie. S’il les met en avant
c’est justement parce qu’ils sont suffisamment
importants et qu’en les négligeant, je perdrais
quelque chose!
Le fait de reconnaître Dieu comme notre Dieu
personnel, ainsi que l’a fait le roi David, nous oblige
à plier le genou devant lui en signe
d’allégeance (Obligation de fidélité et
d'obéissance à un souverain).
Notre place est bien
déterminée et nous ne pouvons pas la changer,
à moins d’abandonner le statut de brebis du
Seigneur.
Mais ne plus vouloir être sa brebis, ne plus vouloir
le suivre afin d’avoir la liberté d’en
faire à notre tête, ne nous empêchera pas
de rester des hommes (ou des femmes) tandis que
Dieu restera
Dieu.
Il restera le Souverain, le Roi, le Juge, même si nous
ne voulons pas toujours de son autorité!
Vous, mes brebis,
brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis
votre Dieu,
dit le Seigneur, l'Éternel. Ezéchiel 34. 31
Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je
domine sur la terre... Psaume 46: 10
La fidélité envers Dieu passe obligatoirement
par le respect et la mise en application de ses ordonnances.
Comment pourrions-nous lui être fidèles en ne
faisant pas sa volonté?
(Il est clair que si nous n’avons pas accepté le
Seigneur Jésus comme notre Sauveur, celui qui a
donné sa vie pour que nos péchés soient
pardonnés, il n’est pas question de parler
d’obéissance et de fidélité
à Dieu.
Le premier acte d’obéissance est celui de se
repentir de ses péchés. Si cela n’a pas
été fait, il est inutile d’aller plus
loin!)
Cette parenthèse fermée, nous devons
reconnaître que, dans les grandes lignes, nous
acceptons de suivre les principaux commandements de Dieu,
particulièrement ceux qui sont évidents. Nous
le faisons avec d’autant plus de facilité si
nous avons été délivré de
chaînes qui nous rendaient esclaves même aux
yeux de la société.
Comme il est doux de ne plus être le prisonnier des
passions qui ruinaient notre vie! Ne sommes-nous pas des
témoins vivants de la puissance de Dieu?
Bien sûr tout le monde n’a pas été
lié par l’alcool, la drogue, le sexe, le jeu, le
mensonge ou je ne sais quoi, mais chacun, avec plus ou moins
d’éclat, a subi un changement dans sa vie le
jour où Christ est entré dans son coeur.
Ce jour particulier nous a permis de reconnaître
quelle était notre place; il nous a permis de
reconnaître que nous n’étions que des
brebis égarées qui avaient besoin
d’être conduites par un berger, par le Bon
Berger!
Sommes-nous ENCORE conscients
de notre place de brebis qui doivent être
menées, dirigées par le
Seigneur ou doit-il nous
rappeler à l’ordre parce que nous marchons
à côté du sentier qu’il nous a
tracé?
Sommes-nous de ceux qui se détournent sous
prétexte que certaines portions de ce chemin ne sont
pas de notre goût?
La foi SANS
l’obéissance est une foi stérile pour
celui ou celle qui la “pratique” quand bien même elle serait
accompagnée d’oeuvres qui glorifieraient
Dieu.
Les oeuvres que nous pouvons accomplir ne sauront cacher
notre désobéissance; les sermons, les
prédications, les dons, les prières, les
témoignages que nous pouvons semer, même
s’ils sont utilisés pour amener des âmes
à Christ, même si
des âmes se donnent à Christ, ne pourront justifier notre refus
d’obéir au Seigneur!
L'Éternel
trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les
sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix
de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que
les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux
que la graisse des béliers. 1 Samuel 15: 22
La foi sans l’obéissance, est un piège
que Satan place sur notre route afin de nous donner
l’illusion d’une marche chrétienne riche en
oeuvres charnelles qui nous donnent bonne conscience tant
que nous ne voulons pas aller en profondeur.
La désobéissance,
ne l’oublions pas, est l’acte qui a conduit nos
premiers parents à être expulsés du
jardin d’Eden!
Et nous voudrions rester dans cet état?
Quelle voix écoutons-nous lorsque nous ne voulons pas
suivre la pensée de Dieu qui met en évidence
les points faibles de notre vie?
Quelle voix écoutons-nous lorsque nous entretenons
les sarments inutiles, ces sarments qui, en pompant notre
vie, nous empêchent de nous épanouir pleinement
en Christ?
Ne pensons pas que Dieu soit un tyran qui nous menace de ses
foudres pour nous obliger à changer! Bien au
contraire, nous vivons dans le temps de la grâce!
Patiemment il vient et revient frapper à la porte de
notre jardin secret, nous glissant un petit mot sous la
porte afin que nous lui ouvrions pour qu’il nous
débarrasse de ce qui encombre inutilement notre
coeur.
Mon fils,
donne-moi ton
coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes
voies.
Proverbes 23: 26
Pas de menace! Seulement la voix d’un Père
aimant qui désire que son enfant trouve du plaisir
dans la vie, du plaisir dans le choix de son Dieu même
s’il diffère des siens.
Il y a quelques semaines en arrière, alors que je
rédigeais le message: “Il était une fois... la foi! (10)
Après l’orage, après LA RAGE... pourquoi
pas un hymne à l’amour?”, ce Père bien-aimé m’avait
mis sur le coeur une pensée qu’il
m’était impossible d’exprimer à ce
moment-là étant dans l’incapacité
de l’accepter pour moi-même.
Il fallut une semaine pour que le Saint-Esprit me persuade
que la voie de Dieu exposée était la seule qui
puisse me permettre d’avancer sans traîner
continuellement un boulet derrière moi.
C’est ainsi que j’abdiquais et me rangeais
à l’avis du Seigneur trouvant ainsi la
liberté, non seulement de préparer le message
suivant: “Il était une fois... la foi! (11)
Derrière le masque de
l’indifférence” mais aussi d’être prêt
à pardonner l’ennemi qui, au fil des
années, s’en était donné à
coeur joie pour nous mettre des bâtons dans les roues
en raison de la foi que nous professions.
Notre Dieu est encore et toujours le Dieu des miracles,
celui qui change les coeurs, un miracle qui, si on ose faire
la comparaison, est bien plus grand que la
résurrection d’un mort:
Le mort n’a rien à dire, il laisse la vie
revenir en lui, mais un vivant a bien de la peine à
accepter que la VIE du Seigneur Jésus coule en lui et
transforme sa façon de comprendre le plan de
Dieu.
- Aimer son
ennemi, c’est inhumain,
reconnaissons-le! C’est un acte divin.
- Pardonner son
ennemi est la
conséquence de l’amour de Dieu dans un
coeur.
- Être prêt
à demander pardon à son ennemi de l’avoir
autant haï est un miracle
qui ne peut conduire qu’à d’autres miracles
et donner l’occasion aux anges dans le ciel de se
réjouir!
Si je pense que Dieu va trop loin dans ses exigences
à mon égard, cela montre que c’est moi
qui suis trop loin de Lui.
J’ai donc besoin d’être interpellé
jusqu’à ce que je prenne la place qu’il
m’a demandée d’occuper.
À quelle distance te trouves-tu de Dieu? Penses-tu
qu’il exagère lorsqu’il te demande
d’agir de telle ou de telle façon?
Si c’est le cas, n’oublie pas qu’il a promis
de conduire dans de verts pâturages ceux qui lui
appartiennent, de les mener dans des endroits où leur
coeur peut s’épanouir sans crainte!
Il a promis de nous conduire! C’est-à-dire de
mener son troupeau, de te mener là où il sait
que ce sera bon pour toi!
Je t'instruirai
et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te
conseillerai, j'aurai le regard sur toi. Psaume 32: 8
Ma réponse..., ta réponse..., la
réponse de SES brebis, de SES enfants:
Que ta main me
soit en aide! Car j'ai choisi tes
ordonnances.
Psaume 119: 173
La foi SANS
l’obéissance est une foi stérile qui ne
saurait donner le bonheur de servir Dieu.
Certes ce genre de foi donne
quelques satisfactions personnelles qui, de temps à
autre, nous donnent l’illusion d’être
à notre place parce que nous avons contribué
à l’oeuvre de Dieu par nos propres forces.
Mais, en fin de compte, n’y a-t-il pas un coeur qui
soupire lorsqu’il constate que d’autres ont
quelque chose de plus dans leur vie, quelque chose qui les
fait rayonner même dans l’adversité!
Oh! si tu
étais attentif à mes commandements! Ton
bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme
les flots de la mer... Esaïe 48: 18
La foi AVEC
l’obéissance reflète l’image de
Christ dans une vie.
Cette obéissance
n’empêche pas les conflits intérieurs.
Notre ancienne nature agonisante a encore des
réactions violentes qui parasitent notre marche avec
le Seigneur.
Toutefois si notre coeur appartient à Dieu, il ne
fait aucun doute que le Tout-Puissant saura faire la
différence entre le:
“Je ne peux pas” et le catégorique “JE
NE VEUX PAS”.
L’amour indéfectible que Dieu a pour nous, nous
aidera à avoir la victoire si nous avons choisi la
bonne part: celle de désirer accomplir sa
volonté!
Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu
(Romains 8: 35), pas
même notre incapacité!
Nos impossibilités, nos
difficultés à accomplir sa volonté dans
les détails de notre vie deviennent SES
possibilités chaque fois que nous reconnaissons que
LUI peut tout, chaque fois que nous reconnaissons que
c’est LUI qui a raison.
Mais si nous mettons des barres de fer à la porte de
notre coeur, si nous avons pris la ferme résolution
de rester sur nos positions quoiqu’il
persévère dans sa patience, alors il est temps
de réfléchir et de nous interroger afin de
savoir:
- Si vraiment nous aimons Dieu de tout notre coeur,
- Si nous sommes reconnaissants du salut qu’il nous a
accordé,
- Si nous avons conscience qu’il nous a sortis du
bourbier du péché,
- Qu’il a effacé l’acte de condamnation qui
nous envoyait tout droit dans le lieu de perdition!
L’obéissance n’est pas pénible
lorsque l’on aime! Une obéissance qui nous
garantit que nous serons TOUJOURS conduits dans le sentier
de la Vie, là où il y a d’abondantes
joies.
Par contre lorsque l’amour se refroidit, le
désir de plaire à celui que l’on a
aimé de tout son coeur, laisse la place à l’amour de
soi, un amour incompatible
avec l’ Amour. (avec un grand A)
Regarder ces couples qui se chicanent, qui se
déchirent et qui finissent par se séparer
parce que leur premier amour a sombré dans
l’égoïsme!
Partout dans la Parole de Dieu l’obéissance est
mise en avant. Du début jusqu’à la fin il
nous est rappelé que l’obéissance est
indispensable pour plaire à Dieu!
Aujourd’hui encore Dieu ne se lasse pas de nous
répéter la même chose pour nous
convaincre que:
...
la
désobéissance est aussi coupable que la
divination, et
la résistance ne l'est pas moins que
l'idolâtrie et les théraphim... 1 Samuel 15: 23
Désobéissance et
résistance, deux mots, deux attitudes de coeur qui en
ont conduit plusieurs à se remettre inconsciemment
sous l’autorité de leur ancien maître!
Suis-je vraiment affranchi?
Puissent mes
actions être bien réglées, Afin que je
garde tes statuts! Psaume 119: 5
© J-M Ravé 24 janvier 2004
- CP 474 - 2300
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