Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Jésus mon Sauveur? Oui! - Jésus Seigneur? Oui!

-3- Jésus MON Seigneur? La foi dans ou sans l’obéissance.

Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. 1 Pierre 4: 1

Enseigne-moi à faire ta volonté! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite! Psaume 143: 10
Enseigne-moi à faire ce qui te plaît... (V. Darby)


Dans le temps qui me reste à vivre dans la chair!
Oublions le passé! Nos égarements, nos manquements, confessons-les, abandonnons enfin tout ce qui entrave notre marche avec le Seigneur! Nous avons marché en boitillant, nous avons glissé, nous avons trébuché, nous sommes tombés?
Courage! Dieu pardonne celui qui confesse son péché et qui l’abandonne! (
Proverbes 28: 13)

Dans le temps qui me reste à vivre dans la chair!
Cette expression est là pour me remettre en mémoire que chaque jour qui passe, mon capital vie diminue et qu’en raison de cela, la sagesse divine m’exhorte à faire la volonté de Dieu.
Elle m’encourage d’autant plus que mes jours s’enfuient et que je n’en connais pas le solde. Il n’a jamais été aussi urgent d’apprendre à bien compter nos jours, à réaliser que l’heure où nous allons toucher les intérêts de ce que nous avons placé à la banque du ciel, s’approche inexorablement.

Dans le temps qui me reste à vivre! Ce temps-là, plus que par le passé (que je ne puis plus changer), doit particulièrement être centré, recentré sur l’essentiel!
Plus les jours s’écoulent, plus je dois être conscient de mon départ et plus je dois être sensibilisé à faire la volonté de Dieu.
Ce serait de la folie de négliger volontairement des “détails” que le Seigneur met en évidence dans ma vie. S’il les met en avant c’est justement parce qu’ils sont suffisamment importants et qu’en les négligeant, je perdrais quelque chose!

Le fait de reconnaître Dieu comme notre Dieu personnel, ainsi que l’a fait le roi David, nous oblige à plier le genou devant lui en signe d’allégeance (
Obligation de fidélité et d'obéissance à un souverain).
Notre place est bien déterminée et nous ne pouvons pas la changer, à moins d’abandonner le statut de brebis du Seigneur.
Mais ne plus vouloir être sa brebis, ne plus vouloir le suivre afin d’avoir la liberté d’en faire à notre tête, ne nous empêchera pas de rester des hommes (ou des femmes) tandis que
Dieu restera Dieu.
Il restera le Souverain, le Roi, le Juge, même si nous ne voulons pas toujours de son autorité!

Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l'Éternel. Ezéchiel 34. 31

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu: Je domine sur les nations, je domine sur la terre... Psaume 46: 10

La fidélité envers Dieu passe obligatoirement par le respect et la mise en application de ses ordonnances. Comment pourrions-nous lui être fidèles en ne faisant pas sa volonté?

(Il est clair que si nous n’avons pas accepté le Seigneur Jésus comme notre Sauveur, celui qui a donné sa vie pour que nos péchés soient pardonnés, il n’est pas question de parler d’obéissance et de fidélité à Dieu.
Le premier acte d’obéissance est celui de se repentir de ses péchés. Si cela n’a pas été fait, il est inutile d’aller plus loin!)

Cette parenthèse fermée, nous devons reconnaître que, dans les grandes lignes, nous acceptons de suivre les principaux commandements de Dieu, particulièrement ceux qui sont évidents. Nous le faisons avec d’autant plus de facilité si nous avons été délivré de chaînes qui nous rendaient esclaves même aux yeux de la société.
Comme il est doux de ne plus être le prisonnier des passions qui ruinaient notre vie! Ne sommes-nous pas des témoins vivants de la puissance de Dieu?
Bien sûr tout le monde n’a pas été lié par l’alcool, la drogue, le sexe, le jeu, le mensonge ou je ne sais quoi, mais chacun, avec plus ou moins d’éclat, a subi un changement dans sa vie le jour où Christ est entré dans son coeur.

Ce jour particulier nous a permis de reconnaître quelle était notre place; il nous a permis de reconnaître que nous n’étions que des brebis égarées qui avaient besoin d’être conduites par un berger, par le Bon Berger!

Sommes-nous ENCORE conscients de notre place de brebis qui doivent être menées, dirigées par le Seigneur ou doit-il nous rappeler à l’ordre parce que nous marchons à côté du sentier qu’il nous a tracé?
Sommes-nous de ceux qui se détournent sous prétexte que certaines portions de ce chemin ne sont pas de notre goût?

La foi SANS l’obéissance est une foi stérile pour celui ou celle qui la “pratique” quand bien même elle serait accompagnée d’oeuvres qui glorifieraient Dieu.
Les oeuvres que nous pouvons accomplir ne sauront cacher notre désobéissance; les sermons, les prédications, les dons, les prières, les témoignages que nous pouvons semer, même s’ils sont utilisés pour amener des âmes à Christ,
même si des âmes se donnent à Christ, ne pourront justifier notre refus d’obéir au Seigneur!

L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. 1 Samuel 15: 22

La foi sans l’obéissance, est un piège que Satan place sur notre route afin de nous donner l’illusion d’une marche chrétienne riche en oeuvres charnelles qui nous donnent bonne conscience tant que nous ne voulons pas aller en profondeur.

La désobéissance, ne l’oublions pas, est l’acte qui a conduit nos premiers parents à être expulsés du jardin d’Eden!
Et nous voudrions rester dans cet état?

Quelle voix écoutons-nous lorsque nous ne voulons pas suivre la pensée de Dieu qui met en évidence les points faibles de notre vie?
Quelle voix écoutons-nous lorsque nous entretenons les sarments inutiles, ces sarments qui, en pompant notre vie, nous empêchent de nous épanouir pleinement en Christ?

Ne pensons pas que Dieu soit un tyran qui nous menace de ses foudres pour nous obliger à changer! Bien au contraire, nous vivons dans le temps de la grâce!
Patiemment il vient et revient frapper à la porte de notre jardin secret, nous glissant un petit mot sous la porte afin que nous lui ouvrions pour qu’il nous débarrasse de ce qui encombre inutilement notre coeur.

Mon fils, donne-moi ton coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies. Proverbes 23: 26

Pas de menace! Seulement la voix d’un Père aimant qui désire que son enfant trouve du plaisir dans la vie, du plaisir dans le choix de son Dieu même s’il diffère des siens.

Il y a quelques semaines en arrière, alors que je rédigeais le message: “
Il était une fois... la foi! (10) Après l’orage, après LA RAGE... pourquoi pas un hymne à l’amour?”, ce Père bien-aimé m’avait mis sur le coeur une pensée qu’il m’était impossible d’exprimer à ce moment-là étant dans l’incapacité de l’accepter pour moi-même.

Il fallut une semaine pour que le Saint-Esprit me persuade que la voie de Dieu exposée était la seule qui puisse me permettre d’avancer sans traîner continuellement un boulet derrière moi.

C’est ainsi que j’abdiquais et me rangeais à l’avis du Seigneur trouvant ainsi la liberté, non seulement de préparer le message suivant: “
Il était une fois... la foi! (11) Derrière le masque de l’indifférence” mais aussi d’être prêt à pardonner l’ennemi qui, au fil des années, s’en était donné à coeur joie pour nous mettre des bâtons dans les roues en raison de la foi que nous professions.

Notre Dieu est encore et toujours le Dieu des miracles, celui qui change les coeurs, un miracle qui, si on ose faire la comparaison, est bien plus grand que la résurrection d’un mort:
Le mort n’a rien à dire, il laisse la vie revenir en lui, mais un vivant a bien de la peine à accepter que la VIE du Seigneur Jésus coule en lui et transforme sa façon de comprendre le plan de Dieu.

-
Aimer son ennemi, c’est inhumain, reconnaissons-le! C’est un acte divin.
-
Pardonner son ennemi est la conséquence de l’amour de Dieu dans un coeur.
-
Être prêt à demander pardon à son ennemi de l’avoir autant haï est un miracle qui ne peut conduire qu’à d’autres miracles et donner l’occasion aux anges dans le ciel de se réjouir!

Si je pense que Dieu va trop loin dans ses exigences à mon égard, cela montre que c’est moi qui suis trop loin de Lui.
J’ai donc besoin d’être interpellé jusqu’à ce que je prenne la place qu’il m’a demandée d’occuper.

À quelle distance te trouves-tu de Dieu? Penses-tu qu’il exagère lorsqu’il te demande d’agir de telle ou de telle façon?
Si c’est le cas, n’oublie pas qu’il a promis de conduire dans de verts pâturages ceux qui lui appartiennent, de les mener dans des endroits où leur coeur peut s’épanouir sans crainte!
Il a promis de nous conduire! C’est-à-dire de mener son troupeau, de te mener là où il sait que ce sera bon pour toi!

Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. Psaume 32: 8

Ma réponse..., ta réponse..., la réponse de SES brebis, de SES enfants:

Que ta main me soit en aide! Car j'ai choisi tes ordonnances. Psaume 119: 173

La foi SANS l’obéissance est une foi stérile qui ne saurait donner le bonheur de servir Dieu.
Certes ce genre de foi donne quelques satisfactions personnelles qui, de temps à autre, nous donnent l’illusion d’être à notre place parce que nous avons contribué à l’oeuvre de Dieu par nos propres forces.
Mais, en fin de compte, n’y a-t-il pas un coeur qui soupire lorsqu’il constate que d’autres ont quelque chose de plus dans leur vie, quelque chose qui les fait rayonner même dans l’adversité!

Oh! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer... Esaïe 48: 18

La foi AVEC l’obéissance reflète l’image de Christ dans une vie.

Cette obéissance n’empêche pas les conflits intérieurs. Notre ancienne nature agonisante a encore des réactions violentes qui parasitent notre marche avec le Seigneur.
Toutefois si notre coeur appartient à Dieu, il ne fait aucun doute que le Tout-Puissant saura faire la différence entre le:

“Je ne peux pas” et le catégorique “JE NE VEUX PAS”.

L’amour indéfectible que Dieu a pour nous, nous aidera à avoir la victoire si nous avons choisi la bonne part: celle de désirer accomplir sa volonté!
Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (
Romains 8: 35), pas même notre incapacité!

Nos impossibilités, nos difficultés à accomplir sa volonté dans les détails de notre vie deviennent SES possibilités chaque fois que nous reconnaissons que LUI peut tout, chaque fois que nous reconnaissons que c’est LUI qui a raison.

Mais si nous mettons des barres de fer à la porte de notre coeur, si nous avons pris la ferme résolution de rester sur nos positions quoiqu’il persévère dans sa patience, alors il est temps de réfléchir et de nous interroger afin de savoir:

- Si vraiment nous aimons Dieu de tout notre coeur,
- Si nous sommes reconnaissants du salut qu’il nous a accordé,
- Si nous avons conscience qu’il nous a sortis du bourbier du péché,
- Qu’il a effacé l’acte de condamnation qui nous envoyait tout droit dans le lieu de perdition!

L’obéissance n’est pas pénible lorsque l’on aime! Une obéissance qui nous garantit que nous serons TOUJOURS conduits dans le sentier de la Vie, là où il y a d’abondantes joies.

Par contre lorsque l’amour se refroidit, le désir de plaire à celui que l’on a aimé de tout son coeur,
laisse la place à l’amour de soi, un amour incompatible avec l’ Amour. (avec un grand A)
Regarder ces couples qui se chicanent, qui se déchirent et qui finissent par se séparer parce que leur premier amour a sombré dans l’égoïsme!

Partout dans la Parole de Dieu l’obéissance est mise en avant. Du début jusqu’à la fin il nous est rappelé que l’obéissance est indispensable pour plaire à Dieu!

Aujourd’hui encore Dieu ne se lasse pas de nous répéter la même chose pour nous convaincre que:

... la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim... 1 Samuel 15: 23

***

Désobéissance et résistance, deux mots, deux attitudes de coeur qui en ont conduit plusieurs à se remettre inconsciemment sous l’autorité de leur ancien maître!
Suis-je vraiment affranchi?


Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts! Psaume 119: 5


© J-M Ravé 24 janvier 2004

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