Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Jésus mon Sauveur? Oui! - Jésus Seigneur? Oui!

-2- Jésus MON Seigneur? “Libre” et esclave ou “esclave” et libre?

Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Psaume 40: 8
C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir (V. Darby)

Nous ne t'obéirons en rien
de ce que tu nous as dit au nom de l'Éternel. Mais nous voulons agir comme l'a déclaré notre bouche... Jérémie 44: 16-17

Nous sommes devant deux types de personnes qui appartiennent au peuple choisi par Dieu. (Il y a encore une autre catégorie dont nous parlerons pas: celle des païens, des incroyants, de ceux qui n’ont rien à faire d’un Dieu qu’ils ne veulent même pas rechercher).

- D’un côté nous avons le roi David qui, malgré de graves péchés (assassinat et adultère), était selon le coeur de Dieu.
Ce n’est pas que le Seigneur approuve le péché de certains, loin de là! Simplement il sonde les coeurs en profondeur afin de reconnaître la sincérité de celui qui se repent.

Et toi, si tu marches en ma présence comme a marché David, ton père, avec sincérité de coeur et avec droiture, faisant tout ce que je t'ai commandé, si tu observes mes lois et mes ordonnances... 1 Rois 9: 4

C’est ce trait de caractère, cette attitude de vouloir avancer avec Dieu en dépit de nos chutes, de nos enlisements dans la boue du péché, c’est le fait de crier à lui pour qu’il nous sorte de notre bourbier qui attire son attention.

Aujourd’hui encore sa compassion peut se manifester:
- Même si le “crieur” n’a pas le coeur entièrement droit,
- Même si ce dernier a le secret désir de retourner à la vie ancienne qu’il affectionne,
- Même si les engagements qu’il a pris pour “amadouer” Dieu ne seront pas tenus.

Ainsi une prière exaucée ou une délivrance accordée n’est pas toujours le gage que le bénéficiaire marche avec Dieu: Dieu est bon et désire que chacun soit au bénéfice de son amour afin de l’attirer près de LUI.

L'Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s'étendent sur toutes ses oeuvres. Psaumes 145: 9

Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir
sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5: 45

L’amour de Dieu et sa miséricorde sont incompréhensibles! N’est-ce pas merveilleux de le voir agir ainsi avec bonté envers ceux et celles qui manifesteront leur reconnaissance en retournant à ce qu’ils avaient vomi?
C’est incroyable! Et pourtant il y a beaucoup de “lépreux” qui viennent à Jésus, qui le supplient, qui mendient un bienfait et qui s’en repartent riches d’une bénédiction imméritée dont la valeur n’engendre aucune reconnaissance et aucun désir de suivre ce Bienfaiteur céleste! (Luc 17: 12 et suivant)

Ai-je su être reconnaissant chaque fois que la miséricorde de Dieu s’est manifestée envers moi, chaque fois que j’en ai été conscient? Ma gratitude envers lui m’a-t-elle poussée à le suivre de plus près, à lui obéir encore mieux?

Le bénéfice de l’amour de Dieu, le bénéfice réel d’une délivrance est un coeur reconnaissant qui se réjouit de pouvoir à nouveau faire ce qui est agréable à Dieu, de pouvoir reprendre la route royale de l’obéissance, celle où marchent seulement les rachetés de l’Éternel.

Sur cette route, sur ce chemin étroit, nous ne trouverons pas de voleurs, de menteurs, de calculateurs, d’hypocrites, etc. !
Erreur! Nous en trouverons! Nous ne trouverons que des gens qui ont péché!
Il n’y aura pas de “braves gens” qui n’ont rien eu à se reprocher. Bien au contraire, chacun d’entre eux sera là parce qu’il a reconnu son état déplorable et qu’il a accepté la sentence de Dieu. Une sentence qui condamne sans exception tous les pécheurs, qu’ils soient grands ou petits!
Ils seront là, parce que les uns et les autres auront accepté un “passeport” qui les fait changer d’identité, et qui s’obtient par la foi en Jésus-Christ, LUI qui s’est offert pour racheter tous ceux et toutes celles qui viendraient à LUI!

(Es-tu venu à LUI? Es-tu resté avec LUI?)

Nous ne trouverons que ce genre de personnes cheminant avec d’autres qui ont fait encore pire qu’elles, mais, contrairement au monde d’où elles sont sorties: elles ne pratiquent plus!

... nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de ...
Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés,
il nous a sauvés... Tite 3: 3-5

Pécheur, à cause de mes origines terrestres, mais non pratiquant en raison de ma nouvelle nature!

Suis-je dans le camp de David? Pécheur repentant, justifié, pardonné, désirant faire le bon plaisir de Dieu? Ou suis-je...

- De l’autre côté, dans le camp opposé, mais si semblable au premier; un camp où nous avons le peuple de Dieu, un peuple rebelle.

Nous avons ce peuple qui a été conduit par la main paternelle de l’Eternel. Ce grand Dieu qui, devant ses bien-aimés, chassait les ennemis qui voulaient les exterminer. Il les chassait ou les détruisait afin que ses enfants, fils de Jacob, trouvent le repos promis.

Dans toutes ces luttes, dans tous ces combats où l’Éternel partagea sa gloire avec des hommes fidèles en leur donnant du renom, il est hélas un ennemi que le Seigneur des armées ne pouvait chasser de sa propre autorité.
Un ennemi cajolé, un ennemi qui fait miroiter une liberté qui rend esclaves et dépendants ceux qui se font piéger par le Tentateur.
Aujourd’hui encore cet adversaire est aussi vivant qu’aux temps bibliques, son activité néfaste n’a pas cessé de se manifester.
Il est à la porte des coeurs, quand ce n’est pas dans les coeurs de ceux et celles qui refusent effrontément de se plier à la volonté de Dieu, à sa Parole!

Nous n’obéirons en rien..., nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche!

Bien sûr aujourd’hui, on ne parle pas ainsi, la diplomatie sait utiliser des arguments moins choquants mais dont le résultat est le même: Faire sa propre volonté et non celle du Seigneur!

Qui est le maître? Qui est ton maître? Qui est mon maître?

... chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. 2 Pierre 2: 19

Parler de maître et d’esclave semble être déplacé dans notre époque, dans notre civilisation! Pourtant en dehors des apparences, nous sommes tous esclaves et tenus de subir la pression de quelques puissances qui veulent influencer notre marche, manipuler nos pensées afin que nous devenions conformes à l’esprit de notre époque.

Nous n’allons pas entrer dans le domaine de la politique ni même effleurer celui du monde du travail, il y aurait tant à dire! Nous sommes plutôt invités à regarder à notre engagement, à réfléchir afin de savoir qui est véritablement le Seigneur de notre vie!

Nous avons tous un seigneur, nous subissons tous l’autorité d’un maître qui dirige celui qui se confie en lui. Qui est-il? À qui sommes-nous soumis?

Si nous revenons à 2 Pierre 2: 19 : “chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui”, nous devons nous poser une question importante:

Qui a triomphé dans ma vie, de qui suis-je l’esclave?

L’homme est né dans un monde pollué par le péché où l’esclavage est de rigueur.
Ne pas accepter la seigneurie de Jésus-Christ sur notre vie c’est automatiquement rester sous l’ancienne domination, celle du prince des ténèbres qui poussent ses sujets à marcher contre Dieu, à suivre les penchants de leur propre coeur, à satisfaire les besoins de la chair, particulièrement ceux qui sont contraires aux enseignements de l’Écriture.

... vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice? Romains 6: 16

Nous ne pouvons pas passer à côté de cette vérité: Nous sommes esclaves! Mais de qui sommes-nous esclaves?

La liberté que le prince de ce monde propose, celle à laquelle nous adhérons en refusant totalement ou partiellement de faire la volonté de Dieu, nous conduira à devenir son esclave, que nous le croyions ou non!

Si le monde qui nous entoure connaît cette liberté, il est regrettable de constater que quelques-uns qui ont accepté Jésus comme Sauveur restent prisonniers de leur ancien maître pour n’avoir pas voulu que Jésus règne sur leur vie.
Pour bien comprendre, je reprendrais la pensée d’Hudson Taylor qui disait:

Si Dieu n’est pas le Seigneur DE TOUT
Il n’est pas le Seigneur du tout!

Ne pas vouloir Jésus comme son Seigneur c’est donc aller dans le sens contraire de l’obéissance.

Oserons-nous encore dire que Jésus est notre Sauveur si nous marchons sous le joug de Satan
qui nous interdit de remettre notre vie toute entière entre les mains de l’auteur d’un salut incomparable?
Si je ne suis pas libre, c’est que je suis esclave!
Si je ne suis pas libre d’obéir..., c’est que je suis toujours esclave! (Suis-je libre de faire la volonté de Dieu?)

Les esclaves du prince des ténèbres ne connaissent aucune liberté quand bien même ils se croient libres de faire ce qu’ils veulent.
Leur “liberté” est proportionnelle à la longueur de la chaîne qui les retient captifs.

Seuls les esclaves de Jésus-Christ sont libres, VÉRITABLEMENT LIBRES! Même libres de retourner à leur ancienne vie!
En tant qu’esclaves volontaires nous savons que notre Seigneur fera toujours en sorte de nous ramener à LUI si par mégarde nous nous sommes égarés. Il ne tirera pas sur la chaîne qui nous retient captifs car n’y a point de chaîne, mais il utilisera des cordages d’amour pour nous inviter à rentrer au bercail, à revenir dans le troupeau de son pâturage comme il l’a toujours fait avec ceux qui lui appartiennent.
C'est moi qui guidai les pas d'Éphraïm, Le soutenant par ses bras... Je les tirai avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour... Osée 11: 3-4

Bien sûr, nous avons nos faiblesses, nos manquements, nous avons, comme l’apôtre Paul, des périodes où nous devons constater que nous n’arrivons pas à faire le bien que nous voudrions car notre vieille nature a encore trop souvent son mot à dire pour nous freiner!
Ce constat honnête est loin de signifier que Dieu n’est pas le Seigneur de notre vie car nos impossibilités du moment à faire le bien ne nous empêchent pas d’avoir LE DÉSIR DE FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU! (Ce qui est une attitude différente de celui qui ne veut pas que le Seigneur règne sur sa vie.)

D’où ce cri, déjà exprimé dans le message précédant:

Seigneur tu sais que je VEUX marcher dans tes voies!

Si je n’ai pas le désir de lui être soumis, si je cherche encore des moyens pour ne pas obéir pleinement à ce qu’il me montre, cela prouve que j’ai encore de sérieuses attaches avec mon ancien maître.
Et comme l’on ne peut servir deux maîtres, je suis obligé de constater, si je suis dans cette catégorie, que je me trouve mal à l’aise aussi bien dans un camp que dans l’autre!

Certes ceux qui sont au service de deux maîtres, ne vont pas haïr Dieu pour autant, du moins dans le sens où nous l’entendons généralement.
Mais résister à la souveraineté de Dieu, n’est-ce pas un signe annonciateur que nous ne l’aimons pas suffisamment et qu’en marchant dans la désobéissance nous “haïssons” sa volonté?

Nous devons admettre que l’ennemi va toujours essayer de nous tirer par la manche pour nous inciter à nous “libérer” de l’esclavage de Christ, raison pour laquelle en cas de “refroidissement spirituel”, ne faisons pas la sourde oreille et laissons-nous interroger par l’Esprit saint:

Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité? Galates 5: 7

L’obéissance..., toujours l’obéissance : Le signe indélébile qui prouvera que Christ est notre Sauveur et qu’il est aussi notre SEIGNEUR!

DIEU A-T-IL TRIOMPHÉ DANS MA VIE? Ou du moins a-t-il le feu vert pour agir?

Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui.
2 Pierre 2: 19

Si nous sommes tombés sous la coupe de l’ennemi, s’il nous a ouvert ses bras pour que nous ayons la “liberté” de revenir à notre ancienne vie, de reprendre notre parole, de marcher comme bon nous semble...
Retrouvons notre bon sens et sachons entrevoir la vie qui nous attend de l’autre côté du voile de la mort. Ne laissons pas à Satan l’avantage sur nous: ce serait mépriser la victoire de la croix!

Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. Psaume 119: 11

... revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté.
2 Timothée 2: 26

© J-M Ravé 17 janvier 2004

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