Je veux faire ta volonté,
mon Dieu! Psaume 40: 8
C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire
ce qui est ton bon plaisir (V. Darby)
Nous ne t'obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l'Éternel.
Mais nous voulons agir
comme l'a déclaré notre
bouche... Jérémie 44: 16-17
Nous sommes devant deux types de personnes qui appartiennent
au peuple choisi par Dieu. (Il y a encore une autre
catégorie dont nous parlerons pas: celle des
païens, des incroyants, de ceux qui n’ont rien
à faire d’un Dieu qu’ils ne veulent
même pas rechercher).
- D’un côté nous avons le roi David
qui, malgré de graves péchés
(assassinat et adultère), était selon le coeur
de Dieu.
Ce n’est pas que le Seigneur approuve le
péché de certains, loin de là!
Simplement il sonde les coeurs en profondeur afin de
reconnaître la sincérité de celui qui se
repent.
Et toi, si tu marches en ma
présence comme a marché David, ton père, avec sincérité de coeur et
avec droiture,
faisant tout ce que je t'ai
commandé, si tu
observes mes lois et mes ordonnances... 1 Rois 9: 4
C’est ce trait de caractère, cette attitude de
vouloir avancer avec Dieu en dépit de nos chutes, de
nos enlisements dans la boue du péché,
c’est le fait de crier à lui pour qu’il
nous sorte de notre bourbier qui attire son attention.
Aujourd’hui encore sa compassion peut se
manifester:
- Même si le “crieur” n’a pas le coeur
entièrement droit,
- Même si ce dernier a le secret désir de
retourner à la vie ancienne qu’il
affectionne,
- Même si les engagements qu’il a pris pour
“amadouer” Dieu ne seront pas tenus.
Ainsi une prière exaucée ou une
délivrance accordée n’est pas toujours le
gage que le bénéficiaire marche avec Dieu:
Dieu est bon et désire que chacun soit au
bénéfice de son amour afin de l’attirer
près de LUI.
L'Éternel est bon envers tous,
Et ses compassions s'étendent sur toutes ses oeuvres.
Psaumes 145: 9
Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les
bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les
injustes. Matthieu 5: 45
L’amour de Dieu et sa miséricorde sont
incompréhensibles! N’est-ce pas merveilleux de
le voir agir ainsi avec bonté envers ceux et celles
qui manifesteront leur reconnaissance en retournant à
ce qu’ils avaient vomi?
C’est incroyable! Et pourtant il y a beaucoup de
“lépreux” qui viennent à
Jésus, qui le supplient, qui mendient un bienfait et
qui s’en repartent riches d’une
bénédiction imméritée dont la
valeur n’engendre aucune reconnaissance et aucun
désir de suivre ce Bienfaiteur céleste!
(Luc 17: 12 et suivant)
Ai-je su être reconnaissant chaque fois que la
miséricorde de Dieu s’est manifestée
envers moi, chaque fois que j’en ai été
conscient? Ma gratitude envers lui m’a-t-elle
poussée à le suivre de plus près,
à lui obéir encore mieux?
Le bénéfice de l’amour de Dieu, le
bénéfice réel d’une
délivrance est un coeur reconnaissant qui se
réjouit de pouvoir à nouveau faire ce qui est
agréable à Dieu, de pouvoir reprendre la
route royale de l’obéissance, celle où
marchent seulement les rachetés de
l’Éternel.
Sur cette route, sur ce chemin étroit, nous ne
trouverons pas de voleurs, de menteurs, de calculateurs,
d’hypocrites, etc. !
Erreur! Nous en trouverons! Nous ne trouverons que des gens
qui ont péché!
Il n’y aura pas de “braves gens” qui
n’ont rien eu à se reprocher. Bien au contraire,
chacun d’entre eux sera là parce qu’il a
reconnu son état déplorable et qu’il a
accepté la sentence de Dieu. Une sentence qui
condamne sans exception tous les pécheurs,
qu’ils soient grands ou petits!
Ils seront là, parce que les uns et les autres auront
accepté un “passeport” qui les fait changer
d’identité, et qui s’obtient par la foi en
Jésus-Christ, LUI qui s’est offert pour racheter
tous ceux et toutes celles qui viendraient à LUI!
(Es-tu venu à LUI? Es-tu resté avec LUI?)
Nous ne trouverons que ce genre de personnes cheminant avec
d’autres qui ont fait encore pire qu’elles, mais,
contrairement au monde d’où elles sont sorties:
elles ne pratiquent plus!
... nous aussi, nous étions
autrefois insensés, désobéissants,
égarés, asservis à toute espèce
de convoitises et de ...
Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son
amour pour les hommes ont été
manifestés, il nous a
sauvés...
Tite 3: 3-5
Pécheur, à cause de mes origines
terrestres, mais non pratiquant en raison de ma
nouvelle nature!
Suis-je dans le camp de David? Pécheur repentant,
justifié, pardonné, désirant faire le
bon plaisir de Dieu? Ou suis-je...
- De l’autre côté, dans le camp
opposé, mais si semblable au premier; un camp
où nous avons le peuple de Dieu, un peuple
rebelle.
Nous avons ce peuple qui a été conduit par la
main paternelle de l’Eternel. Ce grand Dieu qui, devant
ses bien-aimés, chassait les ennemis qui voulaient
les exterminer. Il les chassait ou les détruisait
afin que ses enfants, fils de Jacob, trouvent le repos
promis.
Dans toutes ces luttes, dans tous ces combats où
l’Éternel partagea sa gloire avec des hommes
fidèles en leur donnant du renom, il est hélas
un ennemi que le Seigneur des armées ne pouvait
chasser de sa propre autorité.
Un ennemi cajolé, un ennemi qui fait miroiter une
liberté qui rend esclaves et dépendants ceux
qui se font piéger par le Tentateur.
Aujourd’hui encore cet adversaire est aussi vivant
qu’aux temps bibliques, son activité
néfaste n’a pas cessé de se
manifester.
Il est à la porte des coeurs, quand ce n’est pas
dans les coeurs de ceux et celles qui refusent
effrontément de se plier à la volonté
de Dieu, à sa Parole!
Nous n’obéirons en
rien..., nous voulons agir comme l’a
déclaré notre bouche!
Bien sûr aujourd’hui, on ne parle pas ainsi, la
diplomatie sait utiliser des arguments moins choquants mais
dont le résultat est le même: Faire sa propre
volonté et non celle du Seigneur!
Qui est le maître? Qui est ton maître?
Qui est mon maître?
... chacun est esclave de ce qui a
triomphé de lui.
2 Pierre 2: 19
Parler de maître et d’esclave semble être
déplacé dans notre époque, dans notre
civilisation! Pourtant en dehors des apparences, nous sommes
tous esclaves et tenus de subir la pression de quelques
puissances qui veulent influencer notre marche, manipuler
nos pensées afin que nous devenions conformes
à l’esprit de notre époque.
Nous n’allons pas entrer dans le domaine de la
politique ni même effleurer celui du monde du travail,
il y aurait tant à dire! Nous sommes plutôt
invités à regarder à notre engagement,
à réfléchir afin de savoir qui est
véritablement le Seigneur de notre vie!
Nous avons tous un seigneur, nous subissons tous
l’autorité d’un maître qui dirige
celui qui se confie en lui. Qui est-il? À qui
sommes-nous soumis?
Si nous revenons à
2
Pierre 2: 19 : “chacun est
esclave de ce qui a triomphé de
lui”, nous
devons nous poser une question importante:
Qui a triomphé dans ma vie, de qui suis-je
l’esclave?
L’homme est né dans un monde pollué par
le péché où l’esclavage est de
rigueur.
Ne pas accepter la seigneurie de Jésus-Christ sur
notre vie c’est automatiquement rester sous
l’ancienne domination, celle du prince des
ténèbres qui poussent ses sujets à
marcher contre Dieu, à suivre les penchants de leur
propre coeur, à satisfaire les besoins de la chair,
particulièrement ceux qui sont contraires aux
enseignements de l’Écriture.
... vous êtes esclaves de
celui à qui vous obéissez, soit du
péché qui
conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice?
Romains 6: 16
Nous ne pouvons pas passer à côté de
cette vérité: Nous sommes esclaves! Mais de
qui sommes-nous esclaves?
La liberté que le prince de ce monde propose, celle
à laquelle nous adhérons en refusant
totalement ou partiellement de faire la volonté de
Dieu, nous conduira à devenir son esclave, que nous
le croyions ou non!
Si le monde qui nous entoure connaît cette
liberté, il est regrettable de constater que
quelques-uns qui ont accepté Jésus comme
Sauveur restent prisonniers de leur ancien maître pour
n’avoir pas voulu que Jésus règne sur
leur vie.
Pour bien comprendre, je reprendrais la pensée
d’Hudson Taylor qui disait:
Ne pas vouloir Jésus comme son Seigneur c’est
donc aller dans le sens contraire de
l’obéissance.
Oserons-nous encore dire que Jésus est notre Sauveur
si nous marchons sous le joug de Satan qui nous interdit
de remettre notre vie toute entière entre les mains
de l’auteur d’un salut incomparable?
Si je ne suis pas libre, c’est que je suis esclave!
Si je ne suis pas libre d’obéir..., c’est
que je suis toujours esclave! (Suis-je libre de faire la
volonté de Dieu?)
Les esclaves du prince des ténèbres ne
connaissent aucune liberté quand bien même ils
se croient libres de faire ce qu’ils veulent.
Leur “liberté” est proportionnelle
à la longueur de la chaîne qui les retient
captifs.
Seuls les esclaves de Jésus-Christ sont libres,
VÉRITABLEMENT LIBRES! Même libres de retourner
à leur ancienne vie!
En tant qu’esclaves volontaires nous savons que notre
Seigneur fera toujours en sorte de nous ramener à LUI
si par mégarde nous nous sommes égarés.
Il ne tirera pas sur la chaîne qui nous retient
captifs car n’y a point de chaîne, mais il
utilisera des cordages d’amour pour nous inviter
à rentrer au bercail, à revenir dans le
troupeau de son pâturage comme il l’a toujours
fait avec ceux qui lui appartiennent.
C'est moi qui guidai les pas
d'Éphraïm, Le soutenant par ses bras... Je les
tirai avec des liens d'humanité, avec des cordages
d'amour... Osée 11: 3-4
Bien sûr, nous avons nos faiblesses, nos manquements,
nous avons, comme l’apôtre Paul, des
périodes où nous devons constater que nous
n’arrivons pas à faire le bien que nous
voudrions car notre vieille nature a encore trop souvent son
mot à dire pour nous freiner!
Ce constat honnête est loin de signifier que Dieu
n’est pas le Seigneur de notre vie car nos
impossibilités du moment à faire le bien ne
nous empêchent pas d’avoir LE DÉSIR DE
FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU! (Ce qui est une attitude
différente de celui qui ne veut pas que le
Seigneur règne sur sa vie.)
D’où ce cri, déjà exprimé
dans le message précédant:
Si je n’ai pas le désir de lui
être soumis, si je cherche encore des moyens pour ne
pas obéir pleinement à ce qu’il me
montre, cela prouve que j’ai encore de
sérieuses attaches avec mon ancien
maître.
Et comme l’on ne peut servir deux maîtres, je
suis obligé de constater, si je suis dans cette
catégorie, que je me trouve mal à l’aise
aussi bien dans un camp que dans l’autre!
Certes ceux qui sont au service de deux maîtres, ne
vont pas haïr Dieu pour autant, du moins dans le sens
où nous l’entendons
généralement.
Mais résister à la souveraineté de
Dieu, n’est-ce pas un signe annonciateur que nous ne
l’aimons pas suffisamment et qu’en marchant dans
la désobéissance nous
“haïssons” sa volonté?
Nous devons admettre que l’ennemi va toujours essayer
de nous tirer par la manche pour nous inciter à nous
“libérer” de l’esclavage de Christ,
raison pour laquelle en cas de “refroidissement
spirituel”, ne faisons pas la sourde oreille et
laissons-nous interroger par l’Esprit saint:
Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous
empêcher d'obéir à la
vérité?
Galates 5: 7
L’obéissance..., toujours
l’obéissance : Le signe indélébile
qui prouvera que Christ est notre Sauveur et qu’il est
aussi notre SEIGNEUR!
DIEU A-T-IL TRIOMPHÉ DANS MA VIE? Ou du moins
a-t-il le feu vert pour agir?
Chacun est esclave de ce qui a triomphé de
lui. 2 Pierre 2: 19
Si nous sommes tombés sous la coupe de
l’ennemi, s’il nous a ouvert ses bras pour que
nous ayons la “liberté” de revenir à
notre ancienne vie, de reprendre notre parole, de marcher
comme bon nous semble...
Retrouvons notre bon sens et sachons entrevoir la vie qui
nous attend de l’autre côté du voile de la
mort. Ne laissons pas à Satan l’avantage sur
nous: ce serait mépriser la victoire de la croix!
Je serre ta parole dans mon coeur,
Afin de ne pas pécher contre toi. Psaume 119: 11
... revenus à leur bon sens, ils se dégageront
des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux
pour les soumettre à sa volonté. 2 Timothée 2: 26
© J-M Ravé 17 janvier 2004
- CP 474 - 2300
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