Je
sais que mon
rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le
dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il
se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai
Dieu.
Je le verrai, et il me sera favorable; Mes yeux le verront, et non
ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente au dedans de
moi.
Job 19: 25-27
Au travers de l’adversité qui s’est
manifestée par:
- La destruction de ses biens matériels,
(Job 1: 13-17),
- La perte de TOUS ses enfants, (Job 1: 18-19),
- L’atteinte dans sa santé, (Job 2: 7-8),
- Le manque d’amour et de foi de son épouse qui
l’incita à maudire Dieu et à se...
suicider, (Job 2: 9-10)
- Les accusations de ses amis...
... Job n’en demeura pas
moins fidèle à Dieu.
En tout cela,
Job ne
pécha point et n'attribua rien d'injuste à
Dieu.
Job 1: 22
Quoiqu’il ne connaissait pas la raison de tous les
malheurs qui lui sont tombés dessus, il garda la foi
en l’Éternel son Dieu ne l’accusant en
rien! Bien au contraire, il sut reconnaître que
l’auteur de la vie, le distributeur de tout don et de
toute grâce, détient la liberté de
donner ou de reprendre comme bon lui semble.
En étant à la bonne place par rapport à
son Créateur, Job put
bénir l’Éternel malgré la perte incalculable de tout de
qui avait été à sa disposition, tant au
point de vue matériel qu’affectif!
L'Éternel a
donné, et l'Éternel a ôté; que le
nom de l'Éternel soit béni! Job 1: 21
À mon tour, puis-je bénir le Seigneur quand il
permet à l’adversaire de m’ôter ce
qui me paraît indispensable pour vivre?
Lorsque la sécurité matérielle vient
à manquer, lorsque la santé n’est plus,
lorsqu’un être très cher s’en va,
lorsque la réputation est entachée par la
calomnie; lorsque je passe par une de ces épreuves ou
lorsqu’elles me tombent toutes à la fois sur le
dos...Oui..., si tout cela m’arrivait, pourrais-je dire
à mon tour: “L’Éternel a
ôté: que le nom de l’Éternel soit
béni”?
Ou crierais-je à l’injustice en proclamant aux
quatre vents que je n’ai pas mérité
cela?
Sans doute est-il plus facile d’interroger Dieu sur le
pourquoi de toutes ces calamités. Plus facile de se
disculper devant les hommes en tentant de montrer que ces
malheurs ne sont pas la conséquence de nos
péchés, plus facile de clamer son innocence
que d’accepter de bon coeur
l’incompréhensible plan de Dieu et de le louer
pour cela!
Un plan qui parfois, si ce n’est souvent, est contraire
à notre façon de penser tant il
désorganise nos projets, notre façon de vivre
tant il chamboule notre train-train quotidien.
C’est sans doute pour ça et par manque de
sagesse que nous “prenons le taureau par les
cornes”, agissant par
nous-mêmes afin de sortir d’une épreuve
qui ne nous aura servi à rien!
Un “examen” raté qui devra se
répéter (peut-être d’une autre
façon) jusqu’à ce que nous comprenions le
message que Dieu voulait nous faire passer.
Trop souvent encore, il nous faut redoubler dans la classe
où nous sommes des élèves qui ont bien
du mal à s’élever dans la foi!
Les enfants de roi doivent avoir une meilleure
éducation que les autres! Nous sommes enfants du Roi
des rois, enfants adoptés, mais enfants quand
même, amis et frères de Christ! En tant que
tels, nous avons toute l’attention du divin
précepteur qui nous fera reprendre la leçon
jusqu’à ce qu’elle soit apprise et utile
pour notre développement spirituel.
Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont
tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler
frères,
Hébreux 2: 11
Indépendamment de ce
temps perdu, je pense que si le nom de Job était un
prénom, je pourrais, comme beaucoup d’entre
nous, l’accoler à mon nom de famille tant les
réactions que nous pouvons avoir sont semblables aux
siennes, exceptée
peut-être celle de bénir le Seigneur
malgré les épreuves incompréhensibles!
Et c’est vrai! Toutes les afflictions de Job, comme les
nôtres, ne sont pas forcément les
conséquences d’une vie de péché!
C’est bien parce que nous en sommes conscients que nous
pouvons avoir la tendance à nous justifier comme le
fit ce patriarche.
Que mes fautes entraînent
des suites qui marqueront à jamais mon existence
terrestre, je puis le comprendre et dire que c’est justice que de payer
encore un certain prix même si mon péché
a été totalement pardonné,
effacé aux yeux de Dieu.
Il y a des péchés, des actes de
désobéissance que nous avons commis et dont
les mauvais fruits nous poursuivrons jusqu’à la
fin de nos jours. Malgré cela, nous devons savoir que
le Seigneur sera toujours là pour nous aider à
supporter les conséquences humaines de nos
péchés pardonnés!
Nous pouvons comprendre cela, n’est-ce pas?
Mais combien il est difficile
d’accepter d’être (presque) toujours sous le
feu de l’épreuve alors que nous sommes
innocents de la même
innocence que ce Job qui savait mettre en évidence sa
vie... “parfaite”!
Seigneur pourquooi ceci? Seigneur pourquoi cela?
N’ai-je pas été fidèle? Ne
t’ai-je pas servi de mon mieux? etc...
Malgré toutes ces interrogations sans réponse,
Job ne pécha pas contre l’Éternel! Job
garda la foi, une foi qui fut plus forte que le torrent
d’épreuves qui vint le submerger dans le but de
le faire lâcher prise.
Sa foi fut si ancrée au Rocher des siècles
(Esaïe 26: 4)
qu’il put affirmer haut et fort: “Je le verrai, et il me sera
favorable!”
Une telle
persévérance,
malgré tant de souffrances, ne peut que plaire à
Dieu qui, au fil des
âges, n’a pu qu’approuver ce genre
d’hommes en dépit de toutes les faiblesses qui
ont marqué leurs vies comme les nôtres.
Pour l'avoir
possédée (la foi inébranlable), les
anciens ont obtenu un témoignage
favorable.
Hébreux 11: 2
Sa foi fut telle qu’il
désirait ardemment cette rencontre avec Dieu!
“Mes yeux le
verront, et non ceux d'un autre; Mon âme languit d'attente
au dedans de moi.”
JOB TENAIT À DIEU ET
DIEU TENAIT JOB!
N’entendez-vous pas le
souffle de cette foi, la respiration d’une âme
qui a placé toute sa confiance en Dieu?
Quelle foi! Quelle espérance qui, se joignant
à celle de l’apôtre Paul, est capable de
voir l’invisible comme une réalité plus
réelle que le présent!
L’invisible, la gloire éternelle est capable,
avec le secours du Seigneur Jésus, de sécher
nos larmes et de nous faire avancer, à petits pas
peut-être, mais de nous faire avancer quand même
vers la maison éternelle.
Sommes-nous capables d’accepter que la meilleure chose,
en cet instant même, serait de déménager
dans la cité céleste en abandonnant sans
regret tout ce qui nous entoure?
Non pas pour abandonner nos malheurs, mais pour vivre
éternellement en présence de celui qui a
été et qui est encore notre compagnon de
route, Celui qui nous soutient dans l’épreuve,
qui nous prend par le bras pour vaincre une
difficulté qui nous fait peur, Celui qui
s’effacera un instant pour nous permettre de dire:
J'ai combattu le
bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la
foi.
Désormais la couronne de justice m'est
réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera
dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais
encore à tous ceux qui auront aimé son
avènement. 2 Timothée 4: 7-8
(Si je suis prêt, alors mon
âme, pourquoi gémis-tu au sujet des
épreuves qui sont la part du chrétien?
Pourquoi ne bénis-tu pas ton Dieu comme le faisait
Job?)
Il me sera
favorable, disait Job,
la couronne de justice
m’est réservée, proclamait celui qui aspirait à
déloger de cette terre (Philippiens
1: 23), c’est à
dire: Nous avons gardé la foi!
Voilà un cri de victoire qui monte
jusqu’à nos oreilles, Un cri qui sort de
l’ancien testament et qui se mêle à celui
du nouveau; ils sont unis l’un l’autre pour nous
servir de témoignage afin que nous devenions les
champions de Dieu!
Le Seigneur nous a sauvés pour que nous devenions des
gagnants, pour que nous restions fermes dans la foi en
dépit des coups de bélier que l’ennemi ne
manquera pas de nous asséner pour ébranler
notre forteresse.
Les épreuves continueront à se faire plus
pressantes et telles des flèches envoyées par
l’ennemi, elles se ficheront dans la porte de notre
coeur, une porte qui en gardera les marques, mais une porte
qui résistera car Jésus vivant en nous, nous donnera la
force pour que nous soyons PLUS QUE VAINQUEUR!
Satan vous a
réclamés, pour vous cribler comme le froment.
Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille
point.
Luc 22: 32
Ce que Jésus a fait pour Simon Pierre, croyons
qu’il le fait pour nous!
Qui les condamnera
(les élus de Dieu)? Christ est mort; bien plus, il
est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et
il
intercède pour nous! Romains 8: 34
Grand mystère de l’omniprésence du Fils
de Dieu, à la fois dans mon coeur par le Saint-Esprit
et intercédant en ma faveur à la droite du
Père céleste!
Tout comme Job et l’apôtre Paul, nous ne
manquerons pas d’être meurtris et blessés,
nous porterons ainsi les marques de Jésus, marques
qui seront la preuve que nous avons choisi de marcher avec
le divin Crucifié.
Que peuvent être ces blessures par rapport à
celles de Jésus, notre bien-aimé Sauveur? Les
nôtres sont la conséquence du sang royal qui
coule désormais dans nos veines, les siennes sont la
marque indélébile qui nous rappelle son grand
amour qui le poussa à se donner en rançon pour
le pardon de nos péchés!
Job ne comprenait pas les intentions de Dieu, Satan ne
pouvait envisager qu’un homme puisse rester
fidèle à son Créateur malgré la
perte de tous ses biens et la mort brutale de tous ses
enfants.
Satan n’a rien
gagné, n’a rien
compris dans ce “bras de fer” où
l’âme d’un homme était l’enjeu.
Si le diable à toucher Job pour le faire
fléchir, tout comme il pourra encore et toujours nous
atteindre, Dieu a laissé faire en “misant”
sur la fidélité de ce patriarche.
Dieu peut-il miser sur nous?
Peut-il nous faire confiance alors que nous avons
l’avantage d’avoir le Seigneur Jésus pour
nous soutenir?
En raison de sa fidélité et malgré tous
ses “pourquoi”, Job a retrouvé bien plus
que ce qu’il avait perdu:
Pendant ses
dernières années, Job reçut de
l'Éternel plus de bénédictions qu'il
n'en avait reçu dans les premières...
(Job 42: 12)
Mais en dehors de toutes les bénédictions
matérielles:
Job a
gagné une communion
avec le Seigneur comme il n’avait jamais eue auparavant
(N’est-ce pas aussi un des buts de
nos épreuves?)
Mon oreille avait
entendu parler de toi; Mais maintenant mon oeil t'a
vu. Job
42: 5
Autrefois il avait entendu parler de
Dieu. Ce fut suffisant pour que sa foi se manifeste. (Il y a
encore aujourd’hui bien des âmes qui, sans le
savoir, ont besoin d’entendre parler de Dieu afin que
leur foi puisse naître du témoignage de notre
bouche! Ne soyons pas négligents et semons la Parole
de Dieu chaque fois que l’occasion nous en est
donnée!)
Nous pouvons souligner la conduite de Job qui releva le
défi de la foi sans qu’il ait eu à ses
côtés des frères ou des soeurs
animés du même esprit que lui pour le soutenir
et l’encourager. Il était seul au combat!
Peut-être es-tu seul (e)
dans ton combat?
Peut-être que l’Église,
l’assemblée où tu partageais la
nourriture céleste t’a abandonné (e)?
Peut-être es-tu ignoré (e), rejeté (e)
à cause de ton parcours qui sort de l’ordinaire
en raison de tes nombreuses épreuves qui te rendent
suspect (e) aux yeux de chrétiens assoupis?
Sache que tu n’es pas seul (e)! Jésus est
là pour t’encourager à tenir ferme et
à poursuivre ta route même si tu ne comprends
pas le but de toutes tes peines.
Il ne te demande pas de faire un 100 mètres,
d’arriver dans les premiers, il te demande de finir la
course dans laquelle tu t’es engagée le jour
où tu as décidé de LE suivre.
Ce “j’ai gardé
la foi” appartient
à ceux et celles qui ont combattu, à ceux et
celles qui ont résisté à l’ennemi,
à ceux et celles qui ont continué à
avoir les regards sur Jésus même si leurs yeux
avaient du mal à le voir en raison des larmes...
Ceux qui
sèment avec larmes moissonneront avec chants
d'allégresse.
Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence,
Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.
Psaume 126: 5-6
Et j'entendis du trône une forte voix qui disait:
Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera
avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même
sera avec eux.
Il essuiera
toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura
plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses
ont disparu.
Apocalypse 21: 3-4
CP 474 - 2300
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