Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Pourquoi t'abats-tu, mon âme ? Espère en Dieu!

Un chemin pour vaincre la dépression.

Il y a des moments dans la vie où l'esprit est abattu, où toutes les pensées se tournent exclusivement vers le négatif.

Comme des sables mouvants, elles sont là pour nous aspirer afin de nous faire descendre toujours plus bas...., si bas que certains, conduits par la main invisible du prince des ténèbres, font le grand saut et abandonnent cette vie que Dieu leur avait prêtée.

Cette force mystérieuse qui conduit l'homme à descendre toujours plus bas, qui l'empêche de voir briller la lumière, nous l'appelons aujourd'hui: dépression.

La science actuelle parle d'elle comme d'une maladie et sait donner des médicaments qui ont certains effets qu'il ne nous appartient pas de juger.

La Bible, elle aussi, nous parle de ces moments de la vie où l'esprit est abattu:

Mon âme est abattue au dedans de moi. Psaume 42: 6 (7)

Je suis courbé, abattu au dernier point; Tout le jour je marche dans la tristesse. Psaume 38: 6 (7)

L'esprit de l'homme le soutient dans la maladie; Mais l'esprit abattu, qui le relèvera? Proverbes 18: 14

Qui relèvera un esprit abattu?

Voilà la bonne question! Une question inspirée par l'Esprit de Dieu afin de mener le dépressif à prendre un temps de réflexion qui lui permettra d'avoir les yeux fixés ailleurs que sur ses pensées mélancoliques.

Si la médecine peut soulager quelque peu ceux qui souffrent de dépression, sachons que:

Seul le Seigneur est puissant pour "arrêter la descente aux enfers" !

Qu'il est le seul à pouvoir donner la force afin de marcher en vainqueur sur toute la puissance de l'ennemi qui veut faire couler celui qui a perdu pied.

OUI MAIS!

Stop! Il n'y a pas de "oui mais" ! Une planche de salut offerte au naufragé, quelle que soit l'immensité de l'océan, est une bénédiction qui invite le désespéré à se mettre au-dessus de l'épreuve quand bien même l'environnement reste hostile.

Sa part, à ce moment-là, est de saisir l'occasion, de mettre une petite séparation entre l'élément liquide et lui. Peu lui importe alors que ce ne soit pas une chaloupe qui soit venue à son secours, il sait saisir l'occasion afin de mettre toutes les chances de son côté.

En laissant passer cette planche de salut parce qu'elle est insignifiante face à l'océan qui l'entoure, en la méprisant parce qu'elle n'apportera pas la délivrance totale, ce naufragé montrerait qu'il n'a plus tous ses sens et que la folie l'empêche de raisonner correctement.

Dans cette mer démontée qu'est la dépression, cette mer au-dessus de laquelle il semble ne plus y avoir de soleil, il y a pourtant toujours un Dieu qui s'inquiète de sa créature, de son enfant et qui l'invite à saisir, par la foi, le secours qu'il lui propose.

Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l'esprit abattu... Esaïe 66: 2

OUI MAIS!

Stop! Il n'y a pas de "oui mais" ! Ou s'il y en a un, il faut le rejeter tout de suite car il n'est pas inspiré par l'Esprit de Dieu. C'est encore l'ennemi de nos âmes qui, après nous avoir précipité dans les tourments, veut mettre en parallèle nos montagnes de problèmes et difficultés insurmontables et le petit espoir que Dieu a suscité en nous.

Combien de fois les dépressifs ont, dans un premier temps, rejeté la main qui leur était tendue en prétextant que dans leur situation personne ne pouvait les comprendre!

Ce sont alors les "oui mais" qui servent de bouclier pour empêcher que Dieu les touche par son amour afin qu'ils passent de leur état morbide à celui de la joie et de la paix.

Quelle étrange attitude: se protéger de Dieu! Vouloir à tout prix rester englués dans ses pensées malsaines, d'y ajouter encore quelques bûches pour entretenir ce feu destructeur qui dévore, qui ronge l'être intérieur.

Voyez-vous ces visages abattus, ces yeux sans vie où parfois, pour certains, un éclair de dureté ou de méchanceté vient leur donner vie afin de bien signifier leur éloignement (provisoire... c'est à espérer) de tout ce qui touche à Dieu!

Ce comportement révèle quel est l'esprit dominateur qui contraint ainsi ses victimes à ne pas relever la tête.

Mais, si dans un élan de foi, le désespéré s'en vient à crier à Dieu, alors une déchirure se produira dans sa nuit lugubre: un rayon de soleil viendra réchauffer son coeur s'il sait le saisir par la foi!

Ce SOS, lancé à la vitesse de la lumière, touche toujours le coeur de Dieu.

C'est pourquoi le dépressif (homme ou femme) a besoin de retrouver un rocher sur lequel il puisse reposer sa vie afin de ne plus être ballotté à tous les vents de déprime.

Du bout de la terre je crie à toi, le coeur abattu; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre! Psaume 61: 2 (3)

Quand mon âme était abattue au dedans de moi, Je me suis souvenu de l'Éternel, Et ma prière est parvenue jusqu'à toi, Dans ton saint temple. Jonas 2: 7 (8)

Qui n'a pas connu de ces moments d'accablement où l'esprit semble avoir rompu les amarres suite à des tempêtes qui nous ont violemment malmenés? De ces tempêtes ou de ces mini-tempêtes qui, les unes ajoutées aux autres, ont fini par ronger notre assurance au point de nous faire perdre pied sur le terrain de la foi!

Qui n'a pas connu ces instants de solitude où même l'ami le plus cher devient un étranger à qui l'on n'ose pas s'ouvrir: Il ne pourrait pas comprendre!

Et pourtant, ce Dieu qui connaît le nombre des étoiles, le nombre des cheveux de notre tête sait aussi si nous avons rompu les amarres, si nous partons à la dérive sous l'influence de la dépression.

Sera-t-il indifférent ?

Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite... 2 Corinthiens 7: 6

Parce que le Seigneur connaît notre état avant notre demande, avant notre SOS, il va préparer le terrain et envoyer une personne, un voisin, un frère ou une soeur, il va envoyer l'un ou l'autre comme un ange, un flash d'amour, un éclair de tendresse pour signifier que nous ne sommes pas oubliés, que quelqu'un pense à nous!

Ainsi s'il y a indifférence, elle ne vient pas de Dieu. Elle vient de l'homme ou de la femme emprisonné dans sa dépression!

Mais l'esprit abattu, qui le relèvera? Proverbes 18: 14

Un médicament ?

Oui pour atténuer les conséquences de la dépression, pour redonner "artificiellement" le goût de la vie!

Non s'il est question de renouveler l'esprit de la personne dépressive. Aucune substance chimique n'a le pouvoir de libérer le coeur et l'esprit de la puissance du prince des ténèbres, aucune médication n'a la possibilité de renouveler la foi en Dieu.

L'esprit de l'homme lorsqu'il est tourmenté, abattu en raison de son péché, des épreuves, des persécutions incessantes ou de son manque de foi, ne peut obtenir une guérison, une délivrance parfaite qu'au travers de Jésus-Christ.

En aucun cas un médicament ne pourra apporter ce que Christ donne gratuitement!

En aucun cas il ne pourra faire plus que le Seigneur!

Le meilleur antidépresseur au monde est la foi en Dieu, en Jésus-Christ !

Quand je pense à ma détresse et à ma misère ...

Quand mon âme s'en souvient, Elle est abattue au dedans de moi.

Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l'espérance.

Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme;

Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! Lam. de Jér. 3: 19-23

De qui voulons-nous être dépendants pour surmonter un état dépressif? D'une drogue ou de Jésus-Christ?

Comme plusieurs d'entre nous, j'ai connu des passages à vide où le moral, selon mon expression, "était au-dessous de la moquette", c'est-à-dire des moments de dépression; de ces instants si sombres que même les promesses de Dieu faites au travers de la Bible n'étaient plus capables d'être saisies par un esprit malade de se nourrir de pensées noires.

Une indigestion de ces fruits vénéneux conduit le "malade" à agir comme Elie, à se diriger vers le désert, à s'enfermer dans la solitude et à réclamer la délivrance au travers de la mort. (1 Rois 19: 4)

Le Seigneur a toujours un "ange" en réserve pour apporter le secours aux désespérés qui désirent la délivrance, tout en répondant d'une manière différente à celui ou celle qui a perdu pied.

Ses "anges" sont souvent nos proches qui intercèdent en notre faveur afin que Dieu nous relève de notre abattement.

Qu'à notre tour, lorsque nous sommes forts, nous puissions être les "anges", les messagers envoyés par Dieu, pour apporter le réconfort à ceux qui souffrent dans leur coeur, dans leurs pensées, dans leur âme, afin qu'ils puissent saisir la bouée de sauvetage qui leur est envoyée et qu'ils s'écrient à leur tour comme nous sommes à même de le faire:

Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi?

Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.

Psaume 42

© J-M Ravé 25 janvier 2003

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