Concubinage, mariage, remariage!

(3 éme partie: Loterie ou mariage à l'essai! Quelle voie choisir?)

Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; C'est une grâce qu'il obtient de l'Éternel. Proverbe 18: 22

Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12:2

Nous qui portons le beau nom de "chrétien", qui faisons partie du peuple de Dieu, nous devons être vigilants pour garder notre identité afin que nous ne soyons pas absorbés par le monde qui nous entoure.

Disparus dans la masse, nous ne serions plus reconnus comme des disciples de Christ, NI MEME RECONNUS DU SEIGNEUR par le fait d'avoir perdu notre identité chrétienne en vivant dans le monde..., pour le monde, sans plus se soucier de Christ!

Nous devons parcourir notre route terrestre comme pèlerins et voyageurs sachant que notre patrie n'est pas ici-bas. Nous devons veiller à ce que nos familles, nos frères et soeurs dans la foi, gardent leur identité spirituelle.

Nous devons enseigner nos enfants à ne pas sortir du peuple de Dieu en faisant des alliances qui gêneraient la marche chrétienne ou la stopperaient définitivement.

Il est un peuple nomade sur la terre dont nous avons tous entendu parler: les Tziganes. Pèlerins et voyageurs, ils gardent jalousement leurs coutumes, leur mode de vie quand bien même ils aient à souffrir de la part des autorités ou des sédentaires qui voient d'un sale oeil leur arrivée dans la commune.

Il fut un temps où des gouvernements ont forcé les gens du voyage à se sédentariser, allant même, dans certains cas, à retirer les enfants des familles afin qu'ils vivent une autre vie.

Malgré toutes les tracasseries, malgré les fours crématoires (plus de 500.000 Tziganes ont été déportés) ce peuple est encore debout, fidèle, à son mode de vie.

Il est vrai que certains se sont sédentarisés, ils ont perdu leur identité même si au fond de leur coeur il reste la nostalgie du voyage. Ces derniers, incognito dans nos villes, sont difficilement reconnaissables. Pour cette raison ils peuvent vivre plus tranquillement que ceux qui sont restés fidèles à leur drapeau!

Ainsi, si comme les gens du voyage qui sont encore voyageurs, nous voulons garder notre identité (chrétienne) nous devons faire attention à ne pas nous fondre dans le monde, à ne pas suivre ces coutumes païennes et accepter aveuglément une façon de vivre non conforme avec celle de nos pères dans la foi.

Pour garder son identité ethnique ou spirituelle, il ne faut pas mêler son sang, sa foi, avec des étrangers. L'oecuménisme qui veut rassembler toutes les races spirituelles pour n'en former qu'une, est un exemple flagrant de destruction puisqu'il veut gommer toutes les différences entre païens et chrétiens afin de vivre une paix artificielle. Cette paix, au détriment de la Vérité, ne peut être bénie par le Seigneur puisqu'il a dit lui-même:

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée, Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison.

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Matthieu 10: 34-37

Dieu ne désire pas que les foyers soient brisés, que les familles se déchirent! Il montre simplement qu'il y a division lorsque la foi en Jésus n'est pas partagée et que cette division sera telle que l'amour des uns pour les autres fera place à une guerre sans pitié qui conduira les propres membres de la famille à dénoncer aux autorités païennes les chrétiens de leur sang.

Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir.

Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Matthieu 10: 20-22

Le monde a des attraits que la foi chrétienne ne possède pas, il présente des "avantages" qui, en fin de compte, sont des pièges qui nous retiennent prisonniers d'un système qui conduit finalement à la perdition si Christ n'intervient pas pour nous délivrer, si nous ne crions pas à lui pour qu'il nous sorte de la fosse de destruction.

Le monde fait ce qu'il veut, c'est son droit!

Le chrétien, digne de ce nom, s'efforce de faire ce que son Seigneur aime, ce que sa Loi propose.

Plus nous allons de l'avant, plus le fossé se creuse entre les lois du monde et les enseignements du Seigneur. Les choix que nous pouvons faire nous mettent à l'index d'une société qui nous regarde de travers en raison de notre appartenance.

Elle osera même nous condamner ouvertement si nous flirtons avec elle, en nous rappelant que nous sommes chrétiens et que nous n'avons pas à agir comme nous le faisons.

Il va de soi que nous ne pouvons prétendre servir le Seigneur, lui appartenir et régler notre vie comme celle du monde, en prenant ses principes, sa façon de vivre.

Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Jacques 4: 4

Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Luc 16:13

Aujourd'hui, le mariage est une institution sur laquelle on tire à boulets rouges alors qu'il est ordonné par Dieu!

Déjà dans les salles de classe on met en évidence que la liberté de changer de partenaire est tout à fait normale, compatible avec le siècle présent qui se veut tolérant.

Nous avons donc fort à faire, nous les parents chrétiens, pour résister à ce flot d'impuretés qui est présenté comme une source de plaisir alors qu'en définitive elle n'apporte qu'amertume, maladie et mort!

Pouvons-nous accepter silencieusement que l'on conduise nos enfants sur l'autel de la débauche? Savons-nous encore les éduquer selon la voie qu'ils doivent suivre? (Proverbes 22: 6)

Et nous-mêmes, suivons-nous la voie qu'ils doivent suivre?

- Le mariage, quand il existe, devient de plus en plus rarement une réussite. Beaucoup se plaignent de ne pas avoir tiré le bon numéro et tentent de nouveau leur chance en espérant qu'au prochain tirage ils seront mieux servis.

- D'autres, pour éviter les désagréments du divorce, veulent essayer plusieurs partenaires avant de faire un choix définitif (ou presque), comme s'ils allaient essayer des paires de chaussures jusqu'à ce qu'ils aient trouvé "chaussures à leurs pieds".

- Puis il y a ceux qui ne cherchent même pas à se marier, qui vivent à la "colle", en concubinage, se mettant ainsi "hors-la-loi de Dieu", la Bible ne donnant pas de lois particulières dans le Nouveau Testament pour ce genre de relation non reconnue pour celui ou celle qui marchent avec le Seigneur.

Si toutes ces options sont dommageables pour les individus et la société, elles font malheureusement leur entrée en force dans certaines églises qui ferment les yeux sur ces comportements, ceci afin d'augmenter le nombre de participants. (Je n'ose pas dire de fidèles!)

Le péché entre ainsi dans l'église et l'église vivote sans Dieu ayant perdu son identité et l'Esprit qui l'animait.

L'histoire de Balaam, nous montre clairement que le but de l'ennemi est de favoriser des unions disparates afin de détruire un peuple et de provoquer la colère de Dieu. Rien n'a changé! Aujourd'hui encore nous avons, plus que jamais:

... des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. Apocalypse 2: 14

Et pourtant:

Celui qui trouve une femme trouve le bonheur...

Cette parole reste d'actualité, pleinement appréciée pour ceux qui la vivent ainsi que par les enfants qui sont au bénéfice d'un couple équilibré.

Quelle est donc la recette pour parvenir à ce bonheur? Comment trouver du premier coup ce bonheur?

D'abord ce texte nous montre que c'est l'homme qui trouve la femme et non l'inverse.

Ensuite, il met en évidence que l'homme cherche la femme et non un partenaire de même sexe comme le monde le propose aujourd'hui.

Puis, dans la suite du verset, nous nous rendons compte que Dieu est impliqué dans cette recherche, que ce n'est pas un dû venant de sa part, mais une grâce, une faveur qu'il nous accorde.

C'est une grâce qu'il obtient de l'Éternel.

Malgré tous les bouleversements engendrés par le péché, lorsque l'ordre établi par Dieu reprend le dessus, la bénédiction se manifeste sans peine et sans larme:

C'est la bénédiction de l'Éternel qui enrichit, Et il ne la fait suivre d'aucun chagrin. Proverbes 10: 22

Si quelques tracas, quelques incompréhensions, voire quelques accrochages peuvent surgir dans un foyer chrétien établi sur les principes bibliques, il ne fait aucun doute que le couple confiant que c'est le Seigneur qui l'a uni, résistera à la tempête.

Nous-mêmes avons vécu des moments difficiles au début de notre mariage, mais nous savions l'un et l'autre que c'était le Seigneur qui nous avait unis et qu'en conséquence il n'avait fait aucune erreur, que c'était à nous d'arrondir les angles afin de pouvoir vivre en paix pour être disponibles à son service.

Dieu ne fait pas d'erreur! Qu'il y ait conflit ou non, il nous a donné le "bon numéro".

Il va de soi que l'homme qui désire fonder un foyer ne pourra pas trouver la compagne que le Seigneur lui destine dans les milieux où Dieu ne se trouve pas.

Nous restons dans l'idée que l'idéal de Dieu est que ses enfants se marient entre eux, que les chrétiens s'unissent ensemble.

Nous voyons que les patriarches comme Abraham et Isaac avaient déjà dans leur coeur la pensée divine et ont fait en sorte que leurs fils s'unissent avec les filles de leurs familles et non avec celles des nations païennes qui les environnaient.

Si nous regardons la vie de Salomon, nous constatons que ce sont les femmes païennes qu'il a prises pour épouses, qui ont détourné son coeur du Seigneur au point d'avoir une conduite abominable en offrant des sacrifices à leurs divinités.

Son péché fut si grave que le pays en subit les conséquences au point de se trouver divisé en deux nations distinctes.

Maintenant qu'en est-il de la jeune fille? Doit-elle attendre le "prince charmant"?

Nous connaissons une jeune fille de 17 ans qui aime le Seigneur de tout son coeur et qui prie pour son futur mari, cet homme que Dieu connaît à l'avance et qu'il prépare pour la rencontre.

Relevons la foi de cette adolescente et croyons que cette union à venir ne pourra être que bénie puisque mise entièrement entre les mains divines.

Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Psaume 37: 5

Notre bien-être dépend de la foi que nous mettons en Dieu, de notre respect de sa Parole et de la liberté d'action que nous lui donnons.

Bien des personnes sont malheureuses aujourd'hui alors qu'elles ont la Bible pour livre de chevet, que chaque jour elles font monter des prières vers le Seigneur.

Elles sont malheureuses parce que Dieu n'a pas la permission de gérer leur vie à sa façon, elles veulent garder le contrôle absolu de chaque détail de leur vie, croyant qu'elles ont les meilleures solutions.

Dieu ne peut pas obligatoirement bénir ou faire ce que nous lui demandons, par contre nous avons la certitude que lorsque nous cherchons sa volonté il n'en découlera que du bien pour nos corps et nos âmes:

... soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Romains 12:2

Nous connaissons ce qui est parfait aux yeux de Dieu concernant les relations entre homme et femme. Sommes-nous en faute? Vivons-nous dans l'illégalité divine?

Que Dieu nous aide à voir clair dans notre propre vie afin que nous agissions en conséquence si nous l'aimons de tout notre coeur.

© J-M Ravé 28 septembre 2002

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