Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

On ôtera même ce qu'il croit avoir!

(ou ce qu'il a)


3e partie: L'abondance dans la souffrance...

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Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, IL LE RETRANCHE;

et tout sarment qui porte du fruit, IL L’ÉMONDE, afin qu’il porte encore plus de fruit.

Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée...

Je suis le cep, vous êtes les sarments. CELUI QUI DEMEURE EN MOI ET EN QUI JE DEMEURE PORTE BEAUCOUP DE FRUIT, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Lire Jean 15: 1 à 8


***


«L'Évangile de prospérité» n'a rien à voir avec la prospérité du sarment qui demeure en Christ et qui porte beaucoup de fruits!

Le Cep n'a rien à voir avec l'arbre aux mille écus (au propre comme au figuré). Les fruits que doit porter le sarment ne ressemblent en rien au papier-monnaie, aux pièces d'or ou aux comptes en banque bien garnis.

Il faut le souligner et prévenir nos frères et soeurs dans la foi qui sont faibles et qui pourraient se laisser harponner par cet «ange de lumière» ne proposant que des «richesses périssables» qui n'auront aucune valeur dans le Royaume de Dieu!

L'argent devient «l'or des fous» lorsque, du rang de serviteur, il passe à celui de maître.

«L’or des fous… cette expression attribuée à la pyrite est due à sa forte ressemblance avec l’or. En effet, sa couleur jaune, due à la présence de sulfate de fer, rendait les chercheurs d’or fous, qui trouvant de gros gisements pensaient avoir trouvé une énorme pépite d’or.» (source http://dor24.com/histoire/pyrite-or-fous/#sthash.i6o0hpi8.dpuf)

«L'Évangile de prospérité», promoteur de la fausse prospérité chrétienne basée sur les biens matériels, ressemble à cette pyrite sans valeur aux yeux des hommes qui connaissent celle de l'or.

«L'Évangile de prospérité», promoteur de la fausse prospérité chrétienne est sans valeur aux yeux du Seigneur pour ce qui concerne la bénédiction promise — celle «qui enrichit» — la bénédiction qui ne sera pas suivie d'un chagrin éternel!

Si j’ai mis dans l’or ma confiance, Si j’ai dit à l’or: tu es mon espoir;

Si je me suis réjoui de la grandeur de mes biens, de la quantité des richesses que j’avais acquises...

... C’est encore un crime que doivent punir les juges, et J’AURAIS RENIÉ LE DIEU D’EN HAUT! Job 31: 24-28


«L'Évangile de prospérité», auquel plusieurs s'attachent, ne serait-il pas la preuve visible que ceux et celles qui en sont les adeptes ont «RENIÉ DIEU» (pour reprendre l'expression de Job)?

Après avoir beaucoup parlé d'argent et de la dangereuse séduction de l'«Évangile de la prospérité matérielle»...

... nous avons certainement compris que le Seigneur ne regarde pas tant aux biens que nous possédons, MAIS QU'IL PRÊTE UNE GRANDE ATTENTION À NOTRE COEUR, raison pour laquelle nous devons aussi veiller à tenir les engagements financiers que nous avons faits devant Dieu, (que votre oui soit oui; lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir... — Jacques 5: 12; Ecclésiaste 5: 4) et rester attaché à Dieu même en cas de revers de fortune comme l'a fait le patriarche dont nous venons de parler!

Si notre coeur est droit..., il ne fait aucun doute que:


Dieu pourvoira à nos besoins en ABONDANCE

pour LE SERVIR

et non pour NOUS SERVIR nous-mêmes!


L'abondance..., souvenons-nous, est tout ce qui dépasse nos besoins de base si nous tenons compte de la pensée de Dieu transmise par l'apôtre Paul (1 Timothée 6: 7-8)!

Dieu peut (si ses conditions sont remplies) vous combler (nous combler):

      - de toutes sortes de grâces (Dieu n'est pas limité dans ses bénédictions),

      - afin que, possédant toujours EN TOUTES CHOSES de quoi satisfaire À TOUS VOS BESOINS,

- vous ayez ENCORE en abondance (en plus) pour toute bonne oeuvre (pour les autres et non pour soi-même), selon qu’il est écrit: il a fait des largesses, il a donné AUX INDIGENTS; sa justice subsiste à jamais. 2 Corinthiens 9: 8-9 (Psaume 112: 9)


Comme l'abondance promise par le Fils de Dieu «à celui qui a» reste de rigueur – Dieu ne changeant pas SA Parole — et qu'il n'est pas SPÉCIFIQUEMENT question de biens matériels destinés à satisfaire notre chair pour que nous soyons à l'aise dans le monde, nous allons devoir nous tourner vers l'essentiel: LE BIEN DE NOTRE ÂME!

CETTE ÂME QUI EST ÉTERNELLE a un grand besoin d'être enrichie en raison de sa grande pauvreté dans le domaine spirituel et de sa méconnaissance des véritables richesses dont elle ne pouvait avoir la moindre idée auparavant.

On ne passe pas des ténèbres à la lumière sans vouloir découvrir ce nouveau monde qui nous est proposé ni sans désirer ardemment avoir en possession les biens qu'il met à la disposition de ceux et celles qui ne veulent plus regarder à leur ancienne vie.

Toutefois, cet enrichissement n'est pas à la portée de tout le monde!

Il n'est promis par le Seigneur qu'à ceux et celles qui ont fait la démarche de le suivre tout en étant à l'écoute de SES instructions POUR LES METTRE EN PRATIQUE.

Le Fils de Dieu sait faire la différence entre:

Ceux qui suivent de loin ou qui sont trop loin pour entendre et qui ne sont que des spectateurs;
Ceux qui suivent par intérêt (à cause des miracles);

Ceux qui cherchent le Royaume de Dieu.

Les disciples s’approchèrent, et lui dirent: pourquoi leur parles-tu en paraboles?

Jésus leur répondit: parce qu’il VOUS a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.

CAR on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Matthieu 13: 10-12


Cette «discrimination» ne résulte pas d'un mouvement de caractère, d'une décision aléatoire, mais elle est consécutive au choix des personnes qui, PAR LEUR ATTITUDE, SE SONT «EXCLUES» DU CERCLE DES AUDITEURS ATTENTIFS DU SEIGNEUR, de ces auditeurs qui désiraient s'instruire, ces auditeurs qui comme Marie, la soeur de Marthe, avaient choisi «la bonne part qui ne sera pas ôtée» (Luc 10: 42)

Ce texte de Matthieu qui nous parle des «MYSTÈRES DU ROYAUME DES CIEUX» révélés à ceux qui sont à son école (les disciples: disciples = élève ou personne qui reçoit l'enseignement d'un maître) laisse entendre qu'il n'est pas question d'espèces sonnantes et trébuchantes dont le bruit est une musique agréable pour les avares!

- Jésus n'avait pas de villa luxueuse, pas même un lieu lui appartenant en propre alors qu'il était le Créateur: «les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais LE FILS DE L’HOMME N’A PAS OÙ REPOSER SA TÊTE» (Matthieu 8: 20); «TOUT A ÉTÉ CRÉÉ PAR LUI ET POUR LUI» (Colossiens 1: 16).

- Il n'avait pas d'argent, mais il était cependant capable de pourvoir aux besoins des autres pour payer le tribut demandé (Matthieu 17: 27).

- Il n'avait pas de grenier pour entreposer de la nourriture et cependant il pourvut à la nourriture de milliers de personnes: «Êtes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous avez emportés, ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de corbeilles vous avez emportées?» (Matthieu 16: 9-10)

Si nous avons le pain, le vêtement et l'assurance de la Vie éternelle, alors, comme «enfants de Dieu» connaissant notre nouvelle identité, nous devrions savoir que notre Père céleste ne manquera jamais de pourvoir à l'essentiel de nos besoins puisqu'il nous a rachetés à grand prix (au prix de la vie de son Fils, notre Seigneur Jésus).

Il pourvoira à tous nos besoins sans pour autant nous fournir des sécurités matérielles, des richesses qui seraient susceptibles de devenir un piège mortel pour notre vieille nature qui n'est pas encore complètement anéantie.


EN CONSÉQUENCE, L'ABONDANCE DONT NOUS NOUS ENTRETENONS

N'A RIEN À VOIR AVEC L'ARGENT OU LES BIENS MATÉRIELS

même si Dieu peut donner avec largesse

pour que nous fassions du bien autour de nous.


D'après les Saintes Écritures, les riches auront du mal à entrer dans le Royaume de Dieu (Matthieu 19: 24; Marc 10: 24), alors pourquoi vouloir s'enrichir à tout prix alors que la Parole de Dieu nous invite à nous contenter de ce que nous avons (Hébreux 13: 5)?


... contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu LUI-MÊME a dit:

JE ne te délaisserai point,

JE ne t’abandonnerai point.


Ne cherchons donc pas à nous enrichir, car nous rendrons d'autant plus difficile notre marche dans la vie chrétienne que le poids de notre fortune nous empêchera de nous confier en Dieu pour nos besoins!

Sans compter que nous pourrions avoir des regrets amers de quitter ce monde le jour où il faudra déloger et que, comme la femme de Lot, nous porterions un regard en arrière plutôt que vers la place qui nous aurait été préparée (Genèse 19: 26; Jean 14: 2).

Ceux qui veulent s’enrichir tombent:

1) dans la tentation,

2) dans le piège,

3) et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. 1 Timothée 6: 9


***


Avant de chercher à comprendre pourquoi le Seigneur parlait en paraboles à la foule afin qu'elle ne comprenne pas ces «MYSTÈRES DU ROYAUME DES CIEUX», nous allons considérer notre situation de «sarment» portant ou non du fruit ce qui nous permettra de comprendre que la souffrance – sous une forme ou sous une autre – va contribuer à l'abondance.


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ÉMONDÉS ou retranchés?

Il n'y a que les enfants de Dieu qui sont soumis à ce traitement, car ce sont les seuls qui sont attachés au Cep, c'est-à-dire à Jésus-Christ! Quand je dis «attachés», je ne dis pas forcément attachés de coeur, mais je laisse entendre qu'un jour ils ont fait une démarche qui leur a permis d'être greffés sur le cep...; travail effectué par le Maître Vigneron!

Si nous avons accepté Jésus comme Sauveur ET SEIGNEUR de notre vie, nous aurons affaire au sécateur divin.

L'émondage est une obligation pour que nous portions PLUS de fruits, nous dit le Seigneur! Le «PLUS» signifie qu'il y en a déjà!
En avons-nous pour la gloire de Dieu?

Il est bon de se poser la question, car grandir dans l'environnement de Jésus sans porter de fruit pourrait nous induire en erreur par de faux raisonnements qui nous amèneraient à nous enraciner dans l'environnement du Cep pour ensuite vivre (vivoter) une vie indépendante de lui!

Une vie de «marcotte», de bouture, qui reste attachée un temps..., le temps de faire ses propres racines, sa propre «religion» pour vivre une nouvelle vie à l'écart de la plante-mère.
C'est le but du tout MARCOTTAGE qui permet à une branche d'être partiellement enterrée pour qu'elle produise ses propres racines tout en vivant, pendant un certain temps, de la vie de celui qui lui a donné la vie..., avant d'être séparé — ou de se séparer — de la plante nourricière et de former ainsi une plante complètement autonome.

Combien de chrétiens se sont-ils «marcottés» ainsi en vivant leur vie chrétienne dans l'indépendance du Cep tout en profitant des bontés de l'Éternel qui fait pleuvoir aussi bien sur les justes que sur les injustes et briller son soleil sur chacun d'entre eux (Matthieu 5: 45)?

Jésus est le vrai cep,

Le Père céleste est le vigneron;

Nous sommes les sarments!


Nous sommes des sarments..., c'est un fait indéniable si un jour nous avons accepté Jésus comme Sauveur!

Mais sommes-nous des sarments qui DEMEURENT en Jésus ou qui ont pris leur indépendance en vivant leur foi selon leurs propres idées et non selon les enseignements de l'Écriture?
(Je ne parle pas des Églises de maison qui ressemblent à celles du Nouveau Testament et qui font certainement bien plus partie intégrante du corps de Christ que les Églises où l'on prêche l'Évangile de prospérité.)

L'obéissance est le lien qui nous permet de rester soudés au Cep sur lequel nous avons été greffés! L'obéissance à la Parole de Dieu!


RETRANCHÉS ou émondés?

Le marcottage dont nous venons de parler va aboutir à UNE SÉPARATION DÉFINITIVE d'avec la plante-mère.
Cette indépendance VOLONTAIREMENT choisie ressemble à un retour en arrière où la personne a préféré vivre dans l'indépendance de son Seigneur, mais en gardant certains de SES caractères qui peuvent tromper ceux et celles qui ne font pas la différence entre la religiosité et la vraie foi, la vraie confiance en Dieu.

Cette «indépendance» souligne bien que la personne en question n'a pas voulu «mourir à elle-même» et qu'elle s'est «opposée» à la discipline éducative de la Parole de Dieu qui devait la conduire pas à pas dans le chemin étroit.

Nous pouvons avoir du mal à obéir, à faire plier notre volonté à celle Seigneur (Job 23: 12), cependant cette difficulté pouvant être surmontée, elle n'a rien à voir avec un refus catégorique (avoué ou non)!

Ce retranchement, cette séparation (qui n'est pas un simple émondage) est la suite logique et naturelle de tout marcottage, avantageux pour la reproduction des plantes, mais désastreux pour ceux et celles qui veulent vivre loin de Christ.

CELUI QUI DEMEURE EN MOI ET EN QUI JE DEMEURE...

Si quelqu’un ne demeure PAS en moi... (c'est une possibilité envisagée par le Seigneur qui met en garde ceux de ses disciples qui seraient tentés de ne plus porter le joug de SA discipline.)


Deux situations qui nous présentent deux attitudes, deux modes de vie différents l'un de l'autre quoique le départ ait été le même.

D'une part, il y a la persistance à rester attaché au Seigneur en vivant de LUI, de SA Parole (de la sève du Cep).
D'autre part, il y a une vie qui s'est séparée de la Source de Vie et qui ne peut plus bénéficier de ses enseignements et de ses apports nutritifs que la communion, l'union, doit apporter.

Cette situation particulière du «marcottage» — où l'indépendance a déjà été en elle-même une sorte de couperet qui a commencé à séparer le sarment du Cep — n'a rien à voir avec celle du sarment toujours rattaché au Cep, mais qui ne porte pas de fruit.

Ce deuxième cas de figure n'est pas aussi flagrant que celui qui vient d'être décrit. Là, il faut écarter les feuilles pour faire un bilan. N'y aurait-il qu'une grappe..., c'est déjà une bénédiction à ne pas négliger, car le fruit est le résultat du Cep et du sarment, raison pour laquelle ce sarment-là doit être suivi et entretenu afin qu'il porte plus de fruits!

Ainsi parle l’Éternel: quand il se trouve du jus dans UNE GRAPPE, on dit: ne la détruis pas, car il y a là une bénédiction! Ésaïe 65: 8


Ainsi, si nous avons le sentiment de porter peu de fruits, nous avons au moins le... «mérite» d'en porter; le «mérite» d'avoir contribué au travail du Seigneur en se laissant travailler par lui.

Par contre, si en fouillant bien dans le feuillage, le Céleste Vigneron ne trouve rien il est évident que ce sarment — que ce «gourmand» — vit au détriment du Seigneur comme une plante parasite qui nuit à l'image de son porteur. Situation qui ne pourra pas perdurer!

Quels sont les fruits espérés par le Divin Vigneron? (Ou quel est le fruit aux multiples grains, telle la grappe de raisin fruit de la vigne, qui est demandé?)

La sainteté (Romains 6: 22), l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité (bienveillance), la fidélité, la douceur, la tempérance (Galates 5; 22-23)

Notons que la bonté, la justice et la vérité sont soulignées dans Éphésiens 5: 9.
Quant au fruit de la justice..., il est très demandé (Philippiens 1; 11; Hébreux 12: 11; Jacques 3: 18).


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Pas de retranchement sans avertissement!

Il faut que l'endurcissement du coeur soit bien enraciné pour que le sarment soit retranché en raison de son absence de fruit.

À maintes reprises, des soins ont été prodigués, des avertissements ont été donnés à ceux et celles qui étaient en danger afin de sauver le sarment en péril qu'il représentait.
Tout comme pour le figuier qui ne portait pas de fruit, il y a toujours eu au moins un intercesseur qui, inlassablement, s'est proposé pour s'occuper de ce qui était «près de mourir» (Apocalypse 3: 2).

Pendant plusieurs années, j'ai été un sarment en péril, mais par la grâce de Dieu je n'ai pas été retranché; par contre, il a fallu un sérieux émondage pour que ce sarment, en danger de mort, devienne un porteur de fruits à la gloire de son Maître.

UN SÉRIEUX ÉMONDAGE QUI NE S'EST PAS FAIT SANS SOUFFRANCE au début, mais qui par la suite s'est poursuivi et se poursuit avec moins de peine vu que l'obéissance et la soumission au Seigneur sont comme un analgésique léger permettant de supporter les «amputations» indispensables.

Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?

Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas. Luc 13: 7-9


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Pas d'émondage sans notre accord!

Il n'y a pas besoin de s'étendre bien longtemps sur ce sujet; Dieu n'impose rien à personne, il propose, il conseille! S'il nous émondait sans notre accord, tous les sarments porteraient du fruit et aucun ne serait retranché!

Voulons-nous nous laisser émonder pour porter du fruit?

Sommes-nous d'accord de supprimer telle ou telle chose de notre vie..., ce superflu, ces feuilles qui font ombrage et qui empêchent la croissance du fruit..., des fruits?


L'émondage fait souffrir,

MAIS IL FAIT MOINS SOUFFRIR QUE LE RETRANCHEMENT!


Dans les deux cas, il y a une plaie!

Dans le premier, elle sera suivie de la cicatrisation: «Il fait la plaie, et Il la bande; Il blesse, et sa main guérit» (Job 5: 18).
Dans le second..., aucun soin n'est prodigué! Loin du Cep, le sarment se dessèche, puis il est brûlé.

Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Jean 15: 8


Sans fruit... comment allons-nous prouver que nous sommes les disciples les élèves du Seigneur et que SES enseignements nous ont été profitables et profitables pour le Royaume de Dieu?

Quel est l'état de notre coeur aujourd'hui? Est-il honnête et bon?


... ceux qui, ayant entendu la parole avec un coeur honnête et bon,

LA RETIENNENT,

ET

PORTENT DU FRUIT AVEC PERSÉVÉRANCE. Luc 8: 15



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À suivre: Il vous a été donné et cela ne leur a pas été donné!

Les disciples s’approchèrent, et lui dirent: pourquoi leur parles-tu en paraboles?

Jésus leur répondit: PARCE QU’IL VOUS A ÉTÉ DONNÉ de connaître les mystères du royaume des cieux, et que CELA NE LEUR A PAS ÉTÉ DONNÉ. Matthieu 13: 10


J-M Ravé le 4 octobre 2014 — CP 474 2301 Chaux-de-Fonds – Suisse