Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !


40 jours, 40 ans

une marche éprouvante.


12) Du Sinaï au Sinaï, Dieu a tenu sa promesse à l'égard de l'homme.


Du Sinaï à la Terre Promise l'homme va-t-il tenir sa promesse à l'égard de Dieu?

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Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir.

Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas? Nombres 23: 19


La Parole de Dieu me rassure même lorsque l'ombre de la perdition plane au-dessus de l'humanité rebelle.

Elle me rassure parce qu'elle me dit la vérité, non seulement en ce qui concerne le présent, mais aussi lorsqu'il est question de l'éternité, lorsqu'il est question du Ciel et de... l'enfer!

Elle me rassure parce que sa mise en pratique porte des fruits bénéfiques pour mon âme (et pour ma vie) tandis que le fait de se détourner des commandements de Dieu produit des réactions contraires qui sont déjà visibles à l'oeil nu.
Ces fruits ou ces réactions, différents les uns des autres et selon notre attitude, nous montrent qu'il y a bien deux chemins (Matthieu 7: 13-14):

Il est vrai que le présent n'est pas toujours aisé à vivre, cependant nous savons, nous qui avons fait la paix avec Dieu, que Jésus-Christ a promis d'être avec nousTOUS LES JOURS — jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28: 20)

Il est vrai aussi que cette présence n'est pas toujours aussi manifeste que nous le désirerions, cependant, tant que nous avons la paix dans notre coeur, nous pouvons avoir la certitude que le Seigneur est là indépendamment des circonstances.

Il est évident qu'il n'est pas question de pécher intentionnellement pour vérifier si cette présence (au travers de la paix du coeur) est bien réelle!

Ne cherchons pas à tenter Dieu en péchant volontairement afin de connaître un trouble qui confirmerait que nous aurions alors offensé notre Dieu.

Ne prenons jamais ce risque, car rien ne nous dit que nous aurions envie de revenir à celui qui nous a tant aimés. Qui sait si l'ennemi de nos âmes ne profiterait pas de l'occasion pour nous séduire afin de masquer les conséquences à venir de notre désobéissance.

Ne confondons pas le péché accidentel et le péché volontaire qui, s'il venait à être pratiqué régulièrement, pourrait conduire son auteur à un point de non-retour où il n'y aurait plus de sacrifice pour le pardon des péchés:

Si nous péchons VOLONTAIREMENT après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. (Hébreux 10: 26-27)


Quant au péché accidentel qui romprait la communion avec le Seigneur, quant à notre résistance à faire plier notre volonté à la sienne (Job 23: 12), quant à notre assoupissement, croyons bien que le Seigneur partira à la recherche de sa brebis perdue et qu'il entreprendra tout ce qui est en son pouvoir pour ramener sa brebis dans la bergerie.

Question: la brebis perdue voudra-t-elle se laisser retrouver?
Rien ne dit que cette brebis-là aura encore le désir de revenir dans la bergerie!

Pensons à la difficulté que nous pouvons avoir à ranimer les coeurs qui se sont attiédis pour comprendre qu'en dépit de notre bonne volonté, celle de la brebis reste prioritaire!

Le Seigneur, lui-même ne force personne à entrer dans son Royaume; pas plus ceux qui ne veulent pas entrer, que ceux qui se sont détournés de lui!

L’Éternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.1 Chroniques 28: 9

Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. Hébreux 10: 39


Ce Dieu de vérité ne ment pas et ne pourra jamais mentir, raison pour laquelle nous devons être rassurés si nous avons à coeur de marcher dans SES voies!

Y marchons-nous encore aujourd'hui?
Si oui, nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement comme nous exhorte l'apôtre Paul dans son épître aux Philippiens (2: 12) tout en prenant garde au fait que Pierre nous rend attentif qu'il n'est pas aisé d'entrer dans le Royaume de Dieu, même pour un juste! «Si le juste se sauve AVEC PEINE, que deviendront l’impie et le pécheur?» (1 Pierre 4: 18)

Combien sont-ils ceux et celles qui pensent que «Dieu est tellement bon» qu'il fera grâce à tous ceux et toutes celles qui un jour se sont engagés pour un temps dans le chemin étroit, et qui, par la suite, ont repris leurs anciennes habitudes?

À tort, ils pensent encore que leur acte de baptême est le sésame qui va leur ouvrir la porte du Royaume des cieux, alors qu'en réalité ce baptême n'est simplement que l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu:

CETTE EAU était une figure du baptême, qui N'EST PAS LA PURIFICATION DES SOUILLURES DU CORPS,

mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu... 1 Pierre 3: 21 et suivants

(Engagement que plusieurs se refusent à prendre, désobéissants ainsi volontairement à la Parole de Dieu: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés» - Actes 2: 38)


***


Sauvés..., oui... !

Mais sauvés POUR servir le Dieu vivant et vrai!

... on raconte... comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. 1 Thessaloniciens 1: 9-10


(Servir notre Dieu qui a PRÉPARÉ des oeuvres pour que nous les accomplissions — Éphésiens 2: 10).

Servir le Dieu vrai et vivant, c'était aussi le signe que l'Éternel avait donné à Moïse lors de son appel!

Dieu dit: Je serai avec toi; et CECI SERA POUR TOI LE SIGNE QUE C’EST MOI QUI T’ENVOIE: quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Exode 3: 12


Souvenons-nous: Moïse faisait paître le troupeau de brebis appartenant à son beau-père (ce qui laisse sous-entendre qu'il n'avait rien à lui, même après 40 ans passés dans le désert); ce jour-là, il était à Horeb (au Sinaï, la montagne de Dieu) quand il remarqua un buisson qui brûlait sans se consumer (Exode 3: 1 et suivants).

S'en étant approché, il fut alors interpellé par Dieu qui lui donna la mission de libérer son peuple.
Après de multiples péripéties où le Seigneur manifesta sa puissance et sa gloire, nous retrouvons maintenant Moïse et le peuple libéré au pied de cette montagne.

Le chemin ne fut pas exempt de difficultés, il est bon de le souligner! Des difficultés qui poussèrent les hommes à murmurer contre celui qui les avait fait sortir d'Égypte; murmurer et regretter ce «bon vieux temps» où ils avaient au moins la nourriture en abondance, ce qui semblait être plus important à leurs yeux que l'entrée dans le Pays promis.

Et pour nous..., pour moi... : qu'est-ce qu'il y a de plus important?

Les choses du monde?
Le confort et la jouissance sans limite de ce que j'ai pu m'offrir?

Ou le salut des âmes, le désir de pratiquer les oeuvres que Dieu a préparées d'avance..., tout en travaillant pour me faire un trésor dans le Royaume des Cieux?

De l'Égypte au Sinaï, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob conduisit son peuple selon la promesse qu'il avait faite à son serviteur. Notons au passage qu'il le fit sans punir les «murmurateurs». Jusqu'alors, aucun n'eut véritablement à souffrir de sa mauvaise conduite.

C'est avec mesure que les enfants d'Israël furent réprimandés pour leur manque de foi; nous en avons déjà parlé au sujet de la manne et du non-respect du sabbat aussi nous n'y reviendrons pas.

Aujourd'hui, au pied du mont Sinaï et APRÈS AVOIR REÇU UN COMMANDEMENT DE BASE À MARA dont la mise en pratique ou le non-respect allait avoir de l'influence sur la qualité de leur vie, ILS ALLAIENT RECEVOIR LES «DIX COMMANDEMENTS».

DIX COMMANDEMENTS qui n'auraient aucune puissance si auparavant les Hébreux n'avaient pas appris que l'obéissance était agréable à Dieu et qu'il était dans leur intérêt de faire SA volonté (Exode 15: 26):


À Mara,

SI tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu...

SI tu fais ce qui est droit à ses yeux...

SI tu prêtes l’oreille à ses commandements...


Des recommandations qui furent assorties de promesses et de bénédictions!

Des recommandations qui seront ENCORE soulignées par la suite, mais qui n'auront guère d'effet sur les coeurs endurcis:

Au pied du mont Sinaï avant la réception des dix commandements:

Maintenant, SI vous écoutez ma voix, et SI vous gardez mon alliance, VOUS M’APPARTIENDREZ ENTRE TOUS LES PEUPLES... Exode 19: 5


Au pied du mont Sinaï, une quarantaine de jours plus tard, le langage divin a changé:

Si je montais un seul instant au milieu de toi (dit l'Éternel), JE TE CONSUMERAIS. Exode 33:5


Mais..., ne brûlons pas les étapes...; prenons le temps d'examiner le comportement du peuple hébreu, un comportement qui nous étonne, car:

- s'ils sont toujours enclins à murmurer dès que quelque chose ne se passe pas selon leur pensée;

- ils cherchent aussi à connaître la volonté de Dieu lorsqu'ils ont des différends entre eux; raison pour laquelle ils viennent continuellement vers Moïse pour qu'il soit leur juge.

Jéthro, le beau-père de Moïse (alors qu'il ramenait Séphora à son mari ainsi que Guerschom et Éliéser leurs enfants respectifs) s'interrogea sur ce comportement qui allait finir par épuiser le serviteur de l'Éternel.

Moïse répondit à son beau-père: c’est que le peuple vient à moi POUR CONSULTER DIEU. Exode: 18: 15.


Ainsi, le conseil venant de Dieu n'était pas négligé lorsqu'il était demandé pour des intérêts personnels, tandis que les commandements de Dieu allaient être difficiles à être acceptés parce qu'ils étaient IMPOSÉS et NON DÉSIRÉS.

À nous de savoir si nous acceptons TOUT le conseil de Dieu ou si nous trions ses instructions en ne gardant que celles qui nous sont agréables au moment opportun!
«
(Moi aussi) je trouve justes toutes tes ordonnances..., ta parole est entièrement éprouvée, et ton serviteur l’aime» (Psaume 119: 128 & 140)

Toute Écriture est INSPIRÉE DE DIEU, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. 2 Timothée 3: 16-17


«Le secours de Dieu? Oui bien sûr!

L'obéissance inconditionnelle? NON!»


Il est à craindre que cette maxime - inavouée officiellement – soit devenue la règle de conduite de bien des membres de l'Église de Laodicée (Apocalypse 3: 16).

Cette Église de la fin des temps dont les membres risquent d'être vomis de la bouche du Seigneur Jésus. Une des causes de ce rejet sera conséquente au fait qu'il n'y a plus la crainte de l'Éternel dans les coeurs. Absence causée par la fixation qui a été faite sur l'amour de Dieu au détriment de sa justice et de sa sainteté.


Servir Dieu

ou

se servir de Dieu!


Deux attitudes fort différentes l'une de l'autre qui dépeignent l'état des âmes; deux attitudes qui donnent déjà un aperçu de ce que pourrait être l'éternité si Dieu n'est pas considéré comme il devrait l'être.

Cette crainte de l'Éternel ne semblait pas encore ancrée dans le coeur des Hébreux. Sans doute avaient-ils été impressionnés par les plaies d'Égypte, mais n'en étant pas les victimes, les effets de la colère de Dieu contre leurs ennemis leur faisaient plus espérer la fin définitive de l'esclavage plutôt que l'idée de se retrouver sous la houlette d'un nouveau maître: le Dieu de leurs pères!

L'Éternel était un Dieu puissant capable de libérer son peuple, capable de lui donner le pain et l'eau dont il avait besoin, capable aussi de lui donner la victoire sur Amalek en réponse à l'intervention de Moïse qui intercédait visiblement en faveur du peuple.

L'Éternel était Dieu, le seul Dieu créateur du Ciel et de la Terre, créateur de tout ce qui vit et respire, le seul Dieu capable de donner la vie et de la reprendre, une raison majeure pour avoir une crainte respectueuse envers ce Dieu Sauveur qui reste le Seigneur de toute sa création.

ARRÊTEZ, ET SACHEZ QUE JE SUIS DIEU: JE DOMINE SUR LES NATIONS, JE DOMINE SUR LA TERRE. Psaume 46: 10


Du Sinaï au Sinaï..., la boucle était bouclée!

L'Éternel avait tenu ses engagements et il semble bien que personne n'ait perdu la vie durant ce voyage qui dura trois mois, pauses comprises.
La boucle était bouclée et Moïse fut invité à monter sur la montagne de Dieu pour y recevoir des instructions à communiquer ensuite au peuple:

- Rappel de la délivrance (Exode 19: 4). «Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi

Cette première étape est intéressante, car nous voyons que c'est Dieu qui prend l'initiative de sauver l'homme et de le conduire dans sa présence afin de l'enseigner pour ensuite lui montrer la voie à suivre afin qu'il entre en possession de ce qui lui a été promis.

Et de la nuée sortit une voix (celle de l'Éternel), qui dit: Celui-ci est mon Fils élu (Jésus): écoutez-le! Luc 9: 35

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole (celle de Jésus), et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5: 24

METTEZ EN PRATIQUE LA PAROLE, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Jacques 1: 22


En tant qu'enfants de Dieu, nous n'échappons pas à la règle de base qui fut promulguée par notre Père céleste, cette règle absolue de l'obéissance et de la soumission à la volonté de notre Sauveur ET Seigneur.

Alors que les paroles de l'Éternel venaient d'être rapportées au peuple afin qu'il se souvienne que c'est Dieu qui les avait fait sortir du pays d'Égypte et que sans lui, ils seraient encore esclaves de pharaon, celui-ci s'écria à l'unisson (Exode 19: 8):


Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit!


Cette bonne décision fut rapportée par Moïse à l'Éternel qui lui donna d'autres instructions afin de mettre le peuple en garde.

Dans peu de jours, ils allaient apprendre «la crainte de l'Éternel» et connaître la plus grande des frayeurs qu'il n'avait encore jamais eue jusqu'alors!
Nous en parlerons la prochaine fois; en attendant, prenons à coeur ce texte de l'Écriture que je vous ai souvent rappelé (Ps. 111: 10; texte auquel j'ajouterai Proverbes 15: 33):

La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse; tous ceux qui l’observent ont une raison saine...

La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse...


J-M Ravé le 17 mai 2014 — CP 474 2301 Chaux-de-Fonds – Suisse