Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

40 jours, 40 ans

une marche éprouvante.


10) Le bon vieux temps...

... un poison mortel qui nous empêche de marcher par la foi.

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Jésus lui répondit: QUICONQUE MET LA MAIN À LA CHARRUE, ET REGARDE EN ARRIÈRE, N’EST PAS PROPRE AU ROYAUME DE DIEU. Luc 9: 62

Ils n’ont point écouté, ils n’ont point prêté l’oreille; ils ont suivi les conseils, les penchants de leur mauvais coeur, Ils ont été en arrière et non en avant. Jérémie 7: 24

Tu m’as abandonné, dit l’Éternel, tu es allée en arrière; mais j’étends ma main sur toi, et je te détruis, JE SUIS LAS D’AVOIR COMPASSION. Jérémie 15: 6

Frères... OUBLIANT CE QUI EST EN ARRIÈRE ET ME PORTANT VERS CE QUI EST EN AVANT, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

Nous tous donc qui sommes parfaits (en Jésus), ayons cette même pensée... Philippiens 3: 13-15


Entre l'avertissement du Seigneur Jésus et la détermination de l'apôtre Paul, nous avons deux paroles de Dieu exprimées par la bouche de son prophète:

L'une fait le constat: «Ils ont été en arrière et non avant»;
L'autre nous révèle que, la patience de Dieu étant arrivée à son terme, la ville de Jérusalem
sera détruite et qu'en conséquence ses habitants en subiront la peine.

Voilà ce qui finit par arriver quand on persiste à marcher contre la volonté de Dieu!

Quand on refuse de prendre en considération la grâce qu'il proposait en pardonnant à ceux et celles qui seraient attentifs à ses instructions; ceux qui accepteraient de revenir de leurs mauvaises voies en abandonnant tout ce qui les avait éloignés de leur Sauveur et SEIGNEUR.

Ces versets servant d'introduction à notre méditation nous placent aussi devant notre responsabilité suite à l'engagement que nous avons pris lors de notre baptême.

Un engagement qui lui-même faisait suite à notre décision de suivre Jésus-Christ et d'en faire le SEIGNEUR de notre vie.
Un engagement d'une bonne conscience envers Dieu qui sous-entend la recherche de SA volonté et l'obéissance à SA Parole, faute de quoi il ne saurait y avoir une «bonne conscience» à l'égard du Seigneur.

En effet, il n'y a pas de «bonne conscience» lorsque
VOLONTAIREMENT on va à l'encontre de ce qu'il attend de nous et de ce que nous avons compris de SA Parole (1 Pierre 3: 21)!

Il n'y a pas de «bonne conscience» lorsque l'on reprend ses anciennes habitudes! Un comportement néfaste qui révèle qu'en définitive, nous ne sommes pas devenus de «nouvelles créatures» et que «les choses anciennes» n'ont pas disparu de notre coeur (2 Corinthiens 5: 17).

L'apôtre Paul, quant à lui, nous montre l'exemple et nous exhorte à le suivre: «Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ» (1 Corinthiens 11: 1).

Tout au long de ses épîtres, il n'a jamais cessé de nous encourager à aller de l'avant en marchant de progrès en progrès (1Thessaloniciens 4: 1). «Ce que Dieu VEUT» ajoutera-t-il, «c’est votre sanctification» (1Thessaloniciens 4: 3). Ce qu'il veut..., pas ce qu'il désire ou ce qu'il souhaite! C'est SA PARFAITE volonté qui est exprimée!

L'auteur de l'épître aux Hébreux, pour sa part, est CATÉGORIQUE en disant clairement que si nous ne nous mettons pas à part (en dehors de la pensée et des comportements du monde), notre avenir éternel – dans le Royaume de Dieu – est fortement compromis!

UN CIEL SANS LA PRÉSENCE DE JÉSUS EST INIMAGINABLE puisque l'Écriture dit que notre destinée est d'être «TOUJOURS AVEC LE SEIGNEUR» (1 Thessaloniciens 4: 17).

Pesons bien le poids des paroles de ce texte tiré d'Hébreux 12: 14 «sans la sanctification PERSONNE ne verra le Seigneur» et ne nous perdons pas dans des réflexions qui nous autoriseraient à amoindrir la portée de cet avertissement!

Quand il est écrit «Personne»..., cela signifie bien «PERSONNE!»

Lorsque vous fixez un rendez-vous à quelqu'un et qu'il n'y a personne, vous comprenez facilement ce que veut dire «personne».
Ainsi nous ne devrions pas prendre à la légère ce texte de l'Écriture en nous cachant exclusivement derrière l'amour de Dieu pour passer entre les gouttes: «
sans la sanctification PERSONNE ne verra le Seigneur»! La justice de Dieu est aussi réelle que son amour, tandis que SA Parole reste la vérité indépendamment des personnes ou des circonstances!

Sans la sanctification, nous ne serons pas au grand rendez-vous, nous ne bénéficierons pas de la place en préparation pour les fidèles (Jean 14: 2).

Sans la sanctification, notre nom pourrait être effacé du Livre de Vie.
C'est une hypothèse à envisager puisque le Seigneur Jésus déclare
«Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; JE N’EFFACERAI POINT son nom du livre de vie...» (Apocalypse 3: 5).

Il y a donc une possibilité que des noms soient effacés (Exode 32: 33) sinon le Seigneur n'aurait pas pris soin de s'adresser aux vainqueurs pour les assurer que leurs noms resteraient inscrits dans le Livre de Vie et qu'ainsi leur sort serait différent de celui dont le nom n'y serait PAS ou n'y serait PLUS!

C'est très certainement parce qu'il y a beaucoup de laisser-aller dans l'Église de Jésus-Christ que L'APÔTRE PIERRE NOUS AVERTIT QUE NOUS SOMMES EN DANGER DE PERDITION si nous ne revenons pas à de meilleurs sentiments et à un comportement qui glorifie le Seigneur.

N'oublions pas que LES ÉPÎTRES S'ADRESSENT AUX CROYANTS, à ceux qui se sont engagés à suivre Jésus dans le chemin étroit, et c'est parce qu'ils s'y sont engagés et que la marche de plusieurs déplaît au Seigneur qu'il use encore de patience envers nous afin que... nous ne périssions pas!

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse (voir le contexte du verset) comme quelques-uns le croient; mais il use de patience ENVERS VOUS, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3: 9


L'apôtre ne s'adresse pas à n'importe qui puisqu'il précisera (chapitre 3): «C’est pourquoi, bien-aimés... appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix...

... mettez-vous sur vos gardes... croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ...»

La sanctification n'est donc pas une option! Se mettre à part pour Dieu en se séparant du monde ou de ce qu'il propose n'est pas une option: c'est la volonté du Seigneur!

Cette sanctification est capitale et découlera de notre obéissance à des commandements qui ne sont pas pénibles tant que nous aimons Dieu (1 Jean 5: 3) et tant que ce n'est pas la chair qui dictera notre conduite en faisant pression sur notre esprit.
En effet, lorsque l'Esprit ou la Parole de Dieu parle à notre conscience et que nous prenons position en faveur de nos pensées personnelles, nous accomplissons, en quelque sorte, les désirs de la chair, d'où l'expresse recommandation du Saint-Esprit qui par la bouche de l'apôtre Paul, nous donne cet ordre:

Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.

Car la chair a des désirs CONTRAIRES à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de CONTRAIRES à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Galates 5: 16-17


Même si la chair à des désirs légaux, c'est toujours l'Esprit qui doit avoir la priorité lorsqu'il y a conflit!

C'est toujours l'obéissance à la Parole de Dieu et la soumission au Seigneur qui est prioritaire; c'est ce que la fin de ce verset veut nous faire comprendre.
En résumé: nous sommes devenus «esclaves de Jésus-Christ» pour faire SA volonté et non la nôtre (1 Corinthiens 7: 22)!

L'obéissance..., un maître mot que ni notre vieille nature, ni la chair aimeront entendre!


***


Le fait de parler de la chair nous ramène immanquablement au milieu du peuple hébreu qui se trouve confronté à une nouvelle épreuve, celle de la soif à Rephidim, la dernière station de l’Exode avant le Sinaï!

La chair a des désirs légitimes, MAIS CES DÉSIRS-LÀ, AUSSI VITAUX SOIENT-ILS NE DEVAIENT PAS LES FAIRE DOUTER DE L'ÉTERNEL qui les avait déjà secourus à plusieurs reprises.

Les rachetés du Seigneur avaient déjà connu la soif et la déception en découvrant que l'eau de Mara était amère (Exode 15: 23)! Mais cette fois, la situation était pire, non pas que la soif était plus grande, mais c'est que là, à Rephidim, il n'y a pas la moindre goutte d'eau!
Pas même de l'eau amère qui aurait pu être adoucie par la puissance de Dieu au travers de Moïse comme auparavant!

Il n'y avait rien que du sable et des rochers!

Et avec RIEN, l'homme ne peut rien faire, ni rien présenter à Dieu pour qu'il le multiplie! (pensons aux 5 pains et deux poissons (Matthieu 6: 38); à l'huile de la veuve (2 Rois, chapitre 4).
Mais avec RIEN, Dieu peut quand même TOUT faire, «Car il dit, et la chose arrive; il ordonne, et elle existe.» (Psaume 33: 9.)

Ah! si seulement Rephidim était un deuxième Mara! Au moins, ils pourraient s'attendre à un miracle semblable au précédent! Ce que Dieu avait fait une fois, il était bien capable de le faire une seconde fois!

Mais voilà sans eau visible, la foi de ce peuple n'avait pas de support.
Les miracles d'hier et d'avant-hier étaient oubliés
, seule la soif était réelle et Moïse tenu pour responsable de cette situation désespérée (et non leur manque de confiance en l'Éternel).

Ah! si seulement Rephidim était un deuxième Mara!

Si seulement les épreuves d'aujourd'hui étaient les mêmes que celles d'hier nous aurions certainement une foi à toute épreuve pour avoir déjà vu Dieu nous délivrer!
Autrefois..., dans nos anciennes épreuves..., il y avait — du moins nous le pensons — bien plus de facilité pour croire à la délivrance, tandis que maintenant la situation nous semble désespérée, car même en la retournant dans tous les sens, il n'y a que des impossibilités! Pas même le moindre signe visible qui laisserait supposer une ouverture de secours!

Aujourd'hui..., dans ton épreuve... dans mon épreuve..., DANS NOS DIFFICULTÉS VOULUES PAR LE SEIGNEUR POUR ÉPROUVER NOTRE CONFIANCE EN LUI...

... Aujourd'hui, il est possible que nous prenions conscience que notre foi a besoin d'être réactivée, non pas en s'attardant sur le passé; sur cette époque où les épreuves — vues de loin — nous semblent maintenant avoir été bien plus faciles à franchir que celle qu'il va falloir surmonter maintenant, mais sur les possibilités de Dieu qui sont infinies.

N'oublions pas qu'à l'époque de nos anciennes victoires, les difficultés d'alors nous semblaient infranchissables aux vues des précédentes!

C'est un éternel recommencement où chaque fois la barre est placée un peu plus haut afin que notre confiance dans le Seigneur grandisse.

Une confiance qui s'appuie sur les promesses d'un Dieu qui ne saurait mentir et sur les expériences du passé, celles qu'il nous a fait vivre et qui nous rappellent que notre foi était bien placée et honorée puisque la délivrance nous a toujours été accordée.

Une bonne façon de regarder en arrière! Une bonne façon qui restera profitable et qui nous encouragera à aller de l'avant en prenant courage puisque notre Père céleste n'a aucune raison de nous abandonner!

Les Hébreux sont donc dans ce lieu de repos (Rephidim); un repos qu'ils n'ont point goûté à cause du mécontentement et de la tempête qui régnait dans leur coeur. Un repos que nous ne pouvons pas goûter non plus lorsque nous laissons le doute nous envahir.

Étant dans une impasse, oubliant que l'Éternel les avait déjà sortis de situations difficiles, ils vont chercher querelle avec Moïse; c'est tout ce qu'ils savent faire, car ils n'ont rien retenu des dernières leçons.

Mais Moïse va leur faire comprendre que ces contestations sont aussi dirigées vers Dieu (Exode 17: 2), car lui seul avait eu le pouvoir de les délivrer de leur ancienne vie et changer l'eau amère en eau douce!

Moïse leur répondit:

1) Pourquoi me cherchez-vous querelle?

2) Pourquoi tentez-vous l’Éternel?

Cette étape, contrairement aux précédentes, fut une étape où il y eut des signes de mécontentement suffisamment significatifs pour que le nom de cet endroit portât un nom qui rappela aux générations futures le profond mécontentement de Dieu à l'égard de ce peuple: Massa et Meriba (Massa, signifie tentation, et Meriba, veut dire contestation).

Nous noterons qu'à plusieurs reprises l'Éternel rappellera le comportement des Hébreux afin qu'ils se souviennent que le manque de confiance dans le Seigneur est une attitude qui lui déplaît et que la désobéissance à SES commandements ne saurait leur être favorable, bien au contraire!

Vous ne tenterez point l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez tenté à Massa. Mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu... Deutéronome 6: 16

À Tabeéra, à Massa, et à Kibroth-Hattaava, VOUS EXCITÂTES LA COLÈRE DE L’ÉTERNEL. Deutéronome 9: 22

N’endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, comme à la journée de Massa, dans le désert, où vos pères me tentèrent, m’éprouvèrent, quoiqu’ils vissent mes oeuvres. Psaume 95: 8-9


N'allons pas croire que nous sommes à l'abri de tels avertissements sous prétexte que nous sommes dans le temps de la grâce; la grâce est, entre autres, une période qui nous facilite l'accès auprès du Père par Jésus-Christ sans pour autant nous dispenser d'obéir à la Parole de Dieu! 

Tout comme les descendants d'Abraham, il n'est pas improbable que quelques-uns d'entre-nous aient déjà douté de la présence de Dieu dans leur vie!

Notons quand même que le ton employé par les Hébreux en colère, n'avait rien à voir avec des réflexions que nous pourrions avoir dans les moments difficiles; ces temps où le Seigneur nous fait patienter au point que nous nous demandons si Dieu est toujours avec nous.

Moïse donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d’Israël avaient contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant:

L’ÉTERNEL EST-IL AU MILIEU DE NOUS, OU N’Y EST-IL PAS? Exode 17: 7

«L'expression souvent employée de «tenter l'Éternel» signifie: mettre Dieu à l'épreuve en réclamant avec impatience et d'une manière impérieuse une manifestation de sa grâce qu'on devrait attendre avec foi et patience.» (Bible annotée)


Tenter Dieu..., c'est donc de la provocation surtout après avoir connu maintes délivrances!

Cette étape à Rephidim est une étape à souligner à l'encre rouge, car les Hébreux n'avaient jamais montré à ce point leur insoumission et provoqué l'Éternel au point de l'exciter pour qu'il se mette en colère (Deutéronome 9: 22). Ce n'était pourtant qu'une simple épreuve de foi destinée à mettre en lumière l'état de leur coeur: «Je t’ai éprouvé près des eaux de Meriba» (Psaume 81: 7)

Si, à première vue, le peuple semble s'être bien tiré de cette situation puisqu'il a obtenu l'eau dont il avait besoin après que Moïse eut frappé le Rocher, nous constaterons qu'il va bientôt être confronté à Amalek et qu'il devra se défendre contre cet ennemi.

Changement de situation sur laquelle nous ne nous attarderons pas aujourd'hui; nous noterons simplement que si le peuple n'avait pas eu à combattre contre les Égyptiens qui en voulaient à leur vie, désormais il y aura le corps-à-corps avec l'adversaire, il y aura des blessures et des meurtrissures quoique Dieu continuera à veiller sur son peuple pour qu'il ait la victoire.

Si parfois, nous avons l'impression d'être passés entre les gouttes et que nos «petites» désobéissances n'ont pas eu de conséquences dramatiques, cela est certainement dû au fait que nous ne cherchons pas toujours à comprendre pourquoi il y a des moments où rien ne va dans notre vie.

Les vents contraires ne sont pas toujours des épreuves pour nous tester, pas plus qu'ils sont la conséquence de l'adversaire de nos âmes!
Ils pourraient bien être le résultat de nos inconséquences quand bien même les péchés confessés et abandonnés soient toujours pardonnés.

Il y a des péchés pardonnés dont il faudra assumer les conséquences terrestres jusqu'à la fin de nos jours. Si c'est le cas, ne soyons pas désespérés: le Seigneur veillera sur nous pour que nous ne soyons pas submerger par les conséquences de nos fautes.

Allons donc de l'avant sans nous retourner et sans gémir sur le «bon vieux temps»

Si nous n'en avons pas encore fini avec le passé soyons vigilants afin que l'ennemi de nos âmes ne profite pas de l'occasion pour nous dépeindre un présent plus difficile à vivre et nous faire douter de la présence de Dieu. Soyons vigilants «en prenant toutes les armes de Dieu pour pouvoir résister dans le mauvais jour» (Éphésiens 6: 12 et suivants) faute de quoi nous nous poserons aussi les mauvaises questions et nos réflexions seront faussées, car nous n'aurons plus les regards fixés sur celui qui nous a délivrés de la perdition éternelle, celui qui nous a libérés de notre esclavage en nous faisant passer des ténèbres à la lumière.

«Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeauxExode 17: 3

Une question qui nous rappelle une autre:

Que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété? Car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude. Exode 16: 3


Les Hébreux ne regardaient qu'aux besoins de la chair (la faim et la soif) qu'ils ne pouvaient plus satisfaire par leur propre moyen, raison pour laquelle ils pensaient au «bon vieux temps» où ils pouvaient manger à satiété; ce «bon vieux temps» qui, en dehors de la satisfaction du ventre, était un temps où ils gémissaient en raison de la souffrance qui était leur lot quotidien (ce qu'ils avaient oublié!).

L’Éternel dit: J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Exode 3: 7


Une foi qui ne se repose pas entièrement sur la fidélité de Dieu, n'est pas la foi véritable même quand elle a des accents de sincérité dans les temps de détresse. Une foi qui n'est pas entretenue, qui n'est pas alimentée, va très vite se dégonfler comme un ballon de baudruche. «Et les enfants d’Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l’Éternel» (Ex. 14: 10)

Cette bonne attitude dans la détresse fut immédiatement suivie par des reproches à l'égard de Moïse: «Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte?»

Des reproches qui allaient être comme une main courante (rampe d'escalier) à laquelle ils allaient se tenir durant tout leur périple dans le désert, suite à des décisions les conduisant vers le bas (ou en arrière) et non vers le haut (c'est-à-dire de l'avant en comptant sur le secours de l'Éternel)!

Des reproches qui, en réalité, étaient destinés à Dieu le grand responsable de leur sortie d'Égypte!

Des reproches et des comportements qui iront crescendo et qu'Étienne rapportera aux religieux de son époque en soulignant leur désobéissance VOLONTAIRE:

Nos pères NE VOULURENT PAS LUI OBÉIR, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l’Égypte... Actes 7: 39

Nos pères NE VOULURENT PAS ÊTRE SOUMIS; mais ils le repoussèrent et retournèrent de leur coeur en Égypte... (version Darby)

QUICONQUE MET LA MAIN À LA CHARRUE, ET REGARDE EN ARRIÈRE, N’EST PAS PROPRE AU ROYAUME DE DIEU. Luc 9: 62


Parce que les rachetés d'Égypte ont passé PLUS DE TEMPS À SOUPIRER APRÈS LE PASSÉ QU'À SOUPIRER APRÈS LE PAYS PROMIS, ils n'ont pas été propres pour entrer dans la Canaan qui leur était réservée selon les promesses faites à Abraham.

Sommes-nous propres pour le Royaume de Dieu?

Soupirons-nous après lui?

J-M Ravé le 19 avril 2014 — CP 474 2301 Chaux-de-Fonds – Suisse