Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Une brebis (perdue et retrouvée) médite le Psaume 23

6) Mon berger..., un berger qui attend que mon coeur soit ENRACINE dans le repos pour me diriger ensuite vers des eaux paisibles

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Laisse la colère, abandonne la fureur; NE T’IRRITE PAS, ce serait mal faire. Psaume 37: 8


En poursuivant ma méditation du Psaume 23, je me rends compte qu'il n'est pas si facile de passer d'un verset à l'autre pour expérimenter pleinement la marche du roi David qui nous a laissé un précieux texte..., réconfortant si nous savons en puiser sa saveur.

Il est facile de lire les six versets qu'il contient, de reconnaître que ce sont de bonnes paroles..., mais c'est très certainement une autre affaire que d'approfondir chacune des pensées qu'il énumère afin d'en tirer un bénéfice durable pour son âme.

Sans doute faut-il avant tout devenir une brebis docile, obéissante aux commandements du bon Berger pour arriver à dire à notre tour: «Et (moi aussi) j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours». Jusqu'à ce jour éternel où nous serons toujours avec le Seigneur dans SON Royaume! (1 Thessaloniciens 4: 17)!

Ne voulant pas être superficielle, cette brebis perdue et retrouvée que j'étais ne veut pas prendre à la légère les recommandations qui découlent de ce Psaume par crainte de perdre de vue le bon Berger qui marche devant son troupeau.

Ainsi, pour en revenir une fois de plus à ce passage «Il me fait reposer dans de verts pâturages» (v. 2), plus j'y réfléchis et plus je désire me laisser conduire..., plus je me rends compte que pour vivre pleinement ce repos (avant d'être dirigé vers les eaux paisibles), plus je devrai compter sur la grâce et la patience de Dieu:

Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit (dans Romains 2: 4), selon la sagesse qui lui a été donnée. 2 Pierre 3: 15


Désirant mettre à profit cette patience, il est évident que je souhaite ardemment être examiné par celui qui peut guérir nos âmes et nos corps; celui qui veut que notre intelligence soit transformée afin que nous ayons à coeur de chercher la volonté de Dieu (Romains 12: 2).

Regarde si je suis sur une mauvaise voie, ET CONDUIS-MOI sur la voie de l’éternité! Psaume 139: 24


En même temps que l'introspection du Seigneur dans mon coeur, je devrai aussi m'examiner moi-même pour savoir si je suis dans la foi (2 Corinthiens 13: 5).

Cette foi qui produit des oeuvres pour la gloire du Seigneur, car SANS OEUVRE MA FOI SERAIT STÉRILE et je prendrais le risque d'être catalogué comme un serviteur inutile (Jacques 2: 20; Matthieu 25: 30).

C'est en recherchant la sanctification (sans laquelle personne ne verra le SeigneurHébreux 12: 14) que le Seigneur aura le feu vert pour sonder mon coeur et mettre en lumière ce qui doit changer dans ma vie..., dans chacune de nos vies. Pour qu'il en soit ainsi..., il faut absolument être dans le repos pour bien le comprendre!

Sans cette recherche de la sanctification, il est évident que cette attitude négative sera un obstacle de taille qui contribuera à faire barrage à l'accès du Royaume de Dieu; c'est ce que nous le fait comprendre le passage de l'épître aux Hébreux 12: 14 qui vient d'être cité et dont la pensée est confirmée par 1 Thessaloniciens 4: 3!


Ce que Dieu VEUT, c’est votre sanctification...


«Ce que Dieu veut!» La volonté de Dieu..., la volonté de notre Créateur, la volonté de notre Père, mais aussi la volonté de notre JUGE, de celui à qui nous devrons rendre compte de notre vie et de nos états de service.

Cette volonté-là n'est pas à mépriser puisque son respect ou son non-respect aura un impact sur notre éternité:


SANS LA SANCTIFICATION, PERSONNE NE VERRA LE SEIGNEUR


À l'heure où le monde est chahuté par toutes sortes de bouleversements, de guerres, de bruits de guerres (révolutions), de famines, de pestes (maladies) de tremblements de terre et j'en passe (Luc 21: 9 et suivants)...

... à l'heure où nous sommes témoins de la véracité des saintes Écritures, TÉMOINS DU RETOUR D'ISRAËL SUR LA TERRE DE SES ANCÊTRES, témoins des signes qui doivent se produire avant le retour du Seigneur Jésus, je pense qu'il devient urgent de devenir comme de véritables brebis qui se laissent conduire par le bon Berger dans le chemin qu'il a lui-même choisi.

Acceptons sans rechigner de faire SA volonté en mettant déjà en pratique ce que nous connaissons de la Parole de Dieu!

Ne cherchons pas à mettre de côté ce qui est contraire à notre façon de penser ou aux désirs de notre vieille nature: le bon Berger VEUT nous faire reposer dans de verts pâturages (et non exaucer nos caprices); nous faire reposer avant de nous mener plus loin!

Son intention n'a jamais été de nous donner du repos tant que nous serons attachés à notre ancienne vie où l'expression de nos mauvais sentiments révèle notre ancienne paternité, celle du prince des ténèbres!

Depuis que nous avons connu Christ, nous avons changé de père, nous sommes devenus des «enfants d'adoption» (Éphésiens 1: 5).
Ne vivant plus sous la même autorité qu'autrefois, ne soyons pas étonnés que nous ayons tout à apprendre pour vivre cette nouvelle vie
dont bien des instructions ont déjà été soulignées dans l'Ancien Testament comme, par exemple, celle-ci qui ne manquera pas de nous être utile pour entrer dans le repos!

Laisse la colère, abandonne la fureur; NE T’IRRITE PAS, ce serait mal faire. Psaume 37: 8


La fureur, la colère ne sont certainement plus des obstacles qui font barrage à notre repos.

Je pense que la majorité d'entre nous, la majorité de nos frères et soeurs en Christ, ont abandonné ce genre de manifestations qui bien souvent les avait conduits à connaître de véritables tempêtes intérieures et... extérieures.
Certes, il peut encore y avoir des mouvements de colère, des moments de révolte, c'est ce que le Nouveau Testament nous dit. Toutefois, l'Écriture nous demande instamment d'abandonner cette colère le plus rapidement possible:

Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et NE DONNEZ PAS ACCÈS AU DIABLE. Éphésiens 4: 26-27


Combien de mauvaises nuits seraient évitées si nous pouvions nous coucher sans ressentiment! Je parle pour moi bien sûr... tout en étant conscient que chacun d'entre nous a eu, un jour ou l'autre, de la peine à abandonner la colère et qu'en conséquence il a traîné avec lui ce lourd fardeau.

Durant ces mauvaises nuits-là, c'est sûr, il fut IMPOSSIBLE au bon Berger de nous faire reposer dans de verts pâturages, de nous donner une nuit paisible.

N'AYANT PAS ABANDONNER NOTRE COLÈRE AU COUCHER DU SOLEIL, NOUS AVONS ALORS DONNÉ ACCÈS AU DIABLE qui s'en est donné à coeur joie pour entretenir notre irritation par diverses pensées nous empêchant ainsi de revivre l'expérience de celui qui abandonne calmement son sort entre les mains de l'Éternel: «Je me couche et je m’endors en paix...» (Psaume 4: 8.)

Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, DISPARAISSENT du milieu de vous. Éphésiens 4: 31


Avons-nous le droit de penser que ce «milieu de vous» concerne uniquement ceux qui nous entourent?

Ne pourrait-il pas aussi concerner notre vie personnelle, notre vie intérieure, cette vie secrète où divers sentiments et diverses pensées peuvent être entretenus à l’insu de la communauté, mais non dissimulés au regard de notre Père céleste?
Très certainement puisque nous sommes exhortés à ne plus vivre dans les péchés d'autrefois (Colossiens 3: 5).

«DISPARAISSENT du milieu de vous!»

Ne pouvant pas faire disparaître ce qui n'existe pas, nous devons accepter l'idée que les éléments décrits dans Éphésiens 4: 31, amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, méchanceté sont susceptibles de se trouver encore en nous et qu'en conséquence, il nous appartient de faire le ménage!

Abandonner la colère! (ou toute autre manifestation charnelle.)

Ce n'est possible qu'en nous déchargeant sur Jésus-Christ de tous nos soucis, particulièrement de ceux qui nous irritent et qui nous rendent maussades au point qu'il suffirait d'une étincelle pour nous faire exploser (1 Pierre 5: 6-7).

1) Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, AFIN QU’IL VOUS ÉLÈVE au temps convenable;

2) DÉCHARGEZ-VOUS sur lui de TOUS VOS SOUCIS, car lui-même prend soin de vous.


Nous constatons que le repos est bel et bien conditionnel, car c'est en nous déchargeant de nos soucis sur le Fils de Dieu, en croyant qu'il va s'occuper de nos problèmes, que nous serons alors en mesure d'abandonner la colère et la fureur qui n'auront plus raison d'être tout comme les autres éléments relevés dans le passage d'Éphésiens précité.

Insensiblement, au fur et à mesure que nous viderons notre sac au pied du Seigneur, la colère perdra de son intensité et nous commencerons à trouver le repos.

Ce travail de Dieu dans nos coeurs va donc nous obliger à ramer contre vents et marées, à contraindre nos pensées à se tourner vers Christ au lieu de les laisser être emportées sur une mer déchaînée, au gré de nos mauvaises pensées.

Presque tout, dans le monde d'aujourd'hui, est susceptible d'amorcer la colère ou le mécontentement. Il faut parfois bien peu de choses pour être simplement contrarié et ouvrir ainsi la porte à l'adversaire de nos âmes; il en faut d'autant moins si l'on a commencé sa journée sans avoir pris du temps avec le Seigneur et avec SA Parole!

Si nous ne réagissons pas de la bonne façon, si nous n'utilisons pas les armes de Dieu, nous laissons alors carte blanche à l'adversaire de nos âmes qui aura l'opportunité de transformer une simple contrariété (entretenue), un simple mécontentement en de l'irritabilité qui pourrait devenir le détonateur de la colère.


NE T’IRRITE PAS, ce serait mal faire. Psaume 37: 8

Ne donnez pas accès au diable. Éphésiens 4: 27


Si l'irritation peut se manifester suite à de simples agacements non traités à la source, il est facile de comprendre qu'en cas d'attaques, qu'en cas d'épreuves, le risque de ne pas entrer dans le repos que nous propose le bon Berger devient d'autant plus grand que nous résisterons à son appel et que nous chercherons à nous en sortir par nous-mêmes au lieu de lui faire confiance.

Recommande ton sort à l’Éternel, METS EN LUI TA CONFIANCE, et IL AGIRA. Psaume 37: 5

Remets ton sort à l’Éternel, ET IL TE SOUTIENDRA, IL NE LAISSERA JAMAIS CHANCELER LE JUSTE. Psaume 55: 22


***


Ma méditation de cette portion de l'Écriture «Il me fait reposer dans de verts pâturages» m'a poussé à aller plus en profondeur.

Elle m'a permis de découvrir pour quelle raison ce repos dans lequel nous avons été installés après avoir abandonné la colère et la fureur — n'est encore qu'un temps de repos, un temps d'attente plus ou moins long qui doit s'écouler avant d'être dirigé vers les eaux paisibles, «Il me dirige près des eaux paisibles» (v. 2).

Pour comprendre la situation, vous devez réaliser que LE FAIT D'ÊTRE ENTRÉ DANS LE REPOS NE SIGNIFIE PAS ENCORE QUE VOUS ÊTES REPOSÉS.

Lorsque vous allez vous coucher le soir, lorsque vous décidez en quelque sorte «d'entrer dans le repos», ce repos ne portera ses fruits qu'après plusieurs heures de sommeil.
De la même façon si vous agitez l'eau claire d'une petite mare, vous la verrez se troubler. Elle restera trouble encore bien longtemps après qu'il n'y ait plus une seule ride en surface.

Quand la colère, la contrariété ou le mécontentement vient nous agiter, nous troubler, nous devons absolument nous en décharger sur Jésus-Christ POUR COMMENCER À ENTRER dans le repos.

En négligeant ce «déchargement», nous serions comme cette eau que l'on agiterait constamment et qui deviendrait de plus en plus trouble au fil du temps.
Mais laisser l'eau de la mare tranquille ne signifie pas qu'elle va retrouver instantanément sa limpidité; de même, abandonner la colère ou la fureur ne signifie pas que l'âme va retrouver sa clarté instantanément!

Dans les deux cas, un certain laps de temps devra s'écouler avant que les effets du repos soient visibles tout comme les effets d'une bonne nuit de sommeil ne peuvent pas être visibles au bout de deux ou trois minutes, mais seulement après plusieurs heures.

Après avoir déposé ma colère ou ma contrariété ou plus simplement ce qui a enlevé la paix dans mon coeur, rien ne prouve que je suis redevenu aussi «limpide» qu'avant; raison pour laquelle je devrai rester dans le repos un certain laps de temps avant d'être dirigé vers les eaux paisibles.

Il importe peu de connaître les évènements qui sont venus nous troubler pour poursuivre notre réflexion, ce qui compte maintenant c'est de faire un contrôle de qualité afin de regarder, si oui ou non, notre «eau» est bien transparente.

L'analyse de cette «eau», l'analyse de mon coeur (de nos coeurs) est essentielle pour voir s'il ne reste pas un petit quelque chose susceptible de me rendre (de nous rendre) «impropre» pour un service qui porte du fruit à la gloire de Dieu.

Et là..., après cette analyse, j'ai été surpris de constater que mon repos avait besoin de se prolonger avant que le bon Berger prenne l’initiative de me diriger vers les eaux paisibles.

Une oeuvre devait encore s'accomplir!
D'autres tests allaient être nécessaires avant de déclarer cette «eau» pure, ce coeur libéré de ce qui l'empêche de connaître tous les effets bénéfiques du repos.

Veillez à... CE QU’AUCUNE RACINE D’AMERTUME, poussant des rejetons, ne produise du trouble, ET QUE PLUSIEURS N’EN SOIENT INFECTÉS (souillés)... Hébreux 12: 15

Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. Proverbes 4: 23


La Parole de Dieu est véritablement «une lampe à nos pieds, une lumière sur notre sentier» (Psaume 119: 105); elle l'est pour toute personne qui a à coeur de se laisser conduire par elle.

C'est elle qui nous apprend que même si la colère, la fureur où toutes sortes d'expressions de mécontentement semblent avoir disparu, il peut rester de l'amertume dans le coeur.

«Veillez à... ce qu’aucune racine d’amertume...»

En règle générale, les racines ne sont pas visibles, elles sont cachées dans le sol tout comme notre amertume, notre ressentiment peut être dissimulé au fond de notre coeur sans que personne ne s'en rende compte jusqu'au moment où ses racines commenceront à émettre des rejets qui pointeront à la surface et qui finiront par empoisonner, infecter les bonnes relations que nous avions avec autrui.

La colère – justifiée ou non – a été abandonnée. Extérieurement, il n'y a plus rien qui laisse supposer qu'elle se soit manifestée.

Le fardeau a été déposé aux pieds de Christ..., il nous en a déchargés même si les circonstances semblent rester les mêmes! Mais qu'en sera-t-il lorsque nous aurons l'occasion de parler de ce temps douloureux?

En me remémorant certains passages de ma vie où l'expression de mon mécontentement savait se manifester et se faire entendre, en me rappelant que le Seigneur m'avait DEMANDÉ DE PARDONNER À MES ENNEMIS...

... je me souviens aussi de ce long processus de «filtration» qui s'est mis en branle afin que toute racine d'amertume, tout ressentiment soient extirpés de mon coeur jusqu'à ce qu'il devienne LIMPIDE COMME UNE EAU QUI N'AURAIT JAMAIS ÉTÉ TROUBLÉE PAR QUOI QUE CE SOIT.

S’il a fallu une semaine pour prendre la décision de pardonner, le processus de purification a duré de longues semaines (si ce n'est de longs mois) durant lesquelles il a fallu arracher chaque racine d'amertume qui se manifestait dès que le nom d'un de ces «ennemis» était prononcé ou lu dans le journal régional!

Que de peine! Que de difficultés pour lutter contre la chair!

Oh, comme il est facile de crier avec l'apôtre Paul: «Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?...» (Romains 7: 24)
Et ensuite..., comme il est agréable de dire que la grâce de Dieu s'est manifestée en notre faveur, une grâce nous conduisant vers les conseils de la Parole de Dieu
là où se trouve l'antidote contre le poison de l'amertume:
  1. Aimez vos ennemis,

  2. bénissez ceux qui vous maudissent,

  3. faites du bien à ceux qui vous haïssent,

  4. et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,

    AFIN QUE VOUS SOYEZ FILS de votre Père qui est dans les cieux... Matthieu 5: 44-45


Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère (de Dieu); car il est écrit: à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Romains 12: 19


Cette amertume en sommeil est un poison qui, selon l'écriture, infectera nos relations (Hébreux 12: 15) dès qu'elle se manifestera extérieurement.

Au travers de notre langage empreint de ressentiments, nous provoquerons une gêne vis-à-vis de notre interlocuteur qui se sentira obligé de prendre des positions dans une situation où il n'a rien à voir.

S'il n'y avait point de racine d'amertume, je pense qu'il serait tout à fait possible de parler des mêmes difficultés en témoignant que nous nous attendons au secours de Dieu; il serait même possible de citer quelques textes de l'Écriture servant de témoignage pour étayer notre foi: «Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein» (Romains 8: 28).

Quand nous aurons bien compris que «tout est possible à notre Dieu» (Matthieu 19: 26) et que «tout est possible à celui qui croit» (Marc 9: 23), quand nous nous souviendrons que «jusqu'ici l'Éternel nous a secourus» (1 Samuel 7: 12)...

... alors les racines d'amertume n'arriveront plus à trouver de place dans notre coeur et nous parviendrons certainement à être heureux des épreuves par lesquelles nous passerons parce que chacune d'entre elles servira à la gloire de Dieu et contribuera à fortifier notre foi dans ce Seigneur dont les promesses restent oui et amen!

Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Jacques 1: 2-3


L'apôtre ne dit pas qu'elles sont déjà un sujet de joie, mais il nous fait comprendre qu'il faut les regarder COMME un sujet de joie en raison de ce qu'elles vont APPORTER PAR LA SUITE.

Pour le moment, elles peuvent nous attrister..., elles nous attristent comme le dit Pierre:

... à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps!

C’est là ce qui fait votre joie (d'être gardé... pour le salut), quoique maintenant, PUISQU’IL LE FAUT, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves... 1 Pierre 1: 5-6


Alors..., y a-t-il encore de l'amertume dans notre coeur?

Si oui, n'hésitons pas à déraciner nous-mêmes cette plante vénéneuse, cette plante que le Seigneur n'a pas plantée dans notre coeur.
Si nous acceptons de le faire, il ne fait aucun doute que nous serons dans la volonté de Dieu et que le bon Berger nous fera encore plus de bien qu'auparavant puisqu'il nous dirigera vers des eaux paisibles où nous serons dans de bonnes dispositions pour apprécier la présence et le conseil de celui qui nous a tant aimés!

Heureux l’homme... qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit!

Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. Psaume 1


J-M Ravé le 13 juillet 2013 — CP 474 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse