Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

40 jours, 40 ans

une marche éprouvante

1) Souviens-toi de TA dernière traversée de "la vallée de l'ombre de la mort"

afin de traverser la suivante sans murmure

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Je (l'Éternel) suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel... Exode 3: 8

Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi?

Aussi voyons-nous qu’ILS NE PURENT Y ENTRER À CAUSE DE LEUR INCRÉDULITÉ...

Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin QUE PERSONNE NE TOMBE en donnant le même exemple de désobéissance... Hébreux 3: 18, 19 et 4: 11


Après avoir traversé le psaume 23, après l'avoir médité à la façon d'une «brebis perdue et retrouvée», d'une brebis qui devait apprendre à se laisser conduire, nous allons faire une longue traversée en accompagnant le peuple hébreu dans le désert.

Cette épopée nous apprendra à éviter les pièges qui les ont fait tomber et périr dans le désert puisque «ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et ELLES ONT ÉTÉ ÉCRITES POUR NOTRE INSTRUCTION, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles» (1 Corinthiens 10: 11).

Ces instructions nous aideront à traverser les «vallées de l'ombre de la mort» (Psaume 23) qui se présenteront devant nous chaque fois que notre foi sera mise à l'épreuve; un temps particulier où nous devrons nous exhorter, nous encourager.

Un temps où nous éviterons de regarder en arrière en regrettant l'époque où nous vivions dans une certaine quiétude.
Un temps où il nous faudra apprendre à regarder à la dernière épreuve, celle que
nous avons passée avec succès GRÂCE AU CONCOURS DU SEIGNEUR QUI A PROMIS D'ÊTRE AVEC NOUS TOUS LES JOURS JUSQU'À LA FIN DU MONDE (Matthieu 28: 20).

À nous donc d'être vigilants afin de RESTER AVEC LUI pour qu'il soit réellement avec nous!

L’Éternel est avec vous QUAND vous êtes avec lui; si vous le cherchez, vous le trouverez; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. 2 Chroniques 15: 2


Évidemment, il faudra en faire beaucoup pour qu'il nous abandonne.

Nous vivons dans le temps de la grâce, un temps particulier durant lequel le bon Berger part à la recherche de la brebis perdue (Matthieu 18: 12-13); il part à sa recherche, nous dit le texte biblique, tout en faisant comprendre qu'il n'est pas certain de la retrouver: «s'il la trouve...»

.... S’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Matthieu 18: 13


La brebis perdue peut entendre la voix du bon Berger et se faire toute petite, retenir sa respiration, mettre la main sur sa bouche pour ne pas signaler sa présence, et laisser passer l'occasion de revenir dans le chemin étroit qui conduit à la vie éternelle, laisser passer l'occasion de se laisser instruire, transformer, émonder pour qu'elle porte du fruit à la gloire de son Maître:

Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche;

et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruits. Jean 15: 2

Posons-nous la question de savoir pourquoi le bon Berger part-il ainsi à la recherche d'une brebis perdue, d'une brebis qui, un jour, avait accepté de le suivre?

Ne serait-ce pas parce qu'elle s'est égarée?

Pourquoi le Fils de Dieu frappe-t-il à la porte du coeur des personnes qui se prétendent chrétiennes?

Ne serait-ce pas parce qu'elles sont étrangères à la vie de Dieu et qu'elles n'ont plus de communion avec leur Sauveur, qu'elles ne reçoivent plus SES conseils?

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3: 20


En citant ces deux exemples, nous constatons qu'il faudra en faire beaucoup pour que le Seigneur nous abandonne!

Toutefois, cette éventualité d'être abandonné reste réelle; il suffit de ne pas ouvrir la porte de son coeur pour le laisser entrer de nouveau, il suffit de rester silencieux lorsqu'il nous interpelle et que, lassé de notre silence, lassé de notre indifférence, sa patience soit arrivée à son terme, laissant ainsi les égarés dans leur égarement!

Mon peuple (l'Église fait partie de son peuple) n’a point écouté ma voix, Israël ne m’a point obéi. Alors je les ai livrés aux penchants de leur coeur, Et ILS ONT SUIVI LEURS PROPRES CONSEILS.

Oh! si mon peuple (si les membres de l'Église, du corps de Christ) m’écoutait, Si Israël marchait dans mes voies! Psaume 81: 11-13

Oh! si tu étais attentif à mes commandements! TON BIEN-ÊTRE SERAIT COMME UN FLEUVE, ET TON BONHEUR COMME LES FLOTS DE LA MER... Ésaïe 48: 18


Celui ou celle qui ne veut pas se laisser instruire par Dieu a toujours raison à ses propres yeux en croyant qu'il en sait suffisamment – dans sa tête – alors que son coeur n'est pas entier pour le Seigneur! Il ne l'est pas parce qu'il prend comme étalon ses propres pensées, des pensées qui ne sont pas alignées sur l'Écriture qui est toujours une lumière sur notre sentier lorsqu'elle est mise en pratique (Psaume 119: 105).

Que ce soit la brebis perdue ou les membres de l'Église de la fin des temps qui ont fermé leur porte ou leurs coeurs, ils ne peuvent plus être conduits même s'ils bénéficient encore des bontés de Dieu «qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes» (Matthieu 5: 45).

Pour être conduit, il est évident qu'il faut impérativement SUIVRE le Conducteur et accepter (en obéissant à SA parole) d'être mené dans la direction qu'il a choisie et de la façon qu'il a choisie pour le bien de sa brebis.

En dehors de ces cas particuliers de la brebis perdue qui ne veut pas se laisser trouver et de ces «croyants» qui veulent vivre leur foi sans les conseils de Jésus et sans se soumettre à sa discipline, nous sommes invités à prendre garde à la façon dont nous allons nous conduire dans nos déserts, dans nos épreuves.

L'épreuve est toujours... éprouvante l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (1 Pierre 1:7) —, mais elle a son utilité, car elle est un puissant encouragement à regarder à celui qui a promis de nous délivrer si nous l'invoquions avec sincérité!

L'épreuve, qu'on se le dise, est toujours mesurée, jamais elle ne dépassera nos forces, car Dieu nous discipline toujours avec mesure et selon notre capacité à comprendre ses enseignements.

DIEU, qui est fidèle, NE PERMETTRA PAS QUE VOUS SOYEZ TENTÉS AU-DELÀ DE VOS FORCES;

mais avec la tentation (l'épreuve), il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10: 13


Les Hébreux, après avoir traversé la mer Rouge à pieds secs «Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche» – (Exode 14: 22) chantèrent les louanges de l'Éternel qui les avaient délivrés de l'esclavage des Égyptiens (Exode 15: 20-21).

L'épreuve de la mer Rouge n'était pas une mince affaire!

La muraille d'eau de chaque côté allait-elle tenir et pendant combien de temps?
Ces Égyptiens qui les talonnaient dans le but de les détruire n'allaient-ils pas avoir raison d'eux, car le peuple était nombreux et sa marche devait être rythmée aux pas des plus faibles? 600.000 hommes de pieds sans compter les enfants, les femmes et «une multitude de gens de toute espèce»!

«Un ramassis de gens» qui profitèrent de l'occasion pour quitter l'Égypte et qui, par la suite, fut saisi de convoitise et entraîna les Hébreux à regretter l'esclavage pour le bénéfice qu'ils en tiraient autrefois (Exode 12: 37-38; Nombres 11: 4-6).

Cette traversée de la mer Rouge durant laquelle l'Éternel avait accompli un miracle en faveur de son peuple, n'était pas le premier miracle où ils virent la puissance de Dieu s'exerçant en leur faveur!

Avait-il tout oublié une fois sur l'autre bord? Oublié les dix plaies? C'est bien possible!

Après l'émotion de la victoire, après que les eaux aient repris leur place, après que les cantiques se soient tus, après trois jours de marche dans le désert des murmures s'installèrent au milieu du peuple en raison du manque d'eau potable (Exode 15: 22-25). Ils ne pensaient plus à la grande délivrance par laquelle ils venaient de passer!

Si au sortir d'une épreuve, nous savons manifester notre reconnaissance, savons-nous l'entretenir, savons-nous garder au fond de notre coeur la délivrance qui nous a été accordée et nous en réjouir en face d'une nouvelle difficulté en nous rappelant que le Seigneur continue à prendre soin de ceux et celles qui se confient en lui?

Prenons-nous le temps de nous remémorer les victoires, les guérisons, les bénédictions particulières dont nous avons été les bénéficiaires?

Lorsque nous nous rendons compte que nous sommes dans une nouvelle «vallée de l'ombre de la mort», pensons-nous encore aux délivrances d'antan, à celles dont nous avons déjà bénéficiées?
En les prenant en considération, elles peuvent devenir un tremplin qui nous aidera à passer plus facilement la nouvelle difficulté.... sans craindre l'avenir!

Quand le vol de la tempête

Vient assombrir ton ciel bleu,

Au lieu de baisser la tête,

Compte les bienfaits de Dieu.


Compte les bienfaits de Dieu,

Mets-les tous devant tes yeux,

Tu verras en adorant,

Combien le nombre en est grand.


Quand sur la route glissante

Tu chancelles sous ta croix,

Pense à cette main puissante

Qui t'a béni tant de fois.

Compte les bienfaits de Dieu,

Mets-les tous devant tes yeux,

Tu verras en adorant,

Combien le nombre en est grand...

(Les ailes de la foi N° 45)


À coup sûr, le peuple Hébreu ne connaissait pas les paroles de ce cantique..., n'oublions pas que le séjour (et non l'esclavage) de ce peuple en Égypte dura 430 ans (Exode 12: 40) et que durant cette période personne ne l'a enseigné, seuls la tradition et le souvenir d'Abraham, d'Isaac et de Jacob étaient entretenus ainsi que celui de Joseph.

C'est à l'âge de 30 ans que Joseph se présenta devant pharaon (Genèse 41: 46) il régna à ses côtés durant 80 ans (Joseph est mort à l'âge de 110 ans – Genèse 50: 26).

Ainsi durant le gouvernement de Joseph les racines du peuple hébreu ne connurent point l'esclavage; ils bénéficièrent des meilleurs produits du pays (Genèse 47: 6).
Sauf erreur, l'esclavage proprement dit s'est particulièrement développé pendant la vie des parents de Moïse où le pharaon de l'époque prit des décisions pour que les descendants d'Israël ne deviennent pas plus nombreux.

Nous pouvons conclure que durant les 40 ans où Moïse vécut à la cour de pharaon et les 40 ans où il vécut dans le pays de Madian le peuple hébreu était esclave.

Ajoutons à ces 80 années un certain laps de temps où les parents de Moïse vécurent ce temps difficile au point de cacher leur nouveau-né mâle durant trois mois pour le soustraire à la mort (Exode 1: 22; 2: 1).

En dehors de cela, je n'ai pas encore découvert de texte biblique démontrant que le peuple hébreu était esclave en Égypte avant le pharaon qui promulgua des lois racistes à outrance. Relevons quand même que leur vie ne devait pas être très facile avant cet épisode puisque Abraham fut averti que sa descendance serait asservie et opprimée pendant 400 ans (Genèse 15: 13)

Pour notre méditation, nous ne tiendrons compte que des 80 ans d'esclavage connus par Moïse c'est quand même long 80 ans sur une moyenne de vie d'une centaine d'années..., d'autant plus que cet esclavage-là était pénible, très pénible dans la période qui nous est décrite à tel point que l'heure était venue pour que l'Éternel agisse en faveur de son peuple et le délivre de ses oppresseurs.

J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs, dit l'Éternel...

J’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël, que les Égyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance. Exode 3: 7, 6: 6


80 années d'esclavage..., 80 années de persécutions durant lesquelles Dieu semble avoir abandonné son peuple entre les mains d'une nation idolâtre!

80 années durant lesquelles Dieu est toujours resté silencieux tout en étant attentif aux descendants d'Abraham... attendant le moment favorable pour intervenir.
Attendant patiemment LE TEMPS OÙ LE PÉCHÉ SERAIT À SON COMBLE et que les coeurs soient suffisamment endurcis pour que les jugements divins s'exercent en toute justice, tant pour l'Égypte que pour les peuples qui allaient être dépossédés de leur terre par les Israélites.

Je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses (dit l'Éternel à Abraham).

Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.

À la quatrième génération, ils reviendront ici; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble. Genèse 15: 13-16

Que ces lignes nous aident à patienter si nous sommes malmenés par les hommes. Sachons leur laisser le temps de se repentir..., prions pour qu'ils se repentent afin que Dieu n'endurcisse pas leur coeur après que leur résistance soit arrivée à son comble suite à leur refus catégorique de se repentir de leurs mauvaises oeuvres.

En relisant l'histoire de la sortie d'Égypte depuis la naissance de Moïse et son appel à devenir le libérateur, en essayant de nous tremper dans cette narration en faisant l'effort de ne pas connaître la suite des événements, comment agirions-nous en voyant l'ennemi qui nous talonne?


Comment nous comporterions-nous si les besoins de base venaient à manquer?

Il est possible que plusieurs parmi nous pensent qu'ils seraient comme des Caleb et des Josué qui restèrent fidèles à l'Éternel malgré la pression d'un peuple qui préférait son ancienne vie à une vie de marche par la foi.

C'est possible! Mais comment vivons-nous nos temps d'épreuve avant de vouloir nous comparer à ces héros de la foi?

Caleb et Josué ont toujours eu un comportement différent des «murmurateurs» à tel point que ces derniers parlaient de les lapider. Seule l'intervention de l'Éternel les empêcha de mettre à exécution leur projet funeste.

Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephunné, déchirèrent leurs vêtements, et parlèrent ainsi à toute l’assemblée des enfants d’Israël...

... Toute l’assemblée parlait de les lapider, LORSQUE LA GLOIRE DE L’ÉTERNEL APPARUT SUR LA TENTE D’ASSIGNATION, devant tous les enfants d’Israël. Nombres 14: 6-10


Nous avons vu que les signes et les miracles accompagnaient Moïse, mais nous constatons que le surnaturel, dans toute sa grandeur, n'a pas fait des descendants d'Abraham un peuple de croyants!

Il en est de même aujourd'hui!

Plusieurs témoins, plusieurs bénéficiaires de la grâce de Dieu, de son secours in extremis, de ses nombreuses guérisons n'en sont pas devenus pour autant des personnes zélées pour servir le Seigneur.

Nous aurons l'occasion d'en reparler en nous arrêtant aux différentes étapes dans le désert qu'ont connu les Hébreux et nous comparerons leur comportement au nôtre lorsque notre foi est mise à l'épreuve.

Pour conclure cette petite introduction, je vous invite à vous remémorer la dernière épreuve que vous avez passée et à réfléchir sur les moyens que Dieu a utilisés pour vous encourager puis vous libérer.


      Souviens-toi de la dernière traversée de «la vallée de l'ombre de la mort»

      afin de traverser la suivante sans murmure.


Nos pères en Égypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.

Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de grandes choses en Égypte... Psaume 106: 7 & 21


J-M Ravé le 30 novembre 2013 — CP 474 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse