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Vie sociale
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Homosexualité à la Une : VSD censuré par un afficheur, des refus de vente VSD s'est dit vendredi "consterné et très surpris" par la décision du réseau d'afficheurs AAP de censurer la promotion du dernier numéro,consacré à l'homosexualité en France, et les refus de vente de certains kiosquiers. Sous le titre "Etre homo en France", la "une" de l'hebdomadaire est illustrée d'une photo représentant un couple d'hommes nus enlacés. Depuis la parution jeudi de VSD, la rédaction en chef affirme avoir reçu de nombreux appels téléphoniques de kiosquiers et de lecteurs se déclarant choqués par cette couverture jugée "indigne ou indécente", a indiqué Marc Dolisi, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire, confirmant des informations de RTL. "Nous ne nous attendions pas à autant de réactions négatives. A la veille de la Gay Pride, cela prouve que l'homosexualité reste un tabou en France", observe Marc Dolisi. "Ces réactions sont surréalistes et très surprenantes. Quand il y des jeunes femmes déshabillées ou des scènes de guerre en "une", personne ne trouve rien à redire", fait-il remarquer. "Cette photo d'hommes enlacés est parue à la "une" du "Stern" sans poser le moindre problème. La France serait-elle plus réactionnaire que l'Allemagne ?", s'interroge-t-il. "Nous nous pronons ni l'hétérosexualité, ni l'homosexualité. Nous avons décidé de faire un état des lieux de la vie homosexuelle après le Pacs et avant le prochain débat qui sera sans doute le droit à l'adoption", dit encore Marc Dolisi. Il a reconnu "n'avoir pas de véritable moyen de pression", précisant que VSD n'a, pour le moment, pas l'intention de s'engager dans une procédure judiciaire pour "refus de vente". (AFP) ajouté le 27/6/2003 |
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Controverse aux USA, 3 milliards d'avortements auraient été pratiqués légalement dans le monde à ce jour Communiqué de l'Association Catholique des Infirmières, Médecins et Professionnels de la Santé. 27 avril 2003 Retournement de situation ? Les Démocrates américains se préparent à se battre contre la nomination d'un juge fédéral du nom de Miguel Estrada, un catholique pratiquant né au Honduras et très opposé à l'avortement. Son vote ferait basculer d'une voix la Cour Suprême des Etats Unis dans le camp des opposants à l'avortement. Une telle nomination aboutirait à l'abolition de l'arrêt Roe versus Wade (1963) qui stipulait qu'il n'était pas possible de définir le début de la vie humaine, légalisant ainsi cette oeuvre de mort. Une précédente nomination de juge à la Cour Suprême par Clinton avait abouti à la légalisation de la partial birth abortion qui consiste à déclencher l'accouchement à partir de quatre mois de grossesse (voire jusqu'au terme de celle-ci) et dès que possible vider par aspiration la cervelle de l'enfant in utero; ce qui a pour effet de réduire les diamètres de la tête de l'enfant et permettre son évacuation. Cette loi abolie il y a un mois au Congrès vient d'être entérinée par le Sénat. La nomination d'un autre juge, en l'occurrence une femme n'avait guère fait évoluer la majorité. Puis, astucieusement le président Bush a déclaré qu'il était important qu'un hispano-américain soit nommé à la Cour. Les Démocrates ont déclaré qu'ils allaient déclencher une crise constitutionnelle! La popularité de Bush rend cette démarche difficile en ce moment. Estrada de son côté se refuse à toute déclaration. Il est évident que la restriction ou l'abolition de l'avortement aux Etats Unis bouleverserait l'éthique mondiale sur ce sujet. Le nombre d'avortements légaux sur notre planète est estimé actuellement à 3 milliards. Dr. J.P. Dickès ACIM 20 B place Dupleix Paris 75 015 (ACIM) ajouté le 3/5/2003 |
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Taïwan va se doter d'une loi légalisant le mariage entre homosexuels L'écrivain homosexuel taïwanais Shu Yu-shen pouvait s'estimer comblé lors de son mariage, il y a sept ans, en présence de 500 hotes, plus une couverture de presse internationale. Mais il lui manquait quelque chose. A 42 ans aujourd'hui, il espère pouvoir ajouter bientôt la touche finale, un certificat de mariage, grâce à l'adoption d'un projet de loi autorisant l'union entre personnes du même sexe, une première en Asie et qui placerait Taïwan parmi les rares pays du monde à reconnaitre les mariages homosexuels. "J'ai hâte de voir ce jour devenir réalité", dit-il. Ecrivain et sexologue, M. Shu en avait choqué plus d'un en novembre 1996 le jour où il a célébré son union avec Gray Harriman, un Uruguayen, lors de la première cérémonie publique du genre sur l'île. "Bien que sans force légale, la cérémonie a approfondi notre engagement et le sens de notre responsabilité l'un pour l'autre", explique-t-il. Il estime que la couverture médiatique de l'évènement, malgré la controverse qu'il a provoquée, a aidé à diminuer les préjugés à l'égard des gays et à faire progresser leurs droits. Le gouvernement est en train de rédiger le projet de loi qui permettrait aux homosexuels de se marier et d'adopter des enfants. Le projet, qui concerne plus largement les droits de l'homme, comprend également des dispositions sur la peine de mort et le clonage humain. Il devait être achevé mercredi, pour la journée inernationale des droits de l'homme, mais a été repoussé au début de l'an prochain en raison de la complexité des questions traitées. S'il est voté par le parlement, il fera de Taïwan le premier pays d'Asie à légaliser les unions entre homosexuels, un droit reconnu par seulement quelques pays jusqu'à présent, dont les Pays-Bas, la Belgique et le Canada. Le juriste et ambassadeur Ken Chiu, qui participe à la rédaction du texte, explique qu'il doit protéger les droits des homesexuels hommes et femmes, souvent objets de discrimination. Une organisation de défense des homosexuels, la Taïwan Gay and Lesbian Association, déclare qu'il faut faire plus et étendre les dispositions légales à la sécurité, au travail et à d'autres avantages sociaux. Son porte-parole Chang Ming-chou estime que Taïwan compte au moins 5% d'homosexuels sur une population de 23 millions d'habitants. Une des questions les plus controversées est celle de l'adoption d'enfants. Pour le sociologue Lin Duan de la National Taïwan University, "il faut d'autres études et plus de débats pour évaluer l'impact de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels car la question implique une tierce personne". (AFP) ajouté le 10-12-2003 dans Des relations dans l'amour |
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Le suicide, deuxième cause de décès chez les adolescents L'Inserm a rendu publique hier une longue enquête sur un phénomène qui constitue encore - malgré une meilleure prise en charge - la deuxième cause de décès en France pour les 15-24 ans. Deuxième cause de décès pour les 15-24 ans derrière les accidents de la route, le suicide des adolescents est au centre d'une vaste étude de l'Institut national français de recherche médicale (Inserm), rendue publique hier. Cette étude co-organisée par la Fondation de France a pour sources des questionnaires auxquels ont répondu plus de cinq cents jeunes âgés de 12 à 24 ans ayant fait une tentative de suicide et hospitalisés de septembre 1997 à octobre 1998 dans dix centres hospitaliers de dix villes moyennes. Premier constat : l'attention portée aux adolescents qui commettent une tentative de suicide « s'est nettement améliorée » dans les hôpitaux, où « les intervenants sont actuellement conscients de la gravité potentielle de l'acte suicidaire », selon des experts. Et notamment de l'importance à accorder au premier passage à l'acte qui est, en soi, « un acte grave » qu'il serait, pour le « devenir du sujet », « préjudiciable » de banaliser. D'autant que l'« écart entre suicidants primaires et récidivistes est faible ». En hausse en aussi, la durée d'hospitalisation (passée de 24 heures en moyenne à 4,6 jours), le taux d'admission (avoisinant 100 %) - même si ces experts reconnaissent que seulement 25 % des suicidants vont à l'hôpital après une tentative. Quant au profil du suicidaire, il s'agit surtout de filles (79 %). Sinon, « les suicidants sont, sur bien des points, comparables aux autres jeunes » et ne présentent « pas de « stigmates » aisément perceptibles par l'entourage professionnel ». Même si, ajoute l'étude, 28 % des garçons mineurs concernés n'étaient plus scolarisés, que 45 % avaient « subi une agression physique, 23 % une agression sociale ». Au niveau européen, l'épidémiologiste Marie Choquet et la pédopsychiatre Virginie Granboulan, citant des statistiques de l'Inserm, déplorent qu'« actuellement les jeunes meurent plus par suicide en France qu'en Italie, Grèce, Portugal, Pays-Bas ou Royaume-Uni ». « Quant à la morbidité suicidaire, le problème persiste, voire s'aggrave et les derniers résultats de l'enquête nationale scolaire montrent que 9 % des 14-19 ans ont fait une tentative de suicide durant la vie, contre 7 % six ans auparavant », notent encore Mmes Choquet et Granboulan. Or, poursuivent-elles, « ici encore, la France n'est pas en bonne position, car une enquête européenne a montré qu'entre 1989 et 1992 l'incidence a diminué en moyenne de 18 % pour les garçons et de 11 % pour les filles entre 15 et 24 ans, sauf en France ». (Le Progrès) ajouté le 6-12-2003 dans Ethique |