EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON - 1Thess. 5: 21
Des relations dans l'amour: Sida d'hier et Sida d'aujourd'hui
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NDLR: Par la même occasion, nous vous annonçons la naissance du site www.amisducouple.com, un espace pour le couple et la famille chrétienne.
Le SIDA tue actuellement une personne toutes les 11 secondes, et une nouvelle contamination intervient toutes les 6 secondes.
Cette terrible maladie a déjà décimé de par le monde 40 millions de personnes vivent avec le VIH/sida
- 18,5 millions de femmes
- 3 millions d'enfants de moins de 15 ans
- 5 millions de personnes ont été contaminées en 2001
- 3 millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont morts en 2001
La caraïbe 2 ème région la plus touchée au monde.
Hier, elle servait de repoussoir, elle était la terreur de tous. Pour une génération libérée de tous les tabous après mai 68 c'en était fini des flons flons de la permissivité. Quand cette terrible maladie a surgi, on l'a assimilée au fléau divin poursuivant de son doigt vengeur les jouisseurs impénitents.
Aussi maudite que la lèpre dans les écrits bibliques, cette maladie était innommable et le malade était un exclu parmi les exclus, un pestiféré. C'était la maladie de ceux qui étaient châtiés d'importance par où ils avaient péché prétendait-on. La société était frappée au coeur même des sources de la vie.
Ce qui était synonyme de bonheur, de vie, de chaleur, de tendresse d'espérance: la sexualité se drapait soudain du suaire épouvantable de la mort. Une mort lente et infamante, un mal incurable, débilitant, sournois, se jouant de tous les médicaments se propageait de façon terrifiante.
Jusque- là, la maladie partageait l'humanité souffrante en deux camps : ceux qui ne l'avaient pas et les autres qui « l'avaient bien cherché »... Ceci, jusqu'au jour où on s'aperçut que personne n'était à l'abri en réalité, qu'il suffisait d'une transfusion sanguine, d'une malencontreuse piqûre à l'occasion d'un geste médical pour être porteur du VIH et de développer un sida.
Ce fut alors l'alerte générale, tout le monde sur le pont. Il fallait informer, prévenir tout le monde. Désormais, il devenait indispensable de sortir couvert, même par beau temps, il fallait de l'imperméable et de l'indispensable chapeau !
Les tri-thérapies depuis ont rendu cette infection souterraine, permettant aux porteurs du VIH de mener une vie quasi normale. Au point où aujourd'hui le sida est défié, n'est plus pris autant au sérieux. On s'est habitué à sa présence baissant la garde de la vigilance.
On continue à transmettre cette dangereuse et mortelle maladie pour laquelle il faut le rappeler, il n'y a pas de vaccin, en tout bien toute jouvence, en tout bien toute innocence, en tout bien toute inconscience quand ce n'est pas en tout bien toute jouissance.
A moins d'avoir un partenaire stable, a moins d'avoir fait le test tous les deux, celui-ci affirmant que vous êtes tous les deux « négatifs », à moins de cela, celui qui prendrait le risque d'avoir une relation sexuelle ne devrait pas le faire sans préservatif s'il est quelqu'un de responsable et d'honnête. Mais il est toujours opportun de rappeler que le sida n'est pas une affaire d'hier mais encore bel et bien une question d'aujourd'hui. Sans parler des MST qui reviennent en force, redressant hardiment la tête.
Il est bon de se souvenir que la Bible, qui est une lumière sur le chemin du chrétien, présente la sexualité comme un don de Dieu, un cadeau à l'humanité qui permet à l'homme et à la femme qui ont fait alliance non pas d'expérimenter simplement de façon réductrice une sexualité animale mais d'être à l'image même de Dieu dans l'acte sexuel qui n'est pas simple défoulement, simple divertissement, passe temps pour désoeuvrés.
Prov 5 : 15- 20 : « Bois les eaux de ta propre citerne et celles qui jaillissent de ta fontaine:
16 tes sources doivent-elles se disperser au-dehors et tes ruisseaux dans les rues?
17 Qu'ils soient pour toi seul! Ne les partage pas avec des étrangers.
18 Que ta source soit bénie! Fais ta joie de la femme que tu as aimée dans ta jeunesse,
19 biche charmante, gracieuse gazelle, que ses charmes t'enivrent toujours et que tu sois sans cesse épris de son amour!
20 Pourquoi, mon fils, t'amouracherais-tu de la femme d'autrui? Pourquoi donnerais-tu tes caresses à une inconnue? ».
Car il ne s'agit pas de faire joujou avec les organes de l'autre. Il serait tout simplement irresponsable de faire joujou avec la vie de l'autre en se permettant de jouer à la roulette russe avec la vie de l'autre et en le contaminant au passage.
L'acte sexuel n'est pas pur et simple consommation de l'autre que l'on réduit alors à l'état d'objet, de simple objet de plaisir et de convoitise, à l'état de simple moyen pour l'assouvissement de mes envies.
Quand ce n'est pas aussi trivial alors cela devient magnifique et on entre alors dans une aventure hautement humaine et spirituelle, à moins d'être dans un jeu de dupe et alors malheur au vaincu. Car il ne s'agit pas simplement de faire l'amour mais de parler d'amour. Faire l'amour devient alors échanger de l'amour : communication sincère de deux êtres qui ont décidé de devenir responsable chacun l'un de l'autre. L'un abandonnant à l'autre sa fragilité, sa soif de plaisir, son intimité, sa vérité, s'ouvrant et offrant la faiblesse, la vulnérabilité de sa chair car en le faisant, il peut être blessé, abîmé, bafoué voir contaminé et tué.
Faire l'amour, qu'en pensez-vous chers amis auditeurs, c'est laisser l'autre pénétrer en force, sans retenue et avec confiance au plus profond de soi, au plus près de son coeur et vous manifester toute l'ardeur de son désir, de son plaisir et de son amour. Celui qu'on aura jugé digne d'une telle confiance ne devrait-il pas tout faire pour ne pas blesser, abîmer, saccager, contaminer, voire pour ne pas tuer ?
Faire l'amour, accepter une relation sexuelle, il faut se le rappeler est avant tout accepter d'entrer dans une relation humaine.
Sans quoi cette gesticulation n'est que trop semblable à la décharge hormonale des lapins, aux frétillements énervés des caniches au mieux ce n'est qu'une transaction commerciale rarement satisfaisante pour les deux parties au contrat.
Alors que le sida d'hier avec ses exclusions est encore celui d'aujourd'hui et qu'il n'y a toujours pas de vaccin, quoique vous fassiez chers amis auditeurs, prenez bien soin de vous, préservez-vous de la maladie, préservez la beauté, le sacré, de votre relation d'amour.
Préservons les valeurs de l'amour.
A samedi prochain chers amis auditeurs
Causerie préparée et présentée par
Le pasteur Daniel MILARD
EMISSION RADIOPHONIQUE
« Les Sentiers du Bonheur »
B.P. 580
97207 FORT-DE-FRANCE CEDEX
Sentiersdubonheur@feam.org
Tel : 0596 61 99 90
Date de diffusion : Samedi 30 novembre 2002
(Amisducouple.com) ajouté le 27-11-2003 dans Sexualité